Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum
SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum
SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Avis non partagé, je classe ce film parmi les 10 meilleurs westerns d' Audie Murphy.
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Au moins il y a une riposte de ma critique de Chip, je suis content qu'on me lit, merci.
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
- Messages : 23791
- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
je te lis aussi lasso, comme d'autres...
l'absence de "riposte" ne devant pas être interprétée comme une absence de lecture de tes commentaires
l'absence de "riposte" ne devant pas être interprétée comme une absence de lecture de tes commentaires
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
-
- Squaw
- Messages : 351
- Enregistré le : 28 avr. 2008 15:31
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Je te lis moi aussi avec beaucoup d'intérêt. Malheureusement, il est un certain nombre de titres que je n'ai jamais vu donc difficile d'y mettre mon grain de sel ...
Concernant celui ci, je me souviens l'avoir vu lors de son dernier passage TV et être un peu resté sur ma faim pour autant que je me souvienne. Toutefois, avant de me prononcer et risquer de dire des bêtises, il faudrait que je le revois pour en parler en toute objectivité
Ce soir, je visionne Santee dont tu as parlé il y a peu et ne manquerai pas de donner mon avis ...
Concernant celui ci, je me souviens l'avoir vu lors de son dernier passage TV et être un peu resté sur ma faim pour autant que je me souvienne. Toutefois, avant de me prononcer et risquer de dire des bêtises, il faudrait que je le revois pour en parler en toute objectivité
Ce soir, je visionne Santee dont tu as parlé il y a peu et ne manquerai pas de donner mon avis ...
.... quand les hommes de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent!
Re: Le Fort de la Dernière Chance - The guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Première représentation à Paris le 18 Octobre 1957 au Caméo , à L' Eldorado et au Lynx en version française et originale .
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
- Messages : 23791
- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
On reconnait les décors des studios Old Tucson en Arizona notamment l'église, et les cactus aux alentours :
=> http://forum.westernmovies.fr/viewtopic ... son#p13878
Katryn Grant Crosby :
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5313
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Découvert hier soir, une bien belle surprise ma foi ! Un scénario fort original, qui ne supporte bien entendu ni la comparaison avec "Westward the women" si l'on se réfère aux présences féminines, ni celle avec "Apache drums" vis à vis duquel le siège d'une église protégée tant bien que mal offre quelques similitudes.
Nous ne sommes pas ici dans un western de cette ampleur mais néanmoins, je trouve qu'il s'agit d'une oeuvre tout à fait originale et très plaisante. L'ensemble est traité avec adresse, car le propos n'est pas forcément facile à illustrer : évocation du massacre de Sand Creek, désertion, confrontation nord-sud, femmes qui défendent un "fort" sous le commandement d'un homme et d'une sergent hommasse au possible... un scénario qui permet mille fois de se casser la figure !
Ce que ne fait pas Marshall, bien au contraire ! Il réussit l'exercice avec brio et nous propose ici un western bien rythmé, bien interprété, dans lequel Audie Murphy trouve une place remarquable. Une des toutes meilleures parmi les westerns où il figure et que j'ai pu voir.
Les histoires de séduction sont bien tressées, elles s'entremêlent astucieusement dans le scénario sans se plaquer comme cela peut parfois être le cas, bref, l'ensemble est fondu à souhait.
Contrairement à B. Tavernier dans les bonus de l'édition Sidonis, je trouve la parenthèse du trio de tueurs un peu inutile. Manquerait-elle vraiment si elle n'était pas ? Rien de moins sûr, certes elle fait office de "virgule masculine" dans la narration, mais je trouve qu'elle s'ajuste assez mal et donne l'impression d'un rajout inutile.
Saluons la belle photographie de Ray Rennahan, qui fait des prouesses tout particulièrement dans les scènes d'intérieurs ou de nuit.
Un beau western, modeste certes, mais vraiment original et agréable.
Yo.
Nous ne sommes pas ici dans un western de cette ampleur mais néanmoins, je trouve qu'il s'agit d'une oeuvre tout à fait originale et très plaisante. L'ensemble est traité avec adresse, car le propos n'est pas forcément facile à illustrer : évocation du massacre de Sand Creek, désertion, confrontation nord-sud, femmes qui défendent un "fort" sous le commandement d'un homme et d'une sergent hommasse au possible... un scénario qui permet mille fois de se casser la figure !
Ce que ne fait pas Marshall, bien au contraire ! Il réussit l'exercice avec brio et nous propose ici un western bien rythmé, bien interprété, dans lequel Audie Murphy trouve une place remarquable. Une des toutes meilleures parmi les westerns où il figure et que j'ai pu voir.
Les histoires de séduction sont bien tressées, elles s'entremêlent astucieusement dans le scénario sans se plaquer comme cela peut parfois être le cas, bref, l'ensemble est fondu à souhait.
Contrairement à B. Tavernier dans les bonus de l'édition Sidonis, je trouve la parenthèse du trio de tueurs un peu inutile. Manquerait-elle vraiment si elle n'était pas ? Rien de moins sûr, certes elle fait office de "virgule masculine" dans la narration, mais je trouve qu'elle s'ajuste assez mal et donne l'impression d'un rajout inutile.
Saluons la belle photographie de Ray Rennahan, qui fait des prouesses tout particulièrement dans les scènes d'intérieurs ou de nuit.
Un beau western, modeste certes, mais vraiment original et agréable.
Yo.
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Sean McClory - The Guns Of Fort Petticoat (1956)
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
- Messages : 23791
- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
- Arizona Kid
- Trappeur
- Messages : 3044
- Enregistré le : 01 nov. 2016 16:26
- Localisation : Marseille, France
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Après Le Nettoyeur (1955) hier soir, j'ai revu aujourd'hui ce Fort de la dernière chance, signé du même réalisateur, George Marshall, et toujours animé par l'énergique Audie Murphy.
L'acteur à l'éternel visage juvénile incarne ici Frank Hewitt, un Texan ayant revêtu la tunique bleue de l'Union, ce qui lui vaut quelques inimitiés en début de métrage.
Intéressant personnage que ce " soldat bleu " qui, écoeuré par les exactions gratuites de ses pairs envers des Indiens innocents, préfère déserter afin de prévenir les siens d'un éventuel raid vengeur de la part des Comanches.
Un danger qui ne manque évidemment pas de se matérialiser, lorsqu'un village à la frontière du Mexique se voit attaqué.
Le patelin, entièrement peuplé de femmes depuis la mobilisation de leurs maris pour la guerre civile, sera défendu jusqu'au bout par le soldat Hewitt, qui apprendra à ces dames les rudiments du combat afin de préparer la riposte...
Cette série B, co-produite par la Columbia et Harry Joe Brown -producteur du fameux cycle Randolph Scott / Budd Boetticher- , figure assurément dans mon palmarès personnel des westerns d'Audie Murphy.
Le Fort de la dernière chance partage de nombreuses similitudes et petites variations avec l'inoubliable Quand les tambours s'arrêteront, sorti six ans plus tôt en 1951: un groupe retranché dans une mission assiégée par les Indiens, qui escaladent les murs pour attaquer leurs victimes; une contre-attaque menée par un héros rejeté de tous avant de gagner le pardon des siens; un groupe de prostituées qui, chassées dans le film sus-cité, prennent part ici à la bataille; des femmes qui se mettent à chanter au cours du siège pour se donner du courage et ainsi recouvrir le sempiternel grondement des tambours de guerre...
N'en déplaise aux plus radicaux thuriféraires du film d'Hugo Fregonese -dont je ne renie en rien les qualités-, j'estime que Le Fort de la dernière chance le surclasse d'une bonne tête: là où l'action du premier se retrouvait rapidement confinée en un lieu clos, les péripéties sont plus aérées et plus dynamiques dans l'opus de George Marshall, dont les personnages sont également plus réactifs, moins cantonnés dans leur statut de victimes attendant de se faire massacrer.
Une fois de plus, Audie Murphy fait merveille en meneur d'hommes -de femmes en l'occurrence- , faisant montre d'une autorité sereine: il faut le voir donner la fessée à la délicieuse Kathryn Grant, peste à la gâchette facile, rabattre le caquet d'une insupportable bigote exaltée, ou encore tenter de se mettre dans la poche le petit frère du mari de son ex-fiancée...
Humour, action et drame se conjuguent au plus que parfait dans cette aventure trépidante de bout en bout, qui ne laisse pas une seconde de répit au spectateur.
Efficace, rythmé et sans temps mort, le film de George Marshall perpétue la tradition d'excellence des grands westerns de l'âge d'or, et ne lasse jamais.
L'acteur à l'éternel visage juvénile incarne ici Frank Hewitt, un Texan ayant revêtu la tunique bleue de l'Union, ce qui lui vaut quelques inimitiés en début de métrage.
Intéressant personnage que ce " soldat bleu " qui, écoeuré par les exactions gratuites de ses pairs envers des Indiens innocents, préfère déserter afin de prévenir les siens d'un éventuel raid vengeur de la part des Comanches.
Un danger qui ne manque évidemment pas de se matérialiser, lorsqu'un village à la frontière du Mexique se voit attaqué.
Le patelin, entièrement peuplé de femmes depuis la mobilisation de leurs maris pour la guerre civile, sera défendu jusqu'au bout par le soldat Hewitt, qui apprendra à ces dames les rudiments du combat afin de préparer la riposte...
Cette série B, co-produite par la Columbia et Harry Joe Brown -producteur du fameux cycle Randolph Scott / Budd Boetticher- , figure assurément dans mon palmarès personnel des westerns d'Audie Murphy.
Le Fort de la dernière chance partage de nombreuses similitudes et petites variations avec l'inoubliable Quand les tambours s'arrêteront, sorti six ans plus tôt en 1951: un groupe retranché dans une mission assiégée par les Indiens, qui escaladent les murs pour attaquer leurs victimes; une contre-attaque menée par un héros rejeté de tous avant de gagner le pardon des siens; un groupe de prostituées qui, chassées dans le film sus-cité, prennent part ici à la bataille; des femmes qui se mettent à chanter au cours du siège pour se donner du courage et ainsi recouvrir le sempiternel grondement des tambours de guerre...
N'en déplaise aux plus radicaux thuriféraires du film d'Hugo Fregonese -dont je ne renie en rien les qualités-, j'estime que Le Fort de la dernière chance le surclasse d'une bonne tête: là où l'action du premier se retrouvait rapidement confinée en un lieu clos, les péripéties sont plus aérées et plus dynamiques dans l'opus de George Marshall, dont les personnages sont également plus réactifs, moins cantonnés dans leur statut de victimes attendant de se faire massacrer.
Une fois de plus, Audie Murphy fait merveille en meneur d'hommes -de femmes en l'occurrence- , faisant montre d'une autorité sereine: il faut le voir donner la fessée à la délicieuse Kathryn Grant, peste à la gâchette facile, rabattre le caquet d'une insupportable bigote exaltée, ou encore tenter de se mettre dans la poche le petit frère du mari de son ex-fiancée...
Humour, action et drame se conjuguent au plus que parfait dans cette aventure trépidante de bout en bout, qui ne laisse pas une seconde de répit au spectateur.
Efficace, rythmé et sans temps mort, le film de George Marshall perpétue la tradition d'excellence des grands westerns de l'âge d'or, et ne lasse jamais.
Modifié en dernier par Arizona Kid le 28 sept. 2020 20:35, modifié 3 fois.
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
-
- Chercheur d'or
- Messages : 4567
- Enregistré le : 29 nov. 2008 17:43
Re: Le Fort de la dernière chance - The Guns of Fort Petticoat - 1956 - George Marshall
Je suis plutôt un turfisteféraire ... touristférère ... thirstifellah ... bref, je préfère "Apache Drums", mais pas 'radical' ... Je ne comprends pas qu'on puisse préférer celui-ci, mais je l'accepte ... et puis, comme c'est bien écrit et argumenté, je ne déterrerai pas la hache de guerre ... Sais plus où je l'ai enterrée, d'ailleurs ... Foutu âge ...
Modifié en dernier par limpyChris le 16 août 2018 22:40, modifié 1 fois.
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.
- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.
- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.