George Henry Thomas naquit le 31 juillet 1816 à Newsom's Depot, Comté de Southampton, Virginie, à cinq miles de la frontière de la Caroline du Nord. Son père, John Thomas, de descendance galloise et sa mère, Elizabeth Rochelle Thomas, une descendante d’immigrants français Huguenots, avait six enfants. George avait trois sœurs et deux frères. La famille dirigeait une vie de classe supérieure sur une plantation, qui, en 1829, comprenait 2.77 km2 et 24 esclaves. John décéda lors d’un accident domestique quand George avait 13 ans, laissant la famille dans les difficultés financières. George Thomas, ses sœurs et sa veuve de mère furent obligés de s’enfuir de leur maison et de se cacher dans les forêts environnantes durant la Révolte de Nat Turner (ou Insurrection de Southampton). Benson Bobrick a suggéré qu’alors que des actes de répression furent appliqués après l’écrasement de la révolte, Thomas prit la chose par un autre biais, en se rendant compte que l’esclavage était une institution si vile qu’il avait forcé les esclaves à la violence. Ce fut un évènement majeur dans son approche de l’esclavage; que l’idée d’un esclave épanoui aux bons soins d’un maître tout puissant et bienveillant était un mythe sentimental. Christopher Einholf, en contraste écrivit "Pour George Thomas, l’idée que l’esclavage était un moyen de contrôler les noirs se renforça avec son expérience personnelle de la Révolte de Nat Turner…Thomas ne laissa pas de rapport écrit de son opinion sur l’esclavage, mais le fait qu’il posséda des esclaves durant la majeure partie de sa vie indique qu’il n’y était pas opposé." Une histoire traditionnelle affirme que Thomas avait appris à plus de 15 de ses esclaves à lire, violant ainsi la loi de la Virginie prohibant cette possibilité et les souhaits de son père.
Thomas entra à l’Académie Militaire des Etats-Unis à West Point, New York, en 1836 grâce au député John Y. Mason, qui avertit Thomas qu’aucun candidat de son district n’avait jamais réussi l’examen de sortie. Entré à 20 ans, Thomas était connu de ses partenaires Cadets comme "Old Tom" et il devint instantanément ami avec ses camarades de chambrée, William T. Sherman et Stewart Van Vliet. Il fit de gros progrés académiques et fut nommé élève officier lors de sa seconde année et sortit 12ème d’une classe de 42 élèves en 1840. Il fut nommé second lieutenant dans la compagnie D du 3ème régiment d’artillerie.
La première affectation de George Henry Thomas avec son régiment d’artillerie commença à la fin 1840 dans le primitif avant-poste de Fort Lauderdale, Floride, dans le cadre des Guerres contre les Séminoles, où ses troupes furent occupées à des tâches d’infanterie. Il les conduisit lors de patrouilles victorieuses et reçut son brevet de premier lieutenant le 6 novembre 1841. De 1842 à 1845, il servit dans les postes de la Nouvelle Orleans, Fort Moultrie à Charleston Harbor et Fort McHenry à Baltimore. Avec l’imminence de la Guerre Américano-Mexicaine, son régiment fut envoyé au Texas en juin 1845.
Au Mexique, Thomas conduisit une équipe d’artilleurs avec distinction lors des batailles de Fort Brown, Resaca de la Palma, Monterrey et Buena Vista, recevant trois brevets de promotions. A Buena Vista, le Général Zachary Taylor rapporta que "les services de l’artillerie légère, toujours remarquables, furent plus inhabituellement distingués durant la bataille. Le Brigadier Général John E. Wool écrivit au sujet de Thomas et d’un autre officier que "sans notre artillerie nous n’aurions pas tenu notre position pendant une heure." Le commandant de la batterie de Thomas écrivit que "le sang-froid et la fermeté de ce dernier contribuèrent fortement au succès du jour. Le Lieutenant Thomas a fait plus que maintenir la réputation qu’il a depuis longtemps acquise dans son régiment en tant qu’artilleur précis et scientifique." Durant la guerre, Thomas servit étroitement avec un officier d’artillerie qui devait être un protagoniste principal de la guerre civile—le Capitaine Braxton Bragg.
Thomas fut réaffecté en Floride en 1849-1850. En 1851, il retourna à West Point comme instructeur de cavalerie et d’artillerie, où il établit une proche relation personnelle et professionnelle avec un autre officier de Virginie, le Lieutenant Colonel Robert E. Lee, le directeur de l’Academie. Son assignation à ce poste fut en partie basée sur une recommandation de Braxton Bragg. Concerné par les pauvres conditions de vie des chevaux âgés de l’Académie, George Thomas, modéra la tendance qu’avaient les cadets de les surmener durant les manœuvres de cavalerie et obtint le surnom de "Slow Trot Thomas". Deux des élèves de Thomas qui reçurent sa recommandation pour une affectation dans la cavalerie, J.E.B. Stuart et Fitzhugh Lee, devinrent d’éminents généraux de cavalerie de la Confédération. Une autre connexion de Thomas, datant de la guerre civile, fut un cadet renvoyé sur sa recommandation pour des raisons disciplinaires, John Schofield, qui devait condamner Thomas dans des écrits postérieurs à la guerre au sujet de son service comme commandant de corps durant la Campagne de Franklin-Nashville. Le 17 novembre 1852, George Thomas épousa Frances Lucretia Kellogg, 31 ans, de Troy, New York. Le couple demeura à West Point jusqu’en 1854. Thomas fut promu capitaine le 24 décembre 1853.
Au printemps 1854, le régiment d’artillerie de Thomas fut transféré en Californie et il conduisit deux compagnies à San Francisco via l’Isthme of Panama, puis lors d’une marche exténuante à Fort Yuma. Le 12 mai 1855, Thomas fut nommé major au 2ème régiment de cavalerie (plus tard redésigné 5ème régiment de cavalerie) par Jefferson Davis, alors Secrétaire d’Etat à la Guerre. Une nouvelle fois, Braxton Bragg avait fourni une recommandation pour l’avancement de Thomas. Il y eut une suspicion, alors que la guerre civile s’approchait, que Davis avait assemblé et entrainé une unité de combat avec l’élite des officiers de l’armée qui arboraient des symathies sudistes. L’affectation de George Thomas à ce régiment impliquait que ses collégues supposaient que le fait qu’il soit né en Virginie, signifiait qu’il supporterait le sud lors d’un futur conflit. Thomas reprit ses liens étroits avec le commandant en second du régiment, Robert E. Lee, et les deux officiers voyagèrent intensément ensemble pour des services détachés en cour martiale. En octobre 1857, le Major Thomas assura le commandement du régiment de cavalerie, une affectation qu’il détiendra pendant deux ans et demi. Le 26 août 1860, durant un affrontement avec des guerriers Comanches, Thomas fut blessé par une flèche qui traversa la chair près du menton pour se planter dans la poitrine au Clear Fork, Brazos River, Texas. Thomas arracha la flèche et, après qu’un chirurgien ait pansé la blessure, continua à diriger l’expédition. Ce fut la seule blessure en combat que Thomas eut à souffrir durant sa longue carrière militaire.
En novembre 1860, Thomas requit une absence d’une année. Sa carrière militaire avant-guerre avait été distinguée et productive, et il était un des rares officiers vec une expérience de terrain dans les trois armes—l’infanterie, la cavalerie et l’artillerie. Sur son chemin de retour vers le sud de la Virginie, il souffrit d’une mésaventure à Lynchburg, Virginie, en tombant d’un quai d’une gare et en se blessant gravement le dos. Cet accident l’amena à penser à quitter la vie militaire et lui causa des douleurs le reste de sa vie. Continuant sa route vers New York pour rendre visite à la famille de son épouse, Thomas s’arrêta à Washington, D.C et conféra avec le Général en Chef Winfield Scott, pour l’aviser que le Major Général David E. Twiggs, le commandant du Département du Texas, arborait des sympathies sécessionnistes et ne pouvait plus être digne de confiance à ce poste.
A la déclaration de la Guerre Civile, 19 des 36 officiers du 2ème de Cavalerie démissionnèrent, dont trois des supérieurs de Thomas—Albert Sidney Johnston, Robert E. Lee et William J. Hardee. De nombreux officiers nés dans le sud furent écartelés entre la loyauté envers leurs états et la loyauté à leur pays. Thomas eut des difficultés à prendre sa décision mais préféra rester avec les Etats-Unis. Son épouse né dans le Nord influença probablement sa décision. En réponse, sa famille retourna sa photographie vers le mur, détruisit ses lettres et ne lui adressa plus jamais la parole. (Durant les dures périodes économiques traversées par le sud après la guerre, Thomas envoya quelqu’argent à sa sœur, qui, en colère, refusa de l’accepter en déclarant qu’elle n’avait pas de frère).
Néanmoins, Thomas demeura dans l’Armée de l’Union, tout en étant suspecté. Le 18 janvier 1861, quelques mois avant Fort Sumter, il avait posé sa candidature pour un boulot comme commandant des cadets de l’Institut Militaire de la Virginie. Aucune réelle tendance d’intérêt pour la cause sécessionniste ne put cependant plus lui être objectée après avoir refusé l’offre du Gouverneur de la Virginie, John Letcher, de devenir chef de l’ordonnance de l’Armée Provisoire de la Virginie. Le 18 juin, son ex élève et camarade de la Virginie, le colonel confédéré J.E.B. Stuart, écrivit à son épouse, "Old George H. Thomas est à la tête de la cavalerie de l’ennemi. Je voudrais le pendre, le pendre comme un traitre à son état natal." Néanmoins, comme la guerre civile se poursuivait, il gagna l’affection des soldats de l’Union servant sous ses ordres comme "soldats du soldat", qui se référaient affectueusement à lui en l’appelant "Pap Thomas".
Thomas fut promu coup sur coup lieutenant colonel (le 25 avril 1861, remplaçant Robert E. Lee), colonel (3 mai remplaçant Albert Sidney Johnston) dans l’armée régulière et brigadier général des volontaires (17 août). Lors de première campagne de Bull Run, il commanda une brigade sous les ordres du Major Général Robert Patterson dans la Vallée de Shenandoah, mais toutes les affectations qui suivirent, furent sur le théâtre Ouest. Se rapportant au Major Général Robert Anderson dans le Kentucky, Thomas fut assigné à l’entraînement des recrues et au commandement d’une force indépendante à l’Est de l’Etat du Kentucky. Le 18 janvier 1862, il défit le Brigadier Général Confédéré George B. Crittenden et Felix Zollicoffer à Mill Springs, remportant par la même occasion la première victoire importante de l’Union dans la guerre, brisant la force confédérée à l’est du Kentucky et remontant le moral des troupes unionistes.
Le 2 décembre 1861, le Brigadier Général Thomas fut affecté au commandement de la 1ère Division de l’Armée de l’Ohio du Major Général Don Carlos Buell. Il était présent lors du second jour de la bataille de Shiloh (7 avril 1862), amis arriva une fois que le combat eut cessé. Pour la victoire de Shiloh, le Major Général Ulysses S. Grant, fut sous le feu des critiques pour les pertes considérables et son supérieur, le Major Général Henry W. Halleck, réorganisa son Département du Mississippi pour soulager Grant de tout commandement sur le terrain. Les trois armées du département furent scindées et recombinées en trois "ailes". Thomas, promu Major Général le 25 avril 1862, reçut le commandement de l’Aile Droite, consistant en 4 divisions provenant de l’ex Armée du Tennessee de Grant et une division de l’Armée de l’Ohio. Thomas mena avec succès sa putative armée au siège of Corinth. Le 10 juin, Grant reprit le commandement de l’Armée originale du Tennessee.
Thomas reprit du service sous les ordres de Don Carlos Buell. Durant l’invasion du Kentucky par le Général confédéré Braxton Bragg à la fin 1862, le haut commandement de l’Union devint nerveux au sujet des tendances trop précautionneuses de Buell et offrit le commandement de l’Armée de l’Ohio à Thomas, qui refusa. Thomas servit comme commandant en second de Buell à la bataille de Perryville; bien que tactiquement non conclusive, la bataille stoppa l’invasion du Kentucky par Bragg qui se replia volontairement dans le Tennessee. De nouveau fustrée par l’inefficace poursuite de Buell contre les forces de Bragg, l’Union le remplaça par le Major Général William Rosecrans. Thomas écrivit le 30 octobre 1862, une lettre de protestation au secrétaire Stanton, estimant que Rosecrans était pour lui un junior, mais Stanton écrivit le 15 novembre, que ce n’était pas le cas (Rosecrans était en fait son junior, mais sa nomination comme major général avait été antidatée pour en faire le senior de Thomas) et lui rappela son refus antérieur d’accepter le commandement; Thomas hésita et retira sa protestation.
Combattant sous les ordres de Rosecrans, et commandant l’aile "Centre" de la nouvellement renommée Armée du Cumberland, Thomas donna une performance impressionnante lors de la bataille de Stones River, en tenant le centre d’une ligne de l’Union en retraite et une nouvelle fois en empêchant une victoire de Bragg. Il fut en charge de la partie la plus importante des manœuvres diligentées de Decherd à Chattanooga durant la Campagne de Tullahoma (22 juin-3 juillet 1863) et la traversée de la Rivière Tennessee. Lors de la bataille de Chickamauga le 19 septembre 1863, commandant maintenant le XIVème Corps, il tint de nouveau une position désespérée contre l’offensive de Bragg pendant que la ligne de l’Union sur sa droite était en déroute. Thomas rassembla les unités rompues et éparpillées sur Horseshoe Ridge pour empêcher qu’une défaite significative de l’Union ne devienne une déroute sans espoir. Le futur Président James Garfield, un officier supérieur de l’Armée du Cumberland, rendit visite à Thomas durant la bataille pour lui apporter les ordres de retraite de Rosecrans; quand Thomas dit qu’il allait devoir rester en arrière pour assurer la sécurité de l’Armée, Garfield dit à Rosecrans que Thomas était "solide comme un roc." Après la bataille, il devint encore plus populaire et reçut le surnom "The Rock of Chickamauga", représentant sa détermination à tenir une position vitale contre une forte adversité.
Thomas succéda à Rosecrans au commandement de l’Armée du Cumberland peu de temps avant les batailles de Chattanooga (23 au 25 novembre 1863), une éclatante victoire de l’Union qui culmina avec les troupes de Thomas dévastant les lignes confédérées à Missionary Ridge. Alors que l’Armée du Cumberland avançait plus loin qu’ordonné, le Général Grant, sur Orchard Knob demanda à Thomas, "Qui ordonna l’avance?" Thomas répliqua, "Je ne sais pas. Je ne le savais pas."
Durant l’avance du Major Général William Tecumseh Sherman à travers la Géorgie au printemps 1864, l’Armée du Cumberland comprenait 60 000 hommes et l’état-major de Thomas assurait la logistique et l’ingéniérie de toute l’armée de Sherman, dont le développement d’une nouvelle série de pontons de Cumberland. Lors de la bataille de Peachtree Creek (20 juillet 1864), la défense de Thomas endommagea sévèrement l’armée du Lieutenant Général John B. Hood lors de sa première tentative de briser le siège d’ Atlanta.
Quand Hood se dégagea de l’étreinte d’Atlanta à l’automne 1864, menaça la longue ligne de communications de Sherman et tenta d’obliger Sherman à le suivre, Sherman abandonna ses communications et embarqua sur le March to the Sea. Thomas resta derrière pour combattre Hood lors de la Campagne de Franklin-Nashville. Thomas, avec une force inférieure en nombre, coursa Hood pour être le premier à rejoindre Nashville, où il devait recevoir des renforts.
Lors de la bataille de Franklin le 30 novembre 1864, une grande partie des forces de Thomas, sous le commandement du Major Général John M. Schofield, infligea une large défaite à Hood et le tint en échec assez longtemps pour couvrir la concentration des forces de l’Union à Nashville. A Nashville, Thomas dut réorganiser ses forces, qui avaient été éparpillées dans tous les recoins de l’Ouest et qui incluaient nombre de jeunes recrues et même des militaires de troisième classe. Il refusa d’attaquer avant que son armée ne soit prête et que la glace qui recouvrait le sol ait assez fondu pour que ses hommes puissent faire mouvement. Le Nord, dont le général Grant lui-même (maintenant général en chef de toutes les armées de l’Union) s’impatienta du délai imposé. Le Major Général John A. Logan fut envoyé avec l’ordre de remplacer Thomas, et peu de temps après Grant entreprit le voyage de City Point, Virginie pour prendre lui-même le commandement.
Thomas attaqua le 15 décembre 1864 à la bataille de Nashville et détruisit effectivement le commandement de Hood en deux jours de combat. Thomas envoya à son épouse, Frances Lucretia Kellogg Thomas, le télégramme suivant, la seule communication existante de la correspondance de Thomas: "Nous avons balayé l’ennemi, fait de nombreux prisonniers et prit de nombreuses pièces d’artillerie."
Thomas fut nommé major général de l’armée régulière, avec comme date de prise de fonctions, la date de la victoire de Nashville, et il reçut les Remerciements du Congrés:
« ... au Major-General George H. Thomas, aux officiers et aux soldats sous son commandement, pour leur habileté et leur courage sans faille, grâce auxquels l’armée rebelle sous les ordres du général Hood fut singulièrement défaite et boutée hors de l’Etat du Tennessee. »
Thomas pourrait ne pas avoir apprécié sa promotion tardive au grade de major general (ce qui en faisait un junior par rapport à Sheridan); en recevant le télégramme lui annonçant sa nomination, il dit au chirurgien George Cooper: "Je suppose qu’il vaut mieux tard que jamais, mais c’est trop tard pour être apprécié. J’ai mérité cela à Chickamauga.".
Thomas reçut aussi un autre surnom suite à sa victoire : "The Sledge of Nashville".
Après la fin de la guerre, Thomas commanda le Département du Cumberland au Kentucky et au Tennessee, et par moments également en Virginie Occidentale et dans des parties de la Géorgie, du Mississippi et de l’Alabama, jusque 1869. Durant la période de la Reconstruction, Thomas agit pour protéger les affranchis des abus des blancs. Il mit en place des commissions militaires pour renforcer les contrats de travail parce que les tribunaux locaux avait ou cessé d’opérer ou étaient tendancieux vis à vis des noirs. Thomas utilisa aussi des troupes pour protéger les places menacées par la violence du Ku Klux Klan.
Le Président Andrew Johnson offrit à Thomas le rang de lieutenant général—avec l’intention de remplacer éventuellement Grant, un Républicain et futur président, par Thomas pour le poste de général en chef—mais le toujours loyal Thomas demanda au Sénat de retirer son nom pour cette nomination parce qu’il ne voulait pas être un otage de la politique. En 1869 il demanda son affectation au commandement de la Division Militaire du Pacifique avec son quartier général au Presidio de San Francisco. Il décéda d’une crise cardiaque, le 28 mars 1870 à San Francisco, Californie, alors qu’il écrivait une réponse à un article critiquant sa carrière militaire émanant de son ex rival de guerre John Schofield. Sherman, alors général-en-chef, apporta personnellement la nouvelle au Président Grant à la Maison Blanche. Aucune des relations de sang de Thomas n’assista à ses funérailles car ils n’avaient jamais pardonné sa loyauté à l’Union. Il fut enterré à l’Oakwood Cemetery, à Troy, New York. Sa pierre tombale fut sculptée par Robert E. Launitz et comprend un sarcophage en marbre blanc surplombée par un aigle impérial.
George Henry THOMAS (1816-1870)
- Sitting Bull
- Capitaine
- Messages : 9092
- Enregistré le : 05 août 2008 18:56
- Localisation : Grande prairie du Sud-Ouest
Re: George Henry THOMAS (1816-1870)
« Écrire proprement sa langue est une des formes du patriotisme. »
(Lucie Delarue-Mardrus)