Alan LADD (1913-1964)

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metek
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

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Alan Ladd

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Re: Alan Ladd (1913-1964)

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Alan Ladd

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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par metek »

Alan Ladd - The Great Gatsby +.....

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metek
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par metek »

Alan Ladd - Shane (1953)
Il est sur que jamais ce film n'auras de remake car définitivement Alan Ladd était Shane, cette affiche reflète un des plus beau moment de ma vie :beer1:

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yves 120
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par yves 120 »

Sentiment partagé metek :D :beer1:
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
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Bat Lash
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par Bat Lash »

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yves 120
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par yves 120 »

Le 03 Septembre 1913 Naissance d ' Alan Ladd ::anniversairen1::

Tu n 'es pas seul Alan :beer1:



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limpyChris
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par limpyChris »

ILS sont revenus ! Tremblez, misérables ! :wink:
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.

- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.
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Hombre
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par Hombre »

:num1

Et dire qu'il a 105 ans le Grand Alan Ladd :sm88:
A la tienne Yves.
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yves 120
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par yves 120 »

Tu vois Alan , tu as toujours des Amis :D
:beer1: :wink:
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par DEMERVAL »

Alan Walbridge Ladd naquit à Hot Springs, Arkansas, le 3 septembre 1913. Il était le seul enfant d’Ina Raleigh (aussi connue sous le nom de Selina Rowley) (25 novembre 1888 – 1937) et Alan Ladd (1874–1920), un comptable indépendant. Sa mère était d’origine anglaise issue du Comté de Durham, qui avait émigré aux Etats-Unis en 1907 alors qu’elle avait 19 ans. Son père décéda d’une crise cardiaque quand Alan n’avait que 6 ans. Le 3 juillet 1908, le jeune Ladd mis accidentellement le feu à la maison familiale alors qu’il jouait avec des allumettes. Sa mère déménagea à Oklahoma City, où elle épousa Jim Beavers, un peintre en bâtiment qui décéda en 1936.
Au début des années 1920, un revers financier obligea la famille Ladd à déménager en Californie, un voyage qui leur prit quatre mois. Ils vécurent d’abord dans un camp de migrants à Pasadena avant de déménager dans la Vallée de San Fernando où Jim Beavers trouva du travail comme peintre pour les FBO Studios.
Alan intégra le lycée de North Hollywood le 18 février 1930. Il devint un champion scolaire de natation et de plongée et participa aux séances d’art dramatique lors de sa terminale, en interprétant notamment le rôle de "Koko" dans The Mikado. Ses compétences de plongeur lui permirent d’apparaître dans un spectacle aquatique, Marinella en juillet 1933.
La perfomance d’Alan dans The Mikado fut perçue par un découvreur de talents. En août 1933, Alan fit partie du groupe des jeunes "découvertes" affiliés pour un contrat à long terme avec Universal Pictures. Le contrat comportait des clauses qui pouvaient amener sa durée à sept ans, mais elles étaient toutes en faveur du studio. Alan apparut non crédité dans un film, Une fois dans la vie (1932), mais le studio décida finalement qu’Alan était trop blond et trop petit et au bout de six mois, le renvoya. (Tous ses partenaires faisant partie des "découvertes" devaient être renvoyés, dont un jeune Tyrone Power.)
A 20 ans, Alan décrocha son baccalauréat le 1er février 1934. Il travailla dans le département publicitaire du San Fernando Sun Valley Record, pour finalement devenir le responsable dudit département. Quand le journal changea de propriétaire, Alan perdit son travail. Il vendit alors des caisses enregistreuses et emprunta 150 dollars pour ouvrir sa propre brasserie (vente de hamburgers et de bières) qu’il appela Tiny's Patio (son surnom au lycée était "Tiny"). Cependant il fut finalement incapable de financièrement réussir.
Pour essayer de nouveau de creuser un sillon dans l’industrie du film, Alan travailla pour Warner Bros. comme assistant machiniste et s’en alla au bout de deux ans. Il fut blessé par la chute d’un échafaudage et décida de partir.
Alan parvint à économiser et à emprunter assez d’argent pour intégrer l’école d’art dramatique dirigée par Ben Bard, qui l’avait managé alors qu’il était sous contrat avec Universal. Alan finit par décrocher plusieurs prestations dans quelques productions théâtrales de Ben Bard. Ce dernier se rappellera plus tard qu’Alan "était un gars tellement timide qu’il ne savait pas parler haut et fort. Je devais aussi lui demander de baisser sa voix parce qu’elle était trop haut perchée. J’ai aussi dû insister pour qu’il se dote d’une dentition adéquate."
En 1936 Alan interpréta un rôle non crédité dans Parade du football. Il décrocha des rôles figuratifs pour la MGM et la RKO, mais ne parvint à obtenir des rôles réguliers qu’une fois à la radio. La voix riche et profonde d’Alan était idéale pour ce média et en 1936 il finit par décrocher un contrat avec la radio KFWB en tant que leur seul vedette masculine. Il y resta trois ans faisant vingt émissions par semaine.
Un soir, à la radio, Alan Ladd interprétait les rôles du père et de son fils quand il fut entendu par l’agent Sue Carol (née le 30 octobre 1903). Elle fut impressionnée et appela la radio pour parler aux acteurs quand on lui répondit qu’il ne s’agissait que d’une seule personne. Elle s’arrangea pour le rencontrer et impressionnée par son physique, elle le fit signer dans son agence et se lança dans une promotion enthousiaste de son nouveau client aussi bien sur le grand écran qu’à la radio. Le premier film important d’Alan sous la férule de Sue Carol fut en 1939, Les maîtres de la mer, film dans lequel il incarna un personnage appelé "Colin Farrell" pour un salaire de 250 dollars la semaine. Il fut aussi remarqué pour un petit rôle dans Hitler – Beast of Berlin (1939).
Alan passa ensuite, sans succès, un bout d’essai pour le rôle principal de L’esclave aux mains d’or (1939) mais continua à se produire dans des petits rôles, tels que dans la sérial The Green Hornet (1940), Her First Romance (1940), The Black Cat (1941) et le film de Disney Les secrets de Walt Disney (1941). Plus sérieusement il eut un petit rôle non crédité dans Citizen Kane, y interprétant un reporter de journal vers la fin du film.
La carrière d’Alan Ladd connut un élan supplémentaire quand il fut retenu pour un rôle plus important dans le film de guerre de la RKO, Jeanne de Paris (1942). Ce n’était encore qu’un rôle restreint mais il fut impliqué dans une touchante scène de mort qui retint l’attention de la profession. La RKO avait alors l’intention de lui offrir un contrat de 400 dollars la semaine. Cependant, il reçut rapidement une offre supérieure envoyée par la Paramount.
La Paramount avait acquis depuis 1936 les droits d’adaptation du roman de Graham Greene, Tueurs à gages mais le studio attendit 1941 avant de tourner le film, en changeant le titre original en This Gun for Hire. Le réalisateur Frank Tuttle avait des difficultés pour trouver un nouvel acteur pour le rôle de "Raven", un tueur à gages sans aucune conscience. Alan passa une audition avec succès et la Paramount lui fit signer un contrat à long terme en septembre 1941 au salaire de 300 dollars la semaine. Le New York Times rapporta peu de temps après la sortie du film que:
« Tuttle et le studio se montrent plus qu’enthousiastes sur le devenir de Ladd. Il a essayé de faire son chemin dans le cinéma depuis huit ans mais ne reçut aucun encouragement bien qu’il tenta d’entrer par tous les moyens connus en ville —la figuration, les petits rôles, les contrats dans des troupes à répertoire, des écoles d’art dramatique, la présence aux séances de castings. Sue Carol, l’ex star du muet qui est maintenant son agent, entrepris de s’occuper de sa jeune carrière il y a deux ans et ce n’est que récemment qu’elle put attirer un œil bienveillant sur l’intéressé. Alors la gloire arriva. »
"Une fois qu’Alan Ladd eut acquis une dureté sévère, il se transforma de figurant en phénomène. La calme férocité d’Alan Ladd montre qu’il est le premier acteur américain à montrer un tueur sous le masque d’un ange froid". – David Thomson (A Biographical Dictionary of Film, 1975)
Le film et la performance d’Alan jouèrent un rôle important dans le développement des films du genre "gangster": "Le fait que l’ancienne façon de voir un gangster avec une sale gueule, des voitures tape-à-l’œil et des vêtements clinquants soit remplacée par l’image d’un méchant plus lisse, plus beau et mieux habillé, est largement attribuable au travail de Mr. Ladd." – New York Times (rubrique nécrologique du 30 janvier 1964).
Alan Ladd fut associé à l’actrice Veronica Lake dans ce film, et bien que ce fut Robert Preston qui avait le principal rôle romantique, la paire Ladd-Lake captura l’attention de l’imagination du public et devait continuer à le faire dans trois autres films. (Finalement ils apparurent ensemble dans sept films mais dans trois d’entre eux, ils ne firent que des apparitions en guest stars dans des revues musicales multi-stars.)
Même durant le tournage de Tueur à gages, la Paramount savait qu’elle possédait une star potentielle et elle annonça en avant-première le sujet du prochain film d’Alan Ladd, à savoir une adaptation d’une histoire de Dashiell Hammett, La clé de verre. Ce film avait été un bon de promotion de la carrière de George Raft plusieurs années plus tôt et la Paramount désirait "une histoire infaillible pour continuer à le mettre sur de bons rails." (Il y eut des discussions au sujet de l’apparition d’Alan dans une autre histoire de Dashiell Hammett, Red Harvest, mais le film ne fut jamais tourné.)
Clé de verre fut la seconde association entre Alan et Veronica Lake. Sa personnalité froide et taciturne se révélera populaire durant les années de guerre et il fut élu par Motion Picture Herald comme étant l’une des dix "stars de demain" en 1942. Son salaire grimpa à 750 dollars la semaine. Selon le critique David Shipman:
« La Paramount était bien sûr enchantée. La majorité des stars étaient cataloguées comme telles quand elles apparaissaient à l’horizon—de Broadway ou de quelqu’endroit qu’elles venaient; s’il apparaissait peu probable que l’adhésion du public suive un film, elles étaient entraînées et reconstruites: la période d’incubation se situait habituellement entre deux et cinq ans. Au sujet d’Alan Ladd, il avait été un acteur de petits rôles à qui on donna un grand rôle faute de mieux et après son second film, pour eux, il n’avait qu’à peine atteint le niveau moyen de la catégorie mais s’était construit par rapport aux films construits pour sa personnalité.
Alan Ladd apparut ensuite dans un film léger fait pour lui, Jordan le révolté (1943), avec Helen Walker, film dans lequel un gangster essayait de sortir du service militaire en s’acoquinant avec les Nazis. Son nouveau statut s’affichait par le fait qu’il était le seul acteur apparaissant au-dessus du titre du film. Il eut un caméo singeant son image de dur dans Au pays du rythme, film dans lequel figurait la plupart des stars de la Paramount, puis apparut dans un film d’aventures plus sérieux, Le défilé de la mort avec Loretta Young, film réalisé par John Farrow, avec qui Alan devait faire un certain nombre de films. Loretta Young, par contre, n’aima pas travailler avec Alan Ladd :
« Je l’ai trouvé pétulant... je ne me rappelle pas l’avoir entendu rire, ou l’avoir vu rire. Tout ce qui le concernait était très sérieux... Il avait une certaine présence à l’écran... mais comme acteur... je n’ai jamais eu un contact avec lui. Il ne me regardait pas. Il disait, "Je t’aime..." mais en regardant ailleurs. Finalement, j’ai dit,"Alan, je suis LA!!"... je pense qu’il était très attentif à son physique. Alan ne regardait pas au-delà d’un certain point à la caméra parce qu’il pensait qu’il n’était pas beau... Jimmy Cagney n’était pas grand mais au moins Jimmy était en phase avec lui-même. Je ne pense pas qu’Alan Ladd fut jamais en phase avec lui-même. »
Le film suivant d’Alan Ladd devait l’opposer à Betty Hutton dans La blonde incendiaire mais il dut être incorporé dans l’armée le 18 janvier après avoir repris son rôle Tueur à gages à la radio pour Lux Radio Theatre.
Alan Ladd servit brièvement dans la First Motion Picture Unit des forces aériennes des Etats-Unis. Il fut originellement classé 4-F, inapte au service militaire à cause de problèmes stomacaux, mais il commença son service militaire en janvier 1943. Il fut affecté à la base aérienne de Walla Walla à Walla Walla, Washington, et atteignit le grade de caporal. Il participa à la cérémonie des Oscars en mars 1943 et en septembre apparut en treillis dans un film publicitaire destiné à promouvoir le lancement d’un emprunt de guerre, documentaire intitulé, Letter from a Friend.
Alors qu’Alan était dans l’armée, un certain de nombre dans lesquels il était annoncé, furent reportés ou faits par d’autres acteurs dont La blonde incendiaire, L’odyssée du docteur Wassell, Espions sur la Tamise et Le sérum de longue vie. La Paramount commença à promouvoir les remplaçants d’Alan Ladd comme Sonny Tufts et Barry Sullivan. Les anciens films de Ladd ressortirent à grand renfort de publicité comme Hitler, Beast of Berlin. On rapporta qu’il reçut 20 000 lettres d’admirateurs par semaine. Le New York Times rapporta que "Ladd en moins d’un an et avec seulement quatre films en vedette à son actif... s’était construit une empreinte sans égale dans l’histoire du cinéma depuis l’ascension de Rudolph Valentino au faîte de la gloire." En décembre 1943 il devait figurer parmi les 15 vedettes les plus populaires des Etats-Unis.
Alan Ladd tomba malade et fut hospitalisé pendant plusieurs semaines à l’hôpital militaire de Santa Barbara en octobre. Le 28 octobre, il fut rendu à la vie civile pour causes médicales à cause de désordres stomacaux compliqués d’une grippe.
Quand Alan Ladd revint de l’armée, la Paramount annonça une série de films faits pour lui dont Le bonheur est pour demain et Révolte à bord. Le bonheur est pour demain était un mélodrame avec Loretta Young dans le rôle d’une riche femme sourde qui est traitée (et aimée) par son docteur, Alan Ladd; Raymond Chandler co-écrivit le scénario et le film fut tourné à la fin 1943- début 1944. Selon David Shipman:
« Ce fut une gageure de vendre Alan Ladd à un public féminin bien qu’il n’avait pas changé d’un iota et qu’il n’avait pas une aura romantique reconnue. Mais la Paramount espérait que les femmes, derrière son aspect de roc, allaient ressentir un sentiment qui exalterait les feux de la passion ou quelque chose du genre. Cependant, ses yeux aux cils noirs, étaient inexpressifs; ils sous-entendaient 'prenez-moi comme je suis' ou 'C’est moi le patron ici'. Il ne flirta jamais ou sembla intéressé (ce qui fut l’une des raisons qui fit que lui et Veronica Lake étaient si bien ensemble). »
En mars 1944, Alan Ladd passa une autre visite médicale et fut reclassé en 1A. Il devait donc être réincorporé dans l’armée, mais un report fut octroyé pour lui permettre de tourner Révolte à bord (la sortie du film fut reportée pendant deux ans). Il devait être réincorporé le 4 septembre 1944 mais la Paramount réussit à repousser l’échéance pour qu’il puisse tourner Sa dernière course. Il trouva aussi le temps de faire un caméo dans la version cinématographique de Duffy's Tavern.
La réincorporation d’Alan Ladd fut alors programmée en mai 1945. La Paramount commissionna Raymond Chandler pour lui écrire le scénario original du Dahlia bleu, qui fut tourné relativement rapidement au cas où le studio perdrait Ladd de nouveau au profit de l’armée. Cependant, en mai 1945, le Général Lewis Hershey libéra des obligations militaires tous les hommes de 30 ans et plus et Alan fut libre de tout service. Avec plusieurs autres stars du cinéma libérées de leurs obligations, Alan s’enrôla immédiatement dans le Hollywood Victory Committee pour divertir les troupes stationnées Outre-Atlantique en participant aux spectacles de l’USO.
Ensuite Alan Ladd fit Meurtres à Calcutta, film pour lequel il fut de nouveau associé avec John Farrow et William Bendix. La sortie de ce film fut aussi reportée.
Alan Ladd était supposé tourner California avec Betty Hutton mais il refusa de travailler en août 1945. "Ce n’était pas à cause du film", dit Ladd. "Il y avait d’autres raisons." Ladd voulait plus d’argent et la Paramount lui répondait en le suspendant. Les deux parties se réconcilièrent en novembre et Ladd reçut une augmentation de salaire à 75 000 dollars par film, mais sans droit de regard sur le scénario ou la possibilité de faire des films en dehors du studio, chose qu’il avait réclamé. Les directeurs de salles de cinéma le placèrent parmi les 15 stars les plus populaires du pays.
"Comme star en dehors de l’écran, il est mort'", Alan réfléchit plus tard. "J’aime ma maison et ma sécurité et je n’ai pas l’intention de les compromettre en étant difficile au boulot."
Le film suivant d’Alan fut un thriller de guerre, Les héros dans l’ombre. Ce film fut produit par Richard Maibaum qui convainquit Ladd qu’il pouvait interpréter le rôle-titre dans une adaptation de Gatsby le magnifique dont la Paramount possédait les droits; Alan Ladd s’enthousiasma à l’idée d’avoir une chance de changer son image mais le projet fut reporté par une combinaison de la censure et de la réticence du studio.
Le Dahlia Bleu fut finalement diffusé sous des critiques dithyrambiques, rapidement suivi par Les héros dans l’ombre et finalement, Révolte à bord. Les deux premiers films furent de réels succès, rapportant chacun plus de deux millions de dollars aux Etats-Unis et au Canada; Révolte à bord fut un blockbuster, rapportant quatre millions de dollars et figurant parmi les 10 films les plus populaires de l’année.
Alan Ladd gagna 88 909 dollars pour les 12 mois qui précédèrent juin 1946. L’année suivante, il devait amasser 107 000 dollars. En 1947, il figura parmi les 10 stars les plus populaires des Etats-Unis. Cette année-là vit finalement la sortie de Meurtres à Calcutta et Les corsaires de la terre, film où il retrouva Robert Preston.
Alan Ladd fit une apparition en caméo dans un rôle de détective dans la comédie de Bob Hope, La brune de mes rêves (1947). Il fit un autre caméo dans un film de la Paramount, Hollywood en folie, film dans lequel il chantait la mélodie de Frank Loesser, "Tallahassee" avec Dorothy Lamour. Il fut de nouveau associé pour la dernière fois avec Veronica Lake dans Trafic à Saïgon, puis tourna son premier western depuis qu’il était devenu une star (et son premier film en couleurs), Smith le taciturne (1948). Il poursuivit avec un mélodrame réalisé par John Farrow, Retour sans espoir (1948), avec Audie Murphy dans son premier film (ce film sortit sur les écrans avant Smith le taciturne).
Depuis qu’il était devenu une star, Alan continua à apparaître à la radio, habituellement dans des dramatisations de films tels que pour Lux Radio Theatre et Screen Directors Playhouse. Il créa des rôles joués tous deux par lui-même, mais aussi par d’autres acteurs, dont le rôle de Rick Blaine dans une adaptation de Casablanca. En 1948 il fut la vedette et le producteur d’une série hebdomadaire régulière, Box 13, dont 52 épisodes furent édités.
Le rôle suivant de Ladd marqua un tournant significatif dans le rythme. Il incarna en effet le personnage de Jay Gatsby dans la version de 1949 de Gatsby le Magnifique, écrit et réalisé par Richard Maibaum. Ce film avait été planifié depuis 1946, mais la production fut reportée à cause d’une combinaison de difficultés avec la censure et la réticence émise par la Paramount de voir Alan Ladd interpréter ledit rôle. Ce ne fut pas un succès au box-office et la réception mitigée des critiques et des spectateurs firent en sorte qu’Alan eut par la suite des difficultés à endosser des rôles dramatiques.
Ses films suivants furent plus typiques de son genre: Enquête à Chicago, dans le rôle d’un coriace reporter; Le dénonciateur dans le rôle d’un ex agent de l’OSS revanchard, pour Maibaum; et Echec au hold-up dans le rôle d’un inspecteur postal enquêtant sur un meurtre avec l’aide d’une nonne incarnée par Phyllis Calvert (tourné en 1949 mais non diffusé avant 1951).
La Paramount acheta les droits d’adaptation de la pièce Detective Story avec l’intention d’en faire un film pour Ladd qui était désireux de le faire mais le rôle échut à la star montante, Kirk Douglas. A la place, Alan Ladd fut retenu pour le tournage de Marqué au fer, un Western. En février 1950, la Paramount annonça que Ladd allait être la vedette d’une version cinématographique de Shane (L’homme des vallées perdues). Avant de faire ce film, il apparut dans un autre western, Montagne Rouge, produit par Hal Wallis.
En 1950 le Hollywood Women's Press Club nomma Alan Ladd, star masculine la plus facile d’abord à Hollywood. L’année suivante, un sondage organisé par la Hollywood Foreign Press Association lista Alan Ladd comme étant le deuxième acteur le plus populaire au monde, après Gregory Peck.
En 1951 le contrat d’Alan Ladd n’avait plus qu’une année à courir. "La Paramount est comme une maison pour moi", dit-il, "et je voudrais bien y rester pour un film supplémentaire par an. Mais je veux être libre d’accepter les films si d’autres studios m’en offrent." Le studio principal avec lequel Alan était alors en discussions était Warner Bros. Il reçut aussi une offre de contrat de six ans pour faire une série télévisée, Adventure Limited.
En mai 1951, Alan Ladd annonça qu’il allait former sa propre compagnie de production, Ladd Enterprises, pour produire des films, faire de la radio et de la télévision quand son contrat prendrait fin en novembre 1952. Il prit une option sur le roman Shadow Riders of the Yellowstone de Les Savage. Le mois suivant, son accord avec Warner Bros. fut annoncé : un film par an pendant cinq ans, bien qu’il émit le souhait de continuer à bosser avec la Paramount.
Les trois derniers films de la Paramount, que Ladd tourna, furent Tonnerre sur le temple, L’homme des vallées perdues et Les bagnards de Botany Bay. Une fois le tournage des Bagnards de Botany Bay terminé, en février 1952, il fut annoncé que le contrat de Ladd avec la Paramount prendrait fin plus tôt que prévu et serait amendé pour qu’il tourne deux films supplémentaires pour le studio à des dates ultérieures. (En fait, Ladd ne fit pas un autre film pour Paramount avant Les ambitieux.)
La Paramount échelonna la sortie des derniers films de Ladd pour la compagnie, L’homme des vallées perdues et Les bagnards de Boatny Bay n’étant pas diffusés sur les écrans avant 1953. Alan Ladd dira plus tard que quitter la Paramount fut "une grande déception" pour lui, et qu’il ne l’avait quittée que pour des "des questions de business... de sécurité future pour mes enfants et les nôtres".
L’homme des vallées perdues, dans lequel il interprétait le rôle-titre, fut un film particulièrement populaire. La première eut lieu au Radio City Music Hall de New York City en avril 1953, amassant plus de 114,000 dollars lors de ses quatres premières semaines dans ce cinéma (une grosse somme pour l’époque), et finalement plus de 8 millions de dollars en Amérique du Nord. Ceci fit en sorte qu’Alan Ladd fut élu parmi les 10 stars les plus populaires de l’année 1953.
L’accord de Ladd avec Warners pour le tournage d’un film par an pendant 10 ans commença quand son contrat avec la Paramount expira. Warners lui garantit 150 000 dollars par film contre 10% des bénéfices, ce qui fit d’Alan l’une des stars les mieux rémunérés d’Hollywood. Son premier film pour Warner Bros fut La maîtresse de fer (1952), film dans lequel il incarnait Jim Bowie.
L’arrangement avec Warners n’était pas exclusif, autorisant Alan Ladd à tourner pour d’autres studios. Il tourna un film pour Universal Studios, La légion du Sahara (1953), dans lequel il incarnait un membre de la Légion Etrangère Française. Alan Ladd reçut une rémunération et un pourcentage des profits pour ce film.
Alan Ladd signa aussi un arrangement avec Warwick Films pour faire deux films en Grande-Bretagne, où l’acteur était très populaire: une saga guerrière, Les bérets rouges (1953), avec Alan Ladd dans le rôle d’un soldat canadien affecté à une unité britannique; et une histoire de chasse à la baleine, L’enfer au-dessous de zéro (1954), basée sur un livre de Hammond Innes, The White South. Les deux films furent coécrits par Richard Maibaum, avec qui Alan avait travaillé chez Paramount. Alan Ladd incarna un officier de la police montée dans La brigade héroïque pour Universal (film tourné au Canada) et retourna en Grande-Bretagne pour un autre film avec Warwick Films, un film d’aventures médiévales, Le serment du chevalier noir (1954), dans lequel Alan interprétait le rôle-titre. Cela signifia qu’Alan Ladd passa 19 mois hors des Etats-Unis et ne dut pas s’affranchir de ses impôts pour cette période. Cela provoqua aussi le report de ses plans de production indépendante. Le salaire de Ladd pour ses films de la Warwick Films fut de 200,000 dollars plus les dépenses courantes.
Quand Alan Ladd retourna à Hollywood en 1954, il créa une nouvelle compagnie de production, la Jaguar Productions, qui devait éditer des films à travers Warner Bros. Cela devait être un complément aux films qu’il devait tourner en tant qu’acteur pour Warners.
Son premier film pour Jaguar Productions fut L’aigle solitaire (1954), un western réalisé par Delmer Daves qui recueillit un succès relatif au box-office. Pour Warners, il fit alors Le tigre du ciel (1955) avec June Allyson, film qui fut aussi populaire. Il signa pour apparaître dans quelques épisodes de General Electric Theater à la télévision. Le premier de ces épisodes fut "Committed", basé sur un vieil épisode de Box 13 qu’Alan avait décidé d’adapter pour la télévision. Cependant, malgré sa présence, la série n’aboutit pas.
Alan Ladd tourna ensuite un film pour Jaguar, Colère noire (1955), qui fut coécrit par Martin Rackin et réalisé par son vieil associé de Tueur à gages, Frank Tuttle. Rackin écrivit et produisit le film suivant d’Alan Ladd, qui fut fait pour Warners, Santiago. Pour Jaguar, Ladd produisit mais n’apparut pas dans A Cry in the Night.
Les instincts d’Alan Ladd pour choisir du contenu se trouvèrent être progressivement défaillants: George Stevens lui offrit le rôle de Jett Rink dans Géant (1956), qu’il refusa parce que ce n’était pas le rôle principal; James Dean accepta le rôle et le film devint un des plus gros succès de la décennie. Il était censé retourner à la Paramount pour faire un Western, Les fils de Katie Elder, mais il racheta son contrat à la Paramount pour 135 000 dollars. Le film fut fait une décennie plus tard avec John Wayne et fut un grand succès. .
A la place, Alan Ladd signa un contrat de quatre ans entre Jaguar et Warner Bros, avec sa compagnie ayant un budget de 6,5 millions de dollars. Le premier film tourné sous ce nouveau contrat fut Les loups dans la vallée (1957), un Western. Il fit un autre téléfilm pour General Electric Theater, "Farewell to Kennedy"; il espéra que cela devienne une série mais ce ne fut pas le cas.
Alan Ladd reçut ensuite une offre pour être la vedette d’un film dont le tournage aurait lieu en Grèce pour la 20th Century Fox, Ombres sous la mer (1957). En mars 1957, il fut annoncé que Warners et Jaguar avait renégocié leur accord et que désormais Jaguar devait faire 10 films pour le studio, Alan Ladd devant apparaître dans six d’entre eux, en commençant par En patrouille (1958). Warners devait apporter toutes les finances et partager les profits avec Jaguar sur la base de 50:50. Le second film sous cet accord fut Island of Lost Women, que Ladd produisit mais dans lequel il n’apparut pas.
Le film suivant de Ladd en tant qu’acteur le vit être le partenaire de son fils David dans Le fier rebelle, un film indépendant pour Samuel Goldwyn Jr. Selon David Shipman, "la performance de Ladd est du plus haut niveau, est sincère et agréable (peut-être due à une vague ressemblance avec Buster Keaton sur les prises de vue lointaines), mais le film ne reçut pas le succès qu’il pouvait espérer: les propres admirateurs d’Alan Ladd ne furent pas réceptifs et les admirateurs de sa costar, Olivia de Havilland ne furent pas convaincus qu’un quelconque film qu’elle aurait pu faire avec Ladd pouvait être aussi bon. Il annonça un contrat de six films avec Warwick Productions mais finalement ne travailla plus pour Warwick. La MGM loua les services de Ladd pour faire L’or du hollandais, un remake westernien de Quand la ville dort ; comme nombre des films de Ladd à cette époque, ce fut une déception au box-office.
Alan Ladd fut approché pour interpréter le rôle principal de Trahison à Athènes mais Robert Mitchum fut finalement choisi. Robert Mitchum dira plus tard à un journaliste que les producteurs avaient rencontré Alan Ladd à son domicile après qu’ "il soit sorti de sa piscine et était tout fripé comme la main d’un laveur de vaisselle. Ils décidèrent qu’il ne serait pas apte à interpréter le grand reporter de guerre."
Pour Walter Mirisch chez United Artists, Alan Ladd apparut dans L’homme dans le filet. Il produisit un pilote pour une série télévisée avec William Bendix intitulée Ivy League. Cela ne devint pas une série; même chose pour un autre pilote que Ladd produisit pour Paramount, The Third Platoon, qui avait été écrit par le jeune Aaron Spelling. Ce dernier écrivit aussi Tonnerre sur Timberland pour Jaguar et Warners, dans lequel Alan Ladd apparut. Ce fut son dernier film pour Warners.
En tant qu’acteur, il fit Les Marines attaquent avec Sidney Poitier, film qui fut diffusé par le réseau de Columbia. Les hors-la-loi (1960) pour 20th Century Fox vit Alan Ladd interpréter un méchant pur et dur pour la première fois depuis le début de sa carrière, mais le résultat ne fut pas populaire auprès du public.
"J’aimerai me retirer du métier", dit-il en 1960. "Je produirai." Ladd resta occupé à développer des projets, quelques-uns étant destinés à son fils, David.
Ladd continua aussi à jouer et suivit le chemin de nombre de stars déclinantes d’Hollywood en tournant un péplum en Italie, Les Horaces et les Curiaces (1961). De retour à Hollywood il fit Lutte sans merci comme acteur et producteur pour sa nouvelle compagnie, Ladd Enterprises.
"Je continuerai à travailler quand le scénario sera bon", dit Ladd. Il rejoignit le conseil d’administration de 38 Inc, une nouvelle compagnie de production de films, qui annonça des plans pour faire un film sur un script de Ben Hecht.
Le 2 novembre 1962, Alan Ladd fut retrouvé inconscient dans une mare de sang avec un blessure de balles près du cœur, dans ce qui fut probablement une tentative de suicide infructueuse. La balle pénétra dans la poitrine de Ladd entre la 3ème et la 4ème côte, traversa le poumon et rebondit sur la cage thoracique. A cette époque, Alan Ladd affirma qu’il avait pensé entendre un voleur, avait saisi un fusil et avait trébuché sur une marche en déclenchant accidentellement le coup de feu. Cette version fut acceptée par l’enquête de police.
En 1963, la carrière de Ladd semblait prête pour un retour quand il tourna un second rôle dans Les ambitieux, film basé sur un roman à succès. C’était une co-production entre Embassy et Paramount. Il annonça des plans pour adapter Box 13 en un film et espérait des caméos de ses vieux amis Veronica Lake et William Bendix.
En janvier 1964, après avoir contracté des blessures aux genoux, Alan Ladd espérait récupérer en son domicile de Palm Springs. Le 29 janvier 1964, son maître d’hôtel dit qu’il avait vu Alan Ladd dans son lit à 10 heures; quand il revint à 15h30, il était encore dans son lit, mort.
Sa mort due à un œdème cérébral causé par une overdose d’"alcool et trois autres drogues", fut classée comme accidentelle. Alan Ladd souffrait d’insomnie chronique et utilisait régulièrement des somnifères et de l’alcool pour trouver le sommeil. Bien qu’il n’ait pas pris une dose létale d’aucune de ces drogues, leur combinaison avec l’alcool causa apparemment une réaction synergique qui se révéla fatale. Le suicide fut écarté.
Il fut enterré au Forest Lawn Memorial Park Cemetery de Glendale, Californie. Ses funérailles eurent lieu le 1er février avec Edmond O'Brien récitant l’éloge funèbre. Les admirateurs furent autorisés à voir le cercueil. Il fut enterré avec sa bague de mariage et une lettre que son fils David lui avait écrite.
Ladd décéda en homme riche, ses biens comprenant notamment un ranch de 5 000 acres dans la Hidden Valley et une quincaillerie à Palm Springs. Après sa mort, Les ambitieux fut diffusé et devint un succès commercial.
Alan Ladd a une étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 1601 Vine Street. Son empreinte de main apparait dans l’avant-cour du Grauman's Chinese Theatre, à Hollywood. En 1995, une Golden Palm Star lui fut dédiée sur le Palm Springs Walk of Stars.
La plupart des sources biographiquees spéculent sur la taille d’Alan Ladd, que la légende prétend petite. Les rapports sur sa taille varient de 1m65 à 1m75, la taille la plus généralement acceptée étant d’1m68. Cependant son livret militaire fait état d’une taille d’1m70.
Alan Ladd et Veronica Lake devinrent un couple d’acteurs particulièrement apprécié à cause, parce qu’avec 1m50, elle était l’une des rares actrices d’Hollywood plus petite que lui. Dans ses mémoires, l’acteur-producteur John Houseman écrivit sur Ladd : "Comme il était lui-même extrêmement petit, il n’avait qu’un moyen de jauger ses partenaires : leurs tailles." Pour compenser la taille de Ladd, durant le tournage d’Ombres sous la mer, film avec Sophia Loren et ses 1m73, le cinématographe usa de prises de vue basses pour éclairer Ladd et les techniciens construisirent un système de rampe fait de lourdes planches pour permettre aux deux acteurs d’être visuellement sur un pied d’égalité. Dans les scènes extérieures, des tranchées étaient creusées pour que Sophia Loren s’y tienne debout. Pour le film, La brigade héroïque, le réalisateur Raoul Walsh fit creuser un trou de 15 cm pour que Hugh O'Brian puisse y mettre ses 1m82, tout en utilisant la terre enlevée du trou pour confectionner un petit monticule pour que Ladd puisse alors gommer la différence de tailles.
Alan Ladd épousa son amour de lycée, Marjorie Jane "Midge" Harrold, en octobre 1936, Leur seul enfant, un fils appelé Alan Ladd, Jr., naquit le 22 octobre 1937. Ils divorcèrent en juillet 1941 et elle décéda en 1957, après s’être remariée.
Le 29 novembre 1937, la mère de Ladd qui vivait avec lui suite à la rupture d’une relation, lui demanda quelqu’argent pour aller faire des courses. Ladd lui donna l’argent, pensant que c’était pour acheter de l’alcool. Elle acheta un formicide à base d’arsenic auprès d’un quincailler et se suicida en buvant la mixture à l’arrière de la voiture d’Alan Ladd.
Le 15 mars 1942, Alan Ladd épousa son agent et manager, l’ex actrice Sue Carol à Mexico City. Ils avaient l’intention de se remarier aux Etats-Unis en juillet parce que le divorce de Ladd n’était pas finalisé.
Sue Carol avait une fille d’un premier mariage, Carol Lee (née le 18 juillet 1932), qu’Alan et Sue élevèrent. De plus ils eurent deux enfants ensemble, Alana (née le 21 avril 1943), alors qu’Alan était sous les drapeaux et David Alan (1947).
Alan Ladd, Jr., est un producteur et le fondateur de la Ladd Company. L’actrice Alana Ladd, qui joua avec son père dans Tonnerre sur Timberland et Les Horaces et les Curiaces, est mariée à l’animateur de radio Michael Jackson. L’acteur David Ladd, qui joua avec son père dans Le fier rebelle, fut mariée à la star de Drôles de dames, Cheryl Ladd (née Stoppelmoor), de 1973 à 1980. Leur fille est l’actrice Jordan Ladd.
Le nom de Ladd fut associé romantiquement avec June Allyson quand ils tournèrent ensemble Le tigre du ciel.
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yves 120
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par yves 120 »

C 'est parfait DEMERVAL, merci beaucoup pour cette bio que je connais bien sûr mais que j 'attendais car j 'ai un peu de mal avec la langue pour ne pas dire beaucoup , de Shakespeare ! là c 'est limpide je suis ravi et cela me fait énormément plaisir .
Au plaisir aussi de lire tes " bio " qui sont nickel :D
Sait on jamais , je sais qu 'un certain " chip " attend une bio de Mark Stevens :wink: :?:

A la tienne :beer1: :num1
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par DEMERVAL »

merci pour ta gentillesse. J'aimerais beaucoup faire plaisir à Chip mais encore faut-il que je trouve une bio intéressante à traduire car celles d'IMDB ou de WIKIPEDIA restent sommaires. Je vais me mettre à sa recherche :lol: :lol: :lol:
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yves 120
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Re: Alan Ladd (1913-1964)

Message par yves 120 »

Alan Ladd était gentil une gentillesse intérieure peu visible voire lisse sur son visage d ' ange ! quelle erreur
de la part des critiques , en fait c 'était un écorché vif doté d 'une intelligence hors du commun tout était dans son regard , un gentil qui était un vrai gentil qui savait le prix que sa coute .
Bonne continuation pour toute tes recherches sur le western et le cinéma :beer1:
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