Eugene BORDEN (1897-1971)

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DEMERVAL
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Eugene BORDEN (1897-1971)

Message par DEMERVAL »

Né Eugène Prieur-Bardin à Paris, France, le 21 mars 1897, Eugene BORDEN immigra aux Etats-Unis en 1914 à 17 ans. En 1917 il avait intégré l’industrie du film en apparaissant dans The Slacker (1917) de Christy Cabanne. Durant les 43 années qui suivirent, Eugene Borden apparut dans 160 films, habituellement dans des rôles non crédités dont un grand nombre représentaient des basses besognes comme des maîtres d’hôtel, des porteurs, des chefs de cabine et des charretiers.
Durant sa longue carrière sur le grand écran, Eugene Borden apparut dans de nombreux films notables. Durant le muet, il apparut dans des productions notables comme : Révélation (1918) de George D. Baker ; Blue Blood (1925) réalisé par Scott R. Dunlap; et la version cinématographique originale des Hommes préfèrent les blondes (1928) réalisé par Malcolm St. Clair. Durant cette période, Eugene Borden apparut aussi dans deux pièces populaires sur Broadway: The Better 'Ole, une comédie musicale qui connut 350 représentations en 1918-1919 et la comédie musicale de 1922, The French Maid, sur une musique de George Gershwin et Gus Edwards.
Eugene Borden effectua tranquillement la transition vers le film parlant en apparaissant dans de nombreux films notables avec parfois des rôles significatifs. Les films notables des années 1930 dans lesquels il apparut, comprennent : Marie Galante (1934) d’Henry King avec Spencer Tracy; la comédie Sa femme et sa dactylo (1936) avec Clark Gable, Jean Harlow et Myrna Loy, et Jimmy Stewart pour une de ses premières apparitions; Café Metropole, une comédie romantique de 1937 avec Tyrone Power, Loretta Young et Adolphe Menjou; le film de 1938 fait pour Sonja Henie, L’escale du bonheur, avec aussi Don Ameche; et la version de 1939 des Trois mousquetaires avec Don Ameche et les Ritz Brothers. Eugene Borden continua sa carrière prolifique dans les années 1940 en apparaissant dans des douzaines de films dont : le classique Le signe de Zorro (1940) avec Tyrone Power, Linda Darnell et Basil Rathbone ; la comédie déjantée de 1942 Madame veut un bébé avec Fred MacMurray et Marlene Dietrich; Le chant de Bernadette (1945) avec entre autres vedettes Jennifer Jones ; et dans le rôle du quartier-maître dans le classique de Bogart et Bacall, Le port de l’angoisse; Le fil du rasoir (1946) avec Tyrone Power et Gene Tierney; le tour de force de Rita Hayworth, Gilda en 1946; dans le rôle de Michel, le propriétaire d’un restaurant Français dans Honni soit qui mal y pense avec Cary Grant, Loretta Young et David Niven; et la comédie musicale classique de 1949, Un jour à New York avec Gene Kelly (qui réalisa aussi le film), Frank Sinatra, Betty Garrett et Ann Miller.
Eugene Borden demeura actif sur le grand écran tout au long des années 1950 et effectua avec bonheur la transition vers la télévision. Un de ses rôles les plus notables devait survenir en 1951 dans la comédie musicale, Un Américain à Paris, avec Gene Kelly, Leslie Caron et Oscar Levant, dans laquelle il interprétait le rôle de Georges Matthieu, le propriétaire de Gene Kelly et Oscar Levant. Parmi les rôles notables dans lesquels il apparut durant la décennie figurent : Eve (1950), avec Bette Davis et Anne Baxter; la comédie de Bob Hope, Espionne de mon cœur (1951), La captive aux yeux clairs (1952) d’Howard Hawks avec Kirk Douglas ; Je suis un aventurier d’Anthony Mann en 1955 avec Jimmy Stewart, Ruth Roman et Walter Brennan; La main au collet (1955) avec Cary Grant et Grace Kelly; un autre film de Jimmy Stewart, L’odyssée de Charles Lindbergh (1957) de Billy Wilder; et le classique d’horreur de 1958, La mouche noire avec Al Hedison et Vincent Price. Eugene Borden apparut dans plusieurs films dans les années 1960, bien que la majeure partie de son travail de cette décennie se déroulât sur le petit écran. Parmi ses films notables on trouve : Can-Can (1960) avec Frank Sinatra, Shirley MacLaine, Maurice Chevalier et Louis Jourdan; Ah si Papa savait ça ! (1963) avec Jimmy Stewart et Sandra Dee; et la comédie de Jerry Lewis et Tony Curtis, Boeing, Boeing (1965). Sa dernière apparition d’importance sur le grand écran eut lieu dans la parodie de film d’espionnage de 1966, Notre homme Flint avec James Coburn.
En plus de son travail sur le grand écran, Eugene Borden apparut dans de nombreuses séries télévisées des années 1950 et 1960. Parmi celles-ci figurent My Little Margie, Climax!, The Millionaire, The George Burns and Gracie Allen Show, Have Gun - Will Travel, Perry Mason, La quatrième dimension, The Farmer's Daughter, Don't Call Me Charlie! et Rawhide. La dernière performance d’Eugene survint en 1966 dans un épisode de la série Run for Your Life.
Après sa retraite, Eugene Borden vécut à la Motion Picture Home, de Woodland Hills, Californie. Il y décéda de causes inconnues le 21 juillet 1971 à 74 ans et fut enterré au Woodlawn Memorial Cemetery de Santa Monica.

Sa contribution au western fut la suivante :

Le signe de Zorro de Rouben Mamoulian (1940), l’officier de jour
Les trappeurs de l’Hudson d’Irving Pichel (1940), une sentinelle
Dakota de Joseph Kane (1945), l’italien
La fière créole de John M. Stahl (1947), le commissaire priseur
Silver Canyon de John English (1951), le propriétaire de l’hôtel
La captive aux yeux clairs d’Howard Hawks (1952), le propriétaire de la taverne
La maîtresse de fer de Gordon Douglas (1952), Cocquelon
Saginaw Trail de George Archainbaud (1953), Jules Brissac
La grande caravane de Joseph Kane (1954), Kimball
Je suis un aventurier d’Anthony Mann (1954), Doc Vallon
The Adventures of Jim Bowie, un épisode, LaBouche dans « The Irishman » (1957)
Have Gun – Will Travel, un épisode, André dans « The Misguided Father » (1960)
Rawhide, un épisode, Pierre dans « No Dogs or Drovers » (1964)
DEMERVAL
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Re: Eugene BORDEN (1897-1971)

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harry
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Re: Eugene BORDEN (1897-1971)

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LordDécadent
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Re: Eugene BORDEN (1897-1971)

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"Rawhide: No Dogs or Drovers" en 1964.
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harry
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Re: Eugene BORDEN (1897-1971)

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Autres postures dans Rawhide , saison 7 ( No dogs or drovers ) , avec Philip Abbott ( en bas )
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harry
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Re: Eugene BORDEN (1897-1971)

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En 1953 dans saginaw trail
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