Le Conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Le Conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
avec
Mark Stevens ... Jeff Keane
Coleen Gray ... Joan Hartley
Rory Calhoun ... Chuck Palmer
Charley Grapewin ... Doug
Robert Patten ... Boyd
Twentieth Century Fox Film Corporation - 1h18 - Technicolor
Réalisé par le frère d'Henry King, Louis, qui fera également Le fils de Flicka
Le cheval pur sang (Jubilee) de Jeff Keane s'échappe depuis un train en flammes, pour rejoindre les contrées sauvages du Colorado. Pendant que jeff recherche sa trace, le cheval apprend la vie sauvage...et il va rencontrer la jument de Chuck Palmer, lequel ne va pas apprécier du tout cette rencontre ...
Filmé à Alabama Hills, Lone Pine, à Big Bear Lake (San Bernardino National Forest), à Durango (Colorado), au lac Arrowhead (San Bernardino National Forest) et Molas Lake (Silverton, Colorado)
+
photos Chip (bio Coleen Gray):
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
Ce n'est pas un western .
- Cole Armin
- Maire
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Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
Cela peut se discuter en effet tout comme d'autres films dans le même genre : Smoky (du même auteur Will James), The Outlaw Stallion, ... qui sont à la limite des westerns modernes.
Mais il figure dans le répertoire des westerns : http://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?f=25&t=4523
Mais il figure dans le répertoire des westerns : http://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?f=25&t=4523
"Attends d'être aussi vieux que moi pour parler comme moi"
Walter Brennan dans La Rivière rouge
Discutez cinéma!
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
je me doutais qu'on ferait cette remarque
mais, et dans la continuité de la réponse de Cole ci-dessus, Imdb et d'autres sites de cinéma dont Cinema.com, Moviegoods... le classent également en western ...
mais, et dans la continuité de la réponse de Cole ci-dessus, Imdb et d'autres sites de cinéma dont Cinema.com, Moviegoods... le classent également en western ...
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
Le film se passe dans les années 1940, tout se qui se passe dans l'ouest américain est par définition "western", mais ce film n'en est pas un, au sens où le fan du genre l'entend, et qu' imdb et autres sites le classent comme tel , ni change rien. J'ai une vhs du film....
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
c'est ainsi pour plusieurs films dits "westerns modernes " lesquels peuvent être rangés tout aussi bien dans les films dramatiques ou films d'aventures => topic dédié sur ce sujet ici : http://forum.westernmovies.fr/viewtopic ... 881#p11637
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
- Lou
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Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
So ride, boldly ride to the end of the rainbow ...Ride, boldly ride till you find Eldorado!
http://youtu.be/gdtrGhQ6dwk El Dorado H. Hawks 1966
http://buck-jones.blogspot.com
http://allan-lane.blogspot.com/
http://western-mood.blogspot.com/
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- yves 120
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Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
J 'ai bien aimé , ce film , agréable , c 'est clair que l 'on peut pas trop dire que c 'est un western ( ou alors assez modernisé )
ce gentil film , est surprenant pour Mark Stevens en personnage , poursuivant inlassablement son cheval magnifique pour
le récuperer et Rory Calhoun voulant absolument l ' abattre , mais, qui en fait, comprendra tout .
Pas le meilleur film ou Mark Stevens apparait, mais une curiosité ( il faut dire que Mark est très éclétique comme acteur , malheusement et injustement méconnu de beaucoup .
ce gentil film , est surprenant pour Mark Stevens en personnage , poursuivant inlassablement son cheval magnifique pour
le récuperer et Rory Calhoun voulant absolument l ' abattre , mais, qui en fait, comprendra tout .
Pas le meilleur film ou Mark Stevens apparait, mais une curiosité ( il faut dire que Mark est très éclétique comme acteur , malheusement et injustement méconnu de beaucoup .
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
Mark Stevens ne convinct point, ni Coleen Gray, alors que Rory Calhoun tire ses épingles du jeu, mais n'a pas un grand rôle.
Les acteurs ici sont les chevaux, étalons et juments et quelques autres bêtes sauvages, pumas, castors, serpent à sonnettes...
Le thème musical est agréable. Les paysages époustouflants, la plupart au Colorado et National Forest de San Juan, Colorado.
En dehors des évolutions des chevaux, le narrateur nous raconte cette histoire qui n'est guère passionnante, ni les tractations
amoureuses de Mark Stevens et Coleen Gray. On n'a guère de sympatie pour ce couple réuni sur un immense ranch de plus de
2000 hectares.
Les acteurs ici sont les chevaux, étalons et juments et quelques autres bêtes sauvages, pumas, castors, serpent à sonnettes...
Le thème musical est agréable. Les paysages époustouflants, la plupart au Colorado et National Forest de San Juan, Colorado.
En dehors des évolutions des chevaux, le narrateur nous raconte cette histoire qui n'est guère passionnante, ni les tractations
amoureuses de Mark Stevens et Coleen Gray. On n'a guère de sympatie pour ce couple réuni sur un immense ranch de plus de
2000 hectares.
Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
Le fortuné éleveur Jeff Keane a perdu son meilleur cheval lorsque celui ci, affolé par un incendie qui s'était déclaré à bord du train qui le transportait, était parvenu à s'échapper du wagon avant que Keane ne puisse intervenir. Le cheval s'enfuit dans une contrée sauvage du Colorado et est aperçu à proximité du ranch dirigé par Joan Hartley. L'étalon cherche à entrainer avec lui la jument de prix de Chick Palmer, un des cow-boys travaillant au service de la jeune femme. L'homme tente alors d'abattre l'étalon mais il tue accidentellement sa jument. Contacté par Joan, Jeff Keane arrive au ranch, identifie son cheval et tente de le capturer ; en vain. L'étalon a pris gout à sa liberté nouvelle et surtout, il est devenu agressif à la suite de ses rencontres avec les animaux sauvages (un puma) et surtout pour avoir été traqué par les hommes qui successivement ont essayé de le capturer : des indiens, les cow-boys de Joan et surtout Chick Palmer qui va surtout essayer de l'abattre à plusieurs reprises lorsque le cheval voudra lui échapper et se montrera même menaçant. Avec l'aide de Joan, Keane part à la recherche de l'étalon…
Deux spécialistes des histoires de chevaux, le romancier Will James (né Ernest Dufault au Québec) et le cinéaste Louis King, conjuguent leurs efforts dans ce western moderne qui ne casse pas des briques mais qui est tout de même assez original en raison de son traitement plus dramatique que d'ordinaire de son sujet dans un sous genre du western, moderne ou pas, pourtant très calibré et destiné à toute la famille…et avec même pour coeur de cible les tous petits. La course au cheval sauvage (ou ici qui le devient) ne prend pas souvent un tour aussi dramatique car certaines séquences sont dans celui ci d'une violence assez inhabituelle. L'étalon a en effet pris gout à sa liberté nouvelle au point qu'il est prêt à tuer pour la préserver. Il tue un autre étalon (sans doute vécu comme un rival. Le dialogue ne vous permet pas de comprendre les motivations du tueur ) puis il cherche par tous les moyens à échapper à ses poursuivants quitte à piétiner ceux qui cherchent à l'approcher. Une scène au cours de laquelle le cheval cherche à tuer Joan, endormie lors d'un bivouac, est d'ailleurs limite et pourra faire sourire.
Le reste est assez routinier. Coleen Gray a beau être au centre d'un triangle amoureux, on ne l'a voit pas assez. Elle accompagne parfois Mark Stevens au cours de ses recherches mais leurs plus belles séquences sont nocturnes et se déroulent au ranch sous le regard amusé du grand père de Joan (un personnage un peu amusant) qui cherche à faciliter l'idylle entre des jeunes gens qu'il trouve bien moins entreprenants que de son temps... Le couple fonctionne en tout cas parfaitement. Le rival -et doublement- est en revanche assez faible. Le colérique Chick (Chuck dans la VF) est interprété par Rory Calhoun. Après avoir abattu, en raison de sa maladresse et de son impulsivité, sa jument de valeur (son meilleur cheval de rodéo), il va chercher à se venger en capturant l'étalon de Keane, quitte à l'abattre. Il est aussi amoureux de sa patrone mais cet aspect là est totalement inintéressant et le comédien pas à la hauteur des 2 têtes d'affiche. Calhoun grimace, tente de résister ; une bagarre perdue ne lui suffira pas mais il s'incline finalement sans trop résister...
À voir par les fans de Coleen Gray, ceux de Mark Stevens (le président du fan club français est auvergnat. En fait, il en est aussi le secrétaire, le trésorier… )… Pour les fantastiques paysages et pour la façon dont ils sont mis en valeur par le petit frère de Henry King et son directeur de la photographie Charles G. Clarke. Cette splendeur visuelle a d'ailleurs été récompensée par une nomination à l'oscar de la meilleure photographie (tournage dans les environs de Pagosa Springs et de Durango dans le Colorado). Simplement, il faudrait tout de même se pencher sur le cas de ce petit chef d'oeuvre (visuel) en péril car la copie que j'ai visionné est quand même très moyenne. À signaler également la belle musique de Daniele Amfitheatrof. Louis King était donc l'un des spécialistes des films familiaux plus ou moins adultes type "L'étalon noir" mettant au prise un cheval plus ou moins malin avec un enfant, ou parfois avec un ou des adultes (Sand, Le lion et le cheval). Il a ainsi tourné Thunderhead (Le fils de Flicka) en 1945 ; Smoky (1946) avec Fred MacMurray et Anne Baxter ; L'herbe verte du Wyoming (1948) avec Peggy Cummins et Le lion et le cheval (The Lion and the Horse) en 1952 avec Steve Cochran. DVD gravé (VF)
Deux spécialistes des histoires de chevaux, le romancier Will James (né Ernest Dufault au Québec) et le cinéaste Louis King, conjuguent leurs efforts dans ce western moderne qui ne casse pas des briques mais qui est tout de même assez original en raison de son traitement plus dramatique que d'ordinaire de son sujet dans un sous genre du western, moderne ou pas, pourtant très calibré et destiné à toute la famille…et avec même pour coeur de cible les tous petits. La course au cheval sauvage (ou ici qui le devient) ne prend pas souvent un tour aussi dramatique car certaines séquences sont dans celui ci d'une violence assez inhabituelle. L'étalon a en effet pris gout à sa liberté nouvelle au point qu'il est prêt à tuer pour la préserver. Il tue un autre étalon (sans doute vécu comme un rival. Le dialogue ne vous permet pas de comprendre les motivations du tueur ) puis il cherche par tous les moyens à échapper à ses poursuivants quitte à piétiner ceux qui cherchent à l'approcher. Une scène au cours de laquelle le cheval cherche à tuer Joan, endormie lors d'un bivouac, est d'ailleurs limite et pourra faire sourire.
Le reste est assez routinier. Coleen Gray a beau être au centre d'un triangle amoureux, on ne l'a voit pas assez. Elle accompagne parfois Mark Stevens au cours de ses recherches mais leurs plus belles séquences sont nocturnes et se déroulent au ranch sous le regard amusé du grand père de Joan (un personnage un peu amusant) qui cherche à faciliter l'idylle entre des jeunes gens qu'il trouve bien moins entreprenants que de son temps... Le couple fonctionne en tout cas parfaitement. Le rival -et doublement- est en revanche assez faible. Le colérique Chick (Chuck dans la VF) est interprété par Rory Calhoun. Après avoir abattu, en raison de sa maladresse et de son impulsivité, sa jument de valeur (son meilleur cheval de rodéo), il va chercher à se venger en capturant l'étalon de Keane, quitte à l'abattre. Il est aussi amoureux de sa patrone mais cet aspect là est totalement inintéressant et le comédien pas à la hauteur des 2 têtes d'affiche. Calhoun grimace, tente de résister ; une bagarre perdue ne lui suffira pas mais il s'incline finalement sans trop résister...
À voir par les fans de Coleen Gray, ceux de Mark Stevens (le président du fan club français est auvergnat. En fait, il en est aussi le secrétaire, le trésorier… )… Pour les fantastiques paysages et pour la façon dont ils sont mis en valeur par le petit frère de Henry King et son directeur de la photographie Charles G. Clarke. Cette splendeur visuelle a d'ailleurs été récompensée par une nomination à l'oscar de la meilleure photographie (tournage dans les environs de Pagosa Springs et de Durango dans le Colorado). Simplement, il faudrait tout de même se pencher sur le cas de ce petit chef d'oeuvre (visuel) en péril car la copie que j'ai visionné est quand même très moyenne. À signaler également la belle musique de Daniele Amfitheatrof. Louis King était donc l'un des spécialistes des films familiaux plus ou moins adultes type "L'étalon noir" mettant au prise un cheval plus ou moins malin avec un enfant, ou parfois avec un ou des adultes (Sand, Le lion et le cheval). Il a ainsi tourné Thunderhead (Le fils de Flicka) en 1945 ; Smoky (1946) avec Fred MacMurray et Anne Baxter ; L'herbe verte du Wyoming (1948) avec Peggy Cummins et Le lion et le cheval (The Lion and the Horse) en 1952 avec Steve Cochran. DVD gravé (VF)
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Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
Je crois que notre nouveau et brillant membre a voulu faire plaisir au " président du fan club" de la vedette du film, si fan club ,il y a . Bien que plus courte que ses autres critiques, elle m'a ravi et étonné, car de cette obscure oeuvrette, je ne me rappelle pas grand chose, sinon un beau technicolor. Ce film inédit sur grand écran, en France, n'a bénéficié que d'un seul passage TV, en VF, c'était le 10 juin 1986 sur FR3.
Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
Ah oui, 1986 À priori, la copie que j'ai provient donc d'un transfert sur DVD d'un enregistrement de l'époque sur VHS, donc je ne m'étonne plus de la qualité toute relative de la copie. Pour te répondre sur l'intérêt du film, comme tous les films ou presque de ce sous genre, il est relativement limité en dehors du fait -comme je le souligne- de la violence inhabituelle de certaines séquences. Mais c'est quand même à voir pour les paysages vraiment fantastiques qui sont vraiment mis en valeur et pour le couple vedette, qu'on soit fan ou pas de Coleen Gray
Re: Le conquérant des plaines - Sand - 1949 - Louis King
Allez messieurs les éditeurs ! un petit dvd. Là, pour un inédit , la télé nous avait offert une version française.