Ellen HALL (1922-1999)

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DEMERVAL
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Ellen HALL (1922-1999)

Message par DEMERVAL »

Ellen HALL naquit Ellen Jeane Johnson le 18 avril 1922 à Los Angeles, Californie, d’Ella Hall et Emory Johnson. Son frère aîné, Richard, était né le 27 janvier 1919 et sa sœur cadette, Diana Marie, naquit le 27 octobre 1929.
Elle provenait d’une famille d’acteurs – ses parents et sa grand-mère maternelle, May Hall, étaient des comédiens. Pourtant, la seule qui fit jamais des vagues, fut sa mère, Ella, qui fut une actrice bien connue des années 1920. Née à New York, elle se rendit à Hollywood aux premiers jours du cinéma muet. Son père était originellement de San Francisco mais il quitta la cité pour Los Angeles, en 1913, pour tenter sa chance dans l’industrie bourgeonnante du cinéma.
Sa mère se retira des écrans en 1913 et ses parents divorcèrent dans les années 1930. Avec son pedigree, il n’est pas surprenant qu’elle ait débuté une carrière d’actrice dès son jeune âge, à sept ans. Elle fit ses débuts à l’écran en 1930, et commença à se produire sur les planches très tôt, vers 1935. Elle migra alors à New York en 1937 et décrocha quelques rôles à et en dehors de Broadway.
En 1940, Ellen vivait avec sa mère, son frère, sa sœur et sa grand-mère à Los Angeles et fréquentait le lycée. Ella travailla comme vendeuse pour subvenir aux besoins de la famille. Sa carrière cinématographique commença réellement cette année-là et le succès fut au rendez-vous.
Ellen fit ses débuts dans un classique absolu du cinéma, A l’ouest rien de nouveau, alors qu’elle avait tout juste 7 ans. Il n’y a rien d’inhabituel pour des familles de comédiens mais ce qui fut inhabituel c’est que sa mère décida, dès son plus jeune âge, qu’elle serait actrice au lieu de faire des études.
Ellen était déjà une actrice saisonnière quand elle revint devant les caméras, cette fois en 1941 à 18 ans. Le film était The Chocolate Soldier, une charmante opérette de Nelson Eddy et Rise Stevens.
En 1943 Ellen vola finalement de ses propres ailes. Elle ne devait jamais devenir une star ou une actrice de films de série A mais elle bossa régulièrement dans les films de série B pendant plus de six ans et eut assez de succès pour endosser les rôles principaux.
Son premier rôle principal survint dans Outlaws of Stampede Pass, un western plus que décent de Johnny Mack Brown. Elle poursuivit dans la même veine en apparaissant dans le western suivant de Mack. Les deux fois elle eut le premier rôle féminin et fut la petite amie de Johnny Mack Brown, mais les personnages étaient différents.
Ellen fit une incursion dans les films de série A avec Up in Arms, dans lequel elle interprétait une Goldwyn girl, mais elle fut de retour dans les films de série B avec Voodoo Man, un film d’horreur décent de la Monogram avec une superbe distribution idoine composée de Bela Lugosi, George Zucco et Lionel Barrymore. Ellen y incarnait l’épouse de Bela Lugosi, une femme décédée 22 ans plus tôt et qui essayait de revivre avec l’aide d’un prêtre vaudou. En un mot, elle était la raison de tous les événements du film et avait donc un rôle pivotal, ce qui était très flatteur quand on considère que les autres vedettes féminines étaient Louise Currie et Wanda McKay.
Et puis ce fut retour au western avec Lumberjack, Range Law, Call of the Rockies et Brand of the Devil, quatre films qui constituent le pinacle de la carrière d’Ellen. Bénéficiant toujours des principaux rôles féminins dans une série de solides westerns de série B et se produisant face à des cadors du genre (Johnny Mack Brown de nouveau, William Boyd en Hopalong Cassidy, un personnage rarement dépassé en popularité dans le genre et Smiley Burnette). Bien que ne jouant pas dans des films de série A, elle sembla satisfaite de simplement travailler.
Après une telle séquence, Ellen fut de nouveau versée dans les rôles de seconde zone non crédités, souvent avec un scénario d’héroïnes de western ou de stars de films de série B. Here Come the Waves fut une médiocre comédie musicale avec Bing Crosby et Betty Hutton. Having Wonderful Crime, un film du genre L’Introuvable qui essayait de mélanger la comédie sophistiquée avec le crime, ne fut pas à la hauteur et fut sauvé de la médiocrité par la présence charmante de Carole Landis.
Le dernier grand film d’Ellen fut Le joyeux phénomène, avec Danny Kaye, dans lequel elle était une Goldwyn Girls. Cinderella Jones, une comédie romantique de niveau moyen ne fit rien pour sa carrière ni pour celles des acteurs principaux, Joan Leslie et Robert Alda.
Elle fit alors son retour au western et quelques rôles crédités. Thunder Town, un des westerns de Bob Steele, ne fut malheureusement pas un de ses meilleurs. Bien qu’étant un acteur de westerns très capable avec un dur regard unique, Bob Steele sembla un peu fatigué dans le film et même le caméraman essaya d’“éviter” tout gros plan. Le film suivant fut Lawless Code, un western complètement oublié qui ne bénéficie même pas d’une note sur IMDB.
Ellen évita les westerns pendant un court moment avec Bowery Battalion, un film des Bowery boys et un de leurs efforts les plus louables. Ellen fit ensuite quelques courtes apparitions dans la série western bien connue The Cisco Kid, avec Duncan Renaldo et Leo Carrillo.
Son tout dernier rôle survint en 1952 avec The Congregation, un film complètement perdu.
Ellen Hall épousa Lee Langer le 3 décembre 1944 à Los Angeles, Californie, juste à la fin de la seconde guerre mondiale (Lee obtint le grade de capitaine). Langer était né le 3 février 1919 en Illinois d’Alex Langer et son épouse, Sophia Rice.
Le couple vécut d’abord à Los Angeles, puis déménagea à San Diego. Ils n’eurent pas d’enfants.
Langer décéda le 24 février 1995 et Ellen déménagea alors à Washington.
Ellen Jeane Langer, plus connue sous son nom de scène d‘Ellen Hall décéda le 24 mars 1999, à Bellevue, Washington.

Sa contribution au western fut la suivante :

Outlaws of Stampede Pass de Wallace Fox (1943), Mary Lewis
Raiders of the Border de John P. McCarthy (1944), Bonita Bayne
Lumberjack de Lesley Selander (1944), Julie Peters Jordan
Range Law de Lambert Hillyer (1944), Lucille Gray
Call of the Rockies de Lesley Selander (1944), Marjorie Malloy
Brand of the Devil de Harry L. Fraser (1944), Molly Dawson
Thunder Town de Harry L. Fraser (1946), Betty Morgan
Lawless Code de Oliver Drake (1949), Rita Caldwell
The Cisco Kid, trois épisodes :
- Elaine Jarrett dans « Newspaper Crusader » (1950)
- Elaine dans « Freight Line Feud » (1951)
- Elaine Wilson dans « Performance Bond » (1951)
Modifié en dernier par DEMERVAL le 19 nov. 2020 14:45, modifié 1 fois.
DEMERVAL
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Re: Ellen HALL (1922-1999)

Message par DEMERVAL »

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Chris
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Re: Ellen HALL (1922-1999)

Message par Chris »

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harry
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Re: Ellen HALL (1922-1999)

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Petit rôle dans Outlaws of Stampede Pass en 1943 ( western évoqué plus haut en image )
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harry
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Re: Ellen HALL (1922-1999)

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En 1946 dans Thunder town
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