Au delà du Missouri - Across the wide Missouri - 1951 - William A. Wellman

[metek]

:D Un très bon film qu'il me convient tel qu'il est ,avec des décors des costumes et surtout les RENDEZ-VOUS des trappeurs.



SO LONG

HUUMMMMMMMMMM!!

[U.S. Marshal Cahill]

1829 : Flint Mitchell décide de parcourir l'Ouest afin d'y chasser le bison, en compagnie d'une brigade de trappeurs, dont le capitaine Humberstone Lyon, vétéran de Waterloo, et son ami Pierre, alias «La Framboise», qui fait office d'interprète auprès des Indiens. Un jour, les chasseurs pénètrent sur l'immense territoire des Pieds Agiles, une tribu d'Indiens pacifiques...

[Longway]

Fiche Télé 7 Jours
Diffusion du 10 Avril 1988 sur FR3

[Vin]

Une bien chouette histoire, et de bons acteurs, voilà qui donne à la sortie un film d'Aventure, with a big A.
C'est typiquement le genre de film qui me rendait insomniaque étant gamin...Parcourir des terres vierges, épouser une belle indienne,vivre libre...
Purée, on nous a menti, la vie n'est pas tout à fait comme celà !

[Pike BISHOP]

Tiens sur la fiche de LONGWAY, la photo....
La flèche extraite du dos de GABLE par James WITHMORE....Une des séquences disparues du film..
WELLMAN se lamentait que certains personnages comme celui de Withmore (comédien qu'il adorait)
aient été laminés au montage, presque effacés du film......

[Pike BISHOP]

En remontant ce topic, je me demande si l'ami JAMES était un joyeux plaisantin, un hurluberlu
ou un authentique pionnier du cinéma à la MGM des années 50, ayant eu accès au matériel de montage ?
Où a-t-il vu une version longue de "ACROSS THE WIDE MISSOURI" ???
De l'aveu de WELLMAN lui-même, les chutes initiales ont été détruites, impossible de reconstituer son film dans le montage qu'il avait prévu...
plus long, plus lent, plus majestueux.. Sans le commentaire ajouté (Voix de howard KEEL, ce n'est pas ce qui me gêne le plus...)
Comme je le dis plus haut des personnages ont presque complètement disparus..Pourquoi avoir fait jouer JAMES WITHMORE
et RICHARD ANDERSON des rôles muets qu'auraient pu tenir n'importe quels figurants ?
Interpellé aussi par les nombreuses images hors film, séquences en photos, ellipses et non-sens du film (la couverture racontant
l'histoire du ménage FLINT, bien avancée dans une première séquence, à peine ébauchée par la suite)...
J'ai toujours rêvé (comme pour tant d'autres) revoir un jour la version voulue par son auteur de ce film, certainement le meilleur
sur les mountain men et leurs rapports avec les indiens...
Ce film était aussi un film d'amour, montrant la progression des sentiments chez un blanc frustre, épousant une indienne par calcul
commercial et prenant des leçons de dignité, respect et courage de son épouse rouge, devenant fier d'elle, puis franchement amoureux
et apprenant à aimer son peuple aussi..Belle leçon d'humanisme quasi détruite par ce montage anarchique..
Alors j'envie JAMES qui en a vu ma "version rêvée"...Ce qu'il y a de bien avec ce forum c'est qu'à n'importe quel âge on peut encore
rêver et se raconter des histoires comme nous le faisions tout gosses quand nous prolongions nos films préférés par des
fins et des rebondissements imaginaires...

[chip]

Longway et moi connaissons depuis longtemps James,à mon avis, il n'a jamais vu la version"longue" du film de Wellman....

[Vin]

Ce que tu dis Chip laisse un doute sur une bonne partie de ses commentaires?

[chip]

On peut le dire !

[Vin]

Ok, noté, merci du tuyau, je serai plus attentif.

[Blue Bill]

revu aujourd'hui , pour la dixième fois (environ) et toujours avec grand plaisir.
Sacré Personnage ! ce Clark Gable .
ma note:9/10

[guybos]

Howdy !!!

En éffet un autre western fort mémorable. On remarquera l'actrice mexicaine Maria Elena Marquès, qui n'a pas fait beaucoup de westerns, ni de films américains d'ailleurs...

Voici quelques photos du film pour votre plaisir visuel...

Photo 1 : Ricardo Montalban & Maria Elena Marquès
Photo 2 : Hors tournage : Clark Gable, James Whitmore & Ricardo Montalban
Photo 3 : Clark Gable et indien (le nom m'échappe hélas)

Happy Trails,

Guybo.

[Blue Bill]

En effet Guybos
On ne trouve pas beaucoup de photos et informations sur cette charmante actrice.
Il faut se touner vers le Mexique,son pays natal,pour en savoir un peu plus...
Maria Elena Marques (née le 14 decembre 1926 à Mexico)est décédée le 11 novembre 2008
d'un arret cardiaque.Fille unique de Gabriel Marques et de Maria Rangel,elle fut remarquée par le directeur
Fernando de Fuentes , qui la vit revenir de l'école en descendre du bus , il fut fasciné par sa beauté.
Le réalisateur du beaucoup palabrer avec ses parents pour les convaincre d'accepter de laisser tenter
sa chance à Maria Elena qui débuta dans "DOS CORAZONES Y UN TANGO"(1942).
Son premier role important fut dans "DONA BARBARA" 1943 ... ...

(sources:Archivo de telenovelas y biografias de Luis Roberto)

[Pike BISHOP]

Le chef indien est joué par Jack HOLT, le père du comédien TIM HOLT.

[Vin]

Une bio de la piquante, récupérée sur le web :

C’est le 14 décembre 1926 que María Elena Marqués Rangel voit le jour à Mexico. Elle est la fille unique de Gabriel Marqués et María Rangel. Sa carrière commence comme un conte de fées. En effet, alors qu’elle revient de l’école, en descendant de l’autobus, elle est remarquée par Fernando de Fuentes, son voisin mais aussi réalisateur de talent. Fasciné par sa beauté juvénile, le cinéaste prend contacte avec ses parents et après moult discussions, ils tombent d’accord pour permettre à la petite María Elena de faire un essai devant les caméras. C’est en 1942, à seize ans, qu’elle apparait pour la première fois sur les écrans dans «Dos corazones y un tango», réalisé par Mario del Río, avec en vedette le célèbre danseur de tango argentin Andrés Falgas.

Bien qu’ayant un petit rôle, cette première expérience lui permet, l’année suivante, d’interpréter la fille de Maria Félix dans «Doña Bárbara» de Fernando de Fuentes et Miguel M. Delgado. S’en suivront plusieurs productions où ses rôles sont de plus en plus importants. Elle est notamment la Juliette de Cantinflas dans «Roméo et Juliette» (1943), adaptation comique de la tragédie de Shakespeare, puis l’une des «Deux orphelines» (1944) dirigée par José Benavides Hijo. Elle est aussi l’héroïne, aux côtés de Pedro Armendariz, de «La perle» (1947) un drame de Emilio Fernández présenté au Festival de Venise et qui lui vaut une nomination dans la catégorie de la meilleure actrice aux Prix du Cinéma Mexicain. L’Ariel est finalement décerné à Blanca Estela Pavón pour «Cuando lloran los valientes» (1947). En 1951, elle signe un contrat avec la Metro-Goldwyn-Mayer pour donner la réplique à Clark Gable dans «Au-delà du Missouri» de William A. Wellman. Hollywood fait encore appelle à elle pour être la partenaire de John Hodiak et John Derek dans «Les forbans du désert» (1953) un western de série B réalisé par Fred F. Sears. Entre temps, María Elena Marqués épouse le comédien Miguel Torruco, qui lui donne deux enfants, Miguel et Marisela qui travailleront plus tard dans l’industrie touristique et hôtelière du Mexique. Malheureusement, ce bonheur est de courte durée car Miguel Torruco décède prématurément le 22 avril 1956, à l’âge de trente-sept ans. María Elena se noie dans le travail afin d’alléger son deuil. C’est ainsi qu’on peu l’entendre à la radio où elle participe à des feuilletons, ainsi qu’à la télévision où elle est la vedette, dix années durant, d’un «soap-opéra» très populaire en Amérique Latine.

Au début des années soixante, María Elena Marqués quitte quelques temps les plateaux de cinéma et de télévisions pour se produire au théâtre, notamment avec Manuel Fábregas où à travers tout le pays, elle illumine la scène dans «Hablando de asesinatos», une pièce qui demeure, à ce jour, l’un des plus grands succès populaires de la scène mexicaine.

María Elena Marqués se retire des feux des projecteurs au début des années quatre-vingt afin de s’occuper de ses six petits enfants et de ses dix arrière petits-enfants. En 1992, les journalistes mexicains l’honorent d’un prix pour l’ensemble de sa carrière. L’année suivante, elle fait une apparition dans un documentaire, «Memoria del cine Mexicano», réalisé par Alejandro Pelayo, ou elle parle, avec fierté et enthousiasme de son art. Elle s’éteint le 11 novembre 2008, entouré des siens. Le nom de la Diva restera à jamais inscrit en lettre d’or dans l’histoire du cinéma, de la télévision et du théâtre mexicain.

© Christophe LAWNICZAK & Philippe PELLETIER

1942 Dos corazones y un tango – de Mario del Río avec Andrés Soler
Así se quiere en Jalisco – de Fernando de Fuentes avec Jorge Negrete
1943 La razón de la culpa – de Juan José Ortega avec Pedro Infante
Cinco fueron escogidos – de Agustín P. Delgado & Herbert Kline avec Ricardo Montalban
Roméo et Juliette ( Romeo y Julieta ) de Miguel M. Delgado avec Cantinflas
Doña Bárbara – de Fernando de Fuentes & Miguel M. Delgado avec Maria Félix
El rebelde / Romance de antaño – de Jaime Salvador avec Jorge Negrete
1944 Les deux orphelines ( la dos huérfanas ) de José Benavides Hijo avec Víctor Junco
La trepadora – de Gilberto Martínez Solares avec Sara García
Me ha besado un hombre – de Julián Soler avec Abel Salazar
Rosa del Caribe – de José Benavides Hijo avec Katy Jurado
1945 Capullito de alhelí – de Fernando Soler avec Carlos López Moctezuma
Me he de comer esa tuna / El día que me quieras – de Miguel Zacarías avec Mimí Derba
La pajarera – de Emilio Gómez Muriel avec Pedro de Aguillón
Las cinco advertencias de Satanás – de Julián Soler avec Fernando Soler
1947 Carita del cielo – de José Díaz Morales avec Jorge Mondragón
La perle ( la perla ) de Emilio Fernández avec Pedro Armendariz
1948 La novia del mar – de Gilberto Martínez Solares avec Rafael Baledón
+ chorégraphie
El casado casa quiere – de Gilberto Martínez Solares avec Fernando Soto
1949 Yo quiero ser mala – de René Cardona avec Óscar Pulido
La negra Angustias – de Matilde Landeta avec Agustín Isunza
1950 Gemma ( secreto de muerte ) de René Cardona avec Roberto Cañedo
La edad peligrosa – de José Díaz Morales avec Andrea Palma
La malcasada – de José Díaz Morales avec Rodolfo Calvo
1951 Vuelva el sábado – de René Cardona avec Humberto Rodríguez
Au-delà du Missouri ( across the wide Missouri ) de William A. Wellman avec Clark Gable
El marido de mi novia – de René Cardona avec Abel Salazar
1952 Désirs interdits ( cuando levanta la niebla ) de Emilio Fernández avec Arturo de Córdova
Tal para cual – de Rogelio A. González avec Jorge Negrete
Lo que no se puede perdonar!.. – de Roberto Rodríguez avec Armando Calvo
1953 Canción de cuna – de Fernando de Fuentes avec Josefina Leiner
Les forbans du désert ( ambush at Tomahawk Gap ) de Fred F. Sears avec John Hodiak
Reportaje – de Emilio Fernández avec Pedro Infante
1954 Borrasca en las almas – de Ismael Rodríguez avec Roberto Cañedo
Le jeune Juarez ( el joven Juárez ) de Emilio Gómez Muriel avec Humberto Almazán
La mujer que se vendio – de Agustín P. Delgado avec Julio Villarreal
¿ Mujer... o fiera ? – de Agustín P. Delgado avec José Baviera
1955 Historia de un abrigo de mink – de Emilio Gómez Muriel avec Silvia Pinal
Maternidad imposible – de Emilio Gómez Muriel avec Armando Calvo
1956 Pulgarcito – de René Cardona avec José Elías Moreno
1957 Así era Pancho Villa – de Ismael Rodríguez avec Pedro Armendariz
+ chansons
Las manzanas de Dorotea – de Raúl de Anda avec Carlos López Moctezuma
A media luz los tres – de Julián Soler avec Arturo de Córdova
1958 Melodías inolvidables – de Jaime Salvador avec Enrique Rambal
1959 La Llorona – de René Cardona avec Eduardo Fajardo
1961 Paraíso escondido – de Mauricio de la Serna & Raphael J. Sevilla avec Jorge Martínez de Hoyos
Pueblito – de Emilio Fernández avec Lilia Prado
1966 ¿ Que haremos con papá ? – de Rafael Baledón avec Marga López
1968 Los ángeles de Puebla – de Francisco del Villar avec María Duval
1969 Valentin Armienta el vengador – de Federico Curiel avec Tito Junco
Una noche bajo la tormenta – de José Elías Moreno avec Enrique Aguilar
1970 Las bestias jóvenes – de José María Fernández Unsáin avec Fernando Balzaretti
1972 Entre dos amores / La usurpadora – de Luis Lucia avec Manolo Escobar
1976 DO María Elena Marqués: Campaña politica – de Ismael Rodríguez
1977 El jardín de los cerezos – de Gonzalo Martínez Ortega avec Julián Soler
1980 El testamento – de Gonzalo Martínez Ortega avec Eduardo de la Peña
1993 DO Memoria del cine Mexicano – de Alejandro Pelayo avec Claudio Brook
Seulement apparition
AUTRES PRIX :

Déesse d’Argent Spéciale par les journalistes du cinéma mexicain, Mexique ( 2002 )