Le Tueur au visage d'ange / Le Démon de l'Ouest - The Fiend who walked the West - 1958 - Gordon Douglas
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- Sartana
- Shérif
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Le Tueur au visage d'ange / Le Démon de l'Ouest - The Fiend who walked the West - 1958 - Gordon Douglas
Le tueur à la voix douce (titre belge) (The fiend who walked the west) de Gordon Douglas, 1958, avec Hugh O’Brian et Robert Evans.
Dan, pour faire vivre sa femme enceinte et sa fille, attaque une banque avec l’aide de trois complices. Soudain, alors qu’il est dans le coffre pour remplir les sacoches de dollars, un employé l’enferme dans le coffre et donne l’alerte. Ses compagnons l’abandonnent et partent avec les sacoches qu’ils avaient remplies. Dan est fait prisonnier et condamné à une peine de 10 ans de réclusion. Au pénitencier, il fait la connaissance de Félix Griffin, un homme un peu fou à qui il raconte sa vie. Griffin sort au bout de 6 semaines, et compte bien profiter de ce que lui a raconté Dan pour s’enrichir…
Ce film N&B et tourné en cinemascope est réalisé par Gordon Douglas, qui signa quelques bons petits westerns appréciés par les aficionados. Prolifique, il réussit sans grands moyens à tourner d’honnêtes bobines…
Nous retrouvons Hugh O’Brian acteur de westerns comme L’expédition du Fort King ou La lance brisée. Face à lui, Robert Evans, devenu producteur de films réçents. Il donne ici une très bonne prestation, pourtant il ne tournera quasiment pas de films.
Le personnage de Griffin (« Griffin, like my Pa ») est fascinant tant le machiavélisme dont il fait preuve à de quoi faire frémir plus d’un. Si au départ, le spectateur le prend pour un fou, un violent instinctif, il découvre par la suite un être très malin qui ne se laisse pas abuser par les ruses pourtant les mieux ficelées. Comme souvent lorsque le méchant fascine, le gentil devrait être au second plan. C’est le cas ici pendant le 2ème tiers du film, mais dans la dernière partie, le héros reprend ses droits comme on dit, et revient au premier plan de manière brillante.
Gordon Douglas évite la facilité et réalise avec talent cette petite histoire, d’une rare violence, tout de même : meurtres de sang froid et violents, violence verbale, physique, morale : tout y passe.
Vraiment une excellente soirée passée grâce à ce western qui sort des sentiers battus. Je le recommande absolument.
7.5/10
Dan, pour faire vivre sa femme enceinte et sa fille, attaque une banque avec l’aide de trois complices. Soudain, alors qu’il est dans le coffre pour remplir les sacoches de dollars, un employé l’enferme dans le coffre et donne l’alerte. Ses compagnons l’abandonnent et partent avec les sacoches qu’ils avaient remplies. Dan est fait prisonnier et condamné à une peine de 10 ans de réclusion. Au pénitencier, il fait la connaissance de Félix Griffin, un homme un peu fou à qui il raconte sa vie. Griffin sort au bout de 6 semaines, et compte bien profiter de ce que lui a raconté Dan pour s’enrichir…
Ce film N&B et tourné en cinemascope est réalisé par Gordon Douglas, qui signa quelques bons petits westerns appréciés par les aficionados. Prolifique, il réussit sans grands moyens à tourner d’honnêtes bobines…
Nous retrouvons Hugh O’Brian acteur de westerns comme L’expédition du Fort King ou La lance brisée. Face à lui, Robert Evans, devenu producteur de films réçents. Il donne ici une très bonne prestation, pourtant il ne tournera quasiment pas de films.
Le personnage de Griffin (« Griffin, like my Pa ») est fascinant tant le machiavélisme dont il fait preuve à de quoi faire frémir plus d’un. Si au départ, le spectateur le prend pour un fou, un violent instinctif, il découvre par la suite un être très malin qui ne se laisse pas abuser par les ruses pourtant les mieux ficelées. Comme souvent lorsque le méchant fascine, le gentil devrait être au second plan. C’est le cas ici pendant le 2ème tiers du film, mais dans la dernière partie, le héros reprend ses droits comme on dit, et revient au premier plan de manière brillante.
Gordon Douglas évite la facilité et réalise avec talent cette petite histoire, d’une rare violence, tout de même : meurtres de sang froid et violents, violence verbale, physique, morale : tout y passe.
Vraiment une excellente soirée passée grâce à ce western qui sort des sentiers battus. Je le recommande absolument.
7.5/10
Modifié en dernier par Sartana le 08 sept. 2007 13:07, modifié 1 fois.
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
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Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
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The Fiend who Walked West
THE FIEND WHO WALKED WEST est le remake western du polar LE CARREFOUR DE LA MORT (Kis of Death) réalisé par Henry Hathaway
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Re: The Fiend who Walked West
Merci bien, je ne savais pas
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
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Re: The fiend who walked the west de Gordon Douglas avec Robert Evans, 1958
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: The fiend who walked the west de Gordon Douglas avec Robert Evans, 1958
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES
http://western-mood.blogspot.fr/
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Re: The fiend who walked the west de Gordon Douglas avec Robert Evans, 1958
Fiche Télé 7 Jours
Diffusion du 1er Novembre 1990 sur FR3. Emission " La Dernière Séance ".
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Re: The fiend who walked the west de Gordon Douglas avec Robert Evans, 1958
Ha, très bon souvenir cet empereur du nord! Par contre pour le suivant, j'avais du aller me coucher!
Re: The fiend who walked the west de Gordon Douglas avec Robert Evans, 1958
Tepepa, il en rate pas une !
- Pike BISHOP
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Re: The fiend who walked the west de Gordon Douglas avec Robert Evans, 1958
Maman "Diplo" voulait que tu ailles reposer ton petit cerveau fatigué ?
If they move, kill'em !!
Re: The fiend who walked the west de Gordon Douglas avec Robert Evans, 1958
Ouaip, faut dire j'avais 15 ans, et à l'époque à 15 ans, on avait le droit à un film à la dernière séance, mais pas deux. Pas de MSN pour tchater jusqu'à 2 heures du mat en douce