
Le Secret de Brokeback Mountain - Brokeback Mountain - 2005 - Ang Lee
Re: Le Secret de Brokeback Mountain
Vin a écrit :Met-le en western dérivé, Personne, non?
Je veux bien. J'espère juste, qu'en le mettant dans ce sous forum, cela ne va pas enterrer le sujet sur ce très beau film.

Re: Le Secret de Brokeback Mountain
J'ai été déçu par rapport à mes attentes. Le film n'est pas mauvais, mais je me suis limite ennuyé. On ne ressent pas vraiment la passion entre les deux, et d'ailleurs le personnage joué par Heath Ledger est assez antipathique. Difficile de se passionner pour une histoire d'amour quand l'un des deux protagonistes est un loser qui ne semble pas vraiment être amoureux de l'autre, qui se résigne à son sort, sauf à la fin, comme un révélation, dans la maison des parents.
Par ici pour la version 30 secondes du film
: http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=1799299372
Par ici pour la version 30 secondes du film

Re: Le Secret de Brokeback Mountain - Brokeback Mountain - 2005 - Ang Lee
personnellement j'ai vu ce film comme un western récent et rien ne m'a paru dérivé (qui sait si cette situation n'était pas présente à l'époque de nos chers cowboys mais jamais relater à l'époque
)
Dans certains western la pauvreté des paysages et de belles scénes à cheval manque énormément, ici je crois que l'on est bien servi
Pour conclure je trouve que les deux acteurs jack et ennis ont joué leur rôle à merveille


Dans certains western la pauvreté des paysages et de belles scénes à cheval manque énormément, ici je crois que l'on est bien servi


Pour conclure je trouve que les deux acteurs jack et ennis ont joué leur rôle à merveille


pour moi le salut, c'est un bon cheval et une arme": skip homeier dans l'inconnu du ranch 

Re: Le Secret de Brokeback Mountain - Brokeback Mountain - 2005 - Ang Lee
Lorsque l’histoire commence j’ai eu le plaisir de retrouver l’ambiance de Sweetgrass, un film sur lequel j’avais posté il y a bien longtemps sur le forum. Pour autant, j’imaginais bien que la suite divergerait forcément connaissant le sujet dont il est question ici.
Et donc, une fois passé l’émerveillement face aux paysages splendides de Brokeback (je ne sais d’ailleurs pas si ce nom est une invention ou si le lieu existe réellement), retour sur terre dans ce qui est, certes une histoire d’amour, mais également une descente dans les sentines familiales immanquablement constituées de disputes de couple, de mensonges bref de ce qui se fait de pire au quotidien.
Non seulement je trouve ces ambiances très dures, brutales même ici, mais en plus elles m’ennuient. Ce n’est pas ce que je cherche lorsque je vais au cinéma, on se croirait dans les drames psychologiques des films français, c’est vous dire. En fin de compte, je me suis donc ennuyé et pour ne rien arranger j’ai rapidement trouvé le personnage de Ennis particulièrement déplaisant, au point que l’attachement que lui porte Jack Twist m’a paru peu compréhensible.
J’imagine que le réalisateur a cherché à créer une ambiguïté en l’écrivant ainsi mais je n’ai pas trouvé celle-ci vraiment palpable, est-ce que Jack perçoit les peurs et les velléités de son compagnon dues à son vécu d’enfant et est-ce là la lutte, vaine, qu’il tente de mener en espérant qu’Ennis parvienne à les dépasser ? Peut-être oui, c’est ce qu’il m’a semblé comprendre lors de leur dernier face à face au bord du lac, où le toujours très bon Jake Gyllenhaal cherche à le faire réagir en lui parlant de ses rencontres avec des prostitués mexicains.
Comme toujours, j’ai bien aimé les caméras qui flânent dans les cafés où joue un groupe de folk, les ambiances mornes des motel, les séquences de rodéo, mais là n’est pas l’essentiel du film, pour cela il vaut mieux remettre « Lucky » dans le lecteur.
A l’arrivée, un film qui ne m’a guère intéressé mais qui a le mérite d’aborder la difficulté à vivre une relation homosexuelle et l’hostilité que cela peut déclencher, un film qui, à mon avis, ne se situe pas dans la famille des westerns (puisque la question a été largement abordée sur le fil de la discussion) et qui, contrairement à ce que certaines critiques affirmaient à sa sortie, ne me paraît pas non plus vouloir opposer la masculinité du genre « western » à celle d’une histoire d’amour entre deux hommes.
Là n’est, à mon sens, pas du tout l’intention de l’auteur ni du réalisateur.
Pour finir, les suppléments du DVD n’apportent rien, chacun apportant son lot de louanges vis-à-vis de tel autre, je ne les ai pas regardés jusqu’au bout.
Yo.
Et donc, une fois passé l’émerveillement face aux paysages splendides de Brokeback (je ne sais d’ailleurs pas si ce nom est une invention ou si le lieu existe réellement), retour sur terre dans ce qui est, certes une histoire d’amour, mais également une descente dans les sentines familiales immanquablement constituées de disputes de couple, de mensonges bref de ce qui se fait de pire au quotidien.
Non seulement je trouve ces ambiances très dures, brutales même ici, mais en plus elles m’ennuient. Ce n’est pas ce que je cherche lorsque je vais au cinéma, on se croirait dans les drames psychologiques des films français, c’est vous dire. En fin de compte, je me suis donc ennuyé et pour ne rien arranger j’ai rapidement trouvé le personnage de Ennis particulièrement déplaisant, au point que l’attachement que lui porte Jack Twist m’a paru peu compréhensible.
J’imagine que le réalisateur a cherché à créer une ambiguïté en l’écrivant ainsi mais je n’ai pas trouvé celle-ci vraiment palpable, est-ce que Jack perçoit les peurs et les velléités de son compagnon dues à son vécu d’enfant et est-ce là la lutte, vaine, qu’il tente de mener en espérant qu’Ennis parvienne à les dépasser ? Peut-être oui, c’est ce qu’il m’a semblé comprendre lors de leur dernier face à face au bord du lac, où le toujours très bon Jake Gyllenhaal cherche à le faire réagir en lui parlant de ses rencontres avec des prostitués mexicains.
Comme toujours, j’ai bien aimé les caméras qui flânent dans les cafés où joue un groupe de folk, les ambiances mornes des motel, les séquences de rodéo, mais là n’est pas l’essentiel du film, pour cela il vaut mieux remettre « Lucky » dans le lecteur.
A l’arrivée, un film qui ne m’a guère intéressé mais qui a le mérite d’aborder la difficulté à vivre une relation homosexuelle et l’hostilité que cela peut déclencher, un film qui, à mon avis, ne se situe pas dans la famille des westerns (puisque la question a été largement abordée sur le fil de la discussion) et qui, contrairement à ce que certaines critiques affirmaient à sa sortie, ne me paraît pas non plus vouloir opposer la masculinité du genre « western » à celle d’une histoire d’amour entre deux hommes.
Là n’est, à mon sens, pas du tout l’intention de l’auteur ni du réalisateur.
Pour finir, les suppléments du DVD n’apportent rien, chacun apportant son lot de louanges vis-à-vis de tel autre, je ne les ai pas regardés jusqu’au bout.
Yo.
- COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Le Secret de Brokeback Mountain - Brokeback Mountain - 2005 - Ang Lee
Revu tout récemment, un peu plus séduit que lors de mon premier visionnage dois-je reconnaître. Malgré tout, sans la splendeur des paysages qui nous sont montrés, l'intérêt chuterait sévèrement à mes yeux...
Yo.
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