réalisation.............Oliver Drake
production.............Charles Rogers, Robert Gilbert
scénariste..............Oliver Drake, John Mantley
durée.................... 71 mn
date de sortie............ 1 septembre 1957
Un film Columbia en Technicolor
Interprétation :Anthony Dexter............Billy le kid
Sonny Tufts.................Jack Slade
Marie Windsor...............Tonya
Charles " Buddy" Rogers.....Jericho Jones, le pasteur
Jean Parker...................Mrs Jones
Robert Lowery.................Colonel Morgan
Madalyn Trahey................Elly Mc Cloud
et Bob Steele, Bob Duncan, Richard Reeves, Bob Gilbert, Joe Sodja
Synopsis : Au début du film, on voit Pat Garrett abattre sans sommation Billy, suit la scène de l'enterrement, où devant sa tombe le kid jure à son "assassin" de ne plus porter une arme, la mystification est réussie.
Le kid part loin de Garrett, en route il sauve la vie de...Jack Slade, menacé par un groupe de peaux-rouges. Les deux hommes sympathisent et se rendent à Four corners. La ville est sous la coupe du despotique colonel Jefferson Morgan, les deux cavaliers arrivent au moment où Morgan provoque et tue en duel le journaliste local, plus adroit à manier la plume que le colt. Elly sa fille reprend la lutte menée par son père et s'oppose à son exécuteur, Billy qui se fait appeler Bill Antrim, veut rester neutre, mais Slade se range aux côtés du colonel. Peu après, arrivent en ville Jericho Jones et sa femme, le pasteur reconnait Billy mais ne dit rien, puis propose son aide à Elly.
Devant les infamies de Morgan et ses sbires, Jericho supplie le kid de reprendre ses armes, ce dernier refuse, mais après le lâche assassinat de l'homme d' église, il change d'avis , nettoie la ville et abat Slade qui avait toujours rêvé de se mesurer au kid . Billy quitte Four corners accompagné par son amie Tonya.
Notes :On pardonnera à Oliver Drake (1903-1991) ce nanar, pour nous avoir donné " Lust to kill ", tout aussi fauché, mais beaucoup plus intéressant. La vérité historique n'étant pas l'apanage des scénaristes hollywoodiens, on nous narre ici la rencontre improbable de William Bonney et Jack Slade, peine perdue tant les deux acteurs chargés de les faire vivre sont ternes. Anthony Dexter(1919-2001) débuta en jouant Rudolph Valentino dans " Valentino "(1951) de Lewis Allen, à défaut de talent sa ressemblance avec le célèbre latin lover, n'est pas contestable, Sonny Tufts (1912-1970) est bien loin de la puissante interprétation de Mark Stevens dans le film de Schuster. Quant à Marie Windsor, actrice talentueuse de tant de séries B cheap, elle semble se parodier, vêtue de robes à frous-frous bariolées, il faut l'entendre prendre un accent mexicain hasardeux, minauder dans ses moments calmes, puis se rappelant, comme le veulent les clichés, qu'elle est sensée avoir le sang chaud, elle pose allongée sur un lit, jupe relevée, croquant une pomme. Dans une autre scène, ce pauvre Billy, peu sensible à son tempérament volcanique, la plonge dans un tonneau d' eau froide. Avant de devenir dans l' histoire l'amie du kid, l' imposante Marie formait avec le minuscule Bob Steele un curieux couple, nous rappelant celui de " the killing " avec Elisha Cook,jr., accentuant le côté grotesque du dit couple, dans une scène Steele la prenait sur ses genoux pour lui donner une fessée trop tôt interrompue.
La mort du pasteur, où son corps étendu semble crucifié, est bien la seule idée de ce film, qui projeté aujourd'hui ferait mourir de rire les ados de 2010. La musique tout aussi pauvre se limite à quelques accords de guitare.Le film fut tourné sous le titre " the killer and 21 men "
Jean Parker était alors la femme de Robert Lowery.

Marie Windsor et Anthony Dexter : the parson and the outlaw .

Marie Windsor

Anthony Dexter, Marie Windsor, Charles " Buddy" Rogers