CRAZY HORSE (vers 1840-1877)

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DEMERVAL
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CRAZY HORSE (vers 1840-1877)

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Les sources différent sur l’année précise de la naissance de Crazy Horse, mais la plupart adhèrent au fait qu’il serait né entre 1840 et 1845. Selon Šúŋka Bloká (He Dog), lui et Crazy Horse "sommes tous deux nés la même année lors de la même saison de l’année," que les registres de recensement et autres interviews fixent en 1842. Ptehé Wóptuȟ’a (Encouraging Bear), un sorcier Oglala et conseiller spirituel de Crazy Horse, rapporta que Crazy Horse était né "l’année où la bande à laquelle il appartenait, les Oglala, déroba One Hundred Horses, et à la tombée de l’année," une référence au calendrier annuel Lakota appelé winter count. Parmi les winter counts Oglala, le vol de 100 chevaux est noté par Cloud Shield, et les possibles propriétaires American Horse et Red Horse, comme ayant eu lieu en 1840–1841. Les comptes-rendus de l’histoire orale provenant de la famille vivant dans la Réserve de la Rivière Cheyenne situent sa naissance au printemps 1840. Au soir de la mort de son fils, le vieux Crazy Horse dit au Lieutenant H.R. Lemly que l’année de sa naissance était 1840.
Crazy Horse naquit de parents issus de deux bandes de la division Oglala des Sioux, son père étant un Oglala et sa mère une Miniconjou. Son père, né en 1810, s’appelait aussi Tȟašúŋke Witkó (Crazy Horse). A sa naissance, Crazy Horse fut appelé Čháŋ Óhaŋ (Among the Trees) (Parmi les arbres), signifiant qu’il faisait un avec la nature. Sa mère, Tȟašína Ȟlaȟlá Wiŋ (Rattling Blanket Woman, née en 1814), lui donna le surnom de Pȟehíŋ Yuȟáȟa (Curly) (Bouclette) ou Žiží (Light Hair) (Cheveux Clairs) parce que ses cheveux clairs bouclés ressemblaient aux siens. Elle décéda quand Crazy Horse n’avait que quatre ans.
Une source affirma qu’après que son fils eut atteint l’âge de la maturité et montré sa force, son père lui donna son nom et en prit un nouveau, Waglúla (Worm) (Ver). Une autre version sur la façon dont Crazy Horse acquit son nom est qu’il le prit après avoir exécuté la haŋbléčheya ceremony (rite de passage). Le cousin de Crazy Horse (fils de Hewáŋžiča, Lone Horn) était Maȟpíya Ičáȟtagya (Touch the Clouds). Il sauva au moins une fois la vie de Crazy Horse et était à ses côtés quand il décéda.
Rattling Blanket Woman était la fille de Black Buffalo et White Cow (aussi connue sous le nom de Iron Cane). Ses frères et sœurs ainés étaient Lone Horn (né en 1790, décédé en 1877) et Good Looking Woman (née en 1810). Sa sœur cadette, Looks At It (née en 1815) fut plus tard renommée They Are Afraid of Her. L’historien George Hyde écrivit que Rattling Blanket Woman était Miniconjou et la sœur de Spotted Tail, qui devint un chef principal des Brulé.
A l’été 1844, Waglúla partit à la chasse au bison. Il traversa un village Lakota Miniconjou attaqué par des guerriers Crow. Il amena sa petite bande de guerriers dans le village et le sauva. Corn, le chef du village, avait perdu son épouse dans le raid. En remerciement il donna à Waglula ses deux filles aînées comme épouses: Iron Between Horns (18 ans) et Kills Enemy (17 ans). La plus jeune fille de Corn, Red Leggins, qui avait alors 15 ans, demanda à partir avec ses sœurs ; elles devinrent toutes les épouses de Waglula.
Selon Frederick Hoxie dans l’Encyclopedia of North American Indians, Crazy Horse était le troisième de sa lignée masculine à porter le nom de Crazy Horse. L’amour de sa vie fut Tȟatȟáŋkasápawiŋ (Black Buffalo Woman), qu’il courtisa, mais elle épousa un autre homme appelé Mní Níča (No Water). A un moment, Crazy Horse persuada Black Buffalo Woman de quitter son mari. No Water emprunta un fusil et poursuivit son épouse. Quand il la trouva avec Crazy Horse, il fit feu sur lui, le blessant au visage et lui laissant une cicatrice indélébile. Crazy Horse se maria à deux reprises, d’abord avec Tȟašinásápawiŋ (Black Shawl) puis avec Nellie Larrabee (Laravie). Nellie Larrabee avait reçu la tâche d’espionner Crazy Horse pour les militaires, aussi le mariage est suspect. Seule Black Shawl lui donna un enfant, une fille appelée Kȟokípȟapiwiŋ (They Are Afraid of Her), qui décéda à 3 ans.
Crazy Horse vécut dans un camp Lakota, situé aujourd’hui au Wyoming, avec son jeune demi-frère Little Hawk, fils d’Iron Between Horns et Waglula. En 1854, le camp fut investi par le Lieutenant John Lawrence Grattan et 29 autres hommes de troupe, qui avaient l’intention d’arrêter un Miniconjou pour avoir volé une vache. La vache gambadait dans le camp et après un court moment quelqu’un la tua et distribua la viande à la tribu. Quand les soldats eurent tué le Chef Conquering Bear, les Lakota ripostèrent, tuant les 30 soldats et un interprète civil lors de ce qui fut appelé le Massacre de Grattan.
Après avoir été le témoin de la mort de Conquering Bear lors du Massacre de Grattan, Crazy Horse entra en transe et commença à avoir des visions. Curly sortit pour un rite de passage pour chercher des conseils mais tout d’abord en dehors des procédures traditionnelles. Dans sa vision, un guerrier sur un cheval émergeait d’un lac et le cheval semblait flotter et danser durant toute la vision. Il portait une tenue simple, aucune peinture au visage, ses cheveux pendaient avec une simple plume dedans et une petite pierre brune derrière son oreille. Les balles et les flèches sifflaient autour de lui alors qu’il chargeait, mais ni lui ni son cheval n’était touché. Un orage éclata au-dessus de la tête du guerrier, et son peuple attrapèrent ses membres pour l’empêcher de partir. Le guerrier brisa leur étreinte et un éclair le toucha alors, laissant le symbole d’un éclair sur sa joue, et des marques blanches comme des grêlons apparurent sur son corps. Le guerrier dit à Curly que tant qu’il s’habillerait simplement, les hommes de sa tribu ne le toucheraient pas et que s’il ne prenait pas de scalps ni de trophées de guerre, alors il ne serait pas blessé en combat. Alors que la vision prenait fin, il entendit une buse à queue rousse criant dans le lointain. Le père de Curly interpréta plus tard la vision et dit que le guerrier serait lui. L’éclair sur sa joue et les grêlons sur son corps devaient devenir ses peintures de guerre. Curly devait suivre la recommandation du guerrier en s’habillant modestement et ainsi faire ce que le guerrier de la prophétie disait pour ne pas être blessé au combat. Pour la majeure partie, la vision s’avéra vraie et Crazy Horse fut rarement blessé au combat, à l’exception d’une flèche qui le frappa après qu’il ait pris deux scalps ennemis. Il fut touché au visage par No Water quand Little Big Man essaya d’empêcher Crazy Horse de se battre et il fut ceinturé par un autre membre de sa tribu—selon d’aucuns, Little Big Man lui-même—quand il fut poignardé par une baïonnette la nuit où il décéda.
Son père Waglula l’emmena à un endroit qui est maintenant Sylvan Lake, Dakota du Sud, où ils s’assirent tous deux pour faire une hemblecha ou rite du passage. Une buse à queue rousse les amena sur leurs points respectifs de la colline; comme les arbres étaient grands dans les Black Hills, ils ne pouvaient pas toujours voir où ils allaient. Crazy Horse s’assit entre deux bosses au nord du sommet de la colline et à l’est du lac. Waglula s’assit au sud du Black Elk Peak mais au nord de son fils.
La vision de Crazy Horse l’emmena d’abord au Sud où, dans la spiritualité Lakota, l’on se rend après la mort. Il en fut ramené et emmené à l’Ouest dans la direction de wakiyans (les esprits du Tonnerre). On lui donna un sac sacré pour le protéger toute sa vie. Un de ses animaux protecteurs devait être la chouette blanche qui, selon la spiritualité Lakota, assurait une longue vie. On le montra aussi avec son "visage peint" pour la bataille, qui consistait en un éclair jaune sur le côté gauche et une poudre blanche. Il devait la mouiller et mettre des marques sur ses endroits vulnérables; une fois séchées, les marques ressemblaient à des grêlons. Son visage peint était similaire à celui de son père, qui utilisait un éclair rouge sur le côté droit de sa face et trois grêlons sur son front. Crazy Horse n’apposa pas de maquillage sur son front et ne porta pas de bonnet. Finalement, on lui donna un chant sacré qui est encore entonné par le peuple Oglala de nos jours et on lui dit que celui-ci protégerait son peuple.
Black Elk, un contemporain et cousin de Crazy Horse, relata la vision dans Black Elk Speaks: Being the Life Story of a Holy Man of the Oglala Sioux :
‘’Quand je devins un homme, mon père me dit quelque chose au sujet de cette vision. Bien sûr, il n’en connaissait pas la totalité; mais il dit que Crazy Horse rêva et entra dans le monde où il n’y a rien d’autre que les esprits de toutes choses. C’est le monde réel qui est derrière celui-ci, et tout ce que nous voyons ici est quelque chose comme un nuage de ce monde. Il était sur un cheval dans ce monde, et le cheval et lui-même dessus et les arbres et l’herbe et les pierres étaient faits d’esprit, et rien n’était solide, et tout semblait flotter. Son cheval se tenait tranquille là, et pourtant il dansait comme un cheval fait seulement d’une ombre et voilà pourquoi il eut son nom, ce qui ne signifie pas que son cheval était fou ou sauvage, mais que dans cette vision il dansait de cette drôle de manière. Ce fut cette vision qui lui donna cette grande puissance, c’est pourquoi que lorsqu’il participait à un combat, il n’avait simplement qu’à penser à ce monde, afin qu’il puisse tout traverser sans être blessé. Jusqu’à ce qu’il soit tué à la Soldiers' Town sur White River, il ne fut blessé qu’une fois, une fois par accident et les deux fois par quelqu’un de son propre peuple alors qu’il ne cherchait pas les problèmes et ne songeait pas avoir affaire à un ennemi.’’
Crazy Horse reçut une pierre noire d’un sorcier appelé Horn Chips pour protéger son cheval, un pinto noir et blanc qu’il appelait Inyan (roc ou pierre). Il plaça cette pierre derrière l’oreille du cheval pour que sa vision et Horn Chips combinent leurs effets—lui et son cheval devaient participer à une bataille. Cependant, la version la plus plausible est que Horn Chips donna à Crazy Horse une pierre sacrée qui le protégeait des balles. Par la suite, Crazy Horse ne fut jamais blessé par une balle. De plus, "Horn Chips" n’est pas le vrai nom du sorcier, bien que l’erreur se répéta depuis sa première publication en 1982. Son nom Lakota était Woptura et c’est le gouvernement qui lui donna le nom de "Chips", et on se référa alors à lui comme le Old Man Chips. Horn Chips était un de ses fils, qui était aussi connu comme Charles Chips.
Crazy Horse était connu pour avoir une personnalité caractérisée par la réserve, la timidité, la modestie et la solitude. Il était généreux avec les pauvres, les anciens et les enfants. Dans Black Elk Speaks, Neihardt relaye:
‘’...c’était un homme étrange qui parcourait les villages sans faire attention aux gens ou dire mot. Dans son propre teepee il pouvait blaguer, et quand il était sur le sentier de la guerre avec une petite bande de guerriers, il blaguait pour les décontracter. Mais autour du village, il ne faisait que rarement attention à quelqu’un, excepté aux enfants. Tous les Lakotas aimaient danser et chanter; mais il ne participait jamais à une danse et ils disent que personne ne l’avait jamais entendu chanter. Mais tout le monde l’aimait, et ils faisaient tout ce qu’il demandait ou allaient partout où il le demandait.’’
Tout au long de la fin des années 1850 et au début des années 1860, la réputation de Crazy Horse comme guerrier grandit, comme le fit sa célébrité parmi les Lakota. Les Lakota parlaient de lui dans leurs histoires orales. La première personne qu’il tua fut un raider Shoshone qui avait assassiné une femme Lakota lavant de la viande de bison le long de la rivière Powder. Crazy Horse participa à de nombreuses batailles entre les Lakota et leurs ennemis traditionnels, les Crow, les Shoshone, les Pawnee, les Blackfeet et les Arikara, entre autres tribus des Plaines.
En 1864, après que le 3ème de Cavalerie du Colorado eut décimé les Cheyennes et les Arapaho lors du Massacre de Sand Creek, les Oglala et les Minneconjou s’allièrent avec eux contre les militaires américains. Crazy Horse était présent à la Bataille de Platte Bridge et à la Bataille de Red Buttes en juillet 1865. A cause de ses aptitudes guerrières et de sa générosité envers la tribu, en 1865, Crazy Horse fut nommé Ogle Tanka Un ("Shirt Wearer" (Porteur de Tunique), ou chef de guerre) par la tribu.
Le 21 décembre 1866, Crazy Horse et six autres guerriers, Lakota et Cheyenne, attirèrent les 53 fantassins du Capitaine William Fetterman et 27 cavaliers du Lieutenant Grummond dans une embuscade. Ils avaient été envoyés du Fort Phil Kearny pour enquêter sur une attaque antérieure d’un train transportant du bois. Crazy Horse attira les fantassins de Fetterman vers la colline. La cavalerie de Grummond suivit les six autres appeaux le long de Peno Head Ridge jusque Peno Creek, où plusieurs femmes Cheyenne narguèrent les soldats. Entretemps, le chef Cheyenne Little Wolf et ses guerriers, qui étaient cachés sur l’autre rive de Peno Head Ridge, bloquèrent la route vers le fort. Les guerriers Lakota balayèrent la colline et attaquèrent l’infanterie. Des guerriers supplémentaires Cheyenne et Lakota, tapis dans les fourrés le long de Peno Creek entourèrent effectivement les soldats. Voyant qu’ils étaient encerclés, Grummond prit la tête de sa cavalerie pour rejoindre Fetterman.
Les forces combinées de presque 1 000 guerriers tuèrent tous les soldats américains lors de ce qui devint connu de la population blanche comme le Massacre de Fetterman. Ce fut la pire défaite de l’Armée dans les Grandes Plaines jusqu’alors. Les Lakota et les Cheyenne appellent ce fait d’armes la Battle of the Hundred in the Hand.
Le 2 août 1867, Crazy Horse participa au Combat de Wagon Box, également près du Fort Phil Kearny. Une force Lakota comprise entre 1000 et 2000 guerriers attaqua une mission de coupe de bois près du fort. La plupart des soldats s’enfuirent vers un cercle de chariots de bois sans roues, les utilisant pour se mettre à couvert tout en faisant feu sur les Lakota. Les Lakota enregistrèrent des pertes substantielles, alors que les soldats utilisaient les nouveaux fusils à chargement par la culasse. Ces derniers pouvaient tirer 10 balles à la minute comparées aux trois balles par minute des fusils à chargement par la bouche. Les Lakota chargèrent après que les soldats eurent fait feu une fois, en jouant sur le délai de rechargement de leurs vieux mousquets. Les soldats n’eurent que cinq tués et deux blessés alors que les Lakota dénombrèrent entre 50 et 120 pertes. De nombreux Lakota furent enterrés sur les collines entourant le Fort Phil Kearny au Wyoming.
A la fin de 1870, Crazy Horse invita Black Buffalo Woman à l’accompagner dans une chasse au bison dans la région de Slim Buttes, actuellement au nord-ouest du Dakota du Sud. Elle était l’épouse de No Water, qui avait la réputation de trop boire. C’était la coutume Lakota de permettre à une femme de divorcer de son mari à tout moment. Elle faisait ainsi en déménageant dans sa famille ou avec un autre homme, où en mettant les effets de son mari en dehors de leur tente. Bien que quelques compensations pouvaient être exigées pour adoucir le préjudice moral, le mari rejeté devait accepter la décision de son épouse. No Water avait quitté le camp quand Crazy Horse et Black Buffalo Woman partirent pour la chasse au bison.
No Water pista Crazy Horse et Black Buffalo Woman dans les Slim Buttes. Quand il les trouva dans un teepee, il cria le nom de Crazy Horse de l’extérieur. Quand Crazy Horse répondit, No Water pointa un fusil à l’intérieur du teepee et visa Crazy Horse. Touch the Clouds, le cousin de Crazy Horse et fils de Lone Horn, était assis dans le teepee le plus proche de l’entrée. Il releva le canon du fusil alors que No Water faisait feu, déviant la balle vers la mâchoire supérieure de Crazy Horse. No Water quitta les lieux, avec les parents de Crazy Horse sur ses talons. No Water chevaucha sur son cheval jusqu’à ce que ce dernier meurt et continua à pied jusqu’à ce qu’il atteigne la sécurité de son propre village.
Plusieurs anciens convainquirent Crazy Horse et No Water que le sang ne devait plus être versé. En compensation de son action, No Water donna trois chevaux à Crazy Horse. Comme Crazy Horse était avec une femme mariée, il fut privé de son titre de Shirt Wearer (leader).
Crazy Horse épousa Black Shawl, une membre des Oglala Lakota et parente de Spotted Tail. Les anciens l’envoyèrent auprès de Crazy Horse pour le guérir après son altercation avec No Water. Crazy Horse et Black Shawl Woman se marièrent en 1871. Black Shawl donna naissance au seul enfant de Crazy Horse, une fille appelée They Are Afraid Of Her, qui décéda en 1873. Black Shawl survécut à Crazy Horse. Elle décéda en 1927 durant les épidémies de grippe des années 1920.
Red Cloud s’arrangea aussi pour envoyer une jeune femme, Nellie Larrabee, pour vivre dans la tente de Crazy Horse. L’interprète William Garnett décrivit Larrabee comme "une sang-mêlé, pas de la meilleure, une femme désobligeante et diabolique ". Nellie Larrabee, également appelée Chi-Chi et Brown Eyes Woman, était la fille d’un négociant français et d’une femme Cheyenne. Le témoignage direct de Garnett sur la reddition de Crazy Horse fait allusion à Larrabee comme étant "une femme sang-mêlé" qui causa la chute de Crazy Horse dans "un traquenard domestique qui le conduisit insensiblement par étapes graduelles à sa destruction."
Le 17 juin 1876, Crazy Horse conduisit un groupe composé d’approximativement 1 500 Lakota et Cheyenne pour une attaque surprise contre la force du Brigadier Général George Crook composée de 1,000 cavaliers et fantassins renforcée par 300 guerriers Crow et Shoshone lors de la Bataille de Rosebud Creek. La bataille, bien que peu substantielle en pertes humaines, retarda Crook dans sa jonction avec le 7ème de Cavalerie de George A. Custer. Cela contribua à la défaite ultérieure de Custer à la Bataille de Little Bighorn.
Une semaine plus tard, à 15h00 le 25 juin 1876, le 7ème de Cavalerie de Custer attaquait un vaste campement de bandes Cheyenne et Lakota le long de la rivière Little Bighorn, ce qui annonça le début de sa dernière bataille. Les actions de Crazy Horse durant la bataille ne sont pas connues.
Les guerriers Hunkpapa conduits par Chief Gall constituèrent le corps principal de l’attaque. Le rôle de leader tactique de Crazy Horse dans la bataille reste ambigu. Alors que quelques historiens pensent que Crazy Horse lança une attaque de flanc, assurant la mort de Custer et ses hommes, le seul fait avéré est que Crazy Horse fut un participant majeur de la bataille. Son courage personnel fut attesté par plusieurs témoins oculaires Indiens. Water Man, un des seuls cinq guerriers Arapaho qui combattirent, dit que Crazy Horse "fut l’homme le plus brave qu’il vit jamais. Il chevaucha au plus proche des soldats, encourageant ses guerriers en hurlant. Tous les soldats lui tiraient dessus, mais ils ne le touchèrent." Le participant Sioux à la bataille, Little Soldier, dit, "Le plus grand combattant de toute la bataille fut Crazy Horse." Crazy Horse aurait exhorté ses guerriers devant la fusillade au cri de guerre, "Hóka-héy! Aujourd’hui est un bon jour pour mourir!" mais la citation lui est faussement attribuée. La première référence publiée dans laquelle cette citation est attribuée à Low Dog, date de 1881. La version anglaise n’est pas la traduction appropriée de l’expression en langage Lakota, "Hóka-héy!" Les deux phrases furent utilisées dans le contexte par Black Elk dans Black Elk Speaks.
Le 10 septembre 1876, le Capitaine Anson Mills et deux bataillons du 3ème de Cavalerie capturèrent un village Miniconjou de 36 tipis lors de la Bataille de Slim Buttes, Dakota du Sud. Crazy Horse et ses guerriers tentèrent de sauver le camp et son chef, (Old Man) American Horse mais n’y parvinrent pas. Les soldats tuèrent American Horse et nombre de membres de sa famille après les avoir enfermés dans une caverne pendant plusieurs heures.
Le 8 janvier 1877, les guerriers de Crazy Horse livrèrent leur dernière bataille majeure à Wolf Mountain, contre la Cavalerie Américaine, dans le Territoire du Montana. Son peuple souffrit durant l’hiver, diminué par la faim et le froid persistant. Crazy Horse décida de se rendre avec sa bande pour la protéger, et se rendit au Fort Robinson au Nebraska.
La Dernière Danse du Soleil de 1877 est significative dans l’histoire Lakota puisqu’elle célébrait Crazy Horse, une année après sa victoire de Little Big Horn et lui offrait des prières pour les temps à venir. Crazy Horse assista à la Danse du Soleil en tant qu’invité d’honneur mais ne prit pas part à la Danse du Soleil. Cinq de ses cousins sacrifièrent le sang et la chair en son honneur. Les cinq cousins étaient trois frères, Flying Hawk, Kicking Bear et Black Fox II, tous fils de Chief Black Fox, aussi connu comme Great Kicking Bear, et deux autres cousins, Eagle Thunder et Walking Eagle. Les cinq cousins étaient des braves considérés comme de vigoureux combattants.
Crazy Horse et d’autres leaders des Oglala du nord arrivèrent à la Red Cloud Agency, localisée près du Fort Robinson, Nebraska, le 5 mai 1877. Ensemble avec He Dog, Little Big Man, Iron Crow et autres, ils rencontrèrent lors d’une cérémonie solennelle le Premier Lieutenant William P. Clark pour la première étape de leur reddition formelle.
Pendant les quatre mois qui suivirent, Crazy Horse résida dans son village près de la Red Cloud Agency. L’attention que Crazy Horse reçut de la part de l’armée exacerba la jalousie de Red Cloud et Spotted Tail, deux Lakota qui étaient présents depuis longtemps dans les réserves et avaient adopté les coutumes des blancs. Des rumeurs afférentes à l’éventuelle volonté de Crazy Horse de s’esquiver pour retourner à son ancien mode de vie commencèrent à circuler dans les agences de Red Cloud et Spotted Tail. En août 1877, les officiers du Camp Robinson reçurent l’information que les Nez Perce de Chef Joseph s’étaient évadés de leur réserve en Idaho et s’enfuyaient vers le nord à travers le Montana vers le Canada. Quand le Lieutenant Clark leur demanda de rejoindre l’armée contre les Nez Perce, Crazy Horse et le leader des Miniconjou, Touch the Clouds objectèrent, en rappelant qu’ils s’étaient engagés à demeurer en paix quand ils s’étaient rendus. Selon une version des événements, Crazy Horse accepta finalement, en disant qu’il combattrait "jusqu’à la mort de tous les Nez Perce." Mais ses paroles furent apparemment mal interprétées par un éclaireur à moitié tahitien, Frank Grouard, une personne à ne pas confondre avec Fred Gerard, un autre éclaireur de la Cavalerie Américaine durant l’été 1876. Grouard rapporta que Crazy Horse avait dit qu’il "irait vers le nord et combattrait jusqu’à ce que plus aucun homme blanc soit encore vivant." Quand on lui demanda des explications sur son interprétation, Grouard démissionna. Un autre interprète, William Garnett, fut embauché mais il nota rapidement la tension grandissante.
Avec la montée des troubles à la Red Cloud Agency, le Géneéral George Crook reçut l’ordre de s’arrêter au Fort Robinson. Une réunion du Conseil des leaders Oglala leadership fut programmée, puis annulé, quand Crook fut incorrectement informé que Crazy Horse avait dit la soirée précédente qu’il avait l’intention de tuer le général durant les débats. Crook ordonna l’arrestation de Crazy Horse et quitta les lieux, laissant le commandant du Fort Robinson, le Lieutenant-Colonel Luther P. Bradley, exécuter l’ordre. Des troupes supplémentaires furent acheminées du Fort Laramie. Le matin du 4 septembre 1877, deux colonnes firent mouvement contre le village de Crazy Horse, pour se rendre compte qu’il s’était éparpillé durant la nuit. Crazy Horse s’était enfui près de la Spotted Tail Agency avec son épouse, qui était tombée malade de la tuberculose. Après une rencontre avec les officiels militaires du Camp Sheridan, le poste militaire adjacent, Crazy Horse accepta de retourner au Fort Robinson avec le Lieutenant Jesse M. Lee, l’agent Indien de la Spotted Tail Agency.
Le matin du 5 septembre 1877, Crazy Horse et le Lieutenant Lee, accompagné par Touch the Clouds ainsi qu’un certain nombre d’éclaireurs Indiens, prirent la route du Fort Robinson. Etant arrivés le soir même devant la porte de l’adjudant-major, le Lieutenant Lee fut informé qu’il devait présenter Crazy Horse à l’Officier de jour. Lee protesta et se pressa auprès des quartiers de Bradley pour débattre de la question, mais en vain. Bradley avait reçu l’ordre d’arrêter Crazy Horse et de l’emmener à la faveur de la nuit aux Quartiers-Généraux de la Division. Lee apporta le chef de guerre Oglala au Capitaine James Kennington, en charge du poste de garde, qui accompagna Crazy Horse au corps de garde. Une fois à l’intérieur, Crazy Horse eut maille à partir avec le garde et Little Big Man et tenta de s’échapper. La porte à peine franchie, Crazy Horse fut poignardé avec une baïonnette par un des membres de la garde. Il fut emmené dans le bureau de l’adjudant-major où il fut soigné par l’assistant chirurgien du poste, le Dr. Valentine McGillycuddy, et il décéda tard dans la nuit.
Crazy Horse, même mourant, refusa de reposer sur le lit d’un homme blanc. Il insista pour être étendu sur le sol. Des soldats en arme se tinrent à ses côtés jusqu’à sa mort. Et quand il eut son dernier soupir, Touch the Clouds, l’ami Miniconjou de 2m10 de Crazy Horse, pointa le doigt vers la couverture qui recouvrait le corps du chef et dit, "C’est la demeure de Crazy Horse."
Le matin suivant, le corps de Crazy Horse fut rendu à ses parents, qui le ramenèrent au Camp Sheridan et le placèrent sur un échafaud. Le mois suivant, quand la Spotted Tail Agency fut déplacée vers la rivière Missouri, les parents de Crazy Horse déménagèrent les restes à un endroit tenu secret. Il y a au minimum quatre emplacements possibles comme noté sur un mémorial dressé près de Wounded Knee, Dakota du Sud. L’emplacement de sa dernière demeure reste aujourd’hui inconnu.
Le Dr. McGillycuddy, qui traita Crazy Horse après qu’il eut été poignardé, écrivit que Crazy Horse "décéda vers minuit." Selon les registres militaires, il décéda avant minuit, c’est-à-dire le 5 septembre 1877.
Les mémoires de John Gregory Bourke sur son service durant les guerres Indiennes, On the Border with Crook, décrit un scénario différent de la mort de Crazy Horse. Il basait son récit sur une interview du rival de Crazy Horse, Little Big Man, qui était présent lors de l’arrestation et de la blessure fatale de Crazy Horse. L’interview eut lieu plus d’un an après la mort de Crazy Horse. Little Big Man dit que, alors que Crazy Horse était escorté vers le corps de garde, il sortit soudainement deux couteaux de sa couverture et en tenait un dans chaque main. Un des couteaux avait apparemment été fabriqué à partir d’une baïonnette de l’armée. Little Big Man, debout derrière lui, saisit Crazy Horse par ses deux épaules, tirant ses bras en arrière. Alors que Crazy Horse se débattait, Little Big Man perdit sa prise sur une épaule et Crazy Horse s’enfonça son propre couteau profondément dans le bas de son dos. Le garde poignarda Crazy Horse avec sa baïonnette dans le dos, qui, alors, chuta et se rendit aux gardes.
Quand Bourke le questionna sur la version du garde poignardant d’abord Crazy Horse avec sa baïonnette, Little Big Man dit que le garde avait frappé avec sa baïonnette mais que les mouvements de Crazy Horse firent en sorte que la garde le manqua complètement et logea sa baönnette dans le chambranle de la porte du corps de garde. Little Big Man dit que dans les heures qui suivirent immédiatement la blessure de Crazy Horse, le commandant du camp avait suggéré l’histoire du garde pour cacher le rôle de Little Big Man dans la mort de Crazy Horse et éviter toutes représailles inter-claniques.
Le récit de Little Big Man est discutable ; c’est la seule des 17 sources visuelles issues des Lakota, de l’Armée Américaine et des individuels sang-mêlé qui n’attribue pas la mort de Crazy Horse à un soldat dans le corps de garde. L’auteur Thomas Powers cite divers témoins qui disent que Crazy Horse fut létalement blessé alors quand son dos fut percé par la baïonnette d’un garde.
L’identité du soldat responsable du coup de baïonnette sur Crazy Horse est aussi débattue. Un des témoins visuels identifie le soldat comme étant le première classe William Gentles. L’historien Walter M. Camp fit circuler des copies de ce rapport auprès d’individus qui étaient présents tout en leur demandant l’identité dudit soldat et ils ajoutèrent deux autres noms. A ce jour, l’identification demeure douteuse.
La plupart des sources se demandent si Crazy Horse fut jamais photographié. Valentine McGillycuddy douta qu’une photo fut jamais prise du chef de guerre. En 1908, Walter Camp écrivit à l’agent de la Pine Ridge Reservation demandant un portrait. "Je n’ai jamais vu une photo de Crazy Horse," répliqua l’Agent Brennan, "comme je ne peux me rappeler qui que ce soit parmi nos Sioux qui se rappelle avoir vu une photo de lui. Crazy Horse avait quitté les hostiles depuis un court moment avant d’être tué et il est plus que probable qu’il ait jamais vu une photo de lui-même."
En 1956, un petit portrait ferrotype supposé représenter Crazy Horse fut publié par J. W. Vaughn dans son livre With Crook at the Rosebud. La photographie avait appartenu à la famille de l’éclaireur Baptiste "Little Bat" Garnier. Deux décennies plus tard, le portrait fut publié avec des détails supplémentaires sur la manière dont la photographie fut prise au Fort Robinson, bien que l’éditeur du livre "demeurait sceptique sur l’authenticité de la photographie."
A la fin des années 1990, le ferrotype original fut exposé au Custer Battlefield Museum de Garryowen, Montana. Le musée dit que c’est le seul portrait authentique de Crazy Horse. Les historiens continuent de discuter l’identification.
Les experts argumentent que le ferrotype fut pris une décennie ou deux après 1877. Les preuves comprennent les atours individuels, la longueur des cheveux, du plastron et la lavallière, qui ressemblent fortement aux atours des Indiens se produisant dans le Wild West de Buffalo Bill de 1883 au début des années 1900. D’autres experts remarquent que la lumière gradient de la photo indique une photo prise à la lumière d’un studio, commun dans de grandes cités. De plus, aucune autre photographie avec le même arrière-plan peint n’a jamais été trouvée. Plusieurs photographes traversèrent Fort Robinson et la Red Cloud Agency en 1877—dont James H. Hamilton, Charles Howard, David Rodocker et peut-être Daniel S. Mitchell—mais aucun n’a utilisé l’arrière-plan qui apparait dans le ferrotype. Après la mort de Crazy Horse, le première classe Charles Howard produisit au moins deux photos du supposé échafaud où reposa le célèbre chef de guerre, localisé près du Camp Sheridan, Nebraska.
Crazy Horse est commémoré par l’incomplet Crazy Horse Memorial situé dans les Black Hills du Dakota du Sud, près de la ville de Berne. Comme le proche Mount Rushmore National Memorial, c’est un monument gravé dans la montagne. La sculpture fut commencée par le sculpteur américano-polonais Korczak Ziółkowski, qui avait travaillé sous les ordres de Gutzon Borglum sur le Mont Rushmore, en 1948. Les plans initiaux du monument au complet avaient comme mensurations, 195 mètres de largeur et 172 mètres de hauteur.
Ziółkowski fut inspiré pour créer le Crazy Horse Memorial après avoir reçu une lettre du chef Lakota Henry Standing Bear, qui demandait si Ziółkowski serait éventuellement intéressé à créer un monument pour les Indiens d’Amérique du Nord pour montrer que la nation Indienne avait aussi ses héros. Les Indiens d’Amérique considèrent Thunderhead Mountain, où le monument est gravé, comme une terre sacrée. Thunderhead Mountain est située entre Custer et Hill City. Après l’achèvement des travaux, la tête de Crazy Horse sera la plus grande sculpture du monde représentant une tête humaine puisqu’elle mesurera approximativement 27 m de haut, plus de 8 m de plus que les visages de 18 m des Présidents américains représentés sur le Mont Rushmore, et le Crazy Horse Memorial dans son entièreté sera la plus grande sculpture du monde.
Le mémorial est financé entièrement par des fonds privés, sans aucune assistance du gouvernement fédéral américain. Il n’y a toujours pas pour l’heure de date butoir pour la fin des travaux ; cependant, en 1998, le visage de Crazy Horse fut terminé et inauguré. La Crazy Horse Memorial Foundation prend régulièrement la tête d’événements culturels, sociaux et éducatifs, dont la Volksmarch, à l’occasion de laquelle le public est autorisé dans les entrailles actuelles du monument. La fondation génère la plupart de ses fonds du tarif des visites, visites qui dépassent le million d’unités annuellement.
Le monument a été le sujet de controverses. Dans la vision de Ziółkowski, l’apparence sculptée de Crazy Horse est dédiée à l’esprit de Crazy Horse et de tous les Indiens d’Amérique du Nord. Il est bien connu que Crazy Horse ne voulait pas être photographié durant sa vie et est apparmment enterré dans un lieu inconnu. Alors que le chef Lakota Henry Standing Bear croyait en la sincérité des motifs, de nombreux Indiens d’Amérique du Nord opposent encore la signification intentionnelle du mémorial. Les opposants au monument l’ont assimilé à la pollution et à la profanation du paysage et de l’environnement des Black Hills et de Crazy Horse lui-même.
En dehors de la sculpture monumentale, Crazy Horse a aussi été honoré avec deux autoroutes à son nom, toutes deux appelées Crazy Horse Memorial Highway. Dans le Dakota du Sud, cela concerne une portion de l’US 16/US 385 entre Custer et Hill City, qui passe par le Crazy Horse Memorial. En novembre 2010, le gouverneur du Nebraska, Dave Heineman approuva l’appellation de l’US 20 entre Hay Springs et Fort Robinson en honneur de Crazy Horse. L’autoroute pourrait s’étendre vers l’est de Cherry County à Valentine.
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lasso
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Re: CRAZY HORSE (vers 1840-1877)

Message par lasso »

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Re: CRAZY HORSE (vers 1840-1877)

Message par Compte Supprimé 4Q »

Lasso, superbe photo du monument, merci, cela me rappelle des souvenirs.

Il me semble en revanche que les photos ne sont pas des photos de Crazy Horse, qui n'a jamais accepté d'être photographié (quoique cela fasse controverse).

Crazy Horse avait le teint assez clair et les cheveux ondulés (sa mère l'appelait "Curly", le Bouclé, ou "Light Hair", Cheveux Clairs).

La seconde photographie pourrait correspondre, elle lui est attribuée par le Custer Battlefield Museum, mais je continue à douter de sa véracité, car je ne vois pas dans quelles circonstances la photographie aurait été prise.

De lui, on a en revanche ce croquis, réalisé par un missionnaire sur la description d'un sœur de Crazy Horse en 1934, soit près de 60 ans après sa mort.

Je n'ai pas vérifié cette source, donc cela reste à confirmer. Ce "portrait robot" réalisé si longtemps après aurait été, d'après la vieille femme, ressemblant.
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lasso
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Re: CRAZY HORSE (vers 1840-1877)

Message par lasso »

une autre illustration de ce qui serait la seule image (photo) disponible de lui

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pass
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Re: CRAZY HORSE (vers 1840-1877)

Message par pass »

lasso a écrit :une autre illustration de ce qui serait la seule image (photo) disponible de lui
Aucune photographie n'existe de ce leader Oglala, dans certains ouvrages la photo qui le remplace est Little Big Man (1840-1887) cousin éloigné de Crazy Horse.
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jeune papoose
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Re: CRAZY HORSE (vers 1840-1877)

Message par jeune papoose »

Pourquoi voulez vous prendre mon ombre !
Crazy Horse Memorial
Quand le dernier arbre aura été abattu,
la dernière rivière empoisonnée
et le dernier poisson péché,
alors l’ homme s’apercevra que l’argent ne se mange pas :sm80:
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