Melvyn DOUGLAS (1901-1981)
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Melvyn DOUGLAS (1901-1981)
Melvyn Douglas naquit Melvyn Edouard Hesselberg, le 5 avril 1901 à Macon, Géorgie, de Lena Priscilla Shackelford et Edouard Gregory Hesselberg, un pianiste concertiste et compositeur. Son père était un émigré de Riga, Lettonie, alors une partie de la Russie. Sa mère, originaire du Tennessee, était protestante et une descendante des colons du Mayflower.
Melvyn Douglas, dans son autobiographie, See You at the Movies (1987), écrivit qu’il ne connut pas ses origines juives avant que tard dans sa jeunesse: "Je n’ai appris ma part non-chrétienne de mon héritage qu’au début de mon adolescence," ses parents préférant cacher ses origines juives. Ce fut ses tantes, du côté paternel, qui lui dirent "la vérité" quand il eut 14 ans. Il écrit qu’il "les admira instinctivement"; et à tour de rôle elles le traitèrent comme un fils.
Bien que son père enseigna la musique dans divers collèges des Etats-Unis et du Canada, Melvyn Douglas ne décrocha jamais son baccalauréat. Il adopta le nom de sa grand-mère maternelle et devint connu sous le nom de Melvyn Douglas.
Melvyn Douglas développa ses aptitudes dramatiques dans le répertoire shakespearien dès son adolescence au sein de compagnies classiques à Sioux City, Iowa, Evansville, Indiana, Madison, Wisconsin et Detroit, Michigan. Il servit dans l’armée des Etats-Unis durant la 1ère Guerre Mondiale. Il établit un théâtre en plein air à Chicago. Il eut alors une longue carrière sur le grand et le petit écran et sur les planches comme acteur de premier plan, de son rôle sur Broadway en 1930 dans Cette nuit ou jamais (face à sa future épouse Helen Gahagan) à sa mort. Il partagea le haut de l’affiche avec Boris Karloff et Charles Laughton dans le sardonique film d’horreur de James Whale, Une soirée étrange en 1932.
Il fut le héros du film d’horreur de 1932, The Vampire Bat et le sophistiqué héros en 1935 de Mon mari, le patron. Il joua face à Joan Crawford dans plusieurs films, le plus notoire étant Il était une fois (1941), et face à Greta Garbo dans trois films: Comme tu me veux (1932), Ninotchka (1939) et le dernier film de Garbo, La femme aux deux visages (1941). Un de ses rôles les plus sympathiques fut celui du père tardivement attentionné dans Capitaines Courageux (1937).
Durant la seconde guerre mondiale, Melvyn Douglas servit d’abord comme directeur du Arts Council dans l’ Office of Civilian Defense, puis il servit de nouveau dans l’Armée des Etats-Unis comme Major. Selon sa petite-fille Illeana Douglas, ce fut en Birmanie qu’il rencontra pour la première fois son futur partenaire de Being There, Peter Sellers, qui était dans la Royal Air Force durant la guerre. Il revint à son métier avec des rôles plus matures dans Le maître de la prairie et Un million clefs en main. En 1959 il fit ses débuts musicaux en incarnant le Capitaine Boyle dans la comédie de Marc Blitzstein, Juno, basée sur le roman de Seán O'Casey, Juno and the Paycock.
De novembre 1952 à janvier 1953, Melvyn Douglas fut la vedette de la série policière Steve Randall (Hollywood Off Beat) d’abord diffusée sur la chaîne DuMont puis sur la CBS. A l’été 1953, il anima brièvement le jeu télévisé de la DuMont, Blind Date. A l’été 1959, il anima onze épisodes originaux de la série western anthologique, Frontier Justice, une production de Four Star Television de Dick Powell.
Melvyn Douglas vieillit rapidement à la fin des années 1950 et en vieillissant il endossa des rôles de personnes plus âgées et paternelles comme Hud (1963), pour lequel il remporta son premier Oscar du Meilleur Acteur dans un second rôle, Les jeux de l’amour et de la guerre (1964), un épisode du Fugitif (1966), Je n’ai jamais chanté pour mon père (1970), pour lequel il fut nominé pour l’Oscar du Meilleur Acteur et Votez McKay (1972). Il remporta son second Oscar du Meilleur Acteur dans un second rôle pour la comédie dramatique Bienvenue Mister Chance (1979). Cependant, il confirma dans une de ses dernières interviews qu’il refusa d’assister à la 52ème cérémonie des Oscars parce qu’il ne supportait pas d’être mis en concurrence avec l’enfant star Justin Henry pour Kramer contre Kramer.
En plus de ses Oscars, Melvyn Douglas remporta un Tony Award pour son rôle sur Broadway en 1960 dans The Best Man de Gore Vidal et un Emmy en 1967 pour Do Not Go Gentle Into That Good Night.
Melvyn Douglas fit sa dernière apparition dans Le fantôme de Milburn (1981). Il ne termina pas le tournage de toutes ses scènes pour le film The Hot Touch (1982) avant sa mort.
Melvyn Douglas a deux étoiles sur le Hollywood Walk of Fame, une pour le cinéma au 6423 Hollywood Boulevard et une autre au 6601 Hollywood Boulevard pour la télévision.
Melvyn Douglas fut brièvement marié à l’artiste Rosalind Hightower avec qui il eut un enfant, (Melvyn) Gregory Hesselberg, en 1926. Ce dernier, un artiste, est le père de l’actrice Illeana Douglas.
En 1931, il épousa l’actrice devenue politicienne Helen Gahagan. Ils voyagèrent en Europe la même année et "furent horrifiés par l’anti-sémistisme de la France et de l’Allemagne’’. En résultat, ils devinrent porte-parole des anti-fascistes et apportèrent leur soutien au Parti Démocrate et à la réélection de Roosevelt.
Helen Gahagan, qui fit trois mandats de membres du Congrès, fut plus tard l’adversaire de Richard Nixon pour le siège de sénateur de la Californie en 1950. Richard Nixon l’accusa d’être magnanime avec le communisme à cause de son opposition à l’House Un-American Activities Committee. Richard Nixon alla jusqu’à la qualifier de "rouge jusque dans ses sous-vêtements". Ce fut Helen Gahagan qui popularisa le surnom de Nixon, "Tricky Dick".
Melvyn Douglas et Helen Gahagan eurent deux enfants: Peter Gahagan Douglas (1933) et Mary Helen Douglas (1938). Le couple resta uni jusqu’à la mort d’Helen le 28 juin 1980 des suites d’un cancer. Melvyn Douglas décéda un an plus tard, le 4 août 1981, à 80 ans, des suites de complications provenant d’une pneumonie et de problèmes cardiaques à New York City.
Sa contribution au western fut la suivante :
La gloire du crique de George Stevens (1935), Jeff Hogarth
Le maître de la prairie d’Elia Kazan (1947), Brice Chamberlain
Frontier Justice, the host dans 11 épisodes de la série diffusée en 1959
Le plus sauvage d’entre tous de Martin Ritt (1963), Homer Bannon
Le bataillon des lâches de George Marshall (1964), le colonel Claude Brackenbury
Melvyn Douglas, dans son autobiographie, See You at the Movies (1987), écrivit qu’il ne connut pas ses origines juives avant que tard dans sa jeunesse: "Je n’ai appris ma part non-chrétienne de mon héritage qu’au début de mon adolescence," ses parents préférant cacher ses origines juives. Ce fut ses tantes, du côté paternel, qui lui dirent "la vérité" quand il eut 14 ans. Il écrit qu’il "les admira instinctivement"; et à tour de rôle elles le traitèrent comme un fils.
Bien que son père enseigna la musique dans divers collèges des Etats-Unis et du Canada, Melvyn Douglas ne décrocha jamais son baccalauréat. Il adopta le nom de sa grand-mère maternelle et devint connu sous le nom de Melvyn Douglas.
Melvyn Douglas développa ses aptitudes dramatiques dans le répertoire shakespearien dès son adolescence au sein de compagnies classiques à Sioux City, Iowa, Evansville, Indiana, Madison, Wisconsin et Detroit, Michigan. Il servit dans l’armée des Etats-Unis durant la 1ère Guerre Mondiale. Il établit un théâtre en plein air à Chicago. Il eut alors une longue carrière sur le grand et le petit écran et sur les planches comme acteur de premier plan, de son rôle sur Broadway en 1930 dans Cette nuit ou jamais (face à sa future épouse Helen Gahagan) à sa mort. Il partagea le haut de l’affiche avec Boris Karloff et Charles Laughton dans le sardonique film d’horreur de James Whale, Une soirée étrange en 1932.
Il fut le héros du film d’horreur de 1932, The Vampire Bat et le sophistiqué héros en 1935 de Mon mari, le patron. Il joua face à Joan Crawford dans plusieurs films, le plus notoire étant Il était une fois (1941), et face à Greta Garbo dans trois films: Comme tu me veux (1932), Ninotchka (1939) et le dernier film de Garbo, La femme aux deux visages (1941). Un de ses rôles les plus sympathiques fut celui du père tardivement attentionné dans Capitaines Courageux (1937).
Durant la seconde guerre mondiale, Melvyn Douglas servit d’abord comme directeur du Arts Council dans l’ Office of Civilian Defense, puis il servit de nouveau dans l’Armée des Etats-Unis comme Major. Selon sa petite-fille Illeana Douglas, ce fut en Birmanie qu’il rencontra pour la première fois son futur partenaire de Being There, Peter Sellers, qui était dans la Royal Air Force durant la guerre. Il revint à son métier avec des rôles plus matures dans Le maître de la prairie et Un million clefs en main. En 1959 il fit ses débuts musicaux en incarnant le Capitaine Boyle dans la comédie de Marc Blitzstein, Juno, basée sur le roman de Seán O'Casey, Juno and the Paycock.
De novembre 1952 à janvier 1953, Melvyn Douglas fut la vedette de la série policière Steve Randall (Hollywood Off Beat) d’abord diffusée sur la chaîne DuMont puis sur la CBS. A l’été 1953, il anima brièvement le jeu télévisé de la DuMont, Blind Date. A l’été 1959, il anima onze épisodes originaux de la série western anthologique, Frontier Justice, une production de Four Star Television de Dick Powell.
Melvyn Douglas vieillit rapidement à la fin des années 1950 et en vieillissant il endossa des rôles de personnes plus âgées et paternelles comme Hud (1963), pour lequel il remporta son premier Oscar du Meilleur Acteur dans un second rôle, Les jeux de l’amour et de la guerre (1964), un épisode du Fugitif (1966), Je n’ai jamais chanté pour mon père (1970), pour lequel il fut nominé pour l’Oscar du Meilleur Acteur et Votez McKay (1972). Il remporta son second Oscar du Meilleur Acteur dans un second rôle pour la comédie dramatique Bienvenue Mister Chance (1979). Cependant, il confirma dans une de ses dernières interviews qu’il refusa d’assister à la 52ème cérémonie des Oscars parce qu’il ne supportait pas d’être mis en concurrence avec l’enfant star Justin Henry pour Kramer contre Kramer.
En plus de ses Oscars, Melvyn Douglas remporta un Tony Award pour son rôle sur Broadway en 1960 dans The Best Man de Gore Vidal et un Emmy en 1967 pour Do Not Go Gentle Into That Good Night.
Melvyn Douglas fit sa dernière apparition dans Le fantôme de Milburn (1981). Il ne termina pas le tournage de toutes ses scènes pour le film The Hot Touch (1982) avant sa mort.
Melvyn Douglas a deux étoiles sur le Hollywood Walk of Fame, une pour le cinéma au 6423 Hollywood Boulevard et une autre au 6601 Hollywood Boulevard pour la télévision.
Melvyn Douglas fut brièvement marié à l’artiste Rosalind Hightower avec qui il eut un enfant, (Melvyn) Gregory Hesselberg, en 1926. Ce dernier, un artiste, est le père de l’actrice Illeana Douglas.
En 1931, il épousa l’actrice devenue politicienne Helen Gahagan. Ils voyagèrent en Europe la même année et "furent horrifiés par l’anti-sémistisme de la France et de l’Allemagne’’. En résultat, ils devinrent porte-parole des anti-fascistes et apportèrent leur soutien au Parti Démocrate et à la réélection de Roosevelt.
Helen Gahagan, qui fit trois mandats de membres du Congrès, fut plus tard l’adversaire de Richard Nixon pour le siège de sénateur de la Californie en 1950. Richard Nixon l’accusa d’être magnanime avec le communisme à cause de son opposition à l’House Un-American Activities Committee. Richard Nixon alla jusqu’à la qualifier de "rouge jusque dans ses sous-vêtements". Ce fut Helen Gahagan qui popularisa le surnom de Nixon, "Tricky Dick".
Melvyn Douglas et Helen Gahagan eurent deux enfants: Peter Gahagan Douglas (1933) et Mary Helen Douglas (1938). Le couple resta uni jusqu’à la mort d’Helen le 28 juin 1980 des suites d’un cancer. Melvyn Douglas décéda un an plus tard, le 4 août 1981, à 80 ans, des suites de complications provenant d’une pneumonie et de problèmes cardiaques à New York City.
Sa contribution au western fut la suivante :
La gloire du crique de George Stevens (1935), Jeff Hogarth
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Modifié en dernier par DEMERVAL le 10 mars 2023 18:38, modifié 1 fois.
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