Dorothy DANDRIDGE (1922-1965)

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DEMERVAL
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Dorothy DANDRIDGE (1922-1965)

Message par DEMERVAL »

Dorothy Dandridge naquit le 9 novembre 1922 à Cleveland, Ohio, de l’artiste en herbe Ruby Dandridge (née Butler) (3 mars 1900 – 17 octobre 1987) et Cyril Dandridge (25 octobre 1895 – 9 juillet 1989), un ébéniste et ministre Baptiste, qui se séparèrent juste après sa naissance. Elle et sa famille étaient listées comme Afro-Américains lors d’un recensement fédéral. Ruby créa un spectacle mêlant chant et danse pour ses deux jeunes filles qui se produisirent sous le pseudonyme des Wonder Children, sous la direction de Geneva Williams. Les sœurs effectuèrent des tournées non-stop dans le sud des Etats-Unis pendant cinq années (fréquentant rarement les bancs de l’école) pendant que Ruby travaillait et se produisait à Cleveland.
Durant la Grande Dépression, le travail se fit très rare pour les Dandridges, comme il fut de même pour nombre d’artistes du Chitlin' Circuit. Ruby déménagea à Hollywood, Californie, où elle trouva un travail régulier à la radio et sur le grand écran dans des petits rôles de servantes ou de domestiques. Après cette relocalisation en 1930, Dorothy fréquenta le lycée McKinley Junior.
Les Wonder Children furent renommées The Dandridge Sisters en 1934 et Dorothy et sa sœur furent réunies avec une camarade d’école de danse, Etta Jones.
Les sœurs Dandridge continuèrent à œuvrer assidûment pendant plusieurs années, et furent embauchées dans plusieurs boîtes de nuit de haut standing dont le Cotton Club et l’Apollo Theater. La première apparition de Dorothy à l’écran fut un petit rôle dans un court métrage d’Our Gang, Teacher's Beau en 1935. En tant que membre des Dandridge Sisters, elle apparut aussi dans The Big Broadcast of 1936 (1936) avec Bill "Bojangles" Robinson, Un jour aux courses avec les Marx Brothers et It Can't Last Forever (tous deux de 1937) avec les Jackson Brothers. Bien que ses apparitions ne furent que relativement mineures, Dorothy continua à emmagasiner de la popularité par ses prestations dans les boîtes de nuit du pays.
Le premier rôle crédité de Dorothy Dandridge eut lieu dans Four Shall Die (1940). Ce film sur le monde de la course la vit en meurtrière et ne fit pas grand-chose pour la suite de sa carrière. A cause de son rejet des rôles stéréotypés réservés aux Afro-Américains, elle se limita les accès aux rôles. Elle eut des petits rôles dans Ouragan sur la Louisiane avec John Wayne et Crépuscule avec Gene Tierney (tous deux de 1941). Dorothy apparut dans le Specialty Number, Chattanooga Choo Choo, dans la comédie musicale de 1941, Tu seras mon mari pour 20th Century Fox. Ce fut la première fois qu’elle se produisit avec les Nicholas Brothers. A côté de ses apparitions sur le grand écran, Dorothy apparut dans un grand nombre de "soundies" – clips filmés qui étaient dispensés dans les jukeboxes, dont "Paper Doll" par les Mills Brothers, "Cow, Cow Boogie", "Jig in the Jungle" et "Mr. and Mrs. Carpenter's Rent Party" entre autres. Ces films sont appréciables non seulement pour montrer Dorothy Dandridge comme chanteuse et danseuse et ses talents d’actrice mais aussi pour mettre en scène une forte empathie pour ses attributs physiques.
Elle continua à apparaître occasionnellement dans des films et sur les planches tout au long des années 1940 et bien qu’elle se produisit comme chanteuse dans les orchestres de jazz de Count Basie dans Hit Parade of 1943 et Louis Armstrong dans Atlantic City en 1944 et Pillow to Post en 1945, d’autres apparitions furent très moyennes. En 1951, Dorothy Dandridge apparut dans le rôle de Melmendi, Reine d’Ashuba dans Tarzan et la reine de la jungle, avec Lex Barker et Virginia Huston. Quand le Motion Picture Production Code exprima sa désapprobation devant "la brusque sexualité", Dorothy se retrouva devant les feux des projecteurs pour ne porter qu’un vêtement considéré comme "expressément révélateur". La publicité qui en découla fit le buzz autour de la garde-robe de Dorothy qui apparut en couverture d’Ebony en avril 1951. La même année, elle eut un rôle de soutien dans The Harlem Globetrotters (1951).
En mai 1951, Dorothy ouvrit de manière spectaculaire au Mocambo dans West Hollywood après avoir été coaché assidûment sur son style par le pianiste Phil Moore. Ce succès sembla marquer un nouveau tournant dans sa carrière et elle apparut à New York et Londres avec un égal succès. Lors de son retour au Mocambo en décembre 1952, un agent de la Metro-Goldwyn-Mayer vit Dorothy et la recommanda au directeur de la production Dore Schary pour qu’elle puisse faire une apparition comme chanteuse de boîte de nuit dans Remains to Be Seen, déjà en production. Sa connivence avec Dore Schary résultat dans son casting dans le rôle de Jane Richards dans Bright Road— son premier rôle en vedette qui la montra comme une magnifique actrice émotionnelle - ce que le trailer devait plus tard mettre en valeur. Le film, qui se focalisait sur les problèmes rencontrés par un professeur pour tendre la main à un étudiant mouvementé, marquera la première rencontre de Dorothy avec Harry Belafonte. Elle continua à se produire dans les boîtes de nuit et apparut dans de nombreuses émissions télévisées de variétés, dont celle d’ Ed Sullivan, Toast of the Town.
En 1953, une recherche de talent fut lancée sur le plan national par la 20th Century Fox pour trouver une distribution composée entièrement de performers noirs pour une adaptation cinématographique de la comédie musicale d’Oscar Hammerstein II, Carmen Jones. Cette comédie musicale était une libre adaptation de Carmen, l’opéra de Georges Bizet, transposée dans une ère Afro-Américaine durant la seconde guerre mondiale. La performance de Dorothy dans Bright Road fut analysée par le réalisateur et scénariste Otto Preminger pour étudier sa pertinence avec le rôle principal de Carmen Jones. Sa performance ne persuada pas Otto Preminger et son entourage que Dorothy était l’actrice idoine pour le rôle de Carmen mais qu’elle était plutôt faite pour le rôle secondaire de la calme Cindy Lou. Dorothy Dandridge, se rappelant les efforts vestimentaires qu’elle dut endurer pour coller au personnage du professeur, lors des bouts d’essai pour 'Bright Road', travailla alors outrageusement avec le maquilleur Max Factor pour créer une apparence collant à l’extrême au personnage de Carmen, et se présenta alors dans le bureau d’Otto Preminger. Après cette rencontre et après avoir visionné ses apparitions plus libres et plus souples de ses 'soundies', Otto Preminger lui donna le rôle. Le reste de la distribution comprenait Harry Belafonte, Pearl Bailey, Brock Peters, Diahann Carroll, Madame Sul-Te-Wan (non créditée), Olga James et Joe Adams.
Malgré sa reconnaissance comme chanteuse, le studio souhaitait une voix opératique, aussi la voix de Dorothy fut doublée par Marilyn Horne pour le film. Carmen Jones ouvrit le 28 octobre 1954 avec des critiques favorables et d’excellents retours du box-office, amassant 70 000 dollars durant le premier week-end de projection et 50 000 dollars lors du second.. La performance de Dorothy Dandridge en actrice principale séduisante en fit le premier sexe symbole afro-américain d’Hollywood. Le 1er novembre 1954, Dorothy Dandridge devint la première femme afro-américaine à figurer en couverture de Life. Comme le rappela Walter Winchell, sa performance fut "ensorcelante" et Variety dit que sa "performance maintient une juste note hédoniste tout le long".
Carmen Jones devint un succès mondial et cumula 10 millions de dollars au box office ce qui en fit l’un des plus grand succès commerciaux de l’année. Dorothy Dandridge fut nominée pour l’Oscar de la meilleure actrice, devenant ainsi la première actrice afro-américaine à être nominée pour la meilleure actrice. Lors de la 27ème cérémonie des Oscars le 30 mars 1955, elle partagea sa nomination avec des stars comme Grace Kelly, Audrey Hepburn, Judy Garland et Jane Wyman. Bien que Grace Kelly remporta l’Oscar pour sa performance dans The Country Girl, Dorothy devint une sensation du jour au lendemain. Lors de cette cérémonie, elle présenta l’Oscar du Meilleur film à l’éditeur d'On the Waterfront, Gene Milford.
Le 15 février 1955, Dorothy signa un contrat pour trois films avec la 20th Century Fox en commençant à 75 000 dollars le film. Darryl F. Zanuck, le patron du studio, avait personnellement suggéré au studio de faire signer Dorothy. Zanuck formulait de grandes ambitions pour elle, en espérant qu’elle deviendrait la première icone afro-américaine de l’écran. Il acheta les droits d’adaptation de The Blue Angel et avait l’intention de lui donner le rôle de Lola-Lola, la chanteuse de saloon dans un remake du film de 1930, ne comportant cette fois que des acteurs noirs. Elle était aussi censée incarner Cigarette dans un remake d’Under Two Flags. Entretemps, Dorothy accepta le rôle de Tuptim dans une version cinématographique de Le roi et moi et celui de la sensuelle voisine du dessus dans The Lieutenant Wore Skirts. Cependant, son ex réalisateur et maintenant amant Otto Preminger, lui suggéra de n’accepter que des premiers rôles. Star internationale, Dorothy Dandridge rejeta les deux rôles mineurs et ils échurent finalement à l’actrice puertoricaine Rita Moreno.
En 1957, Dandridge poursuivit Confidential en diffamation pour avoir relaté dans un article un scandaleux incident, finalement fictionnel, qui se serait passé en 1950. En mai 1957, elle accepta un règlement hors-justice de 10,000 dollars.
Dorothy Dandridge fut l’une des rares stars d’Hollywood qui témoigna en 1957 lors du procès pour diffamation d’Hollywood Research, Inc., la compagnie qui publiait Confidential ainsi que tous les autres magazines à scandales de l’époque. Quatre mois après la transaction à l’amiable pour 10 000 dollars, elle et l’actrice Maureen O'Hara, la seule autre star qui témoigna audit procès, furent photographiées se serrant la main en dehors du tribunal de Los Angeles où le procès hautement médiatisé se tint. Le témoignage de Maureen O'Hara, ainsi que celui d’un ex éditeur de magazine mécontent appelé Howard Rushmore, révélèrent que les magazines avaient publié de fausses informations produites par des femmes de ménage ou des employés d’hôtels et des placeurs de salles de cinéma qui étaient payés pour leurs renseignements. Les histoires à la véracité plus que douteuse se focalisaient la plupart du temps sur des incidents de sexe occasionnel. Quand le jury et la presse visitèrent le Grauman's Chinese Theatre pour déterminer si Maureen O'Hara aurait pu avoir des aventures sexuelles variées tout en étant assise au balcon, comme le relatait un magazine publié par Hollywood Research, Inc., on découvrit que c’était impossible.
Dandridge n’avait pas témoigné durant sa poursuite en justice civile en 1957, mais en septembre, elle témoigna au procès criminel ce qui, plus tard, renforça l’accusation. Accusée par Confidential d’avoir fait l’amour avec le chef de race blanche d’un orchestre de jazz dans les bois de Lake Tahoe en 1950, elle témoigna que la ségrégation raciale l’avait confinée dans son hôtel durant son contrat dans une boîte de nuit d’une ville balnéaire du Nevada. Quand elle ne se trouvait pas dans un salon de l’hôtel en train de répéter ou de chanter, on lui demandait, selon son témoignage, de demeurer dans sa chambre d’hôtel où elle dormait seule. Le témoignage de Dorothy Dandridge avec celui de Maurenn O'Hara prouvèrent sans aucun doute qu’Hollywood Research avait commis de la diffamation à au moins deux reprises. Le juge ordonna à Hollywood Research d’arrêter de publier des histoires douteuses basées sur des renseignements rémunérés et cela empêcha l’invasion du journalisme des tabloids jusque 1971, date à laquelle Generoso Pope, Jr. déplaça le National Enquirer dont il était le propriétaire de New York à Lantana, Floride.
En 1957, après une absence de trois ans, Dorothy Dandridge accepta d’apparaître dans la version cinématographique d’Island in the Sun face à une distribution comprenant James Mason, Harry Belafonte, Joan Fontaine, Joan Collins et Stephen Boyd. Dorothy y incarnait une employée indienne d’une boutique locale qui avait une relation interraciale avec un homme blanc interprété par John Justin. Le film fut controversé pour cette période, et le script fut révisé à de nombreuses reprises pour coller aux recommandations du Motion Picture Production Code sur les relations interraciales. Néanmoins le film comporta une scène extrêmement intime de bécotage entre Dandridge et Justin qui parvint à ne pas braquer le code. Malgré la controverse dans les coulisses, le film reçut des critiques favorables et fut l’un des plus gros succès de l’année.
Dorothy Dandridge accepta ensuite d’être la vedette face à l’acteur allemand Curd Jürgens dans la production italienne de Tamango (1958). Une Dandridge réticente avait accepté d’apparaître dans le film seulement après avoir appris que le film se focalisait sur une révolte d’esclaves au 19ème siècle sur un cargo effectuant le voyage d’Afrique vers Cuba. Cependant elle retira presque son implication quand le scénario initial prévoyait de la faire nager nue et de lui faire porter un maillot de bains deux pièces faits de haillons. Quand Dorothy menaça de quitter le film, le script et sa garde-robe furent remodelés à son aise. Les recommandations de l’United States Production ne s’appliquèrent pas, le film étant italien et le baiser passionné échangé entre Curd Jürgens et Dorothy Dandridge fut autorisé dans la tournage de Tamango. Cela donna l’occasion à Dorothy Dandridge d’échanger son premier et seul baiser avec un acteur blanc sur un écran. Tamango fut interdit de diffusion aux Etats-Unis jusqu’à la fin 1959 et reçut des critiques mitigées pour un succès mineur.
Dans La vengeance des mutins (1958) pour la MGM, Dorothy Dandridge fut la partenaire de James Mason et Broderick Crawford dans le rôle de Mahia, une cuisinière à bord d’un grand paquebot où de nombreuses morts survenaient. Malgré une diffusion universelle, le film ne généra qu’un succès modéré à cause de la controverse entourant la garde-robe de Dorothy.
A la fin 1958, Dandridge accepta alors l’offre du producteur Samuel Goldwyn pour être la vedette de la future production de Porgy and Bess, qui serait devenue son film majeur à Hollywood depuis cinq ans. Son acceptation du rôle mit en colère la communauté Afro-Américaine, qui estima que les stéréotypes négatifs de l’histoire dégradaient les noirs. Quand le réalisateur initial, Rouben Mamoulian, fut remplacé par Otto Preminger, il informa Dorothy que sa performance n’était pas crédible et qu’elle aurait besoin d’un intense coaching pour endosser un tel rôle. Porgy and Bess connut un tournage très long et onéreux. Tous les décors et les costumes furent détruits par un incendie et durent être remplacés, ce qui amena une perte de presque deux millions de dollars. Les réécritures constantes du scénario et autres problèmes prolongèrent le tournage et créèrent un important dépassement du budget initial. Quand il fut diffusé en juin 1959, les critiques furent mitigées et l’échec financier fut au rendez-vous.
En 1959, Dandridge fut la vedette d’un thriller britannique à petit budget, Malaga, dans lequel elle interprétait une femme européenne au nom italien. Le film, avec Trevor Howard et Edmund Purdom, mettait en scène un vol de bijoux et ses conséquences. Quelques articles publicitaires sortis avant le film annoncèrent que Dorothy y faisait son premier baiser à l’écran avec un acteur blanc (Trevor Howard). Ce n’était pas le cas (voir son film Tamango ci-dessus), mais l’acteur et l’actrice, sous la réalisation de László Benedek, créèrent quelques fortes tensions sexuelles sous-estimées. Le film ne fut pas diffusé à l’étranger avant 1960, mais ne fut pas diffusé aux Etats-Unis avant 1962. Malaga fut son dernier film complété entièrement.
Dorothy Dandridge épousa le danseur et artiste Harold Nicholas le 6 septembre 1942 et donna naissance à son seul enfant, Harolyn Suzanne Nicholas, le 2 septembre 1943. Malheureusement, Harolyn naquit avec le cerveau endommagé et eut besoin de soins constants. En 1948, leur mariage s’était détérioré et Harold Nicholas abandonna sa famille. A cause de son adultère et de son abandon de famille, le couple divorça le 22 septembre 1950.
Alors qu’il tournait Carmen Jones (1954), le réalisateur Otto Preminger commença une relation avec la star de son film, Dorothy Dandridge. Celle-ci dura quatre ans durant lesquels il conseilla l’actrice sur ses plans de carrière, lui enjoignant de n’accepter que des premiers rôles. Elle devait plus tard regretter son conseil. Elle tomba enceinte en 1955 mais le studio l’obligea à avorter. Elle mit fin à leur relation quand elle réalisa que Preminger n’avait aucune intention de quitter son épouse pour l’épouser. Leur relation fut dépeinte dans le biopic de HBO Films, Introducing Dorothy Dandridge, dans lequel Otto Preminger était incarné par l’acteur autrichien Klaus Maria Brandauer.
Dorothy Dandridge épousa Jack Denison le 22 juin 1959. Ils divorcèrent le 20 décembre 1962 sur des allégations de violences domestiques et un arrangement financier. A cette époque, Dandridge découvrit que les personnes qui géraient ses finances, l’avaient grugée de 150 000 dollars et qu’elle était endettée de 139 000 dollars de taxes impayées. Obligée de vendre sa maison d’Hollywood et de placer sa fille dans une institution pour déficients mentaux à Camarillo, Californie, Dorothy Dandridge déménagea dans un petit appartement au 8495 Fountain Avenue dans West Hollywood, Californie.
Dorothy Dandridge s’impliqua dans la National Urban League et la National Association for the Advancement of Colored People. En résultante du racisme dont elle fut la victime dans l’industrie du film, elle développa un intérêt pour l’activisme.
Le 8 septembre 1965, Dorothy Dandridge parla au téléphone avec son amie et ex belle-sœur Geraldine "Geri" Branton. Elle était censée prendre un vol pour New York le jour suivant pour préparer un spectacle dans une boîte de nuit de Basin Street East. Geri Branton dit aux biographes que, durant sa longue conversation, Dandridge disjoncta au sujet de son espoir de pouvoir chanter "People" de Barbra Streisand dans son intégralité pour finalement faire cette curieuse remarque avant de raccrocher: "Quoique ce soit qui arrive, je sais que tu comprendras." Plusieurs heures après cette conversation avec Geri Branton, Dorothy Dandridge fut retrouvée morte et nue par son manager, Earl Mills.
Deux mois plus tard, un institut pathologique de Los Angeles détermina que la cause du décès était due à une overdose accidentelle d’imipramine, un antidépresseur tricyclique. Cependant, le bureau du médecin légiste du comté de Los Angeles, arriva à une conclusion différente : “Miss Dandridge décéda d’une rare embolie — blocage de la circulation sanguine aux poumons et au cerveau par des minuscules bouts de gras provenant de la moelle osseuse consécutivement à une fracture de son pied droit survenue dans une salle de sport d’Hollywood cinq jours avant son décès. Elle avait 42 ans.
Le 12 septembre 1965, une cérémonie privée eut lieu à la Little Chapel of the Flowers ; elle fut incinérée et ses cendres enterrées dans le Freedom Mausoleum au Forest Lawn Memorial Park.

Sa contribution au western fut la suivante :

Ouragan sur la Louisiane de Bernard Vorhaus (1941), Felice
Deux nigauds cowboys d’Arthur Lubin (1942), une danseuse
Modifié en dernier par DEMERVAL le 18 juil. 2020 13:24, modifié 1 fois.
DEMERVAL
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Re: Dorothy DANDRIDGE (1922-1965)

Message par DEMERVAL »

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LordDécadent
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Re: Dorothy DANDRIDGE (1922-1965)

Message par LordDécadent »

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"Lady from Louisiana" en 1941.

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"Tarzan's Peril" en 1950.

https://fr.findagrave.com/memorial/2097 ... -dandridge
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JoDel
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Re: Dorothy DANDRIDGE (1922-1965)

Message par JoDel »

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"Lady from Louisiana/Ouragan sur la Louisiane" en 1941
Avec Helen Westley
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

S. McQueen, Les Sept Mercenaires
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