Sally KIRKLAND (1941)

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DEMERVAL
Colonel
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Sally KIRKLAND (1941)

Message par DEMERVAL »

Bagarreuse, travailleuse, ouvertement libérale, avec l’étiquette de blonde, l’actrice Sally Kirkland laissera certainement une marque indélébile dans l’histoire d’Hollywood. Née le 31 octobre 1941 à New York, elle prit le nom de scène de Sally Kirkland en hommage à sa mère, qui était une éditrice de mode pour les magazines Vogue et Life et elle fut élevée à Philadelphie, Pennsylvanie. Son père, Frederic McMichael Kirkland, travailla dans la récupération de métaux. Sally Kirkland commença à apparaître sur les planches en dehors de Broadway en 1962, après avoir pris des cours auprès de Lee Strasberg. Elle ne fut pas longue à faire sa transition vers le cinéma, décrochant des rôles de plus en plus significatifs au fur et à mesure qu’on avançait dans la décennie. Elle décrocha son premier rôle important dans L’Arnaque (1973), y incarnant le personnage de « Crystal ». Tout au long des années 1970, Sally Kirkland resta très occupée au cinéma dans des rôles très variés tels que le TV film « The Kansas City Massacre » (1975), « Le Solitaire de Fort Humboldt » (1975) ou « La Bidasse » (1980).
Son travail dans les années 1980 fut principalement axé sur des films que l’on pourrait qualifier de série B dont les films à petit budget « Les Jeux de la Mort » (1984), « Un Intrus dans la Ville » (1990) et « High Stakes » (1989) face à Kathy Bates. Sally apparut dans le film d’arts martiaux « Best of the Best » aux côtés d’Eric Roberts et James Earl Jones. Il y eut aussi des rôles dans des soap operas, « Hopital Central » en 1982 et « Falcon Crest » en 1983. Parmi tous ces rôles, Sally Kirkland réussit à concentrer les bonnes critiques commerciales et elle fut nominée pour l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle d’une ex-actrice tchéque dans « Anna » (1987). Ce film dont l’action se situait à New York fut un remarquable vecteur pour qu’elle puisse montrer son exceptionnel talent. Bien qu’elle ne remporta pas l’oscar, ce rôle est souvent présentée comme étant son meilleur.
Dans les années 1990, Sally Kirkland apparut dans de nombreux films et elle passa plus de temps à la télévision pour des TV films ou des apparitions en guest star. « La Maison Hantée » (1991-un TV film) mérite d’être cité car il proposait un rôle central à Sally dans un film basé sur des événements réellement d’actualité. Elle jouait face à Jeffrey DeMunn et Cassie Yates dans ce film qui racontait une décennie de l’histoire d’une famille ayant maille à partir avec des poltergeists. Elle surprit aussi les spectateurs en apparaissant dans le thriller érotique, « In The Heat of Passion » (1992), dans le rôle d’une riche femme d’intérieur qui se déshabillait pour quelques scènes passionnées avec Jsu Garcia. Dans la même veine, Sally fit équipe avec Andrew Stevens pour le thriller érotique « Double Threat » (1993), dans lequel elle incarnait une actrice finie intimement liée avec un mari à la double vie. Sally Kirkland apparut aussi dans un petit rôle dans le film majeur, « JFK » (1991). Ses apparitions en guest star pour la télévision incluent « Arabesque »en 1995, « Une Nounou d’Enfer » en 1996 et « Felicity » en 1999. Elle apparut aussi dans le soap opera « Des Jours et des Vies » pendant quelques mois en 1999. Des rôles dans des films plus importants sont aussi à signaler comme dans « Excess Baggage » (1997), « En Direct sur Edtv » (1999) et face à Peter Gallager dans l’adaptation télévisuelle du « Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley (1998).
Depuis les années 2000, le genre des rôles décrochés par Sally Kirkland, changea du tout au tout. Elle s’impliqua personnellement dans des films indépendants pour le circuit des films de festival. Parmi ses films notables, l’on trouve le court métrage « Audit » (2001), « The Rose Technique » (2002), « Mango Kiss » (2004) et « Coffee Date » (2006). Beaucoup de ses apparitions mettent l’accent sur ses vues libérales des mœurs contemporains ; c’est ainsi que Sally apparut dans le dernier film de Robert Urich, « Night of the Wolf » (2002). Sa forte implication dans le Mouvement de la Conscience Sprirituelle Intérieure fut mise en évidence dans le film « Spiritual Warriors » (2007) et, en tant que pasteur dudit mouvement, elle mit spirituellement en contact la vétérane Shelley Winters (sa marraine) avec l’homme qui avait partagé sa vie pendant 19 années, et ce, peu avant sa mort en 2006.
Avec d’autres films à l’horizon, l’implication de Sally Kirkland avec le cinéma indépendant n’en est qu’à ses débuts. Egalement peintre à ses heures perdues, Sally Kirkland a sa propre galerie d’art à Los Angeles, où elle y expose ses créations. Elle réside à Los Angeles, avec sa chienne Shiva. Etant encore bien de sa personne pour une femme maintenant dans sa septantaine (comme diraient mes voisins, les belges), Sally arbore encore sa chevelure blonde et après 120 films ne montre pas de signe d’essoufflement.
Sa contribution au western :
El Gringo de Silvio Narizzano (1968), Sarah Lambert
Le Shérif est en prison de Mel Brooks (1974), une caissière
La Chevauchée sauvage de Richard Brooks (1975), Honey
Le Solitaire de Fort Humboldt de Tom Gries (1975), Jane-Marie

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LordDécadent
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Re: Sally Kirkland (1941- )

Message par LordDécadent »

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"Breakheart Pass/Le Solitaire de Fort Humboldt" en 1975.
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harry
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Re: Sally KIRKLAND (1941)

Message par harry »

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Elle ne donne pas son corps qu'à la médecine , dans Breakheart pass , en 1976 ( autre posture que ci-dessus )
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