Sterling HAYDEN (1916-1986)

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chip
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Re: Sterling Hayden

Message par chip »

Pour l'instant j'en suis à la page 86, et Hayden parle (très bien) voilier et crache son mépris du métier d'acteur et de Hollywood, qu'il qualifie de mecque répugnante...
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yves 120
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Re: Sterling Hayden

Message par yves 120 »

:D :wink:
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
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chip
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Re: Sterling Hayden

Message par chip »

Quelques propos de Hayden, où l'on voit le peu de considération qu'il porte à l'acteur Sterling Hayden , page 96 de "Wanderer":
....la plupart (il parle de ses films) minables, façonnés dans le mépris de la vie et portés sur les écrans du monde par une publicité criarde et nocive, des films moroses et racoleurs qui ne disent rien et méprisent la vérité:arrow in the dust(le défi des flèches), flaming feather(les flèches brûlées), manhandled, take me to town, the golden hawk(le faucon d'or) ..;et des douzaines d'autres, des noms maintenant oubliés. Pas étonnant que je me sois débarassé de l'argent qu'ils m'avaient rapporté. De l'argent si mal gagné ne mérite pas d'être économisé. Il est presque aussi sale que l'argent dont on hérite. Il n'a aucune valeur.

A vous de juger ! perso j'aime l'acteur et l'écrivain a un réel talent.
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yves 120
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Re: Sterling Hayden

Message par yves 120 »

Moi aussi j 'aime bien l 'Acteur et je lirai son livre . Mais d 'après ces écrits ( passages) que tu nous "cite" je le trouve bien moraliste , cet homme personne la obligé , il à bien vécu graçe à ce qu'il méprise ! je sais pas quoi en penser ou plutôt j 'ai une petite idée .

Mais c 'est clair que je vais le lire , et verrai bien après . :wink:
Modifié en dernier par yves 120 le 13 oct. 2010 12:35, modifié 1 fois.
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Pike BISHOP
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Re: Sterling Hayden

Message par Pike BISHOP »

Si j'en ai l'occasion, je le lirai volontiers....
Je pense comprendre l'homme qui semble cracher dans la soupe...Communiste ou accusé par McCARTHY et ses tenants
de l'être...Il était un héros de guerre et quelque part une attitude très Don Quichottesque...
Il ne retient de Hollywood que l'intérieur du décor..Que les financiers avides qui dirigeaient et toutes les bassesses et compromissions
que ce pouvoir absolu de ces empereurs des studios devaient générer...Les couleuvres à avaler pour exister..
Ces sujets légers, futiles, voire stupides d'aventures peu profondes ne lui semblent pas un travail honorable ou ce qu'il aurait voulu faire..
Ce qu'il ne perçoit pas et que je comprends fort bien quand pour produire, exister, on doit cotoyer la pourriture, c'est l'impact de bonheur
que ces petites oeuvres ont eu sur des populations et des générations entières..
On a pu dire qu'elles étaient entièrement mercantiles ou idéologiques et simplistes pour vendre au monde entier la morale US, mais souvent elles étaient
réalisées à la perfection (malgré les contraintes) apportaient un plaisir extrême et même encore de nos jours, nous restons plusieurs
à les revoir ou à retrouver avec joie des films dans lesquels STERLING HAYDEN tenait la vedette ou jouait les méchants
auprès de quelques unes des plus belles comédiennes d'Hollywood...
HAYDEN a tourné avec des très grands et des moins...Il a certainement plus eu honte du McCarthysme que de ses films..
Il peut dormir tranquille, il reste aimé et de ces comédiens comme CALHOUN, ROBERTSON,MAHONEY, SCOTT ou McCREA
que nous recherchons toujours et qui nous déçoivent rarement.
If they move, kill'em !!
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yves 120
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Re: Sterling Hayden

Message par yves 120 »

c 'est aussi ce que je pense de lui , je suis tout à fait d 'accord " il était dans des situations ambigues" : notre
JOHNNY GUITAR :D :wink:
Modifié en dernier par yves 120 le 13 oct. 2010 13:42, modifié 1 fois.
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chip
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Re: Sterling Hayden

Message par chip »

Je trouve son livre bien écrit et d'un accés plus facile que " Voyage". Comme le disent si bien Tavernier et Coursodon dans "30 ans de cinéma américain" Hayden était un idéaliste meurtri, lancé dans des aventures perdues d'avance...un écorché vif.
je ne partage pas sa vision de Hollywood, l'époque des grands patrons de studio était malgré la censure, la plus florissante et a donné des chefs-d'oeuvre, ces gens (Zanuck, Mayer,etc...) aimaient le cinéma, aujourd'hui le cinéma est aux mains des banquiers.
Hayden restera toujours pour moi " Johnny Guitar", le plus beau de tous les westerns et ses longs dialogues avec Crawford dans ce film, provoquent en moi la même émotion à chaque vision.


Image

Sterling Hayden n'aimait pas sa "belle gueule" qui lui rappelait Hollywood . Les dernières années de sa vie il se laissa pousser la barbe....il n'aurait pas aimé cette photo (ni le film) pub pour " amour, fleur sauvage" et le titre français , imbécile, l'aurait conforté dans sa façon de voir...
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yves 120
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Re: Sterling Hayden

Message par yves 120 »

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thyrex
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Re: Sterling Hayden

Message par thyrex »

Je suis totalement d'accord avec le commentaire de Pike BISHOP et l'envers du décor etait surement moins rose qu'on voulait bien nous le laisser croire à l'epoque. Les films, les photos promotionnelles d'acteur de cette période étaient là pour nous offrir du rêve, de l'evasion, du glamour....Et on peut dire sans conteste que l'ojectif fut atteint.
Mais derrière le strass, les paillettes, ce sourire aux lèvres qu'il etait bon ton d'afficher se cache parfois du désarroi, du désespoir...combien de vie gachée, d'être fragile brisé. Un jour, on vous encense et le lendemain vous êtes un "has been".
Ce décalage entre apparence et réalité n'est pas toujours facile a accepter mais la devise du spéctacle n'est elle pas : "the show must go on".

" amour, fleur sauvage" en portugais....."o vingador" avec la belle Yvonne de carlo.

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chip
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Re: Sterling Hayden

Message par chip »

Jusque là, l'humour ne me semblait pas la qualité première de Sterling Hayden, erreur! Dans le chapitre 13 de WANDERER intitulé le jeune américain, l'auteur y brocarde l'american way of life et se moque gentiment mais sûrement de ses parents, hilarant...
dans le chapitre 14 le pays imaginaire, âgé de 7 ou 8 ans il déploie d'ingénieux mais naïfs efforts pour regarder sous la jupe d'une jolie baby -sitter, pas triste non plus....
La lecture de sa bio s'annonce passionnante. :)
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U.S. Marshal Cahill
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Re: Sterling Hayden

Message par U.S. Marshal Cahill »

JE CITE : Le Figaro.fr => http://www.lefigaro.fr/livres/2010/10/2 ... rivain.php
"Johnny Guitare était écrivain

Sterling Hayden, Wanderer

Par Christophe Mercier
27/10/2010
Wanderer de Sterling Hayden est l'autobiographie du comédien américain est l'histoire d'un rêve de liberté, d'une chute, et d'une rédemption.

Il y a deux ans, la traduction de Voyage (1976), de Sterling Hayden, nous révélait que l'interprète violent et fragile du western de Nicholas Ray, le brutal chef de la police du Parrain, était l'auteur d'un unique roman, qui suffisait pour faire de lui un des grands écrivains de la mer et même, comme ses modèles, Conrad, Melville, Richard Dana, un grand écrivain tout court, utilisant la mer et le voyage comme métaphores de l'existence.

Hayden, quinze ans avant son roman, avait publié une «autobiographie». Le connaissant, et sachant son mépris pour Hollywood et les milieux du cinéma, on pouvait se douter que Wanderer (1963) ne serait pas un catalogue de noms célèbres et d'anecdotes croustillantes: Hayden, en sept cents pages, ne cite qu'une dizaine de titres de films auxquels il a participé, tous enrobés du même dédain. Son «autobiographie» n'est pas une autobiographie de star - Hayden n'a jamais été une star-, mais l'histoire d'un homme, de son parcours spirituel, de ses lâchetés, de sa rédemption. C'est l'histoire d'une vie américaine, emblématique d'un pays dans lequel amoralisme et puritanisme vont de pair, dans lequel richesse et réussite sociale peuvent dissimuler un malaise profond, dans lequel le plus sauvage des aventuriers peut se laisser séduire par les sirènes de la renommée et y perdre son âme.

Le livre commence en 1959. Hayden, quarante-trois ans, ancien marin, bourlingueur, héros de la guerre, devenu, lui-même ne sait trop pourquoi, un acteur surpayé pour des rôles généralement dépourvus d'intérêt, est en plein marasme. En analyse depuis plusieurs années, il se bagarre avec sa femme pour la garde de ses enfants et se remet mal d'avoir accepté de parler à la commission sur les activités antiaméricaines, à propos de son passage par le Parti communiste. Il ne cesse de revivre ce jour de honte où, sous les flashs des photographes, il a trahi ses camarades, devenant un héros pour une Amérique profonde envoûtée par le sinistre sénateur McCarthy. Hayden, pour conserver sa place à la Paramount, pour préserver une carrière médiocre et des chèques mirobolants, a vendu son âme.


Bourlinguer

Défiant une injonction du juge des divorces, il enlève ses quatre enfants et part avec eux sur le Wanderer, pour un périple vers Tahiti, vers la liberté et, surtout, vers le respect retrouvé de lui-même. Hanté par son témoignage devant la commission McCarthy, il a décidé qu'il ne se coucherait pas deux fois devant la justice.

Wanderer, qui raconte son voyage vers Tahiti, vers la purification, est coupé de flash-back dans lesquels Hayden donne à voir des pans entiers de son existence : la mort du père, le remariage de la mère, l'enfance en Nouvelle-Angleterre, la dèche familiale, l'appel de la mer, les premiers départs, l'aventure dans les mers du Sud. Ensuite, par faiblesse, il cède à l'appel de Hollywood, où ses mensurations font de lui une «starlette masculine», avant que, la guerre arrivant, ne le reprenne le goût de l'aventure, cette fois comme agent secret auprès des partisans yougoslaves. Puis c'est le retour en Californie, le Parti communiste, l'ennui des studios, le train de vie démesuré, la peur de ne plus pouvoir le soutenir, la lâcheté devant la tristement célèbre commission, le dégoût de soi-même.

Entre le Bound for Glory, de Woody Guthrie - une autre enfance pauvre au moment de la Grande Dépression, un autre roman d'éducation par le voyage - et les récits autobiographiques de Melville ou de London, Wanderer confirme qu'Hayden, bon acteur à la filmographie souvent médiocre, était avant tout un écrivain.

Wanderer de Sterling Hayden, traduit de l'anglais (États-Unis) par Julien Guérif, Éditions Rivages, 680 p., 25 €.

Par Christophe Mercier "
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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Re: Sterling Hayden

Message par chip »

Pas d'anecdotes sur Hollywood, la passion de Hayden, c'est la mer et les bateaux, il en parle magnifiquement, et tant pis pour le cinéphile.....


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Terminé la lecture des mémoires du "dieu viking" comme il fut un temps appelé, par la presse. C'est passionnant et bougrement bien écrit, à recommander aux admirateurs de Johnny Guitar, même s'il parle de son métier d'acteur et de ses films avec un profond mépris...
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Re: Sterling Hayden

Message par yves 120 »

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Re: Sterling Hayden

Message par chip »

Page 568 de WANDEDER. Après les tests de Sterling Hayden pour le rôle de Dix dans ASPHALT JUNGLE , Huston satisfait du résultat:
Si quelqu'un te dit que tu n'es pas fait pour le métier d'acteur, dis-lui d'appeler Huston .
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metek
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Re: Sterling Hayden

Message par metek »

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