El Desperado - 1967 - Franco Rossetti
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El Desperado - 1967 - Franco Rossetti
El Desperado
Titre original : El Desperado
Réalisé par : Franco Rossetti
Produit par : Ugo Guerra Elio Scardamaglia Leone Film Daiano Film
Genre : Western
Année : 1967
Date de sortie en salle : 23/04/69
Pays : Italie
- edocle
- Hors-la-loi
- Messages : 603
- Enregistré le : 11 déc. 2006 14:08
- Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: El Desperado - The Dirty Outlaws - 1967 - Franco Rossetti
1967
La boue, le massacre et la mort ( El Desperado ) – Franco ROSSETTI
Enfin le voilà ! Le western spaghetti préféré de Quentin Tarantino ! Le western spaghetti du scénariste principal du grandissime Django ! Le western spaghetti qui a le plus impressionné la Mostra de Venise, il y a une paire d’années lors de la réhabilitation des plus grands westerns spaghetti ! Le western spaghetti qui m’a procuré le plus de plaisir en ce début d’année ! Le western spaghetti que beaucoup d’entre vous attendent avec impatience !
Enfin le voilà ! Grâce à un copain, le gator l’a sorti du bayou !
Alors autant vous le dire de suite, c’est du grand, du lourd, du costaud ! Par quoi commencer ?
L’histoire : Guerre de sécession. Un triste individu Steve (Andrea Giordana) est sauvé du lynchage par son pote le roi du déguisement Jonatha (Aldo Berti). On s’échappe, on se sépare et en chemin Steve endosse la tenue d’un lieutenant sudiste mourant. Il va se faire passé pour lui auprès de Sam (Piero Lulli) père aveugle du lieutenant. Il y a beaucoup de fric à la clef, l’épargne de la famille pour acheter un ranch.
L’aveugle vit dans un village désert, ravagé par le choléra, dont il a recueillit une survivante de l’épidémie Cathy (Rosemary Dexter). Il reconnait le « fiston » grâce à un revolver de famille que lui avait confié le mourant.
Ce village abandonné va servir relais pour un chariot sudiste chargé d’or. Et ce transfert attire une bande de truands emmenés par Lucy (Dana Ghia) et Asher (Franco Giornelli).
Steve bien accueilli par l’aveugle et Cathy semble enfin trouver la sérénité. Il s’identifie vite au fils de la famillle, retrouve un « père », et tombe amoureux de Cathy.
Mais voilà, les salauds ont investi la place et on découvre que Lucy est l’ancienne maitresse de Steve !
Jalousie, rivalité, rancune tenace, la tension monte dans le village ! Et quand Asher va flinguer l’aveugle, tout bascule ! Steve va régler ses comptes et payer ses dettes !
Le film : La version italienne bien sûr ! Deux fois moins bavarde que les versions portuguaise et anglaise ! Le film y gagne en intensité et en émotion ! Un jour il faudra qu’on m’explique pourquoi les adaptateurs massacrent ainsi les films ?!
Donc la version italienne, puisque ce film est une production Gian Domenico Leone de Rome. 102 minutes en Technicolor et techniscope, une maitrise parfaite du réalisateur Franco Rossetti, une direction d’acteurs au couteau. La musique de Gianni Ferrio soutient un montage rythmé de Antonietta Zita.
Et les seconds couteaux sont là et bien là : Giovanni Petrucci, Dino Strano, Pino Polidori, John Bartha, Antonio Cantafora….
La critique italienne de l’époque a classé ce film dans la catégorie des westerns baroques. Mais je ne trouve pas. Ce film est classique des grands westerns italiens tant dans sa construction que dans sa narration. L’histoire est prétexte à une étude de caractère et démontre que dans la vie rédemption et réhabilitation existe dans ce monde pourri symbolisé par ce village ravagé par l’épidémie ou le seul être chaleureux est aveugle !
La projection : Chez vous ! On ne risque pas de le voir en salle ! Dommage ! Alors on trouve un DVD US et un DVD brésilien de haute tenue sur le plan photo, mais les versions portugaise et anglaise sont à proscrire. Fouinez, cherchez et trouvez la version italienne, elle est fabuleuse ! Pour les amateurs du Sud Profondj e vous ai dit qu'elle était sortie du bayou…
“Nell’immensità del West un uomo contro tutti”
Amicalement E.
La boue, le massacre et la mort ( El Desperado ) – Franco ROSSETTI
Enfin le voilà ! Le western spaghetti préféré de Quentin Tarantino ! Le western spaghetti du scénariste principal du grandissime Django ! Le western spaghetti qui a le plus impressionné la Mostra de Venise, il y a une paire d’années lors de la réhabilitation des plus grands westerns spaghetti ! Le western spaghetti qui m’a procuré le plus de plaisir en ce début d’année ! Le western spaghetti que beaucoup d’entre vous attendent avec impatience !
Enfin le voilà ! Grâce à un copain, le gator l’a sorti du bayou !
Alors autant vous le dire de suite, c’est du grand, du lourd, du costaud ! Par quoi commencer ?
L’histoire : Guerre de sécession. Un triste individu Steve (Andrea Giordana) est sauvé du lynchage par son pote le roi du déguisement Jonatha (Aldo Berti). On s’échappe, on se sépare et en chemin Steve endosse la tenue d’un lieutenant sudiste mourant. Il va se faire passé pour lui auprès de Sam (Piero Lulli) père aveugle du lieutenant. Il y a beaucoup de fric à la clef, l’épargne de la famille pour acheter un ranch.
L’aveugle vit dans un village désert, ravagé par le choléra, dont il a recueillit une survivante de l’épidémie Cathy (Rosemary Dexter). Il reconnait le « fiston » grâce à un revolver de famille que lui avait confié le mourant.
Ce village abandonné va servir relais pour un chariot sudiste chargé d’or. Et ce transfert attire une bande de truands emmenés par Lucy (Dana Ghia) et Asher (Franco Giornelli).
Steve bien accueilli par l’aveugle et Cathy semble enfin trouver la sérénité. Il s’identifie vite au fils de la famillle, retrouve un « père », et tombe amoureux de Cathy.
Mais voilà, les salauds ont investi la place et on découvre que Lucy est l’ancienne maitresse de Steve !
Jalousie, rivalité, rancune tenace, la tension monte dans le village ! Et quand Asher va flinguer l’aveugle, tout bascule ! Steve va régler ses comptes et payer ses dettes !
Le film : La version italienne bien sûr ! Deux fois moins bavarde que les versions portuguaise et anglaise ! Le film y gagne en intensité et en émotion ! Un jour il faudra qu’on m’explique pourquoi les adaptateurs massacrent ainsi les films ?!
Donc la version italienne, puisque ce film est une production Gian Domenico Leone de Rome. 102 minutes en Technicolor et techniscope, une maitrise parfaite du réalisateur Franco Rossetti, une direction d’acteurs au couteau. La musique de Gianni Ferrio soutient un montage rythmé de Antonietta Zita.
Et les seconds couteaux sont là et bien là : Giovanni Petrucci, Dino Strano, Pino Polidori, John Bartha, Antonio Cantafora….
La critique italienne de l’époque a classé ce film dans la catégorie des westerns baroques. Mais je ne trouve pas. Ce film est classique des grands westerns italiens tant dans sa construction que dans sa narration. L’histoire est prétexte à une étude de caractère et démontre que dans la vie rédemption et réhabilitation existe dans ce monde pourri symbolisé par ce village ravagé par l’épidémie ou le seul être chaleureux est aveugle !
La projection : Chez vous ! On ne risque pas de le voir en salle ! Dommage ! Alors on trouve un DVD US et un DVD brésilien de haute tenue sur le plan photo, mais les versions portugaise et anglaise sont à proscrire. Fouinez, cherchez et trouvez la version italienne, elle est fabuleuse ! Pour les amateurs du Sud Profondj e vous ai dit qu'elle était sortie du bayou…
“Nell’immensità del West un uomo contro tutti”
Amicalement E.
Quand les colts fument ... on l' appelle Cimetière !
" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
(Au-delà de la haine de Alessandro SANTINI - 1972)
" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
(Au-delà de la haine de Alessandro SANTINI - 1972)
Re: El Desperado - The Dirty Outlaws - 1967 - Franco Rossetti
Le film est sorti en DVD chez SPO dans la collection MacaroniWesternBible, vers 20004, excellente copie au format, c'est même un des derniers titres édités dans les boîtiers cartonnés.
A l'occasion, sur amazon.co.jp , semble être encore disponible sur cdjapan.
Livré avec les 2 Trinita, version anglaise et internationale (coupés), mais "El Desperado", c'est seulement en italien, si ma mémoire est bonne.
Le dernier Box de la collection Macaroni Western Bible.
Il fut disponible aussi à l'unité. Le Wild East est probablement un pirate du SPO et surfe habilement sur les lois américaines des droits d'auteur (un titre non édité en DVD aux States serait éditable par n'importe qui là bas, si j'ai bien compris...) .
A l'occasion, sur amazon.co.jp , semble être encore disponible sur cdjapan.
Livré avec les 2 Trinita, version anglaise et internationale (coupés), mais "El Desperado", c'est seulement en italien, si ma mémoire est bonne.
Le dernier Box de la collection Macaroni Western Bible.
Il fut disponible aussi à l'unité. Le Wild East est probablement un pirate du SPO et surfe habilement sur les lois américaines des droits d'auteur (un titre non édité en DVD aux States serait éditable par n'importe qui là bas, si j'ai bien compris...) .
Re: El Desperado - The Dirty Outlaws - 1967 - Franco Rossetti
A pu video illégale...
- edocle
- Hors-la-loi
- Messages : 603
- Enregistré le : 11 déc. 2006 14:08
- Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: El Desperado - The Dirty Outlaws - 1967 - Franco Rossetti
Merci Nobody
Amicalement E?
Amicalement E?
Quand les colts fument ... on l' appelle Cimetière !
" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
(Au-delà de la haine de Alessandro SANTINI - 1972)
" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
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Titres
Voilà une chronique qui donne envie
Question subsidiaire : c'est quoi ces différents titres français alternatifs selon le SWDB et IMDb ? D'où ces sites les sortent-ils ? Sources ?
Le Giré ne référence qu'El Desperado comme titre français.
Question subsidiaire : c'est quoi ces différents titres français alternatifs selon le SWDB et IMDb ? D'où ces sites les sortent-ils ? Sources ?
Le Giré ne référence qu'El Desperado comme titre français.
“Moi ce que je vois, c’est que dans deux secondes je vais te botter le cul.”
Re: El Desperado - The Dirty Outlaws - 1967 - Franco Rossetti
Disponible sur Amazone.com!
- Sartana
- Shérif
- Messages : 2952
- Enregistré le : 20 avr. 2006 16:51
- Localisation : Dans la vallée des vautours
Re: El Desperado - 1967 - Franco Rossetti
Concernant la boue, le massacre et la mort, je pense qu'il s'agit là d'un titre belge. Quant ) "Le massacre et la mort", ça sent la VHS belge.
Tout cela n'est que pure spéculation de ma part, mais c'est ce qui me semble le plus plausible attendu que ce film fut inédit chez nous à l'époque.
Et pour un boulot sûr sur le sujet des titres, n'oublions pas Le Dictionnaire des Westerns Européens de Liko : http://forum.westernmovies.fr/viewforum.php?f=26
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
Re: El Desperado - 1967 - Franco Rossetti
Ca sent la VHS belge, cest ça, mmmhhh???
Fredge
Fredge
Re: El Desperado - 1967 - Franco Rossetti
Un très bon western !
Rien à ajouter à l'excellente critique de mon camarade ...
Rien à ajouter à l'excellente critique de mon camarade ...
Re: El Desperado - 1967 - Franco Rossetti
Vu tout dernièrement ce film... et que dire, l'ami E. a tout dit, western préféré de tarantino, ça ne m'étonne pas. J'aime le "huis-clos-baroque" de la première partie, et la vendetta de la seconde, tout les "clichés" du western que j'aime y sont, le village abandonné, l'aspect baroque, le vent, les b*tards, la baston dans le saloon, les duels, les belles nanas... J'apprends que le scénariste et le même que Django, pas étonnant avec toute la boue dans ce film.
Bref, ruez vous dessus, c'est tout ce qu'il y a à dire.
Bref, ruez vous dessus, c'est tout ce qu'il y a à dire.
Re: El Desperado - 1967 - Franco Rossetti
Un mot aussi sur Aldo Berti qui nous fait des compositions pas possibles en prêtre ou en homme du monde. C'est assez jouissif de le voir jouer de tels rôles contre nature.
Il y aurait aussi beaucoup à dire sur le talentueux Andréa Giordana, qui donne de la vérité à son personnage, un étrange anti-héros partagé entre les remords et la cupidité.
Il y aurait aussi beaucoup à dire sur le talentueux Andréa Giordana, qui donne de la vérité à son personnage, un étrange anti-héros partagé entre les remords et la cupidité.
Re: El Desperado - 1967 - Franco Rossetti
ALors là, chapeau bas, M.Rossetti : quelle maîtrise!!! Superbe photo (ah, ces séquences dans la boue), excellent jeu d'acteurs (tous très réalistes et crédibles). Bravo aussi à la musique de Gianni Ferrio, touchante et dramatique.
Pas étonnant que ce soit le préféré de Quentin : le climat de violence est presque omni présent. Et puis, il a sûrement dû adorer la séquence de bagarre dans le bar, lorsque le pianiste commence à cogner et qu'il est renvoyé à son instrument par un grand coup de poing dans la figure, il tente alors de rejouer avant de s'écrouler : inattendu et très hilarant
Du grand Art, tout ça!
Fredge
Pas étonnant que ce soit le préféré de Quentin : le climat de violence est presque omni présent. Et puis, il a sûrement dû adorer la séquence de bagarre dans le bar, lorsque le pianiste commence à cogner et qu'il est renvoyé à son instrument par un grand coup de poing dans la figure, il tente alors de rejouer avant de s'écrouler : inattendu et très hilarant
Du grand Art, tout ça!
Fredge