Il est possible de tuer des personnages, d'en introduire d'autres... Tous les coups sont permis.
Personnages :
- La bande des chasseurs de primes :
Django
Pike
Le Cheyenne
Santanza
Harmonica
musselshell
- La horde :
La fille
Tuco
Dutch
Tigrero
El Chuncho (s'est fait tuer)
Épisode IV : Le nouvel espoir de la Horde
Pour la énième fois l'homme s'épongea le front, et retira son cache-poussière trempé de sueur. Il faisait une chaleur étouffante. L'éolienne, plantée à côté du tandis en rondins qui faisait office de gare, découpait inutilement l'air comme autant de tranches épaisses, dans un grincement monotone. L'homme soupira et se retourna vers ses hommes affalés. A côté de lui, Django jouait machinalement avec son révolver, et le cliquetis de l'arme lui portait sur les nerfs. Et ces fichues mouches… Il en chassa une rageusement du revers de la main, résista à la tentation de tirer dessus, et sortit de la vieille bicoque, faisant grincer le plancher du quai vermoulu sous ses pas. Dans la remise, à l'abri des regards, les chevaux épuisés n'essayaient même pas de relever la tête. A côté d'eux, les restes de la luxueuse diligence que cette tête de mule d'irlandais avait démoli à coup de dynamite. Appâté par la prime, l'Irlandais avait néanmoins intégré sa troupe, et à présent Pike dormait, son long corps mince affalé dans la paille, près des chevaux. L'homme le regarda, haussa les épaules, et reparti à l'intérieur. L'attente n'en finissait pas et il commençait à croire qu'ils perdaient tous leur temps, lorsqu'un hennissement lointain le figea. D'un geste il secoua Le Cheyenne et Santanza. Lui-même se posta près de l'encadrement du guichet. Cinq cavaliers venaient dans sa direction, longeant la voie ferrée où des enfants en cercle s'amusaient à un jeu qu'il ne pouvait pas voir de sa cachette. L'homme sourit intérieurement. Des semaines qu'il faisait courir le bruit qu'un important transfert de fonds devait avoir lieu dans la ville voisine. Et voici qu'arrivait la visite qu'il attendait tant. Il arma d'un geste son fusil et fit un signe de tête à ses hommes. Il pouvait distinguer les cavaliers à présent. En tête, le fameux Tuco, hiératique sur son cheval, ses yeux bleus plissés par le soleil. Il était vêtu comme sur les affiches, celles qui offraient 1000 dollars pour sa capture, de son inamovible poncho verdâtre, et fumait un cigarillo coincé entre les dents. Dutch, son second à la trompeuse allure débonnaire et joviale, chevauchait à ses côtés, vêtu d'un uniforme volé de sergent de l'armée américaine. Derrière lui, les terribles frères Tigrero et El Chuncho, déguisés en simples soldats. Rien ne leur plaisait plus, à ceux-là, que de tout faire à deux, tuer, voler, comme se partager les mêmes femmes. En parlant de femmes, le dernier cavalier de la petite troupe en était une. Habillée en homme, un bandeau mexicain dans ses cheveux longs bouclés, elle maintenait son cheval en arrière. Les yeux de l'homme caché derrière le guichet s'arrondirent de surprise en la voyant. Django glissa vers lui, faisant attention à ne pas faire craquer le plancher, et souffla :
- Qu'est-ce qu'on fait de la fille, Harmonica ?



Qui veut écrire une suite ?

