Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Chaque mois, Western Movies vous fait (re)découvrir des films rares qui valent largement le détour.
Informations sur le site & Liste des "trésors"
Règles du forum
Liste des "trésors"
Avatar du membre
Jicarilla
Lieutenant
Lieutenant
Messages : 7376
Enregistré le : 23 sept. 2005 8:23
Localisation : nord-est

Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par Jicarilla »

ImageTHE VIRGINIAN

Vous pensez qu’un jour on découvrira ce western ?
Celui- ci est déjà la 3e version et en plus sonore qui date de 1929.
Il fut tourné dans les décors naturels de LONE PINE.
[url=http://img169.imageshack.us/i/express.gif/]ImageTiré du roman d’OWEN WISTER, la première version sera tournée en 1914 et en tout il y a eu 7 versions avec la série.
Nous trouvons GARY COOPER qui joue le Virginien et dans le rôle de Trampas WALTER HUSTON le père de JOHN.

:sm80: Faute de voir le film, découvrons-le en photos.

:sm80: MARY BRIAN
Image

Image

Image

Image

Image

:sm80: GARY au coté de RICHARD ARLEN
Image

:sm80: MARY GARY et WALTER HUSTON.
Image


Image

Image

Image

Image

Image

Image
ImageLA SUITE AU PROCHAIN INTROUVABLE.....
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES Image
http://western-mood.blogspot.fr/
Avatar du membre
U.S. Marshal Cahill
Lawman
Messages : 23791
Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
Localisation : au dessus de Strasbourg

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par U.S. Marshal Cahill »

:applaudis_6: Jica, et ces vieilles photos sont d'une qualité remarquable

les affiches du film :
Image
Image
Imagemoviegoods.com
Image
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
ImageImageImage
Avatar du membre
Iorek
Cowboy
Messages : 295
Enregistré le : 05 janv. 2009 15:05
Localisation : Belgique

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par Iorek »

Jicarilla a écrit :Vous pensez qu’un jour on découvrira ce western ?
Il semble en exister une VHS sur amazon, il ne serait donc pas perdu. Un film que j'aimerais beaucoup découvrir aussi. C'est le seul western de Randolph Scott où il n'est pas sur l'affiche cool.
Avatar du membre
Jicarilla
Lieutenant
Lieutenant
Messages : 7376
Enregistré le : 23 sept. 2005 8:23
Localisation : nord-est

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par Jicarilla »

:oops: Effectivement il existe en VHS j'avais pas vu en occase uniquement . :oops: en plus pas donné.

:applaudis_6: Vraiment un petit rôle pour RANDY en plus pas crédité. :oops:

:wink: IOREK fouille bien la photo peut être que tu trouveras RANDY. :lol:

Image
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES Image
http://western-mood.blogspot.fr/
Avatar du membre
steveburden
Cavalier solitaire
Messages : 121
Enregistré le : 02 juin 2010 16:13

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par steveburden »

randolph scott est bien sur cette photo , il s'agit de la scène où le virginien (gary cooper) est obligé de faire pendre son ami steve (richard arlen) pour avoir volé du bétail avec trampas (walter huston) qui a réussi à échapper aux recherches .

j'ai lu quelque part que le problème des films du début du parlant c'est qu'ils abusaient un peu trop des dialogues et c'est exactement ce qui se passe avec celui-là . le film dure environ 90 mn pour moins de 2 ou 3 minutes d'action pure dans des scènes expèdiée bien souvent en 30 secondes chacune , même la scène finale . pour le reste , ce ne sont que des dialogues comme il est écrit sur l'affiche "all taking" et c'est on ne peut plus vrai . ca en fait quand même un bon drame avec quelques belles scènes en particulier de convoyage de bétail , mais côté western il y manque l'action et ça donne l'impression de rester sur notre faim .

randolph scott dans le film (a gauche de gary cooper , derriere richard arlen , avec la moustache)

Image
sebastien
Garçon d'écurie
Messages : 37
Enregistré le : 01 juin 2007 16:58
Localisation : Far West

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par sebastien »

C'est le premier film parlant de Gary Cooper
lerebelle
Rancher
Rancher
Messages : 8055
Enregistré le : 08 déc. 2009 5:45
Localisation : Nice et St Laurent du Var, Alpes Maritimes
Contact :

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par lerebelle »

Cela est tres bon a savoir, merçi sébastien
Avatar du membre
Lou
Guerrier indien
Messages : 468
Enregistré le : 25 févr. 2010 16:02
Localisation : Montagnes suisses
Contact :

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par Lou »

Magnifiques photos Jicarilla ! :sm80: :beer1:


Dans une petite ville du Wyoming, l'arrivée de la nouvelle maîtresse d'école venant de l'Est fait sensation. Deux amis (le Virginien et Steve) la courtisent, alors que du bétail est régulièrement volé...

Cette histoire est basée sur le livre d'Owen Wister. On y retrouve la plupart des scènes décrites dans le livre, y compris l'échange des bébés lors de la cérémonie de baptême collectif, etc. Par contre on ne voit pas Le Virginien être sauvé et ramené par Molly, ni la scène finale où le Virginien emmène sa femme sur son île "privée"...

Le livre est aussi plus clair en ce qui concerne les sentiments de Molly envers le Virginien ... Durant les premières scènes du film elle a carrément l'air de le trouver mal élevé (avec quelques raisons toutefois !)
Là Gary ressemble à une longue asperge plutôt empotée et bien jeune. On a de la peine à croire qu'il ait la maturité nécessaire à gérer la pendaison de son ami Steve et l'affrontement avec Trampas. Fan de Gary Cooper depuis toujours, je le trouve peu crédible dans ce rôle. Par contre Richard Arlen campe un très bon Steve, attirant la sympathie tout en étant une honnête fripouille. Quant à Walter Huston, il est égal à lui-même : bon !
Le son n'est évidement pas très bon, mais on est en 1929 quand même !
Comme le dit Steveburden, peu d'action dans ce film. Bref, je suis un peu déçue, j'en attendant davantage je suppose !
So ride, boldly ride to the end of the rainbow ...Ride, boldly ride till you find Eldorado!
http://youtu.be/gdtrGhQ6dwk El Dorado H. Hawks 1966

http://buck-jones.blogspot.com
http://allan-lane.blogspot.com/
http://western-mood.blogspot.com/
Avatar du membre
metek
Colonel
Messages : 15354
Enregistré le : 17 août 2005 22:50
Localisation : Canada
Contact :

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par metek »

Pourrais avoir ce film, je peut commander d'un contact de la Paramount (j'ai deja demandé, il en possede une copie de qualité: 8 a 9 /10) :beer1:


Avatar du membre
Lou
Guerrier indien
Messages : 468
Enregistré le : 25 févr. 2010 16:02
Localisation : Montagnes suisses
Contact :

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par Lou »

Image

... Mais je préfère de loin la version réalisée par Tom Forman 1923, avec Kenneth Harlan, Florence Vidor, Raymond Hatton et Pat O'Malley, le scénario est mieux conçu et le Virginien incarné par Kenneth Harlan est beaucoup plus crédible (tout en étant très séduisant, ce qui ne gâte rien ! :num1 )



The Virginian - Tom Forman - 1923 :

Dans le Wyoming, au ranch du juge Henry (Ross), le Virginien (Harlan) travaille comme homme de main en compagnie de son meilleur ami Steve (O'Malley), de Shorty (Hatton) et d'un certain Trampas (Simpson), un homme peu honnête. Un jour la diligence qui passe non loin du troupeau rate un pont et finit dans la rivière. Le Virginien va à la rescousse de sa passagère qui se trouve être la nouvelle Schoolmarm Molly Woods (Vidor), une jeune fille de bonne famille éduquée dans le Vermont (de Bennington il me semble). Celle-ci est assez affolée par ce qui lui arrive et se cramponne au jeune homme plutôt étonné, qui la raccompagne à la diligence en semonçant le conducteur qui a abusé de la bouteille pendant le trajet.
Le Virginien est tout de suite intéressé par Molly, mais celle-ci joue la jeune fille distante pendant un temps. Quelques mois passent durant lesquels des voleurs de bétail sévissent dans la région. Le Virginien, à sa grande tristesse, surprend son ami Steve en train de modifier la marque du Ranch Henry et soupçonne Trampas de l'entraîner sur une mauvaise pente; D'ailleurs Trampas, prétextant aller chercher de l'or, quitte tout soudain le ranch en compagnie de Shorty et de Steve, et les vols continuent de plus belle.
Le Virginian devenu contremaître du ranch est nommé à la tête d'une posse chargée de faire stopper les vols ...

Une excellente version du célèbre Virginien ! Kenneth Harlan compose un Virginien tout à fait crédible, consistant et solide (et séduisant en plus !) : une sacrée présence, assurément (de même sa magnifique monture personnifiant son cheval Monte d'ailleurs !).
Le scénario suit le livre au plus près, contrairement au film tourné en 1929 avec Gary Cooper, beaucoup plus bâclé à mes yeux. On y trouve la scène où Le Virginien est blessé et soigné par Molly, la scène de la diligence du départ, etc. Bref, le tout est cohérent. Le caractère est respecté, le Virginien incarné est droit, intègre, simple tout en étant innocent, léger et malicieux !
Florence Vidor campe la jeune fille bien éduquée de fort belle manière, Pat O'Malley incarne Steve de manière touchante, de même Raymond Hatton est émouvant lui aussi dans le rôle de l'innocent Shorty sans méchanceté, et Russell Simpson est peu sympathique, comme son rôle l'exige !
J'ai eu grand plaisir à suivre ce film : cette version m'a paru bien meilleure que toutes celles vues précédemment (la version de Cecil B. DeMille avec Dustin Farnum, 1914 se trouve aussi sur ce blog)
Ce film a été éclipsé à sa sortie par The Covered Wagon : C'est fort dommage et non mérité !

Il y a encore une version réalisée en 1914 par Cecil B DeMille avec Dustin Farnum ...
So ride, boldly ride to the end of the rainbow ...Ride, boldly ride till you find Eldorado!
http://youtu.be/gdtrGhQ6dwk El Dorado H. Hawks 1966

http://buck-jones.blogspot.com
http://allan-lane.blogspot.com/
http://western-mood.blogspot.com/
Avatar du membre
gilson
Tunique bleue
Messages : 336
Enregistré le : 06 mai 2011 11:38

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par gilson »

La remarque a déjà dû être faite, mais je la fais quand même: ce qui me frappe, sur ces affiches, c'est l'absence du nom du réalisateur (pas vérifié, mais presque sur toutes, je crois). Etudier les affiches defilms est loin d'être inutile pour mesurer certains aspects du cinéma américain, j'ai l'impression.
"Words have too many shadows." (Little Dog, dans "La Plume Blanche"). Et j'ajoute: "Na!"
Avatar du membre
Lou
Guerrier indien
Messages : 468
Enregistré le : 25 févr. 2010 16:02
Localisation : Montagnes suisses
Contact :

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par Lou »

ça ne m'avais pas sauté aux yeux, Gilson, mais en effet ta remarque est pertinente ! c'est assez curieux :shock:

Ce qui me frappe aussi c'est Walter Huston, encore débutant en 1929 ait son nom affiché aussi grand que celui de Gary Cooper et que tous deux ont leurs noms plus grands que celui de Richard Arlen (dont la carrière est très parallèle à celle de Cooper à cette époque et qui n'est pas un débutant...)
On peut se demander si tout ça n'est pas axé sur l'importance des rôles, Steve/Arlen étant quand même moins central que les deux autres protagonistes .... :roll:
Quant à Victor Fleming on lui devra le Magicien d'Oz et Autant en emporte le vent, PLUS TARD ! (dans la période muette, je n'ai pas vu beaucoup de ses films d'ailleurs).
Cette histoire écrite par Owen Wister était un best Seller à l'époque, (ce qui explique pourquoi en 1929 on en est déjà à la troisième version !) et ce qui apparait en premier en TRES GROS, c'est toujours THE VIRGINIAN ! :o
So ride, boldly ride to the end of the rainbow ...Ride, boldly ride till you find Eldorado!
http://youtu.be/gdtrGhQ6dwk El Dorado H. Hawks 1966

http://buck-jones.blogspot.com
http://allan-lane.blogspot.com/
http://western-mood.blogspot.com/
Avatar du membre
gilson
Tunique bleue
Messages : 336
Enregistré le : 06 mai 2011 11:38

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par gilson »

Oui, Lou : excellent thermomètre, ces affiches, pour lire l’état d’avancement d’une carrière d’acteur. Pour lire aussi ce que le public sait et attend des films en général. Quant à la question des « remakes », là aussi, c’est intéressant : que les gens soient mis en appétit par la nième version d’une histoire qu’ils connaissent déjà, c’est quelque chose de curieux, mais pas tant que cela. Si vraiment il n’y a pas d’adultes, c’est un peu normal qu’on veuille encore et toujours la même histoire. Mais quelle est la différence entre une histoire déjà racontée qui paraît un ramassis de clichés et une autre histoire déjà racontée aussi qui rend un son qui paraît neuf ? La séduction de certains éléments, dans un film, doit nous rendre aveugles à pas mal de réalités : par ex, telle actrice est bouleversante, son rôle lui va comme s’il avait été écrit pour elle, et on oublie qu’on pourrait raconter l’histoire tout seul. Et puis, cela ne veut pas dire grand-chose : tout dépend des lunettes qu’on met : l’art est dans les détails, la manière, les intentions, que sais-je. Le meilleur exemple de l’importance relative qu’on doit accorder à l’histoire est peut-être fourni par le « Titanic » de CAMERON : avant de le voir, je me demandais comment on pouvait faire un film rencontrant autant de succès alors que tout le monde connaissait la fin du récit. Ces lunettes de 3D, c’est peut-être aussi une métaphore, finalement : un cinéaste nous donne, par ce qu’il montre, ce qu’il choisit de montrer, des lunettes, nous les met sur le nez, dès que les lumières s’éteignent.
"Words have too many shadows." (Little Dog, dans "La Plume Blanche"). Et j'ajoute: "Na!"
Avatar du membre
Lou
Guerrier indien
Messages : 468
Enregistré le : 25 févr. 2010 16:02
Localisation : Montagnes suisses
Contact :

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par Lou »

Je suis amusée à comparer tous ces films basés sur le livre d'Owen Wister, sauf celui réalisé pour la TV en 2000

Une fois n'est pas coutume, je partage quelques réflexions sur ce titre dont j'ai vu les versions assez récemment. Le vrai amateur notera l'absence de la date 2000 d'un film réalisé pour la télévision que je n'ai pas vu.


Le livre écrit par Owen Wister en 1902 a obtenu un grand succès, ce qui explique le grand nombre de films tournés.

La version de 1914 remporte la palme du scénario le plus proche du livre et de la narration la plus linéaire. En un mot, c'est un film cohérent monté de manière sensée. Le Virginien incarné par Dustin Farnum apparait comme un homme assez basique sans trop de finesse mais plutôt sympathique. Les plans ne sont pas trop rapprochés ce qui fait qu'on regarde le film avec une certaine distance.
-
La version de 1923 suit le livre et ajoute une dimension humaine (sentiments) nettement plus développée. C'est la version que me plait le plus. Le héros dépeint est un homme simple mais pas frustre, capable de sentiments, droit et juste, démontrant des qualités diverses, comme l'humour ou le sens du devoir. Équilibré, il possède une bonne estime de lui-même ce qu'il démontre par son non besoin de jouer sur les apparences. Ce qui fait de lui un héros comme je les aime, dont les qualités sont entre autres droiture, équilibre, flexibilité, ouverture, simplicité, légèreté et sérieux : un mélange probablement difficile à faire passer à l'écran, mais Kenneth Harlan s'en tire avec facilité en se montrant confondant de naturel dans ce rôle.
-
La version de 1929 (première version sonorisée) souffre d’insuffisances qui nuisent au sens de l'histoire.
On y retrouve toutefois la plupart des scènes décrites dans le livre, y compris l'échange des bébés lors de la cérémonie de baptême collectif. Par contre on ne voit pas Le Virginien être sauvé et ramené par Molly ce qui est pourtant décisif pour décider Molly à rester ou non. De plus Molly est courtisée aussi par Steve, ce qui n'est pas le cas originellement.
Par contre on peut y voir Gary Cooper qui se montre peu crédible dans ce rôle (la palme revient à Richard Arlen dans ce film). Le film prend des libertés, adieu la rencontre grâce à la diligence qui sort du chemin et par laquelle l'histoire commence.

La version de 1946 (première version en couleur) se base sur la version 1929 (arrivée de Molly et rencontre au train, peur du taureau, etc) et rajoute des éléments qui font perdre toute crédibilité au personnage en plaçant le Virginien dans des situations embarrassantes qui n'ajoutent rien à l'histoire. De plus le personnage de Molly devient tellement sophistiqué (rouge à lèvre violent, corset hyper serré, robes sophistiquées et coiffure à boucles anglaises qui devait prendre des heures à réaliser !) qu'on se demande ce que le Virginien peut bien lui trouver. La scène des bébés a disparu. On peut regretter l'absence des scènes que je trouve clé, la rencontre par exemple, qui perd toute substance avec cette arrivée en train dans un milieu presque urbain : foule, train, bars, hotel, etc. On nous frustre de la découverte par Molly du Virginien blessé qu'on nous montre ramené par des hommes et sans convalescence ! Les décors sont riches (que la couleur enrichit encore plus), les maisons déjà modernes et richement meublées, les détails soignés bref, mais où diable est passé la simplicité et les grands espaces essentiels pourtant au sens du film ? Pourtant Joel McCrea aurait pu incarner un bon Virginien dans un cadre plus épuré.

Quant à la série, je me demande même s'il faut la citer : seul le titre, les noms sont gardés et ne sont qu'un prétexte pour faire évoluer les personnages autour de ce thème. Trampas devient l'ami du Virginien (et ça c'est impardonnable !) et Molly (maintenant une femme moderne qui tient le journal local) meurt dans les premiers épisodes. La série qui traine un peu en longueur et dont le héros sensé être le Virginien n'est pas forcément le personnage central dans tous les épisodes, n'est pourtant pas mauvaise. Je dirais juste qu'il ne faut pas s'attendre à y voir le livre.

On trouve de bonnes versions de tous ces films,

Celui de 1914 de Cecil B. DeMille se trouve dans un coffret intitulé Cecil B. DeMille Classics collection qui devient difficile à trouver,

La version de 1923 de Tom Forman est plus délicate à dénicher : on la trouve très facilement dans une affreuse version chez Oldies (Alpha video) avec un accompagnement musical médiocre. Si vous vous intéressez à ce film il faut absolument dégotter la version tirée du film en 16mm de Blackhawk avec un excellent accompagnement musical au piano : je vous assure que ça fait une sacrée différence ! (heureusement j'avais vu cette version avant, sinon je crois que ce film ne m'aurait pas autant plu).

La version 1929 circule, il faut un peu persévérer pour la dénicher ...

La version 1946 se trouve facilement

La série télévisée est éditée par les saisons en coffrets et se trouve aussi facilement.



Je ne suis pas réalisateur mais il me semble que certains éléments clés ne devraient pas manquer comme le choc Est - Ouest à l'époque, la rencontre des deux protagonistes principaux incarnant les principes Est-Ouest (civilisation vs vie sauvage) via la diligence dans un endroit sauvage, la vie dans la communauté sans loi officielle, les vols, l'amitié, l'attaque, la convalescence etc ... le tout de manière équilibrée et enrobée de sobriété et de simplicité !
So ride, boldly ride to the end of the rainbow ...Ride, boldly ride till you find Eldorado!
http://youtu.be/gdtrGhQ6dwk El Dorado H. Hawks 1966

http://buck-jones.blogspot.com
http://allan-lane.blogspot.com/
http://western-mood.blogspot.com/
Avatar du membre
lasso
Capitaine
Capitaine
Messages : 9411
Enregistré le : 10 mai 2009 16:32
Localisation : oregon

Re: Le Cavalier de Virginie - The Virginian - 1929 - Victor Fleming

Message par lasso »

On voit bien que le film est du temps de la mutation du film muet au parlant. Le plot est assez simple et lent. Il n'y a pas de suspense, tout
est prévisible et se déroule dans une athmosphère plutôt "père de famille". On est quand même en 1929 année de tournage. Le Virginien
très maigre, parle dans le dialecte lent de la Virginie, où il est né. Le visage de Gary Cooper, fortement fardé, surtout les yeux soulingnés
par du Mascara noir, est sans expression. Ses collégues acteurs, m'ont semblé plus naturel, dans leurs rôles. La vie de cowboy, les
vaches, les mauvais voleurs de bétail. Une grande amitié prend fin ici, quand il faut appliquer la loi. L'institutrice se décide alors
pour le survivant. Un duel à la fin met les points sur les i.

Image
Répondre

Retourner vers « Les trésors du Western »