Wild Bill HICKOK (1837-1876)

DEMERVAL
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Wild Bill HICKOK (1837-1876)

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James Butler Hickok naquit le 27 mai 1837 à Homer, Illinois (aujourd’hui Troy Grove, Illinois) de William Alonzo Hickok, un fermier et abolitioniste, et son épouse, Polly Butler. Son père est censé avoir utilisé la maison familiale, maintenant démolie, comme gare de l’Underground Railroad. Il était le quatrième des six enfants de la famille. William Hickok décéda en 1852, quand James avait 15 ans. Hickok était, dès son enfance, un bon tireur et était reconnu localement comme un extraordinaire tireur d’élite au révolver. Des photographies de Hickok le dépeignent avec des cheveux foncés, et toutes les descriptions contemporaines confirment qu’il était roux.
En 1855, à 18 ans, James Hickok s’enfuit de l’Illinois suite à une bagarre avec Charles Hudson, durant laquelle les deux protagonistes tombèrent dans un canal (pensant tous deux avoir tué l’autre). Hickok déménagea à Leavenworth dans le territoire du Kansas, où il rejoignit la Free State Army du "Général" Jim Lane (connue aussi sous l’appellation des Jayhawkers), une milice privée active dans le nouveau territoire. Alors qu’il était un Jayhawker, il rencontra le jeune William Cody, alors âgé de 12 ans, qui, malgré son âge, était éclaireur dans l’Armée Américaine durant la guerre de l’Utah.
Alors qu’il était au Nebraska, James Hickok fut de manière dérisoire surnommé "Duck Bill". Il se laissa pousser une moustache suite à l’incident McCanles et en 1861 commença à se faire appeler Wild Bill. Il était aussi surnommé avant 1861 par les Jayhawkers sous le nom de "Shanghai Bill" à cause de sa haute taille et de sa maigreur.
James B. Hickok utilisa le nom de William Hickok à partir de 1858 et de William Haycock durant la guerre civile. Il fut arrêté alors qu’il utilisait le nom de Haycock en 1865. Il reprit par la suite son nom de naissance, James Hickok. La plupart des journaux se référaient à lui comme William Haycock jusqu’en 1869. Des dossiers militaires après 1865 le liste comme Hickok mais note qu’il était aussi connu comme Haycock.
En 1857, Hickok revendiqua un terrain de 65 hectares dans le comté de Johnson, Kansas (près aujourd’hui de Lenexa). Le 22 mars 1858, il fut élu l’un des quatres premiers agents de police de la ville de Monticello. En 1859, il rejoignit la compagnie de transport Russell, Waddell & Majors, la maison-mère du Pony Express.
En 1860, il fut sérieusement blessé par un ours alors qu’il dirigeait une équipe de transport d’ Independence, Missouri à Santa Fe, Nouveau Mexique. Selon le récit de Hickok, il trouva la route bloqué par un ours brun et ses deux oursons. Sans se démonter, il approcha de l’ours et lui balança une balle dans la tête mais la balle ricocha sur son crâne ce qui le rendit furieux. L’ours attaqua, écrasant Hickok dans ses bras. Hickok réussit à faire de nouveau feu, abîmant la patte de l’ours. L’ours lui prit alors le bras dans sa gueule, mais Hickok parvint à sortir son couteau pour lui entailler la gorge, le tuant net.
Hickok fut sévèrement blessé, avec la poitrine, une épaule et un bras endommagés. Il resta alité pendant quatre mois avant d’être envoyé à Rock Creek Station dans le territoire du Nebraska pour travailler comme garçon d’écurie pendant sa guérison. La compagnie de transport avait construit le relais de diligence le long de la Piste de l’Orégon près de Fairbury, Nebraska, sur un terrain appartenant à David McCanles.
Le 12 juillet 1861, McCanles se rendit à la gare de Rock Creek Station pour réclamer le paiement d’un loyer impayé dû par Horace Wellman, le patron de la gare. McCanles menaça apparemment Wellman, et ou Hickok (qui se cachait derrière un rideau) ou Wellman le tua. Hickok, Wellman et un autre employé, J.W. Brink, furent jugés pour le meurtre de McCanles mais furent déclarés innocents pour avoir agi en légitime défense. McCanles pourrait avoir été le premier homme tué par Hickok.
A l’avénement de la guerre civile en avril 1861, James Hickok devint un cocher pour l’armée de l’Union à Sedalia, Missouri. A la fin de 1861, il était chef de convoi mais en septembre 1862 il fut renvoyé pour des raisons inconnues. Il rejoignit alors la brigade du Kansas du général James Henry Lane et, alors qu’il servait dans ladite brigade, vit son ami Buffalo Bill Cody, qui servait d’éclaireur. Il n’y a pas de dossiers sur les pérégrinations de Hickok pour l’année qui suivit, bien qu’au moins une source fait état qu’il serait devenu un espion de l’Union en territoire confédéré durant cette période.
A la fin de 1863 il travailla comme prévôt du sud-ouest du Missouri comme membre de la police de Springfield. Son travail consistait en l’identification et à la comptabilisation du nombre de soldats en uniforme qui buvaient pendant leurs services, en la vérification des licences des bars et en la poursuite des individus qui devaient de l’argent à la désargentée Armée de l’Union.
En 1864, Hickok n’avait pas été payé depuis quelque temps et le général John B. Sanborn loua ses services comme éclaireur. En juin 1865, Hickok déserta son boulot et se rendit à Springfield, où il s’adonna au jeu. En 1883, le History of Greene County, Missouri le décrivait comme étant "par nature un ruffian... un ivrogne, un fanfaron, qui s’amusait quand il était en bringue à effrayer les hommes nerveux et les femmes timides."
Alors qu’il se trouvait à Springfield, Hickok et un joueur local du nom de Davis Tutt eurent à plusieurs reprises quelques algarades au sujet de dettes de jeu impayées et de leur intérêt mutuel pour la même femme. Tutt déroba une montre appartenant à Hickok, qui demanda à Tutt de lui restituer. Ils décidèrent finalement de ne pas se bagarrer pour une montre mais quand Hickok se rendit compte que Tutt la portait, il l’avertit de garder ses distances. Le 21 juillet 1865, les deux hommes se tinrent face à face sur la place de Springfield, se tenant de profil avant de sortir leurs armes et de faire feu. Leur duel est référencé comme étant le premier du genre. Le tir de Tutt manqua sa cible mais celui de Hickok traversa le cœur de Tutt et ce d’une distance évaluée à 69 mètres. Tutt s’écria, "Les gars, je suis mort" avant de s’effondrer et d’expirer.
Deux jours plus tard, Hickok fut arrêté pour meurtre. La charge fut plus tard requalifiée en homicide. Il fut remis en liberté contre le versement d’une caution de 2 000 dollars et assista à son procès le 3 août 1865. A la fin du procès, le juge Sempronius H. Boyd donna au jury des instructions contradictoires. Il affirma d’abord au jury qu’au nom de la loi, une condamnation était la seule option possible. Il leur dit ensuite qu’ils pouvaient appliquer la loi non écrite du "juste duel " et prononcer l’acquittement. Le jury vota l’acquittement de Hickok, ce qui amena un mécontentement du public et une critique du verdict.
Plusieurs semaines plus tard, Hickok fut interviewé par le Colonel George Ward Nichols. L’interview fut publiée dans Harper's New Monthly Magazine. Sous le nom de "Wild Bill Hitchcock" [sic], l’article recomptait les "centaines" d’hommes que Hickok avait personnellement tué et autres exploits exagérés. L’article fut controversé partout où Hickok était connu et plusieurs journaux frontaliers publièrent des démentis.
En septembre 1865, Hickok arriva à la seconde place de l’élection du marshal de Springfield. En quittant Springfield, il fut recommandé pour le poste de Marshal Adjoint de Fort Riley, Kansas. C’était durant les guerres indiennes pour lesquelles Hickok servait parfois d’éclaireur pour le 7ème de cavalerie du Général George A. Custer.
En 1865, Hickok recruta six Indiens pour l’accompagner à Niagara Falls, où il organisa une manifestation en extérieurs intitulée The Daring Buffalo Chasers of the Plains. Comme le spectacle était donné en extérieurs, il ne pouvait pas faire payer les spectateurs et le projet fut un gouffre financier.
Hickok était censé être "un ennemi invétéré des Indiens", mais il est difficile de faire la part de la réalité et de la fiction. Des témoins confirment qu’alors qu’il travaillait comme éclaireur pour le Fort Harker, Kansas, le 11 mai 1867, il fut attaqué par un groupe important d’Indiens, qui s’enfuirent après qu’il en ait tué deux. En juillet, Hickok dit au reporter d’un journal qu’il avait conduit plusieurs soldats à la poursuite d’Indiens qui avaient tué 4 hommes près du fort le 2 juillet. Il rapporta être revenu avec 5 prisonniers après en avoir tué une dizaine. Des témoins confirment que l’histoire est en partie avérée : la colonne se mit bien en route pour poursuivre ceux qui avaient tué quatre hommes, mais le groupe revint au fort "sans aucun Indien mort, aucune trace d’un Indien vivant".
En 1867, Hickok fut apparemment impliqué dans une dispute, dans un saloon, avec des cowboys ivres dans le comté de Jefferson, Nebraska. L’un d’entre eux le poussa, ce qui renversa son verre. Hickok frappa l’homme et quatre autres sortirent alors leurs révolvers. Hickok les persuada de sortir dans la rue et il leur fit face à 4,6m de distance. Le barman fit le compte à rebours et Hickok tua trois des hommes d’une balle dans la tête et blessa le quatrième. Hickok fut blessé à l’épaule.
Plus tard dans la même année, il déménagea au Kansas, où il postula pour devenir le shérif du comté d’Ellsworth le 5 novembre 1867. Il fut battu par un ex soldat, E.W. Kingsbury.
En décembre 1867, les journaux rapportèrent que Hickok était venu vivre à Hays City, Kansas. Il y devint l’adjoint du Marshal et le 28 mars 1868, il arraisonna 11 déserteurs de l’Armée de l’Union qui faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt pour vol de la propriété de l’Etat. Hickok dût conduire ces hommes à Topeka pour y être jugés et il requit une escorte militaire du Fort Hays. On lui attribua William F. Cody, un sergent et cinq soldats. Ils arrivèrent à Topeka le 2 avril.
Hickok demeura à Hays jusqu’à la fin août 1868, date à laquelle il amena 200 Cheyennes à Hays pour y être vus par les excursionnistes.
Le 1er septembre, Hickok était dans le comté de Lincoln, Kansas, où il fut embauché comme éclaireur du 10ème régiment de cavalerie, une unité mélangeant blancs et noirs. Le 4 septembre, Hickok fut blessé au pied alors qu’il se portait au secours de plusieurs éleveurs de bétails encerclés par des Indiens dans le bassin de la crique du Bijou. Le 10ème Régiment arriva à Fort Lyon au Colorado en octobre et y resta jusqu’à la fin 1868.
En juillet 1869, Hickok retourna à Hays et fut élu marshal de Hays et shérif du comté d’Ellis, Kansas, lors d’une élection spéciale qui eut lieu le 23 août 1869. Trois shérifs avaient déserté le poste durant les 18 mois qui précédèrent. Hickok pourrait avoir occupé le poste de shérif avant d’être élu officiellement; un journal rapporta qu’il arrêta des contrevenants à la loi le 18 août et le commandant du Fort Hays écrivit une lettre à l’assistant adjudant général le 21 août dans laquelle il encensait Hickok pour le travail fourni dans l’arrestation des déserteurs.
L’élection régulière du marshal du comté eut lieu le 2 novembre 1869 et Hickok, concourant en indépendant, perdit son poste face à Peter Lanihan, qui lui se présentait pour le clan démocrate mais Hickok et Lanihan restèrent respectivement shérif et marshal. Hickok accusa J.V. Macintosh d’ irrégularités dans l’organisation de l’élection. Le 9 décembre, Hickok et Lanihan présentèrent tous deux des documents juridiques contre Macintosh et les journaux locaux reconnurent qu’Hickok avait la garde de Hays City.
En septembre 1869, son premier mois comme shérif, Hickok tua deux hommes.
Le premier fut Bill Mulvey, qui, ivre, saccageait tout dans le ville, tirant dans les miroirs et les bouteilles de whiskiy quise trouvaient derrière les bars. Des citoyens demandèrent à Mulvey de se calmer parce que Hickok était le shérif. Mulvey, en colère, déclara qu’il était venu en ville pour tuer Hickok. Quand il vit Hickok, il pointa son révolver vers lui. Hickok fit un signe de la main à quelques spectateurs et s’écria, "Ne lui tirez pas dans le dos, il est ivre." Mulvey tourna son cheval pour faire face à ceux qui pouvaient lui tirer dans le dos et avant qu’il ne réalisa qu’il avait été grugé, Hickok lui tira à travers le corps.
Le second fut Samuel Strawhun, un cowboy, qui causait du tapage dans le saloon à une heure du matin le 7 septembre avant que Hickok et Lanihan n’entrent en scène. Strawhun "fit des remarques à l’encontre de Hickok", et Hickok le tua d’une balle dans la tête. Hickok dit qu’il avait essayé de " restaure l’ordre". Lors de l’enquête diligentée par le coroner sur la mort de Strawhun, malgré les témoignages "très contradictoires" des témoins, le jury trouva l’homicide justifié.
Le 17 juillet 1870, James Hickok fut attaqué, dans un saloon, par deux hommes de troupe du 7ème de cavalerie, Jeremiah Lonergan et John Kyle. Lonergan plaqua Hickok au sol et Kyle mit son révolver sur la tempe de Hickok. Quand l’arme de Kyle fit long feu, Hickok abattit Lonergan, en le blessant au genou et fit feu sur Kyle à deux reprise, le tuant net. Hickok ne fut pas réélu pour le job.
Le 15 avril 1871, Hickok devint marshal d’Abilene, Kansas. Il remplaça le Marshal Tom "Bear River" Smith, qui avait été tué le 2 novembre 1870.
Le hors-la-loi John Wesley Hardin arriva à Abilene à la fin d’un rassemblement de bétails au début 1871. Hardin était un pistolero bien connu, célèbre pour avoir tué au moins 27 personnes. Dans son autobiographie de 1895, publiée après sa mort, Hardin clama être un ami de Hickok, le nouvellement élu marshal de la ville, après qu’il eut désarmé le marshal. Cependant, Hardin était connu pour avoir le sens de l’exagération. En aucun cas, Hardin n’est censé avoir combattu Hickok.
James B. Hickok dira plus tard qu’il ne savait pas que "Wesley Clemmons" était l’alias de Hardin et qu’il était un hors-la-loi recherché. Il dit à Clemmons (Hardin) de rester en dehors de tout trouble à Abilene et lui demanda de lui remettre son artillerie ce que Hardin fit sans maugréer. Hardin affirma que lorsque son cousin, Mannen Clements, fut emprisonné pour avoir tué deux vachers, il persuada Hickok de s’arrnger pour qu’il s’évade.
En août 1871, "Wild Bill" Hickok chercha à arrêter Hardin pour avoir tué Charles Couger dans un hôtel d’ Abilene "pour avoir ronflé trop fort". Hardin quitta le Kansas avant que Hickok ne puisse l’arrêter.
J.B. Hickok et Phil Coe, le propriétaire d’un saloon et relation de Hardin, eurent une dispute qui se termina par un duel. La Bull's Head Tavern à Abilene avait été créée par le joueur Ben Thompson et Coe, son partenaire, homme d’affaires et copain de jeu. Les deux entrepreneurs avaient peint une image d’un taureau avec un large pénis en érection sur le côté de leur établissement comme moyen publicitaire. Des citoyens de la ville se plaignirent auprès de Hickok, qui demanda à Thompson et Coe d’enlever la peinture. Ils refusèrent, aussi Hickok la retira lui-même. Furieux, Thompson essaya d’inciter John Wesley Hardin à tuer Hickok, en racontant à Hardin qu’"il est un salopard de Yankee. Chasseur de rebelles, spécialement les texans, pour les tuer." Hardin était en ville sous son nom d’emprunt, Wesley Clemmons mais était mieux connu des villageois sous le nom de Little Arkansas. Il semblait respecter les capacités de pistolero de Hickok et répliqua, "Si Bill doit être tué, pourquoi ne pas le faire toi-même?" Espérant intimider Hickok, Coe affirma haut et fort qu’il pouvait "abattre un corbeau d’un seul coup". La réponse de Hickok est l’une des répliques les plus célèbres de l’Ouest (bien que peut-être apocryphe) : "Est-ce que le corbeau avait un révolver? Est-ce qu’il répliquait? Je le ferai."
Le 5 octobre 1871, "Wild Bill" Hickok se tenait à l’écart de la foule durant une bagarre de rue, durant laquelle Coe avait fait feu à deux reprises. Hickok lui ordonna de se rendre pour avoir fait usage de son arme dans l’enceinte de la ville. Coe clama qu’il avait tiré après un chien errant mais il pointa soufainement son révolver sur Hickok, qui fit feu et tua Coe. Hickok vit soudainement une ombre passée en courant près de lui et fit rapidement feu à deux reprises vers sa direction, tuant accidentellement l’adjoint spécial du marshal d’Abilene, Mike Williams, qui venait à son aide. Cet épisode hanta l’esprit de Hickok pour le reste de sa vie. Il y a une autre version du duel de Coe: Theophilus Little, le maire d’Abilene et propriétaire de la scierie locale, raconta sa vie à Abilene en écrivant un journal qui fut finalement reversé aux archives historiques d’Abilene. Ecrit en 1911, il y détaille son admiration pour Hickok et inclut un paragraphe sur le duel qui diffère considérablement de la relation officielle des faits :
« "Phil" Coe était du Texas, dirigeait le "Bull’s Head", un saloon et maison de jeu, vendait du whisky et l’âme des hommes. L’un des plus vils personnages que j’ai jamais vus, pour une cause que je ne connais pas, il se mit à vouer une haine féroce à Wild Bill au point de vouloir sa mort. N’ayant pas le courage de le tuer lui-même, il imbiba un jour jusqu’à 200 cowboys de whisky afin qu’ils entrent en conflit avec Wild Bill et dans la mêlée qui s’ensuivrait, le tuent. Mais Coe "comptait sans son hôte ". Wild Bill avait entendu parler du complot et coinça Coe pour lui décharger ses deux révolvers. Juste au moment où il sortit ses armes, un policier déboucha du virage et se retrouva entre Coe et les révolvers de Hickok et deux balles lui traversèrent le corps, le tuant instantanément. En un instant, il ressortit de nouveau ses colts et envoya deux autres balles dans l’abdomen de Coe (Coe vécut encore un jour ou deux) et en se retournant avec ses deux colts vers la foule de cowboys avinés, il s’écria "et maintenant est ce que l’un de vous veut le reste des balles?" Aucun mot ne sortit de leurs bouches. »
Hickok fut relevé de ses fonctions de marshal moins d’un mois après avoir accidentellement tué l’adjoint Williams.
En 1873, Buffalo Bill Cody et Texas Jack Omohundro, après un premier succès théâtral, invitèrent Hickok à les rejoindre dans une nouvelle pièce de théâtre, Scouts of the Plains. Hickok et Texas Jack quittèrent finalement le spectacle avant que Cody ne forma son Buffalo Bill's Wild West Show en 1882.
En 1876, James B. Hickok se vit diagnostiquer par un docteur de Kansas City, Missouri, un glaucome et une ophtalmie. Son adresse au tir et sa santé étaient apparemment sur le déclin et il avait été plusieurs f, ois arrêté pour vagabondage, malgré les sommes qu’il gagnait au jeu.
Le 5 mars 1876, J.B. Hickok épousa Agnes Thatcher Lake, la propriétaire d’un cirque à Cheyenne, Wyoming, qui était dans la cinquantaine. Hickok quitta sa nouvelle épouse quelques mois plus tard pour rejondre la caravane de Charlie Utter qui faisait route vers les mines d’or du Dakota du Sud. Martha Jane Cannary, populairement connue comme Calamity Jane, clama dans son autobiographie qu’elle était mariée à à Hickok et qu’elle avait divorcé pour qu’il puisse épouser Agnes Lake, mais aucune preuve de ce mariage a pu être trouvée. Les deux sont censés s’être rencontrés pour la première fois après que Jane eut été déchargée du poste de garde de Fort Laramie pour rejoindre une caravane dans laquelle Hickok voyageait. La caravane arriva à Deadwood en juillet 1876. Jane confirma cette allégation dans une interview qu’elle donna en 1896 dans un journal, bien qu’elle affirma qu’elle avait été hospitalisée pour maladie plutôt qu’ayant été consignée au poste de garde.
Peu de temps avant sa mort, "Wild Bill" Hickok écrivit une lettre à sa nouvelle épouse, qui disait en substance, "Agnes chérie, si tel était la vie que l’on ne devait plus se revoir, alors que je tirerai ma dernière cartouche, je murmurerai le nom de mon épouse—Agnes—et avec mes meilleurs vœux même pour mes ennemis, je ferai le grand plongeon et essayerait de rejoindre l’autre rive."
Le 1er août 1876, Hickok jouait au poker au Nuttal & Mann's Saloon de Deadwood, Dakota. Quand un siège se libéra à la table, un homme ivre, Jack McCall s’y assit pour jouer. McCall perdit énormément d’argent. Hickok encouragea McCall à quitter le jeu jusqu’à ce qu’il put couvrir ses pertes et lui donna de l’argent pour lui déjeuner. Bien que McCall accepta l’argent, il se sentit apparemment insulté. Le jour suivant, Hickok jouait de nouveau au poker. Il s’asseyait habituellement le dos face au mur pour qu’il puisse voir la porte d’entrée, mais aucun siège n’était disponible dans cette configuration. Il demanda, à deux reprises, à un autre joueur de la table, Charles Rich, de changer de siège mais Rich refusa.
McCall entra dans le saloon, vint se placer derrière James Butler Hickok, sortit son Sharps Improved de 18 pouces et fit feu, "Sois damné! Prends ça!" Il tira dans le bas de la tête de Hickok à bout portant. Hickok décéda instantanément. La balle ressortit par la joue droite de Hickok et frappa un autre joueur, le capitaine de bateau William Massie, au coude gauche. Hickok pourrait avoir confié à son ami Charlie Utter et à d’autres personnes avec qui il voyageait qu’il sentait qu’il serait tué alors qu’il se trouverait à Deadwood.
Le motif pour lequel McCall tua Hickok est le sujet de spéculation, notamment le pourquoi de la colère qui le gagna quand Hickok lui donna de l’argent pour son déjeuner, le jour précédent, après que McCall eut lourdement perdu au jeu.
Jack McCall fut cité à comparaître devant un informel jury de mineurs (un groupe local de mineurs et d’hommes d’affaires). McCall clama qu’il avait vengé la mort par Hickok de son frère, ce qui aurait pu être vrai. Un homme appelé Lew McCall fut en effet tué par un homme de loi inconnu à Abilene, Kansas, mais on ne sait pas si effectivement les deux McCall étaient apparentés. McCall fut acquitté pour le meurtre. L’acquittement incita l’éditorial du Black Hills Pioneer: "Aurions nous un jour la malchance de tuer un homme... nous demanderions simplement à être jugés par un jury de mineurs comme celui de ces collines." On affirma que Calamity Jane avait pris la tête d’une foule qui menaçait McCall de lynchage, mais au moment de la mort de Hickok, Calamity Jane était retenue par les autorités militaires. McCall quitta la place immédiatement après et prit la route pour le Wyoming.
Après s’être targué d’avoir tué Hickok, McCall fut de nouveau arrêté. Le second procès ne fut pas considéré comme une double incrimination parce que le jury du premier procès fut déclaré irrégulier et parce que Deadwood était un territoire Indien. Le nouveau procès eut lieu à Yankton, la capitale du Dakota. Le frère de Hickok, Lorenzo Butler, fit le voyage de l’Illinois pour assister à ce procès. McCall fut jugé coupable et condamné à mort. Leander Richardson, un reporter, interviewa McCall peu de temps avant sa mort et écrivit un article à son sujet pour l’édition d’avril 1877 du Scribner's Monthly. Butler discuta avec McCall après le procès et dit qu’il n’avait aucun remords.
« En écrivant les dernières lignes de cette brève histoire, il me faut vous dire que le meurtrier de Wild Bill a été de nouveau arrêté par les autorités des Etats-Unis et à l’issue du procès condamné à mort pour meurtre prémédité. Il est maintenant à Yankton, Dakota attendant son exécution. Lors du second procès on avança que McCall avait été embauché par des joueurs qui redoutaient le temps où les meilleurs citoyens utilisaient les services de Bill le champion de la loi et de l’ordre– un poste qu’il avait auparavant assumé dans le Kansas avec sa précision de tir et son courage. »
Jack McCall fut pendu le 1er mars 1877 et enterré dans un cimetière catholique. Le cimetière fut déménagé en 1881 et quand son corps fut exhumé, il portait encore le nœud coulant autour de son cou.
"Wild Bill" Hickok jouait une main de cinq cartes quand il fut abattu. Il avait deux paires, les as noirs et les 8 rouges. La 5ème carte avait été écartée et sa remplaçante possiblement pas encore distribuée ? L’identité de la 5ème carte est toujours le sujet de débats
Charlie Utter, le compagnon et ami de Hickok, réclama le corps de Hickok et publia une notice dans le journal local, le Black Hills Pioneer, qui disait:
Décédé à Deadwood, Black Hills, le 2 août 1876, suite à un coup de feu, J. B. Hickock [sic] (Wild Bill) originaire de Cheyenne, Wyoming. Un service funéraire aura lieu au Charlie Utter's Camp, le jeudi 3 août à 3h00 de l’après-midi. Vous êtes tous respectueusement invités à y participer.
Presque toute la ville assista aux funérailles et Utter fit enterrer Hickok avec une croix de bois indiquant:
Wild Bill, J. B. Hickock [sic] tué par l’assassin Jack McCall à Deadwood, Black Hills, le 2 août 1876. Pard, nous nous reverrons dans les heureuses terres de chasse pour ne plus nous séparer. Au revoir, Colorado Charlie, C. H. Utter.
Hickok est connu pour avoir fatalement tué six hommes et est suspecté d’en avoir tué un septième (McCanles). Malgré sa réputation, Hickok fut enterré dans le Ingelside Cemetery, le principal cimetière de Deadwood. Ce cimetière se remplit rapidement et en 1879, au 3ème anniversaire de son enterrement original, Utter paya pour déménager les restes de Hickok dans le nouveau Mount Moriah Cemetery. Utter supervisa le déménagement et nota que, alors qu’il était parfaitement conservé, Hickok avait été imparfaitement embaumé. En résultante, le carbonate de calcium issu du sol initial avait remplacé la peau, conduisant à la pétrification. Un des croquemorts, Joseph McLintock, écrivit une description détaillée de l’opération de réimplantation. McLintock utilisa une canne pour tapoter le corps, le visage et la tête, ne trouvant plus aucun tissu mou. Il nota que le son était similaire à celui d’un choc sur un mur et crut que les restes pesaient plus de 180 kgs. William Austin, le responsable du cimetière, estima le corps à 230 kg, ce qui rendit difficile la tâche des hommes censés transporter les restes sur le nouveau site. La pierre tombale originale en bois fut elle aussi transportée sur le nouveau site mais en 1891 elle fut détruite par des chasseurs de souvenirs en entaillant des morceaux et elle fut remplacée par une statue. Celle-ci, à son tour, fut détruite par des chasseurs de souvenirs et remplacé en 1902 par une sculpture en grès grandeur nature de Hickok. Elle, aussi, fut gravement défigurée et fut alors enfermée dans une cage de protection. La cage de protection fut découpée par des chasseurs de souvenirs durant les années 1950 et la statue fut enlevée.
Hickok est actuellement enterré dans un caveau de 3 mètres carrés au Mount Moriah Cemetery, entouré par une enceinte en fonte, avec le drapeau américain à proximité. Un monument y a été construit. On rapporte que Calamity Jane avait été enterrée à ses côtés, et ce conformément à ses dernières volontés. Quatre des hommes qui formaient le comité auto-proclamé chargé de procéder aux funérailles de Calamity Jane (Albert Malter, Frank Ankeney, Jim Carson et Anson Higby) affirmèrent plus tard que, comme Hickok n’avait jamais prêté attention à Calamity durant toute sa vie, ils avaient voulu lui faire une blague posthume en faisant reposer ses restes près de lui. Potato Creek Johnny, une célébrité locale de Deadwood de la fin du 19ème siècle au début du 20ème siècle, est aussi enterré à côté de Wild Bill.
Les révolvers préférés de Hickok étaient une paire de Colt 1851 Navy Model (calibre 36) cap-and-ball. Ils avaient des crosses plaquées argent en ivoire et étaient ornés d’une inscription gravée stipulant "J.B. Hickok–1869". Il portait ses révolvers sur le devant enfoncés dans sa ceinture et n’utilisait que très rarement des holsters.
Au moment de sa mort, Hickok portait un révolver Smith & Wesson Model 2. La compagnie Bonhams mit son révolver aux enchères le 18 novembre 2013 à San Francisco, Californie, en le présentant comme étant un Smith & Wesson No. 2, numéro de série 29963, calibre 32 avec un barillet six pouces et une crosse bleutée en bois de rose verni. Le révolver ne fut pas vendu, à cause de sa mise en vente trop élevée (220,000 dollars).
Le film muet de 1923, Wild Bill Hickok fut réalisé par Clifford Smith avec en vedette William S. Hart dans le rôle de Hickok. Le film, diffusé par Paramount Pictures sortit sur les écrans le 18 novembre 1923. Une copie du film est conservée aux archives du Museum of Modern Art.
La ville natale de Hickok est maintenant le siège du Wild Bill Hickok Memorialet est listé comme site historique supervisé par l’Illinois Historic Preservation Agency. La ville de Deadwood, Dakota du Sud, reproduit tous les après-midis de l’été, le meurtre de Hickok et la capture de McCall. Hickok est restée l’une des figures les plus populaires et les plus iconiques du Far West et est encore fréquemment dépeint dans la culture populaire, dont en littérature, à la télévision et au cinéma.
Il est difficile de faire la part de la vérité et de la fiction au sujet de Hickok. Il fut le premier des héros des romans de gare de l’ère du Western et bien souvent l’un des premiers héros des magazines de bandes dessinées. Dans les romans de gare, ses exploits le font paraître plus grand qu’il n’était. A la vérité, la plupart des histoires furent largement exagérées ou fabriquées par les écrivains et Hickok lui-même.
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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Sitting Bull »

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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Bat Lash »

Il faudrait faire une liste des acteurs ayant joué son rôle, de Gay Cooper (The Plainsman 1936) à Charles Bronson (Le Bison Blanc 1977) en passant par Don Murray ou Jeff Bridges .
Mon préféré c'est Jeff Corey dans Little Big Man (1970)
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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Sitting Bull »

Bat Lash a écrit : " Il faudrait faire une liste des acteurs ayant joué son rôle" ...

On peut déjà noter ces titres de films, en reprenant ceux cités.

- William S. Hart.....dans....... "W.B.H." de Clifford Smith en 1923
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- Gary Cooper.........dans....... "The plaisman" de Cecil B. DeMille en 1936
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- Bill Elliott...........dans....... "The great adventures of W.B.H." de Sam Nelson en 1938
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(Avec Carole Wayne)
- Bruce Cabot........dans........ "W.B.H. rides" de Ray Enright en 1942
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- Forest Tucker.......dans....... "Pony Express" de Jerry Hopper en 1953
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- Tom Brown...........dans....... "I killed W.B.H." de Richard Talmage en 1956
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- Don Murray..........dans...... "The plainsman" de David L. Rich en 1966
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- Jeff Corey...........dans...... "Little Big Man" de Arthur Penn en 1970
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- Charles Bronson....dans....... "The white buffalo" de J.Lee Thompson en 1977
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- Sam Shepard........dans....... "Purgatory" de Uli Edel en 1999 (téléfilm)
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- Jeff Bridges.........dans ......"Wild Bill" de Walter Hill en 1995
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- Matthew Ziff........dans........"W.B.H. Swift justice" de Dan Garcia en 2016
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plus les séries télé :
- Guy Madison.......dans......."Adventures of W.B.H." en 1951/1958
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- Josh Brolin .........dans...... "The young riders" de Ed Spielman en1989/1992
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- Keith Carradine....dans...... "Deadwood" de david Mlch en 2004/2006
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Liste non exhaustive, bien sûr ! :wink:
Modifié en dernier par Sitting Bull le 16 févr. 2017 15:09, modifié 11 fois.
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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par major dundee »

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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par DEMERVAL »

effectivement j'étais en train de traduire la vie de Bowie et je me suis emmêlé les pinceaux :oops: :oops: :oops:
Modifié en dernier par DEMERVAL le 10 févr. 2017 21:30, modifié 1 fois.
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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par major dundee »

Y'a erreur, c'est le personnage de Jim Bowie dans la liste de Demerval.
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Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Clair3 »

Son décès a donné son nom a une main au poker: la dead man's hand
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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Sitting Bull »

Clair3 a écrit :Son décès a donné son nom a une main au poker: la dead man's hand
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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Sitting Bull »

Il y en a d'autres ! :D

- Howard Keel dans "Calamity Jane" (David Butler - 1953)
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- Bill Elliott dans "Prairie gunsmoke" (Lambert Hyllyer - 1942)
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et dans "The Lone Star vigilantes" (Wallace Fox - 1942)

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et encore "North of the Lone Star" (Lambert Hyller - 1941)

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- Richard Dix dans "Badlands of Dakota" (Alfred E.Green - 1941)
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- George Houston dans "Frontier Scout" (Sam Newfield - 1938)
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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Sitting Bull »

Il faut encore ajouter.
- Guy Madison dans deux film tirés (2x2 épisodes) de la série "Adventures of W.B.H"

"The mathmaking marshal" (Frank McDonald - 1955)
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"Timber county trouble" (Frank McDonald - 1955)
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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par major dundee »

Jeff Bridges.

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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Bat Lash »

Trailer pour Hickok avec Bruce Derne et Kris Kristoferson ou Luke Hemsworth (frère de Liam et Chris) joue Wild Bill


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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Chris »

Luke Hemsworth en 2017


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Re: Wild Bill HICKOK (1837-1876)

Message par Sitting Bull »

Associé au nom de W.B. Hickok, on ne peut ignorer le nom d'un adversaire qui l'a rendu célèbre : Davis Tutt.

Davis Kasey Tutt (1836-21 juillet 1865) était un joueur américain du Old West et ancien soldat, dont on se souvient surtout pour avoir été tué lors de la fusillade Wild Bill Hickok - Davis Tutt de 1865, qui a lancé la renommée de Wild Bill Hickok en tant que tireur.

Tutt est né à Yellville, Arkansas, fils de Hansford Tutt, membre d'une famille politiquement influente du comté de Marion, Arkansas, et de sa première épouse (Nancy Anne Rose). Quand il était enfant, la famille de Tutt s'est impliquée dans la guerre Tutt-Everett, au cours de laquelle son père et d'autres membres de la famille ont été tués.

S'enrôlant en 1862 dans la Compagnie A, 27th Arkansas Infantry Regiment, Davis Tutt combattit pour les États confédérés d'Amérique sur le théâtre d'opérations "Trans-Mississippi Theatre" pendant la guerre civile américaine. À la fin, il décida de se diriger vers l'ouest, s'arrêtant à Springfield, Missouri.

C'est là qu'il a rencontré Wild Bill Hickok. Bien qu'ils aient servi dans des camps opposés pendant la guerre, ils sont devenus amis et ont souvent joué ensemble. Tutt a même prêté de l'argent à Hickok à l'occasion. Les historiens ont débattu du montant, mais Hickok lui-même a déclaré qu'il devait 25 $ à Tutt. La dispute entre Tutt et Hickok était due à l'incapacité de Hickok à rembourser l'argent qu'il devait, aggravée par le fait que Tutt avait demandé la montre de Hickok en garantie. Hickok permit à Tutt de la prendre, mais l'avertit de ne jamais la porter en public. Le faire serait humiliant pour Hickok. Malheureusement, ne pas le faire suggérerait que Tutt avait peur de Hickok. Une fusillade devenait le résultat presque inévitable.

L'histoire a oublié Tutt, mais la fusillade sur la place de Springfield a rendu Hickok célèbre. Hickok s'approcha de la place et appela Tutt. Tutt a répondu et les deux hommes se sont affrontés sans crainte. Chacun a tiré un coup. Tutt a raté, mais le tir de Hickok était fatal. La fusillade est depuis devenue l'une des plus connues du vieil ouest, a été utilise à plusieurs reprises depuis par Hollywood.
(Wikipedia)

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Davis Tutt en 1860.
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