
Quel drôle de film sur Bat Masterson de William Castle, tourné avec des décors justifiant le petit budget du film, ville, costumes, alors que
l'ensemble n'a pas tout à fait les signes d'une série B.
Quand on fait un film avec des légendes, comme Bat Masterson, Doc Holliday, Virgil et Wyatt Earp, on fait soit une comédie ou un film
historiquement correct.
Le film commence avec Bat, qui est maintenant Sheriff de Dodge City, réclament un duel avec le professionnel tueur qu'est Doc Holliday. Wyatt Earp
intervient pour qu'il n'est pas lieu tout de suite. Une autre affaire est plus urgente. Un commandant de l'armée haïssant les indiens a été tué. Merrick,
un défendant de la cause indienne est souçonné dêtre le meurtrier. Par la Cour il sera condamné à la pendaison, à cause d'un faux témoignage. Ce faux
témoin prend tout de suite la fuite et se réfugie chez son épouse dans une ville voisine. La partie adverse qui provoque les querelles avec les indiens crie
au lynchage, mais Doc, Bat et Wyatt arrivent à temps. Dans l'action, un des lyncheurs jette une pierre, touche Wyatt à la tête, celui-ci tombe dans les
pommes,

il se relevera quand même pour punir les vrais coupables. Le faux témoin, qui était prêt à innoncenter Merrick, qui a été caché sur le
grenier d'une grange, a été oublié

. Si aucun ne s'est intéressé pour son sort, il devrait s'y trouver encore aujourd'hui

. Nancy Gates qui a décliné les
avances de Doc

est récompensé par l'amour du veuf Bat (Montgomery)

.
Un Western duquel on ne peut pas être fier. Le Sherif aux mains Rouges, traitant Dodge City et Bat Masterson, est d'une autre cathégorie.




