
Benoît Brisefer est un sommet de la bande dessinée . Peyo , plus connu pour ses autres créations , a réussi là un chef d'œuvre de poésie , de délicatesse et d'humanisme.
Son dessin , très proche de celui de Franquin , n'a pourtant rien à envier à celui du Maitre de la bd franco-belge.
D''ailleurs , celui-ci l'a implicitement reconnu en lui laissant la couverture du recueil Spirou n° 80 , tâche dont il avait jusque là l'exclusivité depuis très , très longtemps.
Tout ça pour dire que , de mon point de vue , cette adaptation est une aberration. Comme les adaptations de Gaston ou de Boule et Bill.
Prétendre faire une œuvre en en dénaturant une autre , voilà qui en dit long sur les incapacités des scénaristes et adaptateurs , incapables de créer quelque chose d'original et de contemporain.
Je ne voulais plus faire de critiques négatives ici , mais quand je pense aux générations qui feront connaissance avec Benoît à travers ce film ( que j'ai vu et subi ) , cela me rend triste. Mais les albums resteront ...