L'univers de Lucky Luke n'a pas été heureusement non plus adapté en dessin animé, pourrait on aussi écrire. Le second,
La balade des Dalton, avait été même comparé à ce qui ce faisait de plus mauvais dans l'animation à l'époque par la critique -je l'avais aussi vu en salles et il m'avait déçu, je n'ai jamais revu le premier depuis 1972. Il faudra que je prenne un jour le BR.
Bon, tout ceci fait partie de l'univers de Lucky Luke , Morris ayant suivi l'entreprise: la série dessinée a fortement déclinée avec les années 1980, la reprise de Achdé m'est personnellement complètement illisible, je n' y trouve rien du tout du génie graphique dont Morris avait fait preuve dans les années 50 et 60.. : c'est maintenant un dessin lourd, sans élégance, appliqué à reproduire un modèle dont Achdé n'a pas l'aisance et l'habileté, ni la finesse.... Giraud avait fort bien défini le style de Morris en parlant de Pat Poker. (dans un fanzine, dont je n'ai plus la référence). La récupération de Bonhome, je la trouve sans aucun intérêt (comment ignorer même la planche où Morris a lui-même tué son personnage et le film
Un choix d'assassins.) Morris aurait dû faire comme Hergé, interdire la reprise de son personnage.
La film de Terence Hill est inégal mais a bien marché en France, dépassé la barre du million d'entrées. La série comporte des épisodes pas mal du tout et même très réussis (
Le train fantôme,
Daisy Town). Je préfère nettement ce qu' a fait Terence Hill à tout les exemples de reprises dessinées cités ci-dessus
Film diffusé partout dans le monde, j'ai même l'affiche originale roumaine, trop grande pour être reproduite
L'adaptation française est de très bonne qualité, le doublage reprenant beaucoup de la qualité des écrits de Gosciny. (Jolly Jumper est doublé par Jean Amadou.)
Je conseille de voir les récents DVD Free Dolphin qui montrent enfin
Lucky Luke, le film, dans une bonne version au format, mais encore plus la série qui a beaucoup de charme (la façon dont les rapports se nouent avec Lotta Legs, juste effleurés dans le film). Il y a un côté léger et farfelu qui correspond bien à la bande dessinée.