Rita Hayworth (1918-1987) ou Margarita Carmen Cansino

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Howard Kemp
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par Howard Kemp »

Pour la ressemblance entre Rita et Corinne Clavet, cette photo est parlante...Bien qu'elle devait porter
quelques tailles au dessus...comme le montre si bien la photo du Marshal ! MERCI Marshal :D


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chip
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par chip »

Ressemblance certes! mais notoriété dissemblable.
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Jicarilla
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par Jicarilla »

Imagemon pauvre sujet il part dans tous les sens..... :lol: :lol:
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Trinita
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par Trinita »

Bravo Jica pour ce sujet. :applaudis_6:
Elle est magnifique cette petite Rita.

Une photo trouvé sur le net tirée de Trouble in Texas. C'est moins sexy que les autres photos mais bon c'est tiré d'un western au moins. :mrgreen:

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"celui qui a inventé les spaghettis c'est pas la moitié d'un con !!!!" Trigado dans Far West Story
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lasbugas
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par lasbugas »

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Margarita
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par Margarita »

laurent a écrit :Bizarre Jica. Si ma mémoire est bonne, j'ai à la maison (dans un bouquin) une photo d'elle qui date des années 30, elle tourne alors dans un Western avec tex Ritter.
Et bien impossible quasiment de la reconnaitre :shock:
Rien alors ne laisse présager du sex-symbol qu'elle va devenir dans les années qui suivent.
De légères retouches déjà à cette époque pour les actrices ?
J'essaye de retrouver la photo. :wink:
J'ai lu quelque part (je ne sais vraiment plus où) qu'elle avait dû se faire arracher des molaires pour affiner ses joues ! :? !
C'est une femme superbe !
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Pike BISHOP
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par Pike BISHOP »

Margarita a écrit :
J'ai lu quelque part (je ne sais vraiment plus où) qu'elle avait dû se faire arracher des molaires pour affiner ses joues ! :? !
C'est une femme superbe !
Si ce n'était que les molaires !!!!

Le nez refait, les sourcils épilés la ligne de cheveux frontale qui descendait très bas chez elle épilée aussi et redessinée plus haut !!!
Enfin comme beaucoup des stars hollywoodiennes de cette époque...
De nos jours on lui aurait siliconné les seins et les fesses, liposucé les cuisses ect....
Georges GUETARY racontait cela avec beaucoup d'humour..Tout le monde y passait !!!
Il n'avait tourné qu'un ou deux films à Hollywood, aussitôt on lui avait refait le portrait
arraché les dents, mis un dentier..Coupé le nez trop court, si bien que tout le restant de sa vie il a chanté en nasillant !!!
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par lerebelle »

Pike, j apprécie toujours tes petites anecdotes, elle ne sont pas gratinés. René :applaudis_6: :beer1:
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laurent
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par laurent »

Rita (avec ses molaires) et tom Keene (avec son pistolet) dans "OLD LOUISIANA" (1937) :

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lasbugas
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par lasbugas »

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yves 120
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par yves 120 »

lasbugas a écrit :Image
Je lui trouve sur cette photo précisément , un petit air de Kati Jurado , rien a voir avec la Rita d 'après ....
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
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lasbugas
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par lasbugas »

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yves 120
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Re: [Actrices méconnues] Rita Cansino

Message par yves 120 »

Tout ça , pour nous montrer , que Rita à tournée avec John Wayne - Rooooh :lol: , j 'aurais tellement aimé qu'elle tourne avec Alan Ladd ... Au fait , salut lasbugas , tes photos sur tout ces acteurs et actrices , sont toujours un régal :beer1:
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Rita "Hayworth" Cansino (1918–1987)

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

Je suis bien de l'avis de yves!Ah Rita... :num11 On en voit plus des comme toi!Respect éternel!
ça aurait eut de l'allure un film aec Alan Ladd c'est vrai...C'est comme beaucoup de choses qu'on peut regretter...
Anecdote:sa fille Rebecca Welles fut aussi un peu western,elle apparaît dans ZORRO("LE COFFRE D'ACIER"saison 2,elle drague le fils du forgeron(Mark DAMON)pour avoir la clé du-dit coffre transportant l'or des impôts à Monterey)...Et son oncle Vinton fut dans la première saison après le départ de Monastorio(Magistrat Carlos Galindo)!Le western était donc bien affaire de famille!
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DEMERVAL
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Rita Hayworth (1918-1987) ou Margarita Carmen Cansino

Message par DEMERVAL »

Rita Hayworth naquit à Brooklyn, New York le 17 octobre 1918. Margarita Carmen Cansino était la plus vieille des deux enfants d’un couple de danseurs. Son père, Eduardo Cansino, Sr., était originaire de Castilleja de la Cuesta, une petite ville près de Séville, Espagne. Sa mère, Volga Hayworth, était une américaine de descendance anglo-irlandaise qui s’était produite avec les Ziegfeld Follies. Le couple de religion catholique s’était marié en 1917. Ils avaient aussi deux fils : Eduardo Jr. et Vernon Cansino.
Le père de Margarita voulait qu’elle devienne une danseuse professionnelle, alors que sa mère espérait qu’elle devienne actrice. Son grand-père paternel Antonio Cansino était un danseur espagnol renommé qui popularisa le boléro dans sa célèbre école de danse de Madrid. Rita se rappellera plus tard, "Par le temps que j’eus 3 ans et demi... dés que je pus tenir debout, on me donna des leçons de danse ." Elle nota "Je n’aimais pas beaucoup... mais je n’avais pas le courage de le dire à mon père, aussi je commençais à prendre des leçons. Répéter, répéter, répéter, ce fut le lot de ma prime jeunesse". Elle participa à des cours de danses chaque jour pendant quelques années au Carnegie Hall complex, où son oncle Angel Cansino dispensait les cours. Elle se produisit publiquement à l’âge de 6 ans. En 1926 à l’âge de 8 ans, elle figura dans La Fiesta, un court métrage de Warner Bros..
En 1927, son père emmena la famille à Hollywood. Il croyait que la danse pouvait être mise en films et que sa famille pouvait dès lors en faire partie. Il créa ses propres studios de danse, où il enseigna la danse à certaines stars d’ Hollywood comme James Cagney et Jean Harlow. Durant la Grande Dépression, il perdit tous ses biens, les films musicaux n’étant plus à la mode et l’intérêt commercial pour les classes de danses ayant décru. Il fit équipe avec sa fille pour constituer "The Dancing Cansinos". Dépendant de la loi californienne, Margarita fut trop jeune pour se produire dans les boîtes de nuit et les bars, aussi son père l’employa pour travailler de l’autre côté de la frontière à Tijuana, Mexique. Au début des année 1930, c’était un lieu touristique en vogue parmi la population de Los Angeles. A cause de son travail, Margarita ne fréquenta jamais de lycée ; elle termina sa classe de troisième à la Hamilton High de Los Angeles.
A l’âge de 16 ans, Margarita Cansino décrocha un petit rôle dans le film Cruz Diablo (1934), qui l’amena à un autre rôle dans In Caliente (1935) avec l’actrice mexicaine Dolores del Río. Margarita Cansino dansa avec son père dans des boîtes de nuit telles the Foreign et the Caliente. Winfield Sheehan, le patron de la Fox Film Corporation, la vit danser au Caliente Club et s’arrangea rapidement pour que Rita Hayworth fasse un bout d’essai une semiane plus tard. Impressionné par sa présence devant la caméra, Winfield Sheehan la fit signer à la Fox pour un court contrat de 6 mois, sous le nom de scène de Rita Cansino, son premier changement de nom de sa carrière.
Durant sa carrière à la Fox, Rita Cansino apparaîtra dans 5 films, dans des rôles sans envergure. A le fin de son contrat de 6 mois, la Fox était devenue la 20th Century Fox, avec comme producteur éxécutif, Darryl F. Zanuck. Ne partageant pas l’intérêt de Winfield Sheehan pour Rita Cansino, Darryl F. Zanuck ne renouvela pas son contrat. Pressentant que Rita Cansino avait un gros potentiel, l’agent commercial et promoteur Edward C. Judson, qu’elle mariera en 1936, lui dénicha les rôles principaux de plusieurs films indépendants et s’arrangea pour qu’elle puisse passer un bout d’essai avec Columbia Pictures. Le patron du studio, Harry Cohn, lui signa un contrat de longue durée, et la fit tourner dans des petits rôles dans des longs métrages de Columbia.
Souvent employée pour des rôles d’étrangères exotiques, Rita Cansino apparut dans plusieurs films en 1935: dans L’Enfer, avec Spencer Tracy; et Paddy O'Day, dans lequel elle incarnait une danseuse russe. Elle était une argentine dans Under the Pampas Moon et une beauté égyptienne dans Charlie Chan in Egypt. En 1936 elle fut pour la première fois en vedette dans Human Cargo où elle était une beauté latine.
Harry Cohn contesta l’image trop méditérranéenne de Rita Cansino, qui réduisait ses opportunités d’être employée dans des rôles "exotiques", plus limités en nombre. Avec les encouragements d’Harry Cohn et d’Edward C. Judson, Rita Hayworth changea sa couleur de cheveux en roux et prit le nom de scène de Rita Hayworth. Elle fit de l’électrolyse pour remonter sa ligne de cheveux et élargir ainsi l’apparence de son front. En utilisant le nom de jeune fille de sa mère, elle montrait son attachement à ses ancêtres anglo-américains et devint une classique pin-up américaine.
En 1937, Rita Hayworth apparut dans 5 films mineurs de Columbia pictures et 3 films mineurs indépendants. L’année suivante, elle apparut dans 5 films de série B de Columbia. En 1939, Harry Cohn poussa le réalisateur Howard Hawks pour qu’il utilisât Rita Hayworth pour un petit mais important rôle dans le drame Seuls les Anges ont des Ailes, dans lequel elle jouait un piège à hommes face à Cary Grant et Jean Arthur. Avec ce succès du box-office, les lettres de fans pour Rita Hayworth affluèrent au département publicité de Columbia. Harry Cohn commença à regarder Rita Hayworth comme la star la plus prometteuse du moment. Le studio n’avait jamais eu officiellement de stars sous contrat, excepté Jean Arthur, qui essayait d’ailleurs de mettre fin à son contrat.
Harry Cohn commença à façonner Rita Hayworth en 1940, dans des films tels que Musique dans Mon Coeur, The Lady in Question et L’Ange de Broadway. Cette année-là elle apparut pour la première fois dans le magazine Life. Il prêta Rita Hayworth à Metro-Goldwyn-Mayer pour qu’elle apparaisse dans Suzanne et ses Idées, face à Joan Crawford. Alors qu’elle était sous prêt avec Warner Brothers, Rita Hayworth apparut dans le second rôle féminin de La Blonde Framboise (1941), face à James Cagney et Olivia de Havilland. Comme le film fut un gors succès, la popularité de Rita Hayworth grimpa d’un cran ; Elle devint du jour au lendemain l’une des valeurs sûres d’Hollywood. Warner Brothers fut si impressionnée par les prestations de Rita qu’il tenta de racheter son contrat à la Columbia, mais Harry Cohn refusa.
Son succès l’amena à un rôle d’appoint dans Arènes Sanglantes (1941), aux côtés de Tyrone Power et Linda Darnell, avec la Fox, le studio qui l’avait laissé tomber 6 ans plus tôt. Dans un de ses rôles les plus notables à l’écran, Rita Hayworth y incarnait Doña Sol des Muire, le premier de ses rôles de sirènes.
Ce fut un nouveau succès au box-offfice. Elle revint triomphante chez Columbia Pictures et fut employée dans le film musical, L’Amour Vient en Dansant (1941) face à Fred Astaire dans un des films les plus onéreux que Columbia fit jamais. Le film eut tellement de succès que l’année suivante le studio produisit et diffusa un autre film réunissant le duo Astaire-Hayworth, So successful was the picture that the following year, the studio produced and released another Astaire-Hayworth picture, O Toi, ma Charmante! En 1942, Rita Hayworth apparut aussi dans deux autres films, Six Destins et Mon Amie Sally.
Durant cette période, Rita Hayworth figura en août 1941 dans le magazine photo, Life Magazine, dans lequel elle posait d’une manière séduisante dans un négligé de soie noir. Quand les Etats-Unis entrèrent en guerre en décembre 1941, ladite photo fit de Rita Hayworth une des deux plus grandes pin-up des années de guerre; l’autre était la blonde Betty Grable. En 2002, le négligé en soie noir de Rita Hayworth porté sur la photo, fut vendu 26 888 dollars.
En 1944, Rita Hayworth fit l’un de ses films les plus célèbres, la comédie musicale en technicolor, La Reine de Broadway (1944) avec Gene Kelly. Le film l’établit comme la star numéro 1 de la Columbia pour les années 1940. Pendant 3 années consécutives, à compter de 1944, Rita Hayworth fut désignée comme étant la première attraction cinématographique du monde. Elle était une adepte du ballet, des claquettes, de la danse de salon et des danses espagnoles.
Harry Cohn continua de surfer sur les talents de danseuse de Rita Hayworth ; elle fut la première danseuse à apparaître aux côtés des stars du genre que furent Fred Astaire et Gene Kelly. Columbia la fit figurer dans des films en Technicolor: Cette nuit et toujours (1945), avec Lee Bowman; et L’Etoile des Etoiles (1947) avec Larry Parks.
Son pouvoir érotique apparut au grand jour dans le film en noir et blanc de Charles Vidor, Gilda (1946), avec Glenn Ford, qui consterna les censeurs. Le rôle, dans lequel Rita Hayworth en satin noir enclenchait un strip-tease légendaire en n’enlevant qu’un seul gant, en fit une icone et l’archétype de la femme fatale. Alors que son film était encore diffusé, de la publicité outrancière la compara à une explosion nucléaire du Pacifique Sud.
De nombreux reporters de centaines de journaux du pays couvraient les préparatifs du premier essai nucléaire d’après guerre qui devait avoir lieu sur l’atoll de Bikini, dans l’océan pacifique en 1946. Les Etats-Unis avaient été la première nation à utiliser l’arme nucléaire contre la population japonaise. Des reporters publièrent que des jeunes scientifiques avait inscrit le prénom "Gilda" et la photo de Rita Hayworth sur la bombe, faisant ainsi allusion à son statut de bombe sexuelle. L’histoire varia beaucoup avec le temps, mais elle continua à affirmer que sa photo avait été collée sur la bombe. Cette information fut enfin reprise en 1987 dans la rubrique nécrologique du The New York Times, ce qui fit que beaucoup de lecteurs aient définitivement pris cette information pour argent comptant. Son mari Orson Welles affirma publiquement à l’époque, qu’ils auraient éventuellement accepté cet honneur si cela avait été le dernier essai nucléaire à être perpétré. Rita Hayworth fut furieuse d’être ainsi utilisée.
Son biographe Barbara Leaming eut une interview ultérieure avec Orson Welles dans laquelle il se remémorait, "... sa colère fut la plus intense quand elle se rendit compte qu’ils avaient collé sa photo sur la bombe. Rita devint presque folle, elle était tellement en colère. Elle avait été tellement choquée par ce fait! Rita était le genre de personne que ce genre de chose pouvait blesser plus que n’importe qui d’autre. Elle voulait aller à Washington pour tenir une conférence de presse, mais Harry Cohn (président de Columbia Pictures) ne voulait pas la laisser faire car cela n’était pas patriotique.”
De récentes recherches ont démontré que seul le nom de "Gilda" avait été apposé sur la bombe; aucune photo de Rita ne fut utilisée.
Un an plus tard, la performance de Rita Hayworth dans La Dame de Shanghai (1947), réalisé par son mari Orson Welles, fut unanimement acclamée. L’échec du film au box-office fut partiellement attribué au fait que Welles avait fait couper court les fameux longs cheveux roux de Rita Hayworth et teindre en blond platine. Harry Cohn n’avait pas été consulté et il fut furieux du changement d’image de Rita.
Egalement en 1947, Rita Hayworth figura en couverture du magazine Life photographiée par Winthrop Sargeant. Cette photo lui amena le surnom de "The "Love Goddess". Ce terme fut adoptée et plus tard utilisé comme titre d’un biopic et d’une biographie de Rita. Dans une interview en 1980, elle dit, "Tout le monde fait des scènes de nus, mais pas moi. Je n’ai jamais tourné nue à l’écran. Je n’avais pas besoin de le faire. Je dansais, J’étais provocante, je pense, dans certains plans. Mais, je ne fus jamais complètement exposée.
Son film suivant, Les Amours de Carmen (1948), une nouvelle fois avec Glenn Ford, fut le premier film co-produit par la Columbia et la propre compagnie de Rita Hayworth, The Beckworth Corporation (Beck pour la fille d’Orson Welles, Rebecca et Worth pour elle-même); le film fut le plus gros succès commercial de Columbia de l’année. Elle perçut un pourcentage des gains et il en fut ainsi de toutes les autres collaborations entre les deux compagnies jusqu’en 1954, date à laquelle elle vendit la compagnie pour payer ses dettes.
En 1948, au sommet de sa gloire, Rita Hayworth se rendit à Cannes et fut introduite auprès du Prince Aly Khan. Ils se firent la cour pendant une année et se marièrent le 27 mai 1949. Rita Hayworth quitta Hollywood et s’embarqua pour la France, mettant fin à son contrat avec Columbia.
Comme Rita Hayworth était déjà l’une des célébrités les plus connues au monde, l’idylle et le mariage furent largement couverts par tous les medias internationaux. Mais comme elle était encore légalement mariée à son second mari, Orson Welles, Rita Hayworth fut aussi l’objet en retour de critiques négatives de la part de certains fans qui allèrent jusqu’à boycotter ses films. C’était la première fois à Hollywood qu’une actrice devenait une princesse. Le 27 décembre 1949, Rita Hayworth donna naissance à une fille, la Princesse Yasmin Aga Khan.
Bien que Rita fut anxieuse à l’idée de démarrer une nouvelle vie loin d’Hollywood, le train de vie flamboyant d’Aly Khan et les devoirs inhérents au statut d’une princesse, lui rendirent la vie difficile. Elle ne s’entendit pas avec les amis du prince, et elle eut du mal à apprendre le français. Aly Khan était aussi connu dans les cercles privés pour être un playboy et il fut suspecté de lui avoir été infidèle durant le mariage.
In 1951, Hayworth set sail with her two daughters back to New York. Although the couple did reconcile for a short time, they officially divorced by 1953.
Après l’échec de son mariage avec Aly Khan, Hayworth fut obligée de retourner à Hollywood pour effectuer un "comeback" orchestré dans le film, L’Affaire de Trinidad (1952) avec Glenn Ford. Le réalisateur Vincent Sherman rappella que Rita Hayworth semblait "plutôt effrayée à l’idée de tourner dans un autre film ". Elle continua de se quereller avec le patron de la Columbia, Harry Cohn, et elle fut suspendue durant le tournage du film. Néanmoins, le battage publicitaire autour du film en fit un succès commercial supérieur d’un million de dollars à Gilda (1946).
Elle continua d’être la vedette de films à succès. En 1953, deux de ses films sortirent sur les écrans : Salomé, avec Charles Laughton et Stewart Granger; et La Belle du Pacifique, avec José Ferrer et Aldo Ray. Sa performance dans le dernier film fut unanimement acclamée par les critiques.
Elle fut absente des écrans pendant 4 ans, à cause de son tumultueux mariage avec le chanteur Dick Haymes. Durant son mariage avec Dick Haymes, elle fit l’objet de publicités négatives qui mirent à mal son sex-appeal. Quand elle retourna devant les caméras pour tourner L’Enfer des Tropiques (1957) avec Robert Mitchum et Jack Lemmon, Kim Novak était devenue la star féminine numéro 1 de la Columbia. Sa dernière comédie musicale fut La Blonde ou la Rousse (1957) avec Frank Sinatra et Kim Novak. Après ce film, Rita Hayworth quitta définitivement la Columbia.
Elle reçut de bonnes critiques pour sa performance dans Tables Séparées (1958), avec Burt Lancaster et David Niven et dans Du Sang en Première Page (1960) avec Anthony Franciosa. Elle continuera de jouer tout au long des années 1960. En 1962, ses débuts programmés sur Broadway dans Step on a Crack furent annulés pour des raisons médicales non spécifiées. Elle continua de jouer au cinéma jusqu’au début des années 1970. Elle fit une apparition très médiatisée en 1971 à la télévision dans The Carol Burnett Show. Son dernier film fut last film was La Colère de Dieu (1972).
Rita Hayworth eut une relation tendue avec Columbia Pictures pendant de nombreuses années. En 1943, elle fut suspendue sans paye pendant 9 semaines parce qu’elle avait refusé d’apparaître dans she was suspended without pay for nine weeks because she refused to appear in Once Upon a Time. (Durant cette période à Hollywood, les acteurs ne pouvaient pas choisir leurs films; ils recevaient plutôt un salaire qu’un montant fixe par film.)
En 1947, son nouveau contrat avec Columbia lui garantissait un salaire de US$250,000 plus 50% des bénéfices engrangés par le film. En 1951 Columbia affirma que le studio avait 800 000 dollars d’investis en propriétés pour elle, dont le film qu’elle avait quitté cette année-là. Elle avait quitté Hollywood pour marier le Prince Aly Khan. Elle fut suspendue pour avoir refusé de venir travailler pour le film L’Affaire de Trinidad.
En 1952 elle avait effectivement refusé de venir travailler parce qu’elle n’était pas d’accord avec le scénario du film. En 1955, elle esta en justice pour essayer de casser le contrat qui la liait avec le studio, mais réclama son salaire de $150,000, argumentant que le tournage du film n’avait pas commencé au moment prévu. Elle dit, “ J’étais en Suisse quand ils m’envoyèrent le scénario de L’Affaire de Trinidad et je l’ai balancé dans la pièce. Mais j’ai fait le film, et La Blonde et la Rousse également. Je suis retournée à la Columbia parce que je voulais travailler et surtout, je voulais finir ce damné contrat, qui faisait de moi la créature d’ Harry Cohn!" "Harry Cohn pensait que j’étais une de ces personnes qu’il pouvait exploiter," dit Rita Hayworth, "et faire beaucoup d’argent. Et je fis effectivement beaucoup d’argent, mais pas beaucoup pour moi-même. »
Des années après que sa carrière eut pris fin et qu’Harry Cohn fut décédé, Rita Hayworth en voulait encore à Cohn et Columbia pour le traitement qu’ils lui avait infligé. « je devais poinçonner la pointeuse à la Columbia ... Chaque jour de ma vie. C’était comme ça. J’étais sous contrat exclusif, comme s’ils me possédaient ... je pense que ma salle à manger était sur écoute ... il était très possessif vis-à-vis de moi, il ne voulait pas sortir avec qui que ce soit, n’avait pas d’amis. Personne ne peut vivre comme cela. Aussi je l’ai combattu ... Vous voulez savoir ce que je pensais d’Harry Cohn? C’était un monstre.”
Rita Hayworth en voulait au studio pour ne pas l’avoir entraîner à chanter ou pour ne pas l’avoir encouragé à prendre des leçons de chant. Bien qu’elle eut à chanter dans quelques-uns de ses films, elle fut habituellement doublée. Comme le public ne connaissait pas ce secret, elle fut embarrassée qu’on lui demanda de chanter pour les troupes américaines dans le cadre de l’USO. Elle maugréa : “Je voulais apprendre à chanter, mais Harry Cohn disait sans arrêt, 'Qui en a besoin?' et le studio ne voulait pas payer pour cela. Ils m’avait tellement intimidé que je n’aurais de toute façon pas pu le faire. Ils disaient toujours, 'Oh, non, nous ne pouvons pas te le laisser faire. On n’a pas le temps pour ça ; ça doit être fait tout de suite!' J’étais sous contrat, et c’était ainsi.
Harry Cohn avait la réputation d’être un chef exigeant, mais il avait ses propres critiques sur Rita Hayworth. Il avait investi lourdement pour elle avant qu’elle ne devienne une affaire dangereuse avec son mari Aly Khan, affaire qui aurait pu occasionner un retour de bâton contre sa carrière et le succès de la Columbia. Par exemple, un article du périodique britannique The People appela au boycott des films de Rita. Cet article disait, "Hollywood doit être averti que sa dèjà ternie réputation va plonger jusqu’au fond de l’eau s’il rétablit parmi les stars cette femme irréfléchie. » Harry Cohn exprima, dans une interview au magazine Time, sa frustration devant le comportement de Rita. « Hayworth pourrait bien facilement valoir 10 millions de dollars aujourd’hui! Elle possédait 25% des profits avec sa propre compagnie et enchaînait succès sur succès et elle décida de se marier et de mettre fin à sa carrière parce qu’elle était tombée de nouveau amoureuse! En cinq ans, à deux films par an, à 25%! Imaginez-vous ce qu’elle aurait pu gagner! Mais elle ne fit plus de films! Elle prit 2 ou 3 breaks! Elle se fâcha avec beaucoup de personnes! Imprévisible!”
En 1941 Rita Hayworth dit qu’elle était l’antithèse des personnages qu’elle incarnait. " Je suis naturellement très timide ... et je souffre d’un complexe d’infériorité." Elle se plaigna une fois que "les hommes tombent amoureux de Gilda, et puis ils réveillent avec moi." En 1970 elle fit la remarque que les seuls films qu’elle pouvait regarder sans rire étaient les comédies musicales qu’elle avait faites avec Fred Astaire. "Je pense que les seuls joyaux de ma vie," dit-elle, "furent les films que j’ai fait avec Fred Astaire."
Les deux jeunes frères de Rita Hayworth, Vernon et Eduardo Cansino, Jr., servirent tous deux durant la seconde guerre mondiale. Vernon quitta l’U.S. Army en 1946 avec plusieurs médailles, dont la Purple Heart et maria plus tard la danseuse Susan Vail. Eduardo Cansino, Jr. suivit les pas de Rita au cinéma; il fut sous contrat avec Columbia Pictures. En 1950 il fit ses débuts à l’écran dans Magic Carpet.
Rita Hayworth se maria et divorça cinq fois. Elle dit, "A la base, je suis une bonne et gentille personne mais je suis attirée par les méchantes personnalités."[31]
En 1937, quand Rita Hayworth eut 18 ans, elle épousa Edward Judson, un pétrolier qui était devenu promoteur qui avait plus de deux fois son âge. Ils s’enfuirent à Las Vegas. Il avait joué un rôle majeur dans le lancement de sa carrière. Homme d’affaires perspicace, il était dominateur et devint son manager pendant des mois avant de lui proposer. "Il m’aida dans ma carrière," concéda Rita Hayworth après qu’ils aient divorcé, "et s’aida lui-même avec mon argent." Elle prétendit qu’Edward Judson l’avait forcée à lui transférer de considérables propriétés et promettre de lui verser 12 000 dollars sous la menace qu’il pourrait lui faire extrêmement mal." Elle demanda le divorce le 24 février 1942, sous prétexte de cruauté. Elle avança que le travail de son mari faisait qu’il devait souvent aller en Oklahoma et au Texas, pendant qu’elle vivait et travaillait à Hollywood. Judson était aussi vieux que son père, qui était ulcéré par ce mariage, mariage qui causa un froid entre Rita et ses parents jusqu’au divorce. Edward Judson avait oublié de dire à Rita qu’il avait déjà été marié deux fois auparavant. Quand elle le quitta, elle n’avait littéralement plus d’argent. Elle demanda à son ami Hermes Pan, si elle pouvait manger chez lui.
Rita Hayworth maria Orson Welles le 7 septembre 1943. Aucun de ses collègues ne savait au sujet du mariage (devant un juge) avant qu’elle ne l’annonça le jour avant qu’ils ne se marient. Pour la cérémonie civile, elle portait un costume beige, un chemisier blanc frippé et un voile. Quelques heures après leur mariage, ils retournèrent au studio pour travailler. Ils eurent une fille, Rebecca, née le 17 décembre 1944 et décédée le 1er juin 2004, à 59 ans. Leur mariage fut mouvementé. Rita Hayworth dit que « Welles ne voulait pas être pieds et poings liés: durant la totalité du mariage, il ne montra aucun intérêt à avoir un foyer. Quand je lui demandais de se mettre en chasse d’une maison, il me répondait qu’il ne voulait pas de cette responsabilité. Mr. Welles me dit qu’il n’aurait jamais dû se marier; que cela interférait avec sa liberté de vie.
En 1948 elle laissa sa carrière cinématographique pour marier le Prince Aly Khan, le fils du sultan Mahommed Shah, Aga Khan III, le leader des Ismaelites. Ils se marièrent le 27 mai 1949. Son trousseau avait été inspiré par la collection "New Look", de Christian Dior, établie en 1947.
Aly Khan et sa famille étaient fortement investis dans les courses hippiques, possédant, élevant et faisant courir des chevaux.. Rita Hayworth n’avait aucun intérêt pour le sport, mais devint néanmoins membre du Del Mar Thoroughbred Club. Sa pouliche, Double Rose, remporta plusieurs courses en France et termina second du Prix de l'Arc de Triomphe en 1949.
En 1951, alors qu’il était encore marié à Rita Hayworth, Aly Khan fut aperçu dansant avec l’actrice Joan Fontaine dans la boîte de nuit où lui et sa femme s’étaient rencontrés. Rita Hayworth menaça de divorcer à Reno, Nevada. Au début du mois de mai, elle déménagea dans le Nevada pour établir une résidence légale aux fins de divorcer. Elle résida à Lake Tahoe avec leur fille, avançant que celle-ci était menacée de kidnapping. Rita Hayworth demanda le divorce d’Aly Khan le 2 septembre 1951, avec les torts suivants "extrême cruauté, entièrement mentale de nature."
Rita Hayworth annonça une fois qu’elle voulait se convertir à l’Islam, mais ne franchit pas le pas. Durant la bataille pour la garde de la Princesse Yasmin Aga Khan, née le 26 décembre 1949, le Prince dit qu’il voulait l’éléver comme une musulmane; Rita Hayworth (qui avait été élevée dans la religion catholique) voulait que l’enfant soit chrétienne.
Elle rejeta son offre de $1,000,000 de dollars, octroyée si elle élevait Yasmin comme une musulmane à partir de l’âge de 7 ans et si elle l’autorisait à venir le visiter en Europe 2 à 3 mois par an. "Rien ne me fera abandonner la possibilité offerte à Yasmin de vivre ici en Amérique parmi nos précieuses libertés et habitudes," déclara Rita Hayworth. "Bien que je respecte l’Islam et toutes les autres religions c’est mon voeu le plus cher que ma fille soit élevée comme une fille américaine, normale et en bonne santé dans la foi chrétienne. Il n’y a aucune somme d’argent au monde qui vaille de sacrifier le privilège qu’a ma fille de vivre en fille chrétienne ici aux Etats-Unis. Il n’y a simplement rien d’autre qui peut être comparé avec sa chance sacrée de faire cela. Et je vais lui donner cette chance quel qu’en soit le coût."
Quand Rita Hayworth et Dick Haymes se rencontrèrent pour la première fois, il était encore marié et sa carrière de chanteur déclinait. Quand elle se montra dans les clubs, il eut plus d’audience. Dick Haymes avait un besoin désespéré d’argent, car deux de ses ex-épouses l’avaient attaqué en justice pour non paiement de pensions alimentaires. Ses problèmes financiers étaient si aigus qu’il ne pouvait pas repartir en Californie sans y être immédiatement arrêté. Le 7 juillet 1954, son ex-épouse Nora Haymes obtint un mandat d’arrêt, parce qu’il lui devait 3800 dollars de pension. Moins d’une semaine plus tôt, son autre ex-épouse, Joanne Dru, avait aussi obtenu un mandat d’arrêt pour non paiement de 4800 dollars de pension pour ses 3 enfants. Rita Hayworth finit par payer la plus grosse partie de ces dettes.
Dick Haymes était né en Argentine et n’avait pas de preuves tangibles de sa nationalité américaine. Peu de temps après qu’il eut rencontré Rita, la bureaucratie américaine initia une procédure d’expulsion vers l’Argentine car étant soupçconné d’être un étranger illégalement installé sur le sol américain. Il espérait que Rita Hayworth puisse influencer le gouvernement pour qu’il puisse rester aux Etats-Unis. Quand elle endossa la responsabilité pour sa nationalité, un titre fut émis pour qu’ils puissent se marier. Les deux s’unirent le 24 septembre 1953 au Sands Hotel de Las Vegas.
Dés le début du mariage, Dick Haymes était profondément endetté à l’ Internal Revenue Service (IRS). Quand Rita Hayworth décida de mettre sa carrière entre parenthèses, les audiences chutèrent. Le salaire hebdomadaire de Dick Haymes, soit $5000 était conditionné par le paiement d’une facture de $100,000 à l’IRS et il lui fut impossible de payer le pianiste. Les ex-femmes de Dick Haymes réclamèrent de l’argent alors que Rita Hayworth se plaignait publiquement de sa propre absence de pension alimentaire de la part d’Aly Khan. A un moment, le couple fut effectivement emprisonné pendant 24 heures dans une chambre de l’hôtel Madison de Manhattan, alors que les auxiliaires du shérif attendait dehors en menaçant d’arrêter Dick Haymes pour dettes. Au même moment, Rita Hayworth se débattait dans une sévère bataille juridique avec Aly Khan, durant laquelle elle rapporta des menaces de mort à l’encontre de ses enfants. Pendant qu’elle vivait à New York, elle envoya les enfants vivre avec leur grand-mère à Westchester County. Ils furent retrouvés et photographiés par un reporter du magazine Confidential.
Après deux années tumultueuses ensemble, Dick Haymes frappa publiquement Rita Hayworth au visage en 1955 au Coconut Grove nightclub de Los Angeles. Rita Hayworth fit ses valises, sortit, et ne revint jamais. L’agression et la crise la choquèrent et son docteur lui ordonna de rester au lit pendant plusieurs jours.
Rita Hayworth manqua d’argent après le mariage avec Dick Haymes. Elle avait perdu son combat pour avoir une pension alimentaire de la part d’Aly Khan. Elle poursuivit Orson Welles pour le paiement d’arriérés de pension alimentaire qu’elle assura n’avoir jamais touché. Cet effort fut sans succès et amplifia son stress.
Rita Hayworth commença une relation amoureuse avec le producteur de cinéma James Hill, qu’elle maria le 2 février 1958. Il l’intégra dans un de ses derniers grands films, Tables Séparées. Le 1er septembre 1961, Rita Hayworth demanda le divorce, alléguant d’une extrême cruauté mentale. Il écrira plus tard Rita Hayworth: A Memoir, dans lequel il suggéra que leur mariage avait échoué à cause du fait qu’il voulait que Rita continuât sa carrière cinématographique, alors qu’elle désirait prendre du recul avec Hollywood.
Dans son livre, In the Arena, Charlton Heston écrivit au sujet du bref mariage de Rita avec James Hill. Une nuit, Heston et sa femme Lydia rejoignit le couple pour un diner dans un restaurant en Espagne, avec le réalisateur George Marshall et l’acteur Rex Harrison, la co-star de Rita Hayworth dans Les Joyeux Voleurs. Charlton Heston écrivit que l’événement tourna en ce qui fut l’une des plus embarrassantes situations de sa vie, décrivant comment James Hill déchargeait "des flots d’obscénité" sur Rita Hayworth jusqu’au moment où elle fut en larmes, son visage enterrée entre ses mains". Charlton Heston raconta combien les autres étaient consternés, étant les témoins d’un "massacre marital" et, bien que l’envie lui montait de gifler Hill, Charlton Heston quitta avec sa femme Lydia après qu’elle se fut levée, presqu’en pleurs. Charlton Heston écrivit, "J’eus honte de tourner le dos à l’humiliation de Miss Hayworth. Je ne la revis jamais."
Rita Hayworth fut une des femmes les plus glamours des années 1940, une pin-up pour les militaires et une icône de beauté pour les femmes. Avec 1m68 et 55 kgs, elle était assez grande pour être une affaire pour ses partenaires de danse comme Fred Astaire. Rita Hayworth fit sa première grosse percée à l’écran parce qu’elle avait changé de couleur de cheveux, alors que les autres actrices ne le faisaient pas. Il est rapporté qu’elle changea 8 fois de couleur pour 8 films successifs.
En 1949 les lèvres de Rita Hayworth furent élues comme étant les plus belles du monde par l’Artists League of America. Elle décrocha un contrat publicitaire avec Max Factor pour assurer la promotion de son rouge à lèvres, Tru-Color et de son maquillage Pan-Stik.
Barbara Leaming écrit dans sa biographie de Rita Hayworth, If This Was Happiness: A Biography of Rita Hayworth (1989) qu’à cause de son penchant pour l’alcool et des épreuves de la vie, Rita Hayworth fut vieille avant son âge. Re-apparaissant à New York en 1956 pour commencer à travailler dans son premier film depuis 3 ans, Rita Hayworth était ainsi décrite : "malgré une belle couche de maquillage et ses cheveux roux tombant sur les épaules, on pouvait appréhender les ravages de l’alcool et du stress. Des rides bien profondes entouraient ses yeux et sa bouche, et elle apparut fatiguée, usée, plus vieille que ses 38 ans." Barbara Leaming écrit que durant le tournage de L’Enfer des Tropiques”, Rita Hayworth entendit quelqu’un commenter qu’elle devait se presser car "aucune quantité de temps ne pourrait la faire paraître plus jeune." A San Francisco l’année suivante lors du tournage de La Blonde et la Rousse, elle était en train de signer des autographes quand elle entendit un fan dire, "Elle paraît si vieille."
Rita Hayworth eut des problèmes avec l’alcool durant toute sa vie. Sa fille Yasmin Aga Khan raconta,
"Enfant je me rappelle qu’elle avait un problème de boisson. Elle avait des difficultés à faire face aux hauts et aux bas du métier ... En tant qu’enfant, je pensais, 'Elle a un problème avec l’alcool mais elle n’est pas alcoolique.' C’était très clair et je pensais, 'Bien, je ne peux pas y faire grand chose. Je ne pouvais juste, en quelque sorte, qu’attendre sans rien faire et regarder.' C’est très difficile de voir votre mère traverser ses problèmes émotionnels, boire et ensuite se conduire de la sorte ... sa condition devint vraiment mauvaise. Cela empira et elle eut effectivement un coma éthylique qui nécessita son hospitalisation."
En 1972, Rita Hayworth avait 54 ans et désirait se retirer du business, mais elle avait besoin d’argent, aussi elle signa pour La Colère de Dieu. Le film exposa au su et au vu de tout le monde son pauvre état de santé et son état mental qui se détériorait. Comme elle ne pouvait plus se rappeller de son texte, ils tournèrent ses scènes ligne par ligne.
L’année suivante Rita Hayworth accepta de faire un film de plus, Tales That Witness Madness (1973). A cause de l’aggravation de son état de santé, elle abandonna le tournage et retourna aux Etats-Unis. Elle ne retourna plus jamais devant une caméra.
En mars 1974, ses deux frères décédèrent en une semaine, ce qui lui causa une grande tristesse et l’amena à boire énormément. En 1976 à l’aéroport international d’ Heathrow, Rita Hayworth fut expulsée d’un vol de la TWA après avoir eu une explosion de colère alors qu’elle voyageait avec son agent. "Miss Hayworth avait beaucoup bu avant de monter à bord," révéla un membre de l’équipage de l’avion de la TWA, "et but plusieurs verres durant le vol." L’événement lui amena énormément de publicité négative, une photo ayant même été publiée dans la presse.
L’alcoolisme de Rita Hayworth cacha les symptômes de ce qui aurait pu être la maladie d’Alzheimer. "Pendant plusieurs des années 1970, elle fut diagnostiquer à tort comme souffrant d’alcoolisme." "C’étaient ses accès de colère," dit sa fille, "Elle entrait dans une colère folle. Je peux vous l’assurer. Je pensais que c’était du delirium tremens. On pensait tous la même chose. Les journaux affirmèrent bien sur la même chose. Vous pouvez imaginer le soulagement d’avoir un diagnostic. On avait enfin un nom pour sa maladie, Alzheimer! Bien sur, la maladie ne se manifesta pas avant les 7 ou 8 dernières années. On le lui diagnostiqua pas Alzheimer avant 1980. Il y avait eu 2 décennies d’enfer avant cela."
En juillet 1981, sa santé s’était tellement détériorée qu’un juge de la court supérieure de Los Angeles décida qu’elle devait être placée sous la garde de sa fille, la Princesse Yasmin Khan de New York City. Rita Hayworth vécut dans un appartement du San Remo sur Central Park West à côté de sa fille, qui s’arrangea pour soigner sa mère durant ses dernières années.
Rita Hayworth tomba dans un semi-coma en février 1987. Elle décéda à 68 ans de la maladie d’Alzheimer, quelques mois plus tard le 14 mai 1987. Un service funébre fut célébré le 19 mai 1987 à la Church of the Good Shepherd à Beverly Hills. Parmi les porteurs du cercueil il y avait les acteurs Ricardo Montalbán, Glenn Ford et Don Ameche et le chorégraphe Hermes Pan. Elle fut enterrée au Holy Cross Cemetery, Culver City. Sa pierre tombale porte l’épitaphe: "A notre camaraderie d’hier et à notre réunion de demain."
"Rita Hayworth fut l’une de nos stars les plus aimées", fit le Président Ronald Reagan, qui avait été un acteur en même temps que Rita Hayworth.
"Séduisante et talentueuse, elle nous donna des moments merveilleux sur les planches et à l’écran et enchanta le public depuis qu’elle était jeune fille. Durant ses dernières années, Rita se battit contre la maladie d’Alzheimer. Son courage et sa candeur, et celles de sa famille, rendirent un grand service au monde entier en mettant sur le devant cette maladie qui, nous l’espérons, sera bientôt vaincue. Nancy et moi sommes attristés par la mort de Rita. Elle était une amie qui nous fera grandement défaut. Nous présentons toute notre sympathie à sa famille."
Sa contribution au western :
Under the Pampas Moon de James Tinling (1935), Carmen
Hi, Gaucho ! de Thomas Atkins (1935), Dolores
Rebellion de Lynn Shores (1936), Paula Castillo
Old Louisiana de Irvin Willat (1937), Angela Gonzales
Hit the Saddle de Mack V. Wright (1937), Rita
Trouble in Texas de Robert N. Bradbury (1937), Carmen Serano
Police Montée de David Howard (1938), Judith Alvarez
Ceux de Cordura de Robert Rossen (1959), Adelaide Geary
La Colère de Dieu de Ralph Nelson (1972), Senora de la Plata
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