[Cinéma] Django & Django - 2021 - Luca Rea

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L..
Texas ranger
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[Cinéma] Django & Django - 2021 - Luca Rea

Message par L.. »

Réalisé en 2021 et accessible sur Netflix, ce documentaire sur Sergio Corbucci (1H 37) donne essentiellement la parole à Quentin Tarantino, qui analyse les westerns de Corbucci. Le documentaire vaut surtout par les incroyables archives filmées jamais montrées sur les tournages de Corbucci et même de Leone ("Pour une poignée de Dollars".) Interventions de Franco Nero et Ruggero Deodato.


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https://www.imdb.com/title/tt15119170/f ... _=tt_cl_sm
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HART
Marshall
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Re: Django & Django, Luca Rea, 2021.

Message par HART »

Une très bonne idée au départ.
A l'arrivée , un sentiment plus mitigé .

Les archives montrées , inédites pour moi , sont passionnantes .
Les témoignages des collaborateurs de Corbucci sont des documents précieux , qui valent d'être sauvegardés et largement diffusés.
L'intervention de Franco Nero , qui évoque des souvenirs déjà confiés par ailleurs , convoque une nostalgie prégnante.
La séquence où Corbucci parle de son expérience avec Tony Musante en dit long sur le contexte de l'époque et sur la communion improbable de talents qui a donné ces films si particuliers.
Quoique l'on pense du réalisateur et de son travail , ses oeuvres ont enthousiasmé de très nombreux spectateurs par leur dynamisme et leur virtuosité. Cette approche du cinéma d'action n'était pas dénuée d'ambition , ni sur la forme , ni sur le fond.
La toute dernière séquence qui nous fait évoluer avec Corbucci sur les plateaux de ses films sur le thème musical de " Compañeros " est à la fois magistrale et émouvante.

Alors qu'est-ce qui cloche ?
L'omniprésente intervention de Quentin Tartignole , le chéri des cuistres , pollue gravement cet hommage.
Non seulement , il ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes dans ses commentaires sur l'oeuvre de Corbucci, mais il profite de cet " hommage " pour ramener le tout à lui-même et pour mettre en avant sa propre " contribution ". Tout cela est pitoyable. Tout cela est regrettable.
Sa mesquinerie le conduit même à dénigrer une nouvelle fois John Ford , une de ses obsessions , dans une remarque soigneusement préparée.
Dommage , dommage , ici , son intervention me semble comparable à un furoncle sur un profil grec.
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