New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

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lasbugas
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Re: New Mexico - 1951 - Irving Reis

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lasbugas
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Re: New Mexico - 1951 - Irving Reis

Message par lasbugas »

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lasbugas
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

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lasso
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

Message par lasso »

B-Spree classics / UCM One (Soulfood) vient de publier, nombre limité, The Deadly Companions en version de 1962 et en langue
allemande, jour de 1ère publication en allemagne. Version anglaise aussi disponible. Très bonnes couleurs Pathé Color.

C'est déjà le 3ème DVD qui fait partie de ma collection. J'apprécie très fort, ce Western minimaliste du Grand Maître.

Maureen O'Hara est très sagement belle et ne porte pas un maquillage outragé, comme les dames-westerns ont coutume,
d'en faire le point culminant de leur beauté. Chill Wills joue avec brio une crapule salope.

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Compagnons de la Mort
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Lone Rider
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

Message par Lone Rider »

The Deadly Companions c'est le titre qui correspond mieux au sujet du film. Inspiré d'un roman de A.S Fleischman, c'est le premier western de Sam Peckinpah que j'ai regardé au moins 5 ou 6 fois. Je l'apprécie beaucoup de part le sujet difficile qui est abordé. Lors d'un braquage de banque un ancien sergent de l'armée de l'Union (Brian Keith) tue accidentellement le fils d'une femme veuve et entraîneuse de saloon (Maureen O'Hara). Il tente de se rattraper en l'aidant à ramener le corps à travers le désert pour être enterré. Il sera accompagné de deux autres bandits qui ont participé au braquage de banque.
La première fois que j'ai vu le film, je me suis dit que l'on est pas loin d'un chef d'oeuvre et je continue à le penser à chaque fois que je le revois. Brian Keith est vraiment excellent dans ce personnage brisé tout comme Maureen O'Hara qui a aussi un passé difficile. Elle finira par lui pardonner à la fin. C'est un western touchant. Comme ça a été évoqué sur le forum, il a des points communs avec Trois Enterrements de Tommy Lee Jones. Sam Peckinpah montre déjà toute son humanité qu'il gardera dans ses futurs westerns malgré la violence. Le photographie de William H.Clothier qui s'est illustré dans plusieurs westerns (Sept hommes à abattre, Alamo, Les Cheyennes, L'Homme qui tua Liberty Valance..) est magnifique. Très belle musique de Marlin Skiles avec la voix sublime de Maureen O'Hara. Ma note: 9/10.
Modifié en dernier par Lone Rider le 07 déc. 2022 18:46, modifié 1 fois.
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Winchester73
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

Message par Winchester73 »

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lasbugas
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

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Moi ? Personne...
Marshall
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

Message par Moi ? Personne... »

J'ai découvert New Mexico il y a quelques temps maintenant, et j'ai un peu de retard dans mes commentaires de films, mais j'avais bien envie de baragouiner sur celui là même si je suis plus trop à fond dans l'esprit du film depuis... Je n'ai pas été déçu par ce premier western de Peckinpah, et pourtant je suis parti avec comme acquis la qualité visuelle de ses films et leur mise en scène qui semblent bien moins maîtrisés ici que dans ses futurs westerns. Mais ne voir que les défauts apparents du premier film de Sam qui avait sans doute peu de moyens, je pense que ce serait n'accorder d'importance qu'à la forme et oublier le fond de l'histoire...

Déjà, pour moi c'est bien de l'univers de Peckinpah dont il est question : fatalité, paysages tristes et désertiques, rues pleines d'enfants qui chahutent, un petit couplet contre le puritanisme, et une violence impitoyable bien qu'on ne se retrouve pas non plus devant des tueries façon Wild Bunch. C'est même plutôt pauvre en action et la mort de l'enfant par une balle perdue installe vite une ambiance inattendue, à la fois mélancolique et tragique qui dure tout le long de la traversée de ces "compagnons de la mort" auxquels le titre original va si bien. Le sujet est tout simplement passionnant. Lors d'un braquage de banque foireux, le héros, Yellowleg, tue accidentèlement le jeune fils d'une entraîneuse de saloon. Celle-ci décide de faire le trajet jusqu'à la ville où son mari a été enterré avec le cercueil de son fils pour qu'il repose près de son père. Yellowleg finit par l'escorter dans sa traversée du territoire apache et de fil en aiguille, ils vont se retrouver seuls sans leurs deux acolytes à traîner un cercueil en plein désert. Je trouve que l'atmosphère pesante se fait très bien ressentir, grâce à un rythme très lancinant. Les décors, l'apache solitaire et de nombreuses scènes évoquent une vision cauchemardesque, horrifique. Les personnages principaux (Kit et Yellowleg), suscite la pitié et la sympathie du spectateur qui espère quand même les voir sortir de cette galère et achever la quête d'un cimetière décent pour le garçon. C'est un duo livré à lui même dans un monde où d'un côté la civilisation ne considère pas ceux qui ne rentrent pas dans le moule, comme les bandits et les prostituées et où de l'autre, la sauvagerie ne laisse pas de place aux sentiments moraux, au profit de trahison et de violence ; environnement dans lequel les deux acolytes peu fiables de Yellowleg s'en sortiront mieux que celui-ci.

Maureen O'Hara est super dans son rôle de femme courageuse et déterminée, qui depuis la mort de son mari est rejetée par la bonne société qui voit ses moeurs d'un mauvais oeil. Brian Keith, que j'ai découvert dans Nevada Smith il y a bien longtemps, et vu plus tard dans quelques épisodes de The Westerner, est sobre et juste en Yellowleg. Ancien soldat, en aidant deux bandits à braquer une banque, il espère avant tout satisfaire un désir de vengeance, vite refoulé par la mort accidentelle du gosse. Chill Wills et Steve Cochran, jouent deux petits truands qui survivent en ne s'embarrassant d'aucune valeur morale. Wills est bien dans les bottes de Turk, un type assez minable et peu courageux mais aussi effrayant par son cynisme que son pote Billy. Je suis moins emballé par Steve Cochran, mais les scènes où il courtise lourdement Kit sont plutôt réussies. A noter aussi l'apparition de Strother Martin en révérand, acteur très sympa et récurrent dans les films de Peckinpah.

La réalisation n'est pas éclatante, d'ailleurs je ne pense pas que ce soit le but. Mais certaines scènes d'actions paraissent assez crédibles, comme la fusillade du début où une balle perdue tue le fils de Kit, surement à cause de la blessure à l'épaule de Yellowleg, ou la scène finale où les coups de feu partent dans tous les sens sans presque toucher personne. Il y aussi des apaches qui attaquent une diligence qui finira les roues en l'air dans une rivière et une scène que j'ai bien aimé où Yellowleg vole des chevaux à ces apaches. L'idée de l'apache qui traque seul les deux héros après cet incident est assez bien trouvée, tout comme sa mort dans la grotte sombre où Maureen voit apparaître le visage de son poursuivant dans un éclair. La tension de toute cette séquence est plutôt bien exploitée à mon goût : une silhouette qui se profile dans les montagnes, des petits martèlements de tambour en fond musical et un cadre désertique presque morbide... Apprécié aussi la scène de la messe dans le saloon qui derrière son côté comique sonne aussi je trouve comme un pichenette au puritanisme et à la religion. Ces mégères et leurs maris venus prier l'aide et l'amour de leur prochain et qui ne se mouilleront pas pour aider Kit après la mort de son fils, et passeront l'office à cracher sur sa vie. Peckinpah le dit par la bouche du gamin : "Alors c'est ça la religion ? Dire du mal des autres ?" Ben dans un certain sens un peu.

Finalement, je trouve le film également bien filmé. On croirait presque une évolution de la qualité d'image au cours de l'histoire ! Dans la deuxième partie du film, les paysages très bien mis en valeur. Après, peut être que aussi que l'estéthique d'un désert et ses cactus est plus évidente que celle d'une forêt marécageuse qui apporte néanmoins elle aussi des difficultés importantes à la traversée de Kit. La ville fantôme où le gamin doit être enterrée est très bien filmée. En y arrivant, les personnages quittent un environnement macabre pour pénétrer dans un autre, qui sera le théâtre de l'affrontement final entre les trois bandits.
Mais cette pénible quête est moins inutile qu'il n'y paraît. Son achèvement représente une forme de synthèse pour les deux protagonistes. Le deuil de son fils pour Kit, pour Yellowleg la fin du "paiement" de la dette qu'il s'est infligée en tuant accidentellement le gosse, et entre les deux, un amour naissant après le malheur et les difficultés subis mais partagés par tout deux.

C'était donc un très bon visionnage, sans pour autant être certain de la qualité de la réalisation tout le long du film, mais cela importe peu dans ce beau western, compte tenu des grosses difficultés de production et des mauvaises conditions que Peckinpah aurait rencontré. Des réserves tout de même sur certains points comme la musique, qui (à part les tambours associés à l'apache vengeur) semble ne pas trop coller aux scènes, ou encore sur la petite cicatrice ridicule de Yellowleg qui nous en fait toute une histoire. Mais comme le dit Maureen à la fin ce n'est rien comparé aux cicatrices qu'elle gardera toujours de son existence difficile. Merci à Jo pour cette découverte étonnante ! :beer1: A revoir ! :D
Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre comme ça tu peux continuer à être toi-même. C'est à dire Personne
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lasso
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

Message par lasso »

Les mauvaises critiques au début de ce forum étaient dues, aux mauvaise qualités du matériel disponible à cet instant, mais
depuis que de très belles copies en écran large et couleurs Patécolor ont été disponible, les critiques très positives l'ont emporté.

Pour moi c'est un Western (Masterpiece) qui mérite les meilleurs éloges (j'ai déjà critiqué).
Maureen O'Hara, dans son meilleur rôle de Western !!!
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Abilène
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

Message par Abilène »

Affiche américaine one sheet :


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Abilène
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Re: New Mexico - The Deadly companions - 1961 - Sam Peckinpah

Message par Abilène »

Affiche américaine half sheet :


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