- le premier au campement, lorsque Chino Bullock (Rory Calhoun) place son revolver dans da botte droite, pas même besoin d’un holster pour faire face, et alors, son adversaire choisit de battre en retraite ;
- le deuxième a lieu, ou plutôt, faillit avoir lieu, dans le saloon face à Mitch Hardin (Cameron Mitchell). Mais soudain, voila que celui-ci s’écroule en proie à un malaise ;
- il y a ensuite le face à face lors duquel Chino « Bull » bloque le barillet du type qui lui fait face l’empêchant de faire feu, extra cette idée d’ailleurs !



- pour finir, il y a le duel final, où le mort est celui qui l’a gagné… pas banal non plus reconnaissons-le.
C’est d’ailleurs une belle pirouette que cette fin. Si l’ensemble de l’histoire m’a paru prévisible, il s’en est agi différemment lorsque j’ai appris qui était le tueur de Johny Slater. Dès lors, je me suis demandé comment le scénariste allait sortir d’une telle situation. Le film a tout de suite pris une tournure beaucoup plus intéressante à mes yeux.
Non pas que ce qui précédait était ennuyeux, l’ensemble est soigné et présente des touches originales. Pour autant, au départ du film, la confiance du maire du patelin qui accorde son étoile à Chino Bull alors que le but avoué de celui-ci est de venger son ami m’a laissé perplexe et plus encore, elle ne m’a pas semblé augurer d’une intrigue palpitante.
Pas mieux d’ailleurs pour les séquences qui suivront, l’alliance entre le nouveau shérif Chino et Hardin, fait un peu office du soufflé qui gonfle, retombe, regonfle… où veut donc en venir King à ce moment me suis-je demandé ?
C’est un peu la même chose pour ces dames rivales, une qui part chassée par l’autre, puis hop ! On inverse tout, la première décide finalement de rester alors que la seconde met les bouts… Cela donne un ensemble qui manque un peu d’équilibre et de cohérence.
Alors voila, je dirais que le film tient par les nuances apportées par le réalisateur et le scénariste, il me semble même que cet équilibre constitue un choix de leur part.
Si, nous devons considérer ce western comme une volonté de remake de « My Darling Clementine » (cf. P. Brion dans les bonus de l’édition Sidonis), autant accepter l’idée qu’un autre ton a voulu être donné. Qu’une approche différente a été choisie sciemment : plus hétérogène, plus légère,… bref que l’angle adopté ne permette pas une comparaison quelconque entre les deux films, mais que celui-ci reprenne quelques unes des thématiques en se les appropriant dans une série B.
Une série B, fatalement plus modeste donc et à l'intrigue un peu diluée (en termes de scénario et de profondeur générale) mais présentant une approche nonobstant plaisante et que j’ai pris un vrai plaisir à découvrir.
Yo.