Killers of the Flower Moon

[Stark]

Oui Marty c'est quelqu'un, son film semble dépasser le million d'entrées en France, un peu plus de 600 000 en Italie qui vénère les 2 originaires italiens, Marty et Bob, d'ailleurs naturalisé italien en 2006. Les autres pays européens, plutôt moyens.
Allez, continuons d'en parler, si ça motive quelques milliers de spectateurs, alors bravo à tous. Chiche de retourner le voir au cinéma ?

[pale rider]

Le film de Scorsese suscite des débats, fait parler de lui avec un sujet pas facile, une durée très looooongue. Je crois qu'avec ce film, il a réussi à prouver que le cinéma n'est pas qu'une fabrique de films popcorn Marvel/DC mais qu'il peut encore susciter débats, réflexions et véhiculer des émotions aux spectateurs .
Je suis très content du succès de ce film dans nos contrées qui dépasse le million de spectateurs. Un film à voir et qui ne laisse pas indifférent.

[Yosemite]

Les nouvelles génération de salles de ciné ont ceci de génial que les fauteuils sont d'un confort incomparable. On incline le dossier, on relève les jambes, c'est parfait pour 3h30 de cinéma.
Ainsi, je précise que malgré ce confort je ne me suis pas endormi un instant et qu'au final les 3h30 sont bien passées même si j'ai trouvé que l'histoire avait un peu de mal à démarrer.
Leonardo DiCaprio participe à cette lenteur m'a-t-il semblé car je trouve qu'il ne prend son envol qu'au bout d'une vingtaine de minutes.

La distribution est remarquable bien sûr, mais j'ai trouvé Lily Gladstone bien au-dessus du lot en termes de justesse et de gravité, à signaler également à mon avis, la très bonne crédibilité de Jesse Plemons en agent de la commission d’enquête.
L'histoire est instructive, en tout cas pour moi, et prouve, si cela était encore nécessaire, que d'avoir des champs de pétrole sur ses terres n'est pas forcément une bonne nouvelle.
Ce qui est désarmant dans l'histoire est la faiblesse des Indiens Osage, conscients et pour autant complètement désarmés face à la cupidité, la perfidie et évidemment la violence de leurs spoliateurs.

Une caractéristique du film est que Scorcèse ne propose pas ici une œuvre spectaculaire mais déroule un récit linéaire, accentuant la mécanique de dépossession machiavélique dont l'incarnation est bien sûr l'oncle Ernest incarné par Robert De Niro.

Une œuvre courageuse, tant dans le fond que dans la forme, et à l'arrivée un très bon moment de cinéma.
Yo.

[jeune papoose]

Marty et sa team façon debriefing ... un peu comme nous finalement

[jeune papoose]

>>> Encore combien de films ils vont nous faire ces deux papys

[jeune papoose]

On ne saura jamais si Lasso aurait aimé le film ... mais j'aurais aimé qu'il nous en parle ! repose en paix JP ...