Les Dernières heures d'un bandit - Showdown at Abilene - 1956 - Charles F. Haas
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum
SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum
SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5313
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Les Dernières Heures d'un Bandit - Showdown at Abilene - 1956 - Charles Haas
Dans les westerns il est souvent fait appel aux plans qui amalgament des champs contre-champs. Dans les intérieurs, il est en effet fréquent qu'on voit un personnage entrer dans une pièce par le biais d'un reflet dans un miroir.
Je crois que cette scène et ce jeu de miroir est parmi les plus travaillés qu'il m'ait été donné de voir dans un western.
Peg, c'est Peggy Bigelow (Martha Hyer).
Elle va se marier avec Dave Mosely (Lyle Bettger), ami historique de Jim. Jim Trask (Jock Mahoney).
Bien entendu, Peg va se marier avec Dave mais est restée amoureuse de Jim, elle le pensait mort (comme tout le monde d'ailleurs)... seulement voila, il est vivant le Jim. Plus si facile d'envisager le mariage du coup !
Un choix magnifique dans la réalisation. Les "demeurés" amoureux disparaissent du champ, occultés par le miroir derrière lequel ils se retrouvent.
Quelque part, on s'attendait au contraire, à savoir que le marié déchu, Dave, disparaisse au profit des deux amoureux. Et bien non, c'est le contraire qui se passe ici, les deux amoureux s'éclipsent et s'est Dave qui gagne le premier plan, et ce, grâce à un jeu de miroir subtil certes, mais aussi par un cadrage qui le met plus en avant.
Et après cette dernière phrase un tantinet énigmatique...
Le sentiment d'abandon remonte à la surface irrésistiblement !
Un clin d'oeil à une courte scène de ce superbe western. Une histoire éternelle en fait, le retour de la guerre d'un soldat qu'on croit disparu. On pourrait transposer ce thème à à peu près toutes les guerres je crains. Il est suggéré dans "Les hommes de bonne volonté" notamment, cette attente de retour et de retrouvailles qui n'est, hélas, plus partagée.
Mais ici, nous sommes bien dans une histoire de l'Ouest : bagarres, duels, injustices se mêlent à tout ça. Jock Mahoney est employé magnifiquement, avec (comme le souligne P. Brion dans les bonus de l'édition Sidonis) ses beaux exploits de cascadeurs qu'il nous dévoile ici.
Très belle histoire. Un western simple et profond à la fois, interprété et mis en scène sobrement mais avec une justesse de ton qui force l'adhésion.
Un petit régal en somme.
Yo.
Je crois que cette scène et ce jeu de miroir est parmi les plus travaillés qu'il m'ait été donné de voir dans un western.
Peg, c'est Peggy Bigelow (Martha Hyer).
Elle va se marier avec Dave Mosely (Lyle Bettger), ami historique de Jim. Jim Trask (Jock Mahoney).
Bien entendu, Peg va se marier avec Dave mais est restée amoureuse de Jim, elle le pensait mort (comme tout le monde d'ailleurs)... seulement voila, il est vivant le Jim. Plus si facile d'envisager le mariage du coup !
Un choix magnifique dans la réalisation. Les "demeurés" amoureux disparaissent du champ, occultés par le miroir derrière lequel ils se retrouvent.
Quelque part, on s'attendait au contraire, à savoir que le marié déchu, Dave, disparaisse au profit des deux amoureux. Et bien non, c'est le contraire qui se passe ici, les deux amoureux s'éclipsent et s'est Dave qui gagne le premier plan, et ce, grâce à un jeu de miroir subtil certes, mais aussi par un cadrage qui le met plus en avant.
Et après cette dernière phrase un tantinet énigmatique...
Le sentiment d'abandon remonte à la surface irrésistiblement !
Un clin d'oeil à une courte scène de ce superbe western. Une histoire éternelle en fait, le retour de la guerre d'un soldat qu'on croit disparu. On pourrait transposer ce thème à à peu près toutes les guerres je crains. Il est suggéré dans "Les hommes de bonne volonté" notamment, cette attente de retour et de retrouvailles qui n'est, hélas, plus partagée.
Mais ici, nous sommes bien dans une histoire de l'Ouest : bagarres, duels, injustices se mêlent à tout ça. Jock Mahoney est employé magnifiquement, avec (comme le souligne P. Brion dans les bonus de l'édition Sidonis) ses beaux exploits de cascadeurs qu'il nous dévoile ici.
Très belle histoire. Un western simple et profond à la fois, interprété et mis en scène sobrement mais avec une justesse de ton qui force l'adhésion.
Un petit régal en somme.
Yo.
Re: Les Dernières Heures d'un Bandit - Showdown at Abilene - 1956 - Charles Haas
Belle découverte, western "classique" avec un scénario relativement original.Yosemite a écrit : ---
Très belle histoire. Un western simple et profond à la fois, interprété et mis en scène sobrement mais avec une justesse de ton qui force l'adhésion.
Un petit régal en somme.
Yo.
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
Re: Les Dernières Heures d'un Bandit - Showdown at Abilene - 1956 - Charles Haas
il y a souvent des tas de fôte d'ortograffes dans las sous-titres (et également beaucoup d'erreurs de traduction dans la VF)
Re: Les Dernières Heures d'un Bandit - Showdown at Abilene - 1956 - Charles Haas
j'ai déjà commenté ce Western sur ces pages de WM, film que j'avais vu en VO.
puisque Sidonis a baissé ses prix (soldes ?) je dispose maintenant de la VOSTF.
Quel Western PUISSANT accompagné d'une musique de J. Gershenson aussi très efficace.
Une forte démonstration de vieille amitié et de leur respect profond. J'aime bien Martha
Hyer, comment elle porte ses seins bien écartés dans un S.G. modèle obus.
puisque Sidonis a baissé ses prix (soldes ?) je dispose maintenant de la VOSTF.
Quel Western PUISSANT accompagné d'une musique de J. Gershenson aussi très efficace.
Une forte démonstration de vieille amitié et de leur respect profond. J'aime bien Martha
Hyer, comment elle porte ses seins bien écartés dans un S.G. modèle obus.
Re: Les Dernières Heures d'un Bandit - Showdown at Abilene - 1956 - Charles Haas
Jock Mahoney, Martha Hyer - Showdown at Abilene (1956)