
L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - 1955 - Anthony Mann
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- Winchester73
- Trappeur
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- Arizona Kid
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Re: L'Homme de la Plaine - The Man from Laramie - Anthony Mann - 1955
Aaaah The Man from Laramie ...
Ce générique en lettres écarlates sur fond de coucher de soleil et de choeurs mélancoliques...
Que de souvenirs pour moi, qui l'ai découvert en 2004 dans le cadre du groupe de cinéma audiovisuel du lycée Marseilleveyre, et sur lequel je devais passer mon oral du Baccalauréat 2007 dans cette matière...
Le prof' nous l'avait fait visionner en classe trois ou quatre fois -si ce n'est plus- au point que j'étais arrivé à saturation
à mesure qu'il nous faisait analyser en boucle la fameuse scène où James Stewart est malmené par les desperados dans les marais salants, au début du film: plan d'ensemble, panoramique gauche-droite, plan américain, gros plan, etc...
J'ai même retrouvé mes notes manuscrites, rédigées à l'arrache devant le film, le bloc-note calé sur le genou, dans
la classe plongée dans la pénombre.
A la même période, nous avions également eu droit, dans la salle de cinéma du musée d'art contemporain de notre quartier, à une projection en copie pellicule de The Naked Spur-L'Appât, car Anthony Mann était au programme
d'étude de cinéma cette année-là.
Je me souviendrai toujours du plaisir que j'ai eu, en ressortant de la salle, lorsque j'ai aperçu le projectionniste -qui avait ouvert la porte de sa cabine- occupé à rembobiner l'énorme bobine 35mm à l'issue de cette mémorable projection (pensez donc, ce fut le premier western, et toujours le seul à ce jour, que je vis dans une salle de cinéma !! )
Je ne saurais hélas vous dire s'il s'agissait d'une copie miraculeusement rescapée de la glorieuse époque des années 50, ou bien d'un retirage plus récent, mais l'image était de très bonne qualité, restituant avec vaillance tout l'éclat du glorieux Technicolor.
Je n'avais plus revu L'Homme de la plaine depuis cette époque-là - il y a donc près de dix ans- mais je n'avais jamais oublié ce film, me souvenant de plusieurs séquences ; et c'est en retrouvant mes vieilles notes d'oral du Bac et mes cours sur Anthony Mann que j'ai subitement éprouvé cette bouffée de nostalgie, qui m'a donné l'envie de revoir ce western que
le prof qualifiait de crépusculaire (bien que, personnellement, je ne sois pas de cet avis, le western crépusculaire correspondant à mon sens à des oeuvres largement ultérieures et démythifiant le mythe, comme celles de Sergio Leone, de Sam Peckinpah ou encore les westerns révisionnistes et " engagés " de Robert Altman).
Donc, dès le lendemain, direction O'CD (mon fournisseur de DVD attitré) et depuis, j'ai acheté toute une kyrielle de DVD westerns car revoir ce film m'a donné envie de découvrir plus en profondeur le western américain, ayant jusqu'alors plutôt privilégié le western-spaghetti.
J'ajouterai pour conclure que James Stewart est l'un de mes acteurs de western préférés, et que j'ai rapidement acheté les autres titres de sa collaboration avec Anthony Mann, que sont Winchester 73, L'Appât , Les Affameurs et Je suis un Aventurier (plutôt déçu par ce dernier, mais ceci est une autre histoire...)
Ce générique en lettres écarlates sur fond de coucher de soleil et de choeurs mélancoliques...
Que de souvenirs pour moi, qui l'ai découvert en 2004 dans le cadre du groupe de cinéma audiovisuel du lycée Marseilleveyre, et sur lequel je devais passer mon oral du Baccalauréat 2007 dans cette matière...
Le prof' nous l'avait fait visionner en classe trois ou quatre fois -si ce n'est plus- au point que j'étais arrivé à saturation
à mesure qu'il nous faisait analyser en boucle la fameuse scène où James Stewart est malmené par les desperados dans les marais salants, au début du film: plan d'ensemble, panoramique gauche-droite, plan américain, gros plan, etc...
J'ai même retrouvé mes notes manuscrites, rédigées à l'arrache devant le film, le bloc-note calé sur le genou, dans
la classe plongée dans la pénombre.
A la même période, nous avions également eu droit, dans la salle de cinéma du musée d'art contemporain de notre quartier, à une projection en copie pellicule de The Naked Spur-L'Appât, car Anthony Mann était au programme
d'étude de cinéma cette année-là.
Je me souviendrai toujours du plaisir que j'ai eu, en ressortant de la salle, lorsque j'ai aperçu le projectionniste -qui avait ouvert la porte de sa cabine- occupé à rembobiner l'énorme bobine 35mm à l'issue de cette mémorable projection (pensez donc, ce fut le premier western, et toujours le seul à ce jour, que je vis dans une salle de cinéma !! )
Je ne saurais hélas vous dire s'il s'agissait d'une copie miraculeusement rescapée de la glorieuse époque des années 50, ou bien d'un retirage plus récent, mais l'image était de très bonne qualité, restituant avec vaillance tout l'éclat du glorieux Technicolor.
Je n'avais plus revu L'Homme de la plaine depuis cette époque-là - il y a donc près de dix ans- mais je n'avais jamais oublié ce film, me souvenant de plusieurs séquences ; et c'est en retrouvant mes vieilles notes d'oral du Bac et mes cours sur Anthony Mann que j'ai subitement éprouvé cette bouffée de nostalgie, qui m'a donné l'envie de revoir ce western que
le prof qualifiait de crépusculaire (bien que, personnellement, je ne sois pas de cet avis, le western crépusculaire correspondant à mon sens à des oeuvres largement ultérieures et démythifiant le mythe, comme celles de Sergio Leone, de Sam Peckinpah ou encore les westerns révisionnistes et " engagés " de Robert Altman).
Donc, dès le lendemain, direction O'CD (mon fournisseur de DVD attitré) et depuis, j'ai acheté toute une kyrielle de DVD westerns car revoir ce film m'a donné envie de découvrir plus en profondeur le western américain, ayant jusqu'alors plutôt privilégié le western-spaghetti.
J'ajouterai pour conclure que James Stewart est l'un de mes acteurs de western préférés, et que j'ai rapidement acheté les autres titres de sa collaboration avec Anthony Mann, que sont Winchester 73, L'Appât , Les Affameurs et Je suis un Aventurier (plutôt déçu par ce dernier, mais ceci est une autre histoire...)
Modifié en dernier par Arizona Kid le 20 sept. 2018 18:20, modifié 18 fois.
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)


- Winchester73
- Trappeur
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Re: L'Homme de la Plaine - The Man from Laramie - Anthony Mann - 1955
Un Western agréable à regarder, surtout les paysages du Nouveau Mexique.....
alors que l'histoire de vengeance, vient de loin.....
Un ancien Capitaine de l'armée, se met en marche à partir de Laramie (ville) au Wyoming,
pour trouver les responsables de la mort de son plus jeune frère, soldat dans l'armée US,
mort ensemble avec son peloton, il y a six mois, dans une attaque moyennant fusils par des
Apaches, au Nouveau Mexique.
On voit peu les hardis Apaches dans ce Western de Mann, alors que c'est leur pays, ils
vivent en paix avec les ranchers blancs, mais haïssent les militaires. C'est normal qu'ils
ont voulu s'approvisionner en fusils automatiques, pour démarrer une nouvelle offensive.
Chaque fois qu'un soldat est tué par des Indiens, qu'elle formidable occasion pour réaliser un
nouveau Western de Vengeance, le fil de ce WESTERN est vraiment un peu mince.
alors que l'histoire de vengeance, vient de loin.....
Un ancien Capitaine de l'armée, se met en marche à partir de Laramie (ville) au Wyoming,
pour trouver les responsables de la mort de son plus jeune frère, soldat dans l'armée US,
mort ensemble avec son peloton, il y a six mois, dans une attaque moyennant fusils par des
Apaches, au Nouveau Mexique.
On voit peu les hardis Apaches dans ce Western de Mann, alors que c'est leur pays, ils
vivent en paix avec les ranchers blancs, mais haïssent les militaires. C'est normal qu'ils
ont voulu s'approvisionner en fusils automatiques, pour démarrer une nouvelle offensive.
Chaque fois qu'un soldat est tué par des Indiens, qu'elle formidable occasion pour réaliser un
nouveau Western de Vengeance, le fil de ce WESTERN est vraiment un peu mince.
- Cole Armin
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Re: L'Homme de la Plaine - The Man from Laramie - Anthony Mann - 1955
La jaquette du futur Blu-Ray allemand


"Attends d'être aussi vieux que moi pour parler comme moi"
Walter Brennan dans La Rivière rouge
Discutez cinéma!
Walter Brennan dans La Rivière rouge
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Re: L'Homme de la Plaine - The Man from Laramie - Anthony Mann - 1955
Oui bon faut croire que les Allemands trippent sur les affiches Italienne!
Ici les affiches italienne de: James Stewart - The Man from Laramie (1955) De Anselmo Ballester


De Angleo Cesselon


Ici les affiches italienne de: James Stewart - The Man from Laramie (1955) De Anselmo Ballester


De Angleo Cesselon

Re: L'Homme de la Plaine - The Man from Laramie - Anthony Mann - 1955
Lobby cards de: James Stewart - The Man from Laramie (1955)




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