
Dès l’application du plan, Steve tente de doubler Spirito Santo. Puis, Foster décide de « donner » à la police Spirito Santo comme seul coupable du vol, malgré les supplications de sa fille de ne pas le faire. Comment cela se terminera-t-il ?...
Premier film de la trilogie de Roberto Mauri centrée autour du personnage de Spirito Santo. Les histoires ne se suivront pas comme chez Colizzi, et le héros changera de costume à chaque film. Néanmoins, il aura le même interprète à trois reprises : Vassili Karis.
En français, le héros fut rebaptisé Sacramento. Ca sonne bien et ça colle mieux aux mouvements des lèvres italiennes pour Spirito Santo. En plus c’est moins italien, et ça passe mieux en France que « Saint Esprit ».

Roberto Mauri n’a jamais de moyen, tout le monde le sait. Mais en plus, il filme platement cette histoire de récupération de trésor, avec en filigrane l’intervention d’une vengeance grâce au personnage indien interprété par Mimmo Palmara. Aucun plan, aucune astuce technique ne parvient à nous laisser être indulgent.
Hunt Powers est crédible mais Vassili Karis en gentil, c’est bof. On le préfère en vilain traître, comme dans Wanted Sabata. Les « guest » sont Mimmo Palmara dans un rôle qui pourrait se défendre sur le papier mais qu’il joue mécaniquement sans laisser échapper la moindre émotion ainsi que José Torres, acteur espagnol au parcours amusant à suivre de film en film. Ici encore il a un rôle délirant qu’il joue visiblement à l’extravagance et s’en sort honnêtement, comme souvent.

Où le voir ? À moins de retrouver les deux bobines cinéma d’époque, il faut se rabattre sur un enregistrement télé italien sans sous-titres ; au format le temps du générique, puis recadré.


