Impitoyable - Unforgiven - 1992 - Clint Eastwood

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Link
Caporal
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Impitoyable - Unforgiven - 1992 - Clint Eastwood

Message par Link »

Impitoyable - Unforgiven de Clint Eastwood

J'aimerais connaître votre avis sur ce western, car je l'ai vu et j'ai été déçu. Le film semble avoir de bonnes critiques.

Je n'ai pas aimé cette violence excessive. Certains côtés ne m'ont pas paru crédibles, le père veuf qui laisse ses 2 jeunes enfants de moins de 12 ans 2 à 3 semaines pour reprendre son activité de chasseur de prime, ensuite il n'arrive même plus à monter à cheval ! j'ai trouvé cela un peu ridicule, et à l'opposé de la violence acharnée :? :?

Bon je suis désolé pour ceux qui ont une autre opinion :?

En revanche les images sont superbes, avec de magnifiques paysages, où on aimerait chevaucher. J'apprécie également beaucoup Morgan Freeman, pour son côté "sage", mais qui hélàs, victime du shériff disparait prématurement dans le film.

:wink:
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james
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Re: Impitoyable - Unforgiven de Clint Eastwood

Message par james »

Western sans plus :wink:
je propose et recherche tous westerns américains.
ymdb.com/user_top20_view.asp?usersid=20346
(copyrigth by james)
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Cole Armin
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Re: Impitoyable - Unforgiven de Clint Eastwood

Message par Cole Armin »

oi je ne l'ai pas vu mais j'ai eu les mêmes opinions que toi Link que c'était un western assez violent et qu'il était sur-estimé.
"Attends d'être aussi vieux que moi pour parler comme moi"
Walter Brennan dans La Rivière rouge

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Sentenza
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Message par Sentenza »

je l'ai trouvé super
déjà pour son originalité : scénario , personnage (vieux croulants, assassins à la retraite)
certaines scènes sont très belles et le film est bien réalisé :D

un bon 9 /10 si ce n'est plus
"dans le fond de quoi l'homme a t'il besoin réellement? rien que d'un bon café et d'un peu de tabac...." -Johnny Guitar-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
Carcasse
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Message par Carcasse »

J'ai adoré, mais pas seulement en tant que western. Clint Eastwood y règle ses comptes avec sa propre image et avec le mythe du western.
D'ailleurs, Jean-luc Godard, qui auparavant décrivait l'acteur comme l'emblème du fasciste américain et qui n'est pas porté - c'est le moins qu'on puisse dire - sur les trophées et autres récompenses, a tenu à remettre lui-même au grand Clint, le César d'honneur du cinéma français.
Tout un symbole ! :D
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pouêt
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Message par pouêt »

Je suis très curieux d'avoir des avis différents sur ce film. Moi-même je l'ai trouvé un peu mou et pas très intéressant quand il est sorti en salle, puis avec qq années de plus, je l'apprécie de plus en plus (aussi bien sur la forme que sur le fond) à chaque fois que je le vois. C'est à dire 3 : d'abord au ciné, puis en K7 VHS, puis maintenant en DVD.
Les westerns ? Ya pas d'âge pour en manger !
Carcasse
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Message par Carcasse »

Soyez patients, c'est un peu long ! :oops:

Et voila, je vais encore être bavard : j'ai adoré ce film et il ne me reste plus qu'à essayer de vous convaincre de le voir ou, de le revoir, je l'espère... de manière différente.

William Munny (Clint Eastwood) est un "ancien" tueur dépravé, sans arrêt sous l'emprise de l'alcool, qui finit par rencontrer la lumière au travers d'une pieuse jeune fille de bonne famille. Il se marie, arrête de boire et se construit une petite vie rangée façon la petite maison dans la prairie. Lorsque sa femme meurt de maladie, il se retrouve seul avec ses deux enfants...

Et c'est là que le film commence et, si l'histoire en est simple, les personnages sont complexes :
Dans une petite ville éloignée, une prostituée a été défigurée par un cowboy et son copain (copain qui n'a rien fait d'ailleurs et qui a même essayé d'arrêter le massacre, mais il paiera quand même car l'histoire ne cherche pas à nous vendre de la justice).
Le shérif, Little Bill (Gene Hackman), un homme violent venu de villes "chaudes" résoud les choses par un arrangement financier en faveur... du patron du bordel ! Avides de vengeance, les prostituées vont alors offrir une prime pour la tête des deux hommes. Bien sûr, le shérif comprend que cette situation va attirer foule de tireurs alléchés...

On retrouve notre "héros". C'est un homme qui lutte pour élever ses enfants. Il lutte contre mère nature, la maladie des porcs et les revers de fortune que cela entraîne. Et surtout, il se bat contre lui-même, pour obéir à sa défunte épouse.
Pour lui, elle est toujours là ; elle est tout près, elle le surveille. Elle est sa mère et son seul Dieu, son unique croyance. Dit-elle que c'est mal ? C'est mal : il n'y a pas de questions à se poser seulement à s'en convaincre !
Il suffit de remarquer, lorsqu'il invoque "le Seigneur" ou "sa mauvaise conduite" avec ses enfants, comme cela semble récité comme s'il craignait d'être réprimandé. Elle est sa raison, mais aussi son prétexte : peut-être, quand il pense avec ses mots à elle, n'a-t-il pas besoin de s'interroger sur lui-même.
Il se défie du William Munny qui pourrait réapparaître. Elle est son garde-fou, alors il parle à la défunte, il l'invoque sans cesse : ainsi, quand la prostituée lui fera offre de services, il lui répondra que cela déplairait à sa femme !

C'est un homme qui n'a conscience de ce qu'il était jadis qu'à travers les yeux de sa femme et elle lui a dit que c'était mal... mais il n'en a pas de souvenirs ("... la plupart du temps, j'étais saoul !") et le peu qui en reste, il l'a probablement censuré.

Contraint par la ruine future de sa famille, cet homme va pourtant accepter le contrat des prostituées par l'entremise du Kid, petit jeune qui veut devenir un tueur célèbre.
Ce n'est pas William Munny qui accepte, mais Will, l'homme qu'il s'est fabriqué (il ne sait même plus tirer, mais, ce nouvel homme-là, a-t-il su un jour ?).
Il va ainsi devoir se trouver plein de fausses raisons pour se convaincre lui-même, sa femme/Dieu (surtout !) ainsi que Ned, son ancien partenaire, qu'il est le "bras armé" de la justice : Il suffit d'écouter l'amplification de l'acte des cowboys (déjà malmené par le Kid, façon rumeur !) dans le récit de l'agression qu'il fait à Ned (Morgan Freeman).

Ned est l'homme qui sait et qui n'en parle pas. Non seulement il a conscience du passé, mais il l'accepte, il s'en souvient, mais il ne veut pas remettre le couvert. Cela lui donnera son côté "sage" ; il a des souvenirs et donc de l'expérience. Et, quand il décidera quand même d'accompagner son copain Will, ce sera par amitié ; parce qu'il pensera qu'il ne saurait s'en sortir seul.

Le Kid, quant à lui, reprend un des rôles les plus classiques du western : celui du petit jeune, plein d'ambition, qui débute et se cherche un professeur. En général, le jeune réussit de quelque manière, ou se fait tuer héroîquement (voire bètement) ou il abandonne tout parce qu'il a rencontré une fille... Mais, big problème, il n'y a pas de maître dans ce film. Passée l'excitation du premier contrat, il vieillira très vite et prenant conscience de la réalité d'une vie qu'il a cru choisir, abandonnera tout, dégouté ("... Je ne suis pas comme vous !"...). Encore un mythe auquel on tord le cou...

Pendant ce temps, le shérif a fait interdir les armes à feu dans la ville. English Bob (Richard Harris), un tueur prétentieux nouvellement arrivé met en valeur l'attitude de Little Bill vis-à-vis des contrevenants. La présence du "journaleux" qui écrit de "belles histoires revisitées" sur le Far-West, autorisera le réalisateur à nous donner, par l'entremise du shérif, une véritable leçon sur la différence entre mythe et réalité : entre l'histoire et la légende (ça me rappelle quelque chose, non ?).
Quelques phrases extraites du cours magistral donné par Little Bill :
"... ëtre un bon tireur et être rapide avec un pistolet, c'est pas quelque chose de mal, mais ce qu'il vaut mieux, c'est savoir garder la tête froide..."
"... un homme qui ne perd pas la tête et qui ne s'affole pas sous les coups de feu, soyez sûrs qu'il vous tuera..."
"... c'est pour ça qu'il existe si peu d'hommes dangereux comme English Bob... et comme moi..."
"... c'est pas si facile de tirer sur un homme, surtout lorsque l'autre vous répond en tirant..."

Quand Little Bill rencontrera Will et qu'il lui donnera une sévère correction, manquant de le tuer, parce qu'il est armé, la seule défense du "malheureux" sera : "... mais, je n'ai rien bu !"... : porter une arme n'est pas dangereux, si on a pas l'intention de se servir. Tant qu'il ne boit pas, il n'enfreint pas la Loi de sa femme...

La scène de l'exécution du premier cowboy est difficilement soutenable, non par sa violence physique, mais par son intensité émotionnelle. Tout d'abord, la victime est l'innocent, le second cowboy : celui qui avait tout essayé pour racheter la faute de son copain. Ainsi, dégageait-il un gros cœfficient de sympathie l
De plus, ils ne vont pas le tuer sans coup férir : il va souffrir et se sentir mourir : la scène est volontairement longue et pénible.

C'en est trop pour Ned : il s'en va ; Will et le Kid vont exécuter seuls le contrat. Le deuxième homme (le seul vrai coupable) est un gros porc content de lui et franchement antipathique : c'est le Kid qui le tuera dans les toilettes.

Bien entendu, Ned qui n'a aucunement participé aux meurtres, sera capturé et tué par Little Bill. Le Kid, qui a descendu son premier homme, pètera les plombs ("savoir que ce type ne respirera plus jamais... juste parce qu'on appuie sur une détente..." à quoi Will répondra " Tuer un homme c'est quelque chose : on lui retire tout ce qu'il a et tout ce qu'il aurait pu avoir".). D'ailleurs, c'est la première phrase de Will qui, bien qu'elle ne soit pas de sa femme, évoque une certaine conscience personnelle, pas loin des regrets. Elle sonne curieusement dans la bouche de l'ancien tueur. On pourrait facilement l'attribuer à Clint Eastwood, acteur-réalisateur, qui a descendu, sans le moindre remord, tant de personnages tout au long de ses films.

C'était obligatoire. il fallait, apprendre la mort de Ned, pour que Will se mette à boire et laisse revenir de l'endroit où il l'avait enfoui, Le William Munny du Missouri, ce tueur froid et impitoyable, afin qu'il descende en ville et liquide tout le monde dans une scène d'anthologie. (Munny entrant dans le saloon seul face à tout le monde ; cette froideur quand il conseille aux autres de s"écarter... ("...Vous êtes le pire des lâches... il n'était pas armé... ; Eh bien, il aurait dû être armé s'il voulait décorer sa vitrine avec mon copain...")
Et cette bagarre où il justifie les propos de Little Bill ("le plus calme tue les autres") : d'ailleurs, c'est Bill qui tire le premier... mais, surpris par le fusil lancé, il se presse trop et rate la cible !

Il épargne le journaleux ("... je ne t'ai pas tiré dessus...") ce qui permettra à Clint Eastwood de régler encore quelques comptes avec lui-même (...Qui vous avez tué d'abord ?...) : dans Josey Wales, la réponse faisait preuve d'une véritable analyse de la situation même si celle-ci était traitée avec quelqu'humour. Ici elle montre un instinct animal ("... j'ai eu de la chance pour l'ordre, mais j'ai toujours beaucoup de chance quand il faut tuer des gens...").

On est loin des tireurs ultra-rapides et sans état d'âmes de ses personnages précédents, aussi bien dans le western "Leonien" que dans les westerns qu'il avait réalisés lui-même par la suite !

Et Munny va repartir, non sans menacer d'un éventuel retour si (...), Il redeviendra Will et retournera vers ses enfants tel un bon petit père de famille.

Et le film se termine comme il a commencé : la même image, la même musique lancinante et nostalgique, la même dernière phrase comme si cet épisode n'était qu'une parenthèse. Pas de manichéisme dans ce film ; il n'y a pas de bons, pas de méchants, pas de morale, pas justice, pas de mérite, il n'y a que des personnages nuancés aux volontés, aux ambitions, aux envies différentes. Le réalisateur provoque une mise en rencontre de destins.

C'est un film monacal bien que la photo soit sublime. Quant aux acteurs, des premiers aux derniers rôles, ils sont tous excellents. La mise en scène est très sobre et les dialogues sont rares, mais lumineux. En dehors de l'intro et de la fin, il y a peu (ou quasiment pas ?) de musique. Ce sont les personnages et leurs motivations qui font la véritable épaisseur de ce film.

Ainsi, Will, même au début, n'est pas un agneau ; il se retient. Quand il jure, il fait acte de contrition, mais il jure quand même. Il lutte contre lui-même, mais on sent toujours William Munny percer derrière ; il est là, il est solidement tenu, c'est tout. D'ailleurs, si j'emploie les termes Will et William Munny, c'est pour des raisons pratiques de communication car, en fait, il n'y a pas deux personnages atteints de schyzophrènie galopante, il n'y en a qu'un ; c'est, à l'instar de pile et face, les deux côtés d'une même pièce.
Will est Munny. Il se brime, préférant l'oubli ; pour empêcher son côté Munny de prendre la main, il invoque sa femme, en répètant, en serinant, surtout pour lui-même, des phrases façon "méthode Coué". Ce n'est pas l'alcool qui fait Munny, il est Munny à part entière : L'alcool joue simplement le rôle de catalyseur et de désinhibateur (de prétexte, peut-être ?) qui peut faire que Will oublie, soudainement, ses principes élaborés depuis des années et, enfonçant d'un coup les verrous mis en place par sa femme et par lui-même, lâchant ainsi la bride à son côté tueur impitoyable.

Vous l'avez compris, je suis un fan. Je ne demande à personne d'aimer ce film, mais j'espère vous avoir fait penser que c'est une œuvre qui mérite plusieurs projections avant de se décider.
Modifié en dernier par Carcasse le 23 janv. 2006 14:30, modifié 1 fois.
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L'étranger...
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Message par L'étranger... »

Ca me rappelle que quand je l'ai vu la première fois, il m'avait assez déçu, trop mou, histoire du vieux cow-boy qui revient sur le devant de la scène, etc, etc... bref déçu !

J'ai laissé passé 4/5 ans et je l'ai revu tranquillou pépère...et là, je vous dis pas la claque! :shock: ...j'y ai vu un pur chef d'oeuvre, comme quoi! Et depuis, j'adore.
Je suis le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, dixit Carcasse... et vous savez quoi ? Il a raison !
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pouêt
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Message par pouêt »

"il n'y a pas de bons, pas de méchants, pas de morale, pas justice, pas de mérite, il n'y a que des personnages nuancés aux volontés, aux ambitions, aux envies différentes"

Exactement ! Et c'est bien ce qui a destabilisé l'adolescent que j'étais quand j'ai découvert le film en salle. Depuis, comme l'Etranger, j'ai apris à l'aprécier.
Certes ton analyse est longue Carcasse, mais elle sonne juste à mon sens.
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Sentenza
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Message par Sentenza »

j'avais déjà lu une ou deux analyses de ce film et ça conforte mon idée que c'est un chef d'oeuvre :)
"dans le fond de quoi l'homme a t'il besoin réellement? rien que d'un bon café et d'un peu de tabac...." -Johnny Guitar-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
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SuperJerome
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Impitoyable

Message par SuperJerome »

C'est un film déroutant, il faut donc le regarder à plusieurs fois pour l'apprécier. 4 oscars, c'est quand même un peu beaucoup... Une très belle réalisation graphique tout de même.

Petit message : évitez de dire la fin des films, sinon je vais me fâcher tout rouge : énervé
Carcasse
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Re: Impitoyable

Message par Carcasse »

SuperJerome a écrit :Petit message : évitez de dire la fin des films, sinon je vais me fâcher tout rouge : énervé
Oups, désolé ! :oops: : ce post était sensé s'adresser à ceux qui avaient déjà vu le film !!!
Bon, j'ai pas complètement raconté la fin, surtout le milieu, mais je l'jure ; je n'ai pas dit qui était l'assassin ! :lol:

Tiens, allez...

Image

Je sais, j'ai mélangé les couv du DVD et de la VHS, mais j'avais acheté les deux ! cool
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Timmons
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Message par Timmons »

désolé pour ceux qui n'ont pas aimé mais pour moi c'est certainement le plus beau western de tout le XXème siècle dans le sens où c'est le plus réaliste, il met en scène des gens simples , il n'y a ni bons ni méchants, les personnages sont chacun à leur tour gentils ou méchants mais toujours humains, on sort des poncifs de cowboys vétus de jeans, de santiag et de chemises à franges style "village people" pour entrer dans le monde réaliste des gens du XIX ème siècle, .
Le western réaliste est apparu ces 10 dernières années après deux styles de western fiction qu'ont été le western hollywoodien (John Wayne) et le western spaghetti (Sergio Leone) je comprends très bien que ce nouveau style ne plaise pas toujours aux amateurs des autres styles, à mon gout le réalisme ajoute une touche historique qui ne manque pas d'inteterêt
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Lithan
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Message par Lithan »

Perso, j'ai pas du tout accroché à ce film.
Je l'ai trouvé long et parfois très chiant.
Sur-estimé et franchement, je m'attendais à largement plus violent !
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Timmons
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Message par Timmons »

je comprend que les inconditionnels des westerw américains des années 60 soient un peu déroutés par ce film justement parce qu'il s'oppose au western de fiction que nous avons tous connu par sa recherche du réalisme absolu, il n'y a plus de rêve mais des personnages humains dans des costumes d'époque.
C'est la nouvelle génération de western qui a choisi cette voie, elle touche un public cherchant la réalité historique en plus de l'histoire, on retrouvera ce soucis du réalisme dans beaucoup de productions récentes (open Range, Wyatt EARP, même Mort où vif avec Sharon Stone qui sous ses allures de "bluette" est une véritable encyclopédie sur les armes du far west)
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