Né Willy Eichberger à Vienne, Autriche, le 14 juin 1902, il changea son nom en quelque chose d’éthniquement quelconque, à savoir Carl Esmond et devint un acteur bien considéré aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, pendant presque 50 ans. Il étudia initialement l’art dramatique à Vienne à la State Academy of Dramatic Arts et débuta sa carrière d’acteur dans un film allemand, “Kaiserwalzer” (1933) [La valse de l’empereur]. Il devint un acteur idolâtré par les femmes en Allemagne et en Autriche dans des films tels que “Die Liebe siegt” (1934) avant d’émigrer à Londres. Il commença à écumer les scènes avec des pièces de théâtre comme "Victoria Regina" et un répertoire qui allait de Shakespeare à Shaw.
A la fin des années 1930, Carl Esmond opéra un changement stratégique dans sa carrière en émigrant aux Etats-Unis, où il changea brièvement son nom de scène en Charles Esmond avant de revenir à Carl Esmond. Il devint finalement un citoyen américain en 1943. Au fil des années, le sophistiqué moustachu bien coiffé dispensa son charme dans toute une série de films populaires de la période de guerre dans des rôles de romanciers cultivés ou de méchants urbains, en plus, bien sûr, des rôles d’officiers teutons qu’il endossa régulièrement. Ayant fait ses débuts dans le classique “Le prisonnier de Zenda” (1937), Carl Esmond devait apparaître face à Errol Flynn dans The Dawn Patrol (1938), Gary Cooper dans Sergent York (1941) et L'odyssée du docteur Wassell (1944), Ray Milland dans Espions sur la Tamise (1944), Susan Hayward dans Une vie perdue (1947) et Gregory Peck dans Le monde lui appartient (1952).
Durant les années 1950, Carl fut un visage familier des séries dramatiques télévisées et interpréta Victor Lazlo en 1955 dans une reprise de "Casablanca." Guest star sur des séries comme "77 Sunset Strip," "Maverick," "La grande vallée" et "McMillan and Wife," son dernier film fut le peu mémorable “Le mur des espions” (1966). N’étant plus entrevu que sporadiquement après ce film, il se retira définitivement après son apparition dans le mini-film télévisé “Mes 400 coups: la légende d'Errol Flynn” (1985), un biopic sur l’une de ses co stars des années 1930, Errol Flynn. Longtemps marié à l’agent littéraire Ruth Taub, qui le précéda dans la mort, il décéda de causes naturelles le 4 décembre 2004 à 102 ans à Brentwood, Californie.
Sa contribution au western fut la suivante :
Cheyenne, un épisode, le colonel Picard dans “Fury at Rio Hondo” (1956)
Caravane vers le soleil de Russell Rouse (1959), André Dauphin
The Deputy, un épisode, Dimitri dans “Second Cousin to the Tzar” (1960)
Maverick, un épisode, le Comte de Lisle dans “Diamond Flush” (1961)
Les voyages de Jaimie McPheeters, un épisode, la baron Pyrrhos dans “The Day of the Pretenders” (1964)
La grande vallée, un épisode, le marquis de Lacaise dans “Explosion: Part 1” (1967)
Le virginien, un épisode, Alex Huber dans “Crooked Corner” (1970)
Carl ESMOND (1902-2004)
Règles du forum
Liste des biographies
1 acteur ou réalisateur par topic
Merci de formater le titre de cette façon : Prénom Nom
(pas de titres totalement en majuscule)

1 acteur ou réalisateur par topic
Merci de formater le titre de cette façon : Prénom Nom
(pas de titres totalement en majuscule)
Carl ESMOND (1902-2004)
Modifié en dernier par DEMERVAL le 04 août 2020 13:30, modifié 1 fois.
- Sitting Bull
- Capitaine
- Messages : 9075
- Enregistré le : 05 août 2008 18:56
- Localisation : Grande prairie du Sud-Ouest
Re: Carl ESMOND (1902-2004)




(Avec Ann Gillis dans "Little men" - 1940)

« Écrire proprement sa langue est une des formes du patriotisme. »
(Lucie Delarue-Mardrus)

- LordDécadent
- Lieutenant
- Messages : 7879
- Enregistré le : 24 févr. 2020 13:56
- Localisation : près de Vernon(Eure)
- LordDécadent
- Lieutenant
- Messages : 7879
- Enregistré le : 24 févr. 2020 13:56
- Localisation : près de Vernon(Eure)
Re: Carl ESMOND (1902-2004)
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires