Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
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Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
"John Wilkes, fanatique assassin du président Abraham Lincoln, se casse une jambe au cours de sa fuite. Il est soigné par le docteur Samuel Mudd. Arrêté et accusé de complicité, le docteur est condamné à la détention à perpétuité dans la prison de Shark Island, où il subit les brimades et la haine des gardiens, notamment du sadique sergent Rankin" Sens Critique
Très peu western - encore que les westerns où la prison joue un rôle essentiel existent -, un peu mélo, des acteurs encore marqués par le muet, une sacrée distribution avec un rôle marquant pour John Carradine et un John Ford , on sait où on va et ça existe en français...
Errare humanum est...
- COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
Vous êtes sûr pour la version française ? Je possède le dvd ci-dessus acheté en 2004 je crois et seule la VOST est disponible et quand le film passa en 2004-2005 (je ne sais plus) sur Ciné Classics quand mon grand-père avait Canal Sat ce fut aussi en VOST seule.
Le film en soi si il n'est pas totalement western n'en reste pas moins, pour moi, très touchant...
Terrible fait réel, Warner BAXTER qui fut aussi un touchant Joaquim MURIETTA (ROBIN DES BOIS D'ELDORADO de William WELLMAN en 1936 aussi je crois, pris sur Canal Sat) (notamment quand il se recueille devant la tombe de sa femme assassinée par les chercheurs d'or) s'en sort bien ici également... Je trouve que ce John FORD un peu oublié n'en demeure pas moins réussi...
Il me semble que plus il y eut aussi un remake télé j'ai un très vague souvenir d'une diffusion sur France 3 au début des années 2000, pris en cours de route je ne me souviens plus de grand chose si ce n'est les scènes au bagne...
John CARRADINE sera visiblement longtemps un habitué des films de FORD ou du moins ses réalisations puisqu'on le revoit même dans son épisode de LA GRANDE CARAVANE (WAGON TRAIN) en 1960 (LE FOND DE LA BOUTEILLE) (un gros propriétaire sans scrupule qui fait payer le prix fort pour que les pionniers aient de l'eau sur ses terres...).
Le film en soi si il n'est pas totalement western n'en reste pas moins, pour moi, très touchant...
Terrible fait réel, Warner BAXTER qui fut aussi un touchant Joaquim MURIETTA (ROBIN DES BOIS D'ELDORADO de William WELLMAN en 1936 aussi je crois, pris sur Canal Sat) (notamment quand il se recueille devant la tombe de sa femme assassinée par les chercheurs d'or) s'en sort bien ici également... Je trouve que ce John FORD un peu oublié n'en demeure pas moins réussi...
Il me semble que plus il y eut aussi un remake télé j'ai un très vague souvenir d'une diffusion sur France 3 au début des années 2000, pris en cours de route je ne me souviens plus de grand chose si ce n'est les scènes au bagne...
John CARRADINE sera visiblement longtemps un habitué des films de FORD ou du moins ses réalisations puisqu'on le revoit même dans son épisode de LA GRANDE CARAVANE (WAGON TRAIN) en 1960 (LE FOND DE LA BOUTEILLE) (un gros propriétaire sans scrupule qui fait payer le prix fort pour que les pionniers aient de l'eau sur ses terres...).
Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
Exact, c'est de la vostf, mais pour moi, c'est pareil que la vf, voire mieux.
Errare humanum est...
Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
revu récemment en VOST. C'est un JOHN FORD, bien-sûr de 1936. Histoire quand-même bien racontée, dans ces années après la
guerre de Sécession, souvent invraisemblable, mais attachant.
Il se "gare" bien dans une collection Western fournie.
guerre de Sécession, souvent invraisemblable, mais attachant.
Il se "gare" bien dans une collection Western fournie.
- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
Invraisemblable sans doute par moments je ne sais plus trop (ça me donne envie de le revoir cette semaine je pense) mais à la base le récit est tiré d'une histoire vraie...
Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
Pour mon cycle de début de mois, je retrouve John Ford, pour deux découvertes en infidélités, et une nouvelle vision de The prisoner of Shark Island, qui est un peu éloigné de l’univers habituel du Far Ouest, mais qui se passe à l’époque de l’assassinat du président Abraham Lincoln, comme le précise le titre français.
J’y ai trouvé un film prenant, puissant, qui m’a immédiatement emballé et traite de sujets finalement assez diversifiés. L’erreur judiciaire bien sur, thème qui sera repris plus tard dans Vers sa destinée, avec cette fois Lincoln en avocat et non en victime, est au centre du film puisque le médecin qui à soigné l’assasin, sera reconnu coupable de complicité, voire même de conspiration, et sera envoyé à vie sur l’île aux requins. On évoque également justement le serment du médecin, où s’arrête son « devoir » envers son patient, ce qui sera la base de sa défense face à la cours martiale, mais ne sera pas totalement entendu, mais suffisamment pour lui éviter la corde.
Plus tard, lorsqu’une épidémie de fièvre jaune s’abattra sur le Fort, ce sera vers lui que se tourneront le commandant et ses geôliers, pour soigner les malades et enrayer l’épidémie.
Bien sur, comme souvent chez le réalisateur, on retrouve une femme forte, en la personne de Peggy Mudd, la femme du Docteur, incarnée par Gloria Stuart, qui restera un soutient infaillible pour son mari incarcéré, tentera par tous les moyens de le faire sortir de cette prison, par des voies légales, ou même en organisant son évasion.
A nouveau, comme souvent, on retrouve l’amitié entre deux hommes : le Docteur et son ancien esclave, Buck, incarné par Ernest Whitman dans l’un de ses premiers rôles, qui sera par la suite davantage connu comme Pinkie, l’esclave de Jesse James dans le film du même nom et sa suite.
Buck deviendra gardien au Fort dans le seul espoir de faire sortir son ancien maître de cet enfer, merttant sa sécurité et sa propre vie en danger.
Et enfin, le changement de point de vue des geôliers envers le Docteur, qui à son arrivée est devenu la bête noire pour avoir été impliqué dans l’assassinat du président, mais qui auront à la fin envers lui de la gratitude, et même davantage, de les avoir sauvé d’une mort certaine.
De ces personnages, et de leurs interprètes, c’est John Carradine qui m’a le plus impressionné, totalement habité par son rôle de Sergent tyrannique et sadique, motivé par le seul désir de voir abattu le Docteur, ou mieux dévoré par les requins qui gardent le périmètre de ce Fort sur l’eau.
Moi qui ai horreur (pour ne pas dire que ça me fiche même une trouille bleue) de ces bestioles, les scènes avec des requins sont si réelles (les requins étaient d’ailleurs certainement vrais, en tout cas ils en avaient l’air) que je me suis complètement recroquevillés sur mon siège pour ne pas me faire bouffer la jambe, et que j’en ai encore des frissons rien qu’en y repensant.
Bien sur, on retrouve également des acteurs excellents, toujours justes dans leur interprétation, de Warner Baxter en condamné, ou Harry Carey en commandant du Fort, ainsi que des figures bien connues de l’univers de Ford tels son frère Francis, Jack Pennick ou encore Paul Fix.
Un film avec un scénario assez conventionnel au premier abord, mais comportant quand même pas mal de rebondissement, et surtout, et c’est ce qui m’a marqué, plusieurs scènes fortes, filmées avec une intensité telle qu’on s’y croirait.
Le procès tout d’abord, avec la présentation des accusés, assis un a un, la cagoule retirée à l’énoncé de leur nom, de gros plans sur des visages, tantôt apeurés, tantôt effondrés, révoltés ou totalement indifférents. Procès mené par un avocat général à la mine si patibulaire qu’on le croirait sorti tout droit du manoir de la famille Adams.
Plus tard, l’exécution, avec des gros plans cette fois non pas des visages, mais des jambes et des pieds, des militaires qui escortent les condamnés au rythme des tambours. Et bien sur, les plans des visages de la foule au moment ou la trappe s’ouvre, la corde se tend, la nuque craque. Visages crispés, regards qui se détournent, ou au contraire, qui savourent ce moment de ce qu’ils considère comme une justice. Justice rendue par un tribunal militaire et non civil, afin d’être sur que le châtiment soit exemplaire, et conforme au désir d’une foule qui crie vengeance.
Enfin, le discours de Mudd aux gardiens cloîtrés loin des malades, terrifiés par l’idée de se faire contaminer à leur tour par ce mal. Avec une nouvelle fois de gros plans sur les visages, que j’ai trouvé magnifique.
La petite touche d’humour de cette scène sera d’avoir donné la réplique du gardien « je ne veux pas être pendu et que mes yeux sortent de mes orbites » à l’acteur Blue Washington, qui a des yeux déjà exorbités ….
Un film que je conseillerais sans réserve, et dont je suis assez étonné qu’il ne soit pas davantage commenté par les membres, car même s’il est un peu éloigné de l’univers habituel du western, reste une œuvre majeure et très intense d’un réalisateur qui, pour moi, est un pur génie du western mais aussi et surtout du cinéma en général.
J’y ai trouvé un film prenant, puissant, qui m’a immédiatement emballé et traite de sujets finalement assez diversifiés. L’erreur judiciaire bien sur, thème qui sera repris plus tard dans Vers sa destinée, avec cette fois Lincoln en avocat et non en victime, est au centre du film puisque le médecin qui à soigné l’assasin, sera reconnu coupable de complicité, voire même de conspiration, et sera envoyé à vie sur l’île aux requins. On évoque également justement le serment du médecin, où s’arrête son « devoir » envers son patient, ce qui sera la base de sa défense face à la cours martiale, mais ne sera pas totalement entendu, mais suffisamment pour lui éviter la corde.
Plus tard, lorsqu’une épidémie de fièvre jaune s’abattra sur le Fort, ce sera vers lui que se tourneront le commandant et ses geôliers, pour soigner les malades et enrayer l’épidémie.
Bien sur, comme souvent chez le réalisateur, on retrouve une femme forte, en la personne de Peggy Mudd, la femme du Docteur, incarnée par Gloria Stuart, qui restera un soutient infaillible pour son mari incarcéré, tentera par tous les moyens de le faire sortir de cette prison, par des voies légales, ou même en organisant son évasion.
A nouveau, comme souvent, on retrouve l’amitié entre deux hommes : le Docteur et son ancien esclave, Buck, incarné par Ernest Whitman dans l’un de ses premiers rôles, qui sera par la suite davantage connu comme Pinkie, l’esclave de Jesse James dans le film du même nom et sa suite.
Buck deviendra gardien au Fort dans le seul espoir de faire sortir son ancien maître de cet enfer, merttant sa sécurité et sa propre vie en danger.
Et enfin, le changement de point de vue des geôliers envers le Docteur, qui à son arrivée est devenu la bête noire pour avoir été impliqué dans l’assassinat du président, mais qui auront à la fin envers lui de la gratitude, et même davantage, de les avoir sauvé d’une mort certaine.
De ces personnages, et de leurs interprètes, c’est John Carradine qui m’a le plus impressionné, totalement habité par son rôle de Sergent tyrannique et sadique, motivé par le seul désir de voir abattu le Docteur, ou mieux dévoré par les requins qui gardent le périmètre de ce Fort sur l’eau.
Moi qui ai horreur (pour ne pas dire que ça me fiche même une trouille bleue) de ces bestioles, les scènes avec des requins sont si réelles (les requins étaient d’ailleurs certainement vrais, en tout cas ils en avaient l’air) que je me suis complètement recroquevillés sur mon siège pour ne pas me faire bouffer la jambe, et que j’en ai encore des frissons rien qu’en y repensant.
Bien sur, on retrouve également des acteurs excellents, toujours justes dans leur interprétation, de Warner Baxter en condamné, ou Harry Carey en commandant du Fort, ainsi que des figures bien connues de l’univers de Ford tels son frère Francis, Jack Pennick ou encore Paul Fix.
Un film avec un scénario assez conventionnel au premier abord, mais comportant quand même pas mal de rebondissement, et surtout, et c’est ce qui m’a marqué, plusieurs scènes fortes, filmées avec une intensité telle qu’on s’y croirait.
Le procès tout d’abord, avec la présentation des accusés, assis un a un, la cagoule retirée à l’énoncé de leur nom, de gros plans sur des visages, tantôt apeurés, tantôt effondrés, révoltés ou totalement indifférents. Procès mené par un avocat général à la mine si patibulaire qu’on le croirait sorti tout droit du manoir de la famille Adams.
Plus tard, l’exécution, avec des gros plans cette fois non pas des visages, mais des jambes et des pieds, des militaires qui escortent les condamnés au rythme des tambours. Et bien sur, les plans des visages de la foule au moment ou la trappe s’ouvre, la corde se tend, la nuque craque. Visages crispés, regards qui se détournent, ou au contraire, qui savourent ce moment de ce qu’ils considère comme une justice. Justice rendue par un tribunal militaire et non civil, afin d’être sur que le châtiment soit exemplaire, et conforme au désir d’une foule qui crie vengeance.
Enfin, le discours de Mudd aux gardiens cloîtrés loin des malades, terrifiés par l’idée de se faire contaminer à leur tour par ce mal. Avec une nouvelle fois de gros plans sur les visages, que j’ai trouvé magnifique.
La petite touche d’humour de cette scène sera d’avoir donné la réplique du gardien « je ne veux pas être pendu et que mes yeux sortent de mes orbites » à l’acteur Blue Washington, qui a des yeux déjà exorbités ….
Un film que je conseillerais sans réserve, et dont je suis assez étonné qu’il ne soit pas davantage commenté par les membres, car même s’il est un peu éloigné de l’univers habituel du western, reste une œuvre majeure et très intense d’un réalisateur qui, pour moi, est un pur génie du western mais aussi et surtout du cinéma en général.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
Warner Baxter......................Dr. Samuel Alexander Mudd
Gloria Stuart....................... Me Peggy Mudd
Claude Gillingwater............... Colonel Jeremiah Milford Dyer
Harry Carey......................... Le Commandant du Fort
John Carradine.................... Sergent Rankin
Douglas Wood....................... Général Thomas Ewing
Arthur Byron........................ Mr Erickson
O.P. Heggie......................... Dr. MacIntyre
FRancis Ford........................ Caporal O'Toole
John McGuire....................... Lieutenant Lovett
Francis McDonald.................. John Wilkes Booth
Joyce Kay............................ Marthe Mudd
Fred Kohler Jr. ..................... Sergent Cooper
Ernest Whitman..................... Buck Milford
Paul Fix............................... David Herold
Frank Shannon....................... Avocat Général Joseph Holt
Frank McGlynn Sr. ................... Président Abraham Lincoln
Etta McDaniel......................... Rosabelle Milford
Arthur Loft............................ Frank J. Thomas
J.M. Kerrigan......................... Juge Maiben
Paul McVey............................ Général David Hunter
Maurice Murphy...................... L'assistant du Docteur à la prison
Modifié en dernier par JoDel le 08 oct. 2022 20:25, modifié 1 fois.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
Nous retrouvons également, au banc des accusés :
Murdock MacQuarrie.................. Edman Spangler
Cyril Thornton.......................... Michael O'Laughlin
Cecil Weston............................ Mary Surrat
Au banc des accusateurs :
Wilfred Lucas........................... Le Colonel
Robert Dudley........................... Le pharmacien
Paul Kruger............................... Le soldat
Eric Mayne............................... Un membre de la Court Martiale
Chez les gardiens :
Merrill McCormick...................... L'aide de camp du Commandant
Jack Pennick ............................ Le Caporal du Fort
Tom Steele............................... Un soldat au procès
Blue Washington........................ Le gardien qui ne voulait pas être pendu
Duke R. Lee et Robert Homans............. Les Sergents Geôliers
J.P. McGowan et Harry Strang.............. Le Capitaine courageux et son matelot (visiblement inventeur du Break-Dance)
Et enfin côté civil :
George Reed............................ L'homme qui renseigne Booth sur la direction
Matthew 'Stymie' Beard................ Le petit garçon qui cherche le Docteur
Avec bien sur ma rubrique préférée "Ceux qui ne sont pas mentionnés" :
Frank Baker : mentionné mais "undetermined" : ben si, il est là, determined à voir la pendaison
Joe Rickson....................... Samuel Arnold, un des accusés
(reconnaissance quasi certaine car il l'un des frères Plummer dans Stagecoach (et est aussi régulièrement chez Ford d'après ce que j'ai pu voir ces dernières semaines))
Tout jeune mais déjà moustachu : Russell Custer (à droite) campe l'un des militaires assistant à l'éxécution
Vous me direz (à raison) que la barbe est tant fournie qu'on peut difficilement voir son visage, mais à la silhouette, au nez et à la barbe je pense que c'est Al Kunde (acteur récurent également chez Ford) qui campe ce prisonnier barbu
Et enfin, l'homme mystère, Forrest Dillon, celui dont on ne sait quasiment rien mais qui commence à avoir sa petite filmo au fur et à mesure des semaines
Murdock MacQuarrie.................. Edman Spangler
Cyril Thornton.......................... Michael O'Laughlin
Cecil Weston............................ Mary Surrat
Au banc des accusateurs :
Wilfred Lucas........................... Le Colonel
Robert Dudley........................... Le pharmacien
Paul Kruger............................... Le soldat
Eric Mayne............................... Un membre de la Court Martiale
Chez les gardiens :
Merrill McCormick...................... L'aide de camp du Commandant
Jack Pennick ............................ Le Caporal du Fort
Tom Steele............................... Un soldat au procès
Blue Washington........................ Le gardien qui ne voulait pas être pendu
Duke R. Lee et Robert Homans............. Les Sergents Geôliers
J.P. McGowan et Harry Strang.............. Le Capitaine courageux et son matelot (visiblement inventeur du Break-Dance)
Et enfin côté civil :
George Reed............................ L'homme qui renseigne Booth sur la direction
Matthew 'Stymie' Beard................ Le petit garçon qui cherche le Docteur
Avec bien sur ma rubrique préférée "Ceux qui ne sont pas mentionnés" :
Frank Baker : mentionné mais "undetermined" : ben si, il est là, determined à voir la pendaison
Joe Rickson....................... Samuel Arnold, un des accusés
(reconnaissance quasi certaine car il l'un des frères Plummer dans Stagecoach (et est aussi régulièrement chez Ford d'après ce que j'ai pu voir ces dernières semaines))
Tout jeune mais déjà moustachu : Russell Custer (à droite) campe l'un des militaires assistant à l'éxécution
Vous me direz (à raison) que la barbe est tant fournie qu'on peut difficilement voir son visage, mais à la silhouette, au nez et à la barbe je pense que c'est Al Kunde (acteur récurent également chez Ford) qui campe ce prisonnier barbu
Et enfin, l'homme mystère, Forrest Dillon, celui dont on ne sait quasiment rien mais qui commence à avoir sa petite filmo au fur et à mesure des semaines
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Re: Je n'ai pas tué Lincoln - The Prisoner of Shark Island - 1936 - John Ford
Revu ce très bon film d'aventures tellement bien filmé par John Ford, que je me lasse pas de le revoir de temps en temps.
La fuite avortée de Shark Island est vraiment rocambolesque! Pour 1936 un Grand Succès, honneur à John Ford.
La fuite avortée de Shark Island est vraiment rocambolesque! Pour 1936 un Grand Succès, honneur à John Ford.