Beaucoup aimé cette relation 'd'homme à homme' qui poursuivent le même but, se venger d'une bande de voleurs/violeurs, devenus après 15 années des gens respectables ayant gravis tous les échelons sociaux. Ces deux hommes, l'orphelin et le vieux comme l'appelle Bill, se mettant des bâtons dans les roues à chaque fois que l'un sauve l'autre.
On sent poindre le western comédie derriére tout ça comme pour ce final shoot-them-up assez drôle dans le village ou chaque membre de la bande de Walcoot est tué d'une manière différente. Ils ont l'air de s'amusé et je dois dire que moi aussi.

Adoré la mort de Cavanaugh, les passages à tabac de Ryan, l'enterrement de Bill en plein soleil, j'ai été mis mal à l'aise avec le début du film...
Clair que le film a des défauts, par exemple les hommes de mains complétement neuneu de Cavanaugh/Dawson, avec ce jeu de cache-cache avec Ryan qui leur pique leurs chevaux.
Oui des poncifs, c'est clair, il y en a, comme dans tous les westerns. Le coup du tatouage, c'est vrai que c'est con. Tiens, hier je prends mon train de banlieue et je tombe sur un jeune qui avait relevé une des jambe de son jogging au niveau du genou... C'est la mode me dis-je? Mais le jeune avait en fait un tatouage maori à montrer à la vue de tous, le gars est ridicule, mais il s'en fout, il est fier de l'exhiber.(J'espère que les tatoués du forum ne m'en voudront pas, vous êtes vous au moins discret derrière votre écran). J'imagine donc que Cavanaugh vient de se faire tatouer et qu'il est fier de le montrer à la fille qu'il va violer!! Ca ne fait pour moi que renforcer la folie de cette scéne. Les indices laissés par les meurtriers, gros comme une maison, la balafre, le tatouage donc, la boucle d'oreille, l'éperon... Je retrouve ça dans un film US récemment vu, Collines Brulantes ou un Fess Parker en vrai Sherlock Holmes retrouve tout de suite les assassins de son frère à cause de signes disctinctifs laissés à même le sol, un cigarillo trouvé par terre, la trace d'un éperon, un boiteux... Ce sont des raccourcis scénaristique inérant au format cinématographique. On ne va pas suivre une année d'enquète pour retrouver des assassins, on condense. De plus à ce moment là les zooms rapides de Petroni, ce filtre rouge, cette musique de Morricone renforce pour moi l'horreur que pourrait avoir un enfant devant une telle situation. Un plan un peu Hitchcockien en somme.
La musique de Morricone est devenu un petit classique en elle même, utilisé dans Kill Bill notamment, pourtant à un moment donné, je me suis vraiment demandé si c'était bien Morricone qui l'avait écrite. Je ne retrouvais pas les sonorités que j'aimais tant chez Leone. Je me suis dis que c'était peut-être finalement l'oeuvre d'un de ses éleve? Si quelqu'un a ce renseignement?
Assurément à mettre dans la catégorie des réussite du genre!
