Et de plus, l'éditeur n'a pas sorti beaucoup de westerns Columbia (et pourtant il y a matière).chip a écrit :Jamais vu, peu-être que Sidonis.....
The Outlaw Territory - Hannah Lee: An American Primitive - 1953- John Ireland
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- Cole Armin
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Re: The Outlaw Territory - Hannah Lee: An American Primitive - 1953- John Ireland
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Re: The Outlaw Territory - Hannah Lee: An American Primitive - 1953- John Ireland
Perso, j'espère toujours 2 Columbia de 1948 réalisés par Phil Karlson:
- " Thunderhoof " western à trois personnages
- " Adventures in Silverado " d'après une histoire de R.L.Stevenson
et " le sabre et la flèche " (1953) d' Andre De Toth
- " Thunderhoof " western à trois personnages
- " Adventures in Silverado " d'après une histoire de R.L.Stevenson
et " le sabre et la flèche " (1953) d' Andre De Toth
Re: The Outlaw Territory - Hannah Lee: An American Primitive - 1953- John Ireland
Des 3 j'ai le SABRE ET LA FLECHE voici la critique 7,8/10 http://decrypte.westernmovies.fr/cri.php?id=7chip a écrit :Perso, j'espère toujours 2 Columbia de 1948 réalisés par Phil Karlson:
- " Thunderhoof " western à trois personnages
- " Adventures in Silverado " d'après une histoire de R.L.Stevenson
et " le sabre et la flèche " (1953) d' Andre De Toth
Re: The Outlaw Territory - Hannah Lee: An American Primitive - 1953- John Ireland
Un assez bon western que ce film coréalisé par John Ireland, où il n'apparait que dans la 2ème moitié du récit. L'histoire n'est pas d'une grande originalité si ce n'est le rôle prépondérant de Joanna Dru qui se révèle être une grande et belle actrice. Le film est d'ailleurs construit autour d'elle - Mme Ireland, à l'époque- et le 2ème titre parait plus judicieux. MacDonald Carey, pas toujours à son avantage dans d'autres westerns, s'en sort bien également.
Errare humanum est...
Hannah Lee: An américan legend de Lee Garmes et John Ireland (1953)
Un article sur ce film existe déjà dans la rubrique "Westerns introuvables ou perdus à jamais". Considérant que ce n'est plus le cas de ce film, j'ouvre un nouveau post dans la rubrique "critiques". Merci aux administrateurs de me remettre sur les rails si j'ai fait fausse route.
De passage à Pearl city, un pistolero sans foi ni loi est embauché secrètement par des éleveurs désireux d'éliminer les squatters qui déciment les troupeaux.
Après plusieurs meurtres, et devant le laxisme du shérif local, les squatteurs font appel à un marshal fédéral.
Dès la première scène, le ton est donné. L'homme qui arrive à Pearl city est une brute sans état d'âme. Ex-soldat de la guerre de Cuba, tueur d'animaux dans sa jeunesse, puis tueur d'indiens et d'espagnols, il ne sait que tuer. C'est sa raison d'exister et sa façon de gagner sa vie.
Une aubaine pour les respectables ranchers. La façon de l'embaucher en restant anonymes, le laxisme du shérif, l'indifférence de la population de la ville, assurent l'impunité du tueur, et aboutit à une situation paradoxale. Une prime est établie pour trouver un assassin que tout le monde connaît, mais que personne n'ose affronter ou dénoncer.
Dans le rôle d'un pistoléro brutal, vénal, perfide et menteur, Donald McCarey nous livre là une interprétation sublime. Une interprétation étonnante pour un western tourné à une époque où on avait du mal à s'arracher aux stéréotypes du héros sans peur et sans reproches.
Face à lui, Joanne Dru, en propriétaire de saloon au lourd passé, tombant amoureuse d'un pistoléro puis le repoussant lorsque elle comprend la vérité, est magnifique dans sa prestation de femme déçue, dont les accès colériques ne peuvent cacher le cœur brisé.
Je suis un peu plus réservé sur la prestation de John Ireland que je trouve fade. Mais je lui reconnait le mérite d'avoir co-réalisé ce western, qui est un coup de maître. Dommage qu'il n'ai pas persévéré, il semble être meilleur réalisateur qu'acteur.
Les dialogues, assez nombreux, parfois raffinés, parfois enflammés, parfois nuancés, sont captivants et mettent en relief l'écrasante personnalité des antagonistes.
Un bon, un très bon western dont je ne peux que déplorer de n'avoir pas pu trouver une qualité parfaite.
Je remercie mon ami Lasso de m'avoir fourni la meilleure copie en couleur actuellement existante, ce qui m'a permis de sous-titrer ce petit bijou.
Pas arrivé à mettre de captures, il me faudra me documenter pour cela.
De passage à Pearl city, un pistolero sans foi ni loi est embauché secrètement par des éleveurs désireux d'éliminer les squatters qui déciment les troupeaux.
Après plusieurs meurtres, et devant le laxisme du shérif local, les squatteurs font appel à un marshal fédéral.
Dès la première scène, le ton est donné. L'homme qui arrive à Pearl city est une brute sans état d'âme. Ex-soldat de la guerre de Cuba, tueur d'animaux dans sa jeunesse, puis tueur d'indiens et d'espagnols, il ne sait que tuer. C'est sa raison d'exister et sa façon de gagner sa vie.
Une aubaine pour les respectables ranchers. La façon de l'embaucher en restant anonymes, le laxisme du shérif, l'indifférence de la population de la ville, assurent l'impunité du tueur, et aboutit à une situation paradoxale. Une prime est établie pour trouver un assassin que tout le monde connaît, mais que personne n'ose affronter ou dénoncer.
Dans le rôle d'un pistoléro brutal, vénal, perfide et menteur, Donald McCarey nous livre là une interprétation sublime. Une interprétation étonnante pour un western tourné à une époque où on avait du mal à s'arracher aux stéréotypes du héros sans peur et sans reproches.
Face à lui, Joanne Dru, en propriétaire de saloon au lourd passé, tombant amoureuse d'un pistoléro puis le repoussant lorsque elle comprend la vérité, est magnifique dans sa prestation de femme déçue, dont les accès colériques ne peuvent cacher le cœur brisé.
Je suis un peu plus réservé sur la prestation de John Ireland que je trouve fade. Mais je lui reconnait le mérite d'avoir co-réalisé ce western, qui est un coup de maître. Dommage qu'il n'ai pas persévéré, il semble être meilleur réalisateur qu'acteur.
Les dialogues, assez nombreux, parfois raffinés, parfois enflammés, parfois nuancés, sont captivants et mettent en relief l'écrasante personnalité des antagonistes.
Un bon, un très bon western dont je ne peux que déplorer de n'avoir pas pu trouver une qualité parfaite.
Je remercie mon ami Lasso de m'avoir fourni la meilleure copie en couleur actuellement existante, ce qui m'a permis de sous-titrer ce petit bijou.
Pas arrivé à mettre de captures, il me faudra me documenter pour cela.
Re: Hannah Lee: An américan legend de Lee Garmes et John Ireland (1953)
Je n’en ai vu que les premières images, mais l’arrivée dans la ville est vraiment sublime…
Re: Hannah Lee: An américan legend de Lee Garmes et John Ireland (1953)
Oui, Klondike, comme je l'ai écrit, la première scène, plutôt inattendue, nous plonge directement dans l'abjection du personnage. Et le reste du film ne dément pas.Klondike a écrit :Je n’en ai vu que les premières images, mais l’arrivée dans la ville est vraiment sublime…
Re: The Outlaw Territory - Hannah Lee: An American Primitive - 1953- John Ireland
Je l’ai vu en entier. Oui, ce film a quelque chose de fascinant…
Re: The Outlaw Territory - Hannah Lee: An American Primitive - 1953- John Ireland
L'engagement du gunman par des commanditaires anonymes, des grands ranchers, veulent se débarrasser des homestaeders,
qui leur volent du bétail et en même temps d'autres personnages qui leur sont nuisible. Le gunman se montre très efficace et
brutal .... ce qui fait arriver un Marshal à Pearl City.
Joanne Dru, merveilleusement belle, Hallie, est la Hannah Lee, titre du film.
Un très bon Western, il va bientôt être mieux connu et apprécié par les amateurs de Westerns puisqu'il a été sous-titré par Bannon.
qui leur volent du bétail et en même temps d'autres personnages qui leur sont nuisible. Le gunman se montre très efficace et
brutal .... ce qui fait arriver un Marshal à Pearl City.
Joanne Dru, merveilleusement belle, Hallie, est la Hannah Lee, titre du film.
Un très bon Western, il va bientôt être mieux connu et apprécié par les amateurs de Westerns puisqu'il a été sous-titré par Bannon.
Re: The Outlaw Territory - Hannah Lee: An American Primitive - 1953- John Ireland
Vu en VOST en qualité image médiocre ce western , mais le principal est de l'avoir ! , pas la peine de résumé l'histoire , les membres précédents l'ont très bien écrit.
Vraiment un western étrange plutôt urbain au début , avec l'arrivée en ville de Bus Crow , et ça commence fort avec le gamin qui lui reproche l'envol de ses pigeons et se prend une baffe par Bus car il dit que l'esclavage est terminé !( Crow lui demande de s'occuper de son cheval ) , le père intervient et lui aussi va déguster !
MacDonald Carey est remarquable en tueur sans état d'âme , mais l'héroïne est bien Joanne Dru comédienne superbe qui sort le grand jeu en étant ambiguë dans ce film car on apprendra des choses vers la fin qui explique assez son comportement .
Comme il a été écrit avant moi , John Ireland arrive en seconde partie du film , et est moyen en marshal qui enquête et sait qui est le coupable .
C'est bien l'atmosphère qui règne la principale raison pourquoi ce western plaît autant , avec quelques répliques "cinglantes " des acteurs qui vont droits au but
Vraiment un western étrange plutôt urbain au début , avec l'arrivée en ville de Bus Crow , et ça commence fort avec le gamin qui lui reproche l'envol de ses pigeons et se prend une baffe par Bus car il dit que l'esclavage est terminé !( Crow lui demande de s'occuper de son cheval ) , le père intervient et lui aussi va déguster !
MacDonald Carey est remarquable en tueur sans état d'âme , mais l'héroïne est bien Joanne Dru comédienne superbe qui sort le grand jeu en étant ambiguë dans ce film car on apprendra des choses vers la fin qui explique assez son comportement .
Comme il a été écrit avant moi , John Ireland arrive en seconde partie du film , et est moyen en marshal qui enquête et sait qui est le coupable .
C'est bien l'atmosphère qui règne la principale raison pourquoi ce western plaît autant , avec quelques répliques "cinglantes " des acteurs qui vont droits au but
Modifié en dernier par harry le 28 juil. 2022 22:47, modifié 1 fois.
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