Marie McDONALD (1923-1965)

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DEMERVAL
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Marie McDONALD (1923-1965)

Message par DEMERVAL »

Née Cora Marie Frye à Burgin, Kentucky,le 6 juillet 1923, Marie McDonald était la fille d’Eveertt "Ed" Frye et Marie Taboni (née McDonald) qui se produisit au sein des Ziegfeld Follies. Ses parents divorcés, elle déménagea finalement avec sa mère et son beau-père à Yonkers, New York. A 15 ans, elle commença à se présenter à de nombreux concours de beauté et fut surnommée “La Reine de Coney Island", "Miss Yonkers" et "Miss Lowe's Paradise". A 15 ans, elle quitta l’école et commença à servir de modèle. En 1939, McDonald fut élue "Miss New York State". Plus tard la même année, elle débuta dans George White's Scandals of 1939. L’année suivante, à 17 ans, elle décrocha le rôle d’une showgirl dans une production de Broad way au Earl Carroll Theatre intitulée Earl Carroll's Vanities.
Peu de temps après, elle déménagea à Hollywood espérant développer une carrière dans le show business. Elle continua à faire du mannequinat et à travailler pour le propriétaire du Broadway theatre comme showgirl dans sa boîte de nuit de Sunset Boulevard.
Après avoir passé une audition pour Tommy Dorsey en décembre 1940, elle rejoignit Dorsey & His Orchestra dans une émission radiodiffusée et elle se produisit plus tard au sein d’autres big bands. Dorsey suggéra qu’elle changea son nom de famille de "Frye" en prenant le nom de jeune fille de sa mère, ."McDonald" qu’elle utilisa professionnellement jusqu’à la fin de sa carrière. En 1942, elle signa un contrat avec Universal pour 75 dollars la semaine et apparut immédiatement dans des petits rôles. Cette année-là, elle apparut dans trois films, le plus notable étant Pardon My Sarong, qui lui acquit le surnom de "Le Corps" pour ses formes parfaites. Elle fut finalement renvoyée par Universal et signa avec Paramount Pictures, pour 100 dollars par semaine. Alors qu’elle était à la Paramount, McDonald apparut dans Lucky Jordan (1942). L’année suivante, elle fut prêtée à Republic Pictures où elle fut la costar de A Scream in the Dark, un film policier de série "B" qui eut un succès raisonnable. Durant la seconde guerre mondiale, McDonald devint une des pin-up girls les plus populaires et elle posa pour le magazine de l’United States military, Yank. Alors qu’initialement elle ne vit aucun inconvénient à être appelée "Le Corps", McDonald commença rapidement à être fatiguée du surnom et de l’attention apportée à son corps et exprima le désir d’être reconnue pour sa manière de jouer et ses capacités vocales.
Elle retourna à la Paramount où elle apparut dans des seconds rôles. En 1944, McDonald fut la costar de Guest in the House, film pour lequel elle reçut les premières critiques favorables de sa carrière. Son rôle suivant intervint dans la comédie déjantée du producteur indépendant Edward Small en 1945 dans Getting Gertie's Garter. En 1947, McDonald signa avec Metro-Goldwyn-Mayer et fut la partenaire de Gene Kelly dans Living in a Big Way (1947). McDonald et Kelly ne s’entendirent pas bien durant le tournage et le film fut un échec financier. McDonald racheta le reste de son contrat avec la M-G-M et signa avec Colombia Pictures, compagnie pour laquelle elle apparut dans Tell It to the Judge (1949).
En 1950, McDonald apparut dans Once a Thief et Hit Parade of 1951 qui devaient ses ultimes films pendant une période de huit ans. Pour le reste des années 1950, McDonald se concentra sur le théâtre et la musique. McDonald enregistra un LP pour RCA Victor en 1957, The Body Sings, avec en accompagnement l’orchestre de Hal Borne, album qui comprenait 12 ballades traditionnelles. Elle fit aussi une tournée bien accueillie avec un numéro dans les boîtes de nuit mondiales. Elle retourna sur l’écran en 1958 pour y incarner le rôle de Lola Livingston dans la comédie Le kid en kimono avec Jerry Lewis. En 1963, elle fit sa dernière apparition sur le grand écran avec la comédie sexiste Promises! Promises! Face à Jayne Mansfield.
Les six mariages et diverses romances de Marie McDonald en firent un des sujets favoris des journaux à scandales durant toute sa carrière. Le premier mariage de McDonald eut lieu avec le journaliste sportif Richard Allord en 1940. L’union fut annulée trois semaines plus tard. En janvier 1943, McDonald épousa son agent, Victor Orsatti, à Reno, Nevada. Ils divorcèrent en mai 1947. Alors qu’elle attendait la publication de son divorce avec Orsatti, McDonald eut une aventure avec le truand Bugsy Siegel. Siegel quitta apparemment McDonald à cause de son manque chronique de ponctualité.
Les troisième et quatrième mariage de McDonald eurent lieu avec le magnat de la chaussure Harry Karl. Ils se marièrent initialement en septembre 1947. Après que McDonald eut déploré plusieurs fausses couches, le couple adopta deux enfants, Denice et Harrison. Ils se séparèrent en août 1954 et étaient divorcés en novembre suivant. Peu de temps après, le couple annonça qu’il se remariait. Cependant en janvier 1955, McDonald affirma que ses plans de remariage n’étaient plus d’actualité parce qu’elle avait découvert qu’elle était allergique à Karl. Malgré cette annonce, McDonald et Karl se remarièrent en Arizona en juin 1955. Ils se séparèrent en mars 1956 et, en mai, Karl demanda le divorce en affirmant que McDonald l’avait battu en lui causant "une grave souffrance mentale ". Au moment de leur séparation, McDonald était enceinte du premier enfant biologique du couple. Karl suspendit sa demande de divorce en juin. En juillet, McDonald demanda à son tour le divorce et elle obtint le même mois un décret de divorce interlocutoire mais leur divorce fut finalement finalisé. Leur fille, Tina Marie, naquit en septembre 1956. Durant leur séparation, McDonald eut une aventure avec Michael Wilding. McDonald et Karl se réconcilièrent de nouveau en 1957 mais se séparèrent encore en décembre 1957. Ils divorcèrent pour de bon le 16 avril 1958.
Durant sa séparation finale de Karl, McDonald commença une aventure avec George Capri. Capri était un des propriétaires du Flamingo Las Vegas. Le 12 juin 1958, Capri accompagna McDonald à l’hôpital après avoir accidentellement pris une overdose de somnifères. Le mois suivant, McDonald dit aux media que les deux avaient planifié de se marier après le divorce de Capri. Ils se séparèrent en septembre 1958.
Le 23 mai 1959, McDonald épousa le directeur de télévision Louis Bass à Las Vegas. Elle demanda le divorce après 10 mois de vie commune en accusant Bass de “cruauté mentale”. Le 6 août 1961, elle épousa le banquier et avocat Edward Callahan à Las Vegas. Le 17 septembre 1962, Callahan déposa une procédure de demande de divorce à Los Angeles à l’encontre de McDonald pour cruauté mentale ou annulation du mariage pour fraude. Callahan affirma qu’ils n’avaient vécu ensemble que deux jours parce que McDonald n’avait aucune intention de vivre avec lui et d’avoir des enfants. Callahan reprocha aussi à McDonald de refuser de se convertir au catholicisme. La contre attaque de McDonald dénia les accusations de Callahan, en affirmant qu’ils avaient vécu ensemble jusqu’au 7 septembre. Elle affirma aussi que Callahan avait commis un adultère et lui avait emprunté 2 600 dollars pour financer le mariage et la lune de miel, somme qu’il ne lui avait jamais remboursée. McDonald se maria pour la sixième fois en 1963 avec Donald Taylor. Ils s’étaient rencontrés pendant que McDonald tournait Promises, Promises, le dernier film que Taylor produisit. Ils restèrent unis jusqu’à la mort de Marie McDonald.
Le 4 janvier 1957, la mère de McDonald téléphona à la police en affirmant qu’un homme qui semblait “nerveux” l’avait appelée chez elle à Woodland Hills, Los Angeles vers 12h00 pour lui annoncer qu’il avait kidnappé McDonald à son domicile de Los Angeles. La mère de McDonald se rendit chez sa fille et y découvrit une note dans la boîte à lettres lui ordonnant de ne pas appeler la police et lui annonçant qu’ils allaient entrer en contact avec elle. Approximativement deux heures plus tard, Harry Karl, le mari don’t elle était alors séparée reçut aussi un appel d’un homme qui semblait “nerveux comme un jeune homme” lui enjoignant aussi de ne pas téléphoner à la police s’il voulait revoir McDonald vivante.
Alors que Marie McDonald était supposée être sous la garde de ses ravisseurs dans une autre maison, elle téléphona à son agent Harold Plant, à l’acteur Michael Wilding (avec qui elle avait une aventure à l’époque) et au journaliste Harrison Carroll. McDonald dit à ce dernier que deux hommes l’avaient kidnappés chez elle en lui demandant de leur donner sa bague et de l’argent et lui avait une "piqûre". McDonald dit plus tard qu’un des hommes l’avait découverte en train de téléphoner à Harrison Carroll; il lui prit alors le téléphone, la gifla, lui banda les yeux et la jeta dans un véhicule. Selon McDonald, les deux hommes roulèrent un bout de temps et parlèrent de l’emmener dans sa maison de Mexico mais, après avoir entendu parler de son kidnapping à la radio, décidèrent d’en rester là et la laissèrent sur le bas côté de la route. Le 5 janvier, un chauffeur de camion découvrit Marie McDonald sur une autoroute près d’Indio, Californie. Après avoir été secourue, McDonald dit à la police que le 4 janvier, "deux hommes basanés" firent irruption devant chez elle brandissant un fusil à canon scié en lui demandant d’ouvrir la porte tout en menaçant de faire feu dans les chambres de ses enfants dans le cas contraire. Après avoir pénétré chez elle, McDonald dit que les deux hommes firent main basse sur des bijoux et préparèrent une note dans laquelle ils réclamaient 30 000 dollars de rançon pour son retour. Les hommes l’autorisèrent ensuite à passer une robe et des pantoufles et à remplir une petite valise à main. Ils la forcèrent ensuite à monter dans un véhicule où elle affirma avoir eu les yeux bandés pour être conduite dans une maison. Là, McDonald dit que les hommes la forcèrent à avaler des pilules qui la rendirent somnolente. Elle affirma aussi qu’elle eut le droit de passer trois coups de fil quand les hommes eurent quitté la pièce. Un docteur qui examina McDonald découvrit qu’elle avait deux dents cassées, des hématomes au visage et des griffes sur le cou, les jambes et la joue tout en étant indemne. Le docteur conclut que les blessures de McDonald n’étaient pas graves eu égard à l’agression qu’elle avait subie par les deux hommes.
La Police commença immédiatement à douter de l’histoire de Marie don’t les versions changèrent à plusieurs reprises. Ces doutes furent étayés quand on découvrit que les journaux que les deux ravisseurs avaient apparemment utilisés pour construire la note trouvée dans la boîte à lettres de Marie, furent découverts dans l’âtre de McDonald. En perquisionnant la maison de Marie McDonald, la police trouva une copie du roman The Fuzzy Pink Nightgown, de Sylvia Tate. Le livre raconte l’histoire d’une star de cinéma qui est kidnappée par deux hommes. Un enquêteur nota les similtudes entre le livre et l’histoire de Marie. La Police demanda alors à Marie de passer un examen graphologique mais son avocat refusa. McDonald accepta de reconstituer le rapt que la police filma. Harry Karl, le mari dont McDonald était séparé, douta aussi de la véracité de l’histoire et affirma que McDonald n’était pas "une femme en bonne santé". Il dit aussi qu’il doutait que deux hommes aient pu facilement la kidnapper car elle se serait surement débattue. McDonald accusa alors Karl d’avoir orchestré le rapt à des fins publicitaires (Karl dénia cette accusation la qualifiant d’"absurde et ridicule"). Elle admit plus tard qu’elle avait inventé l’implication de Karl dans ce kidnapping. Après avoir enquêté sur cet éventuel kidnapping, la police admit qu’elle ne pouvait pas apporter de preuves évidentes à cet événement qui eut lieu dans des circonstances contradictoires. Le 16 janvier, un grand jury se rassembla pour enquêter sur le kidnapping. McDonald affirma que son histoire avait souvent changé de version parce qu’elle était sous le choc quand elle fit son premier témoignage et qu’elle avait pris des sédatifs quand elle avait donné les autres versions. Après avoir soupesé le pour et le contre, le grand jury ne fut pas en mesure de prendre une décision bien affirmée contre qui que ce soit.
Le 21 octobre 1965, le sixième mari de Marie, Donald F. Taylor, trouva son corps affaissé sur sa coiffeuse dans leur maison de Hidden Hills, Californie. Le 30 octobre, le médecin-légiste annonça que la mort de Marie McDonald avait été causée par "une intoxication aux stupéfiants multiples" ce qui sous-entendait un accident ou un suicide. Le cas fut ensuite présenté à une équipe de psychologues et de psychiatres spécialisés dans le suicide qui devaient déterminer la raison de la mort de Marie. Les funérailles de Marie McDonald eurent lieu à l’Eglise du Cantique Final du Forest Lawn Memorial Park, Glendale à Glendale, Californie. Ses restes furent enterrés au Mausolée de la Liberté du Forest Lawn Memorial Park, Glendale. En décembre 1965, l’équipe de spécialistes en suicide classèrent sa mort comme "accidentelle" après avoir déterminé que McDonald n’avait probablement pas choisi délibérément de se suicider.
Trois mois après la mort de McDonald, le 3 janvier 1966, son veuf, Donald F. Taylor, décéda d’une overdose intentionnelle de Seconal. Les trois enfants survivants de McDonald furent élevés par Harry Karl et son épouse, Debbie Reynolds. Le 4 mai 1967, le père de McDonald, Evertt "Ed" Frye, se suicida par balle dans le garage de sa maison de New Smyrna Beach, Floride.
Sa contribution au western ne comporta qu’un seul film, “Riding High” de George Marshall (1943) dans lequel elle était une showgirl au côté de Dorothy Lamour et Dick Powell.
DEMERVAL
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Chris
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lasbugas
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Re: Marie McDONALD (1923-1965)

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