Jack PENNICK (1895-1964)
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Jack PENNICK (1895-1964)
Ronald Jack PENNICK naquit à Portland, Oregon, le 7 décembre 1895. Il était le fils d’Albert R. Pennick, un chercheur d’or et Bessie Murray. Lui et sa première épouse, Grechin, eurent deux enfants avant qu’il eut 20 ans. Il eut un troisième enfant avec sa seconde épouse, Nona Lorraine. Jack Pennick rejoignit le corps des Marines des Etats-Unis et servit comme garde dans la légation de Pekin en Chine en 1912. Il était dans le corps des Marines durant la 1ère guerre mondiale et se réengagea dans la Marine américaine en septembre 1941, à 45 ans. Il servit comme Premier Maître sous le commandement de John Ford dans l’unité cinématographique et, selon John Ford, fut décoré de la Silver Medal pour un fait de guerre au cours duquel il fut blessé à Majaz al Bab, Tunisie durant la seconde guerre mondiale. Cependant, la base de données de l’U.S. Navy concernant les attributions de décorations ne contient pas de décorés au nom de Jack Pennick. En tant que Marines, il participa aussi aux “Banana Wars”, au cours desquelles les troupes américaines occupèrent temporairement, durant les années 1920, des territoires de l’Amérique Centrale et des Caraïbes comme le Honduras, le Nicaragua, la république Dominicaine ou Haïti.
Originellement un dresseur de chevaux, il fit ses débuts à l’écran à la fin du muet dans des films de John Ford comme “The Blue Eagle” (1926), son premier film, ou “Les quatre fils” (1928) et Raoul WALSH, “What Price Glory” (1926).
Il fit la transition vers le parlant sans problème majeur et devint un des membres de la troupe de John Ford et à ce titre, apparut dans presque tous les films parlants du maître, à commencer par “Born Reckless” (1930). Néanmoins nombre de ses rôles eurent aucun ou peu de dialogues.
L’on se rappelle notamment de lui dans “Alamo” dans le rôle du sergent Lightfoot ou dans le rôle du sergent Daniel Schattuck dans “Le massacre de Fort Apache”, mais ses apparitions furent toujours remarquables tant son visage était familier de l’univers fordien.
A ses débuts, il servit aussi de garde du corps de Shirley Temple et c’est lui qui lui apprit à marcher au pas pour un de ses films.
Il était connu pour être un expert du maniement des armes lors des défilés militaires de l’époque et même des unités anciennes. C’est ainsi qu’on peut le voir dans “La parade de la gloire”, au tout début du film, en train de diriger la manoeuvre en tant que garde de droite. De même on peut aussi le voir dans “La charge héroïque” chorégraphier l’entrée de l’escorte lors du bal.
Au début des années 1960, il fit quelques apparitions à la télévision et fut notamment le sergent Duffy dans quatre épisodes de la série “Gunslinger”.
Il fit sa dernière apparition sur un écran dans “La conquête de l’ouest” (1962), film dans lequel il était le caporal Murphy.
Il décéda à Manhattan Beach, Californie à 68 ans, le 16 août 1964.
Sa contribution au western fut la suivante :
Un peu là d’Orville O. Dull (1927), Jinx Johnson
The Virginian de Victor Fleming (1929), Slim
Way Out West de Fred Niblo (1930), Pete
Caught d’Edward Sloman (1931), un cavalier
Hell-Fire Austin de Forrest Sheldon (1932), Joe
Heritage of the Desert d’Henry Hathaway (1932), Fred
Wild Horse Mesa d’Henry Hathaway (1932), un vacher
Renegades of the West de Casey Robinson (1932), Dave
Ville sans loi de Howard Hawks (1935), un mineur pourchassant un chinois
Je n’ai pas tué Lincoln de John Ford (1936), le caporal
Drift Fence d’Otto Levering (1936), Weary
La chevauchée fantastique de John Ford (1939), Jerry
Pacific Express de Cecil B. de Mille (1939), l’harmoniciste
Vers sa destinée de John Ford (1939), Big Buck
Mountain Rhythm de B. Reeves Eason (1939), Rocky
Sur la piste des Mohawks de John Ford (1939), Amos Hartman
Le cavalier du désert de William Wyler (1940), Henry Williams
Les tuniques écarlates de Cecil B. de Mille (1940), le sergent Field
La poursuite infernale de John Ford (1946), le conducteur de diligence
Les conquérants d’un nouveau monde de Cecil B. de Mille (1947), Joe Lovat
Le massacre de Fort Apache de John Ford (1948), le sergent Daniel Schattuck
Le fils du désert de John Ford (1948), Luke
Le bagarreur du Kentucky de George Waggner (1949), le capitaine Dan Carroll
La charge héroïque de John Ford (1949), le sergent major
Mississipi-express de Joseph Kane (1950), le sergent
Rio Grande de John Ford (1950), le sergent
Le soleil brille pour tout le monde de John Ford (1953), Beaker
La charge des tuniques bleues d’Anthony Mann (1955), le sergent
La prisonnière du désert de John Ford (1956), le sergent au fort
Les cavaliers de John Ford (1959), le sergent major Mitch Mitchell
The Yank de ???? (1960), le sergent
Le sergent noir de John Ford (1960), le sergent au tribunal
Alamo de John Wayne (1960), le sergent Lightfoot
La grande caravane, un épisode, le sergent Tim Molloy dans “The Colter Craven Story” (1960)
Gunslinger, le sergent Duffy dans quatre épisodes :
- The Buried People (1961)
- Appointment in Cascabel (1961)
- Zone (1961)
- The Diehards (1961)
Les deux cavaliers de John Ford (1961), le sergent
L’homme qui tua Liberty Valance de John Ford (1962), Jack le barman
La conquête de l’ouest de John Ford (1962), le caporal Murphy
Originellement un dresseur de chevaux, il fit ses débuts à l’écran à la fin du muet dans des films de John Ford comme “The Blue Eagle” (1926), son premier film, ou “Les quatre fils” (1928) et Raoul WALSH, “What Price Glory” (1926).
Il fit la transition vers le parlant sans problème majeur et devint un des membres de la troupe de John Ford et à ce titre, apparut dans presque tous les films parlants du maître, à commencer par “Born Reckless” (1930). Néanmoins nombre de ses rôles eurent aucun ou peu de dialogues.
L’on se rappelle notamment de lui dans “Alamo” dans le rôle du sergent Lightfoot ou dans le rôle du sergent Daniel Schattuck dans “Le massacre de Fort Apache”, mais ses apparitions furent toujours remarquables tant son visage était familier de l’univers fordien.
A ses débuts, il servit aussi de garde du corps de Shirley Temple et c’est lui qui lui apprit à marcher au pas pour un de ses films.
Il était connu pour être un expert du maniement des armes lors des défilés militaires de l’époque et même des unités anciennes. C’est ainsi qu’on peut le voir dans “La parade de la gloire”, au tout début du film, en train de diriger la manoeuvre en tant que garde de droite. De même on peut aussi le voir dans “La charge héroïque” chorégraphier l’entrée de l’escorte lors du bal.
Au début des années 1960, il fit quelques apparitions à la télévision et fut notamment le sergent Duffy dans quatre épisodes de la série “Gunslinger”.
Il fit sa dernière apparition sur un écran dans “La conquête de l’ouest” (1962), film dans lequel il était le caporal Murphy.
Il décéda à Manhattan Beach, Californie à 68 ans, le 16 août 1964.
Sa contribution au western fut la suivante :
Un peu là d’Orville O. Dull (1927), Jinx Johnson
The Virginian de Victor Fleming (1929), Slim
Way Out West de Fred Niblo (1930), Pete
Caught d’Edward Sloman (1931), un cavalier
Hell-Fire Austin de Forrest Sheldon (1932), Joe
Heritage of the Desert d’Henry Hathaway (1932), Fred
Wild Horse Mesa d’Henry Hathaway (1932), un vacher
Renegades of the West de Casey Robinson (1932), Dave
Ville sans loi de Howard Hawks (1935), un mineur pourchassant un chinois
Je n’ai pas tué Lincoln de John Ford (1936), le caporal
Drift Fence d’Otto Levering (1936), Weary
La chevauchée fantastique de John Ford (1939), Jerry
Pacific Express de Cecil B. de Mille (1939), l’harmoniciste
Vers sa destinée de John Ford (1939), Big Buck
Mountain Rhythm de B. Reeves Eason (1939), Rocky
Sur la piste des Mohawks de John Ford (1939), Amos Hartman
Le cavalier du désert de William Wyler (1940), Henry Williams
Les tuniques écarlates de Cecil B. de Mille (1940), le sergent Field
La poursuite infernale de John Ford (1946), le conducteur de diligence
Les conquérants d’un nouveau monde de Cecil B. de Mille (1947), Joe Lovat
Le massacre de Fort Apache de John Ford (1948), le sergent Daniel Schattuck
Le fils du désert de John Ford (1948), Luke
Le bagarreur du Kentucky de George Waggner (1949), le capitaine Dan Carroll
La charge héroïque de John Ford (1949), le sergent major
Mississipi-express de Joseph Kane (1950), le sergent
Rio Grande de John Ford (1950), le sergent
Le soleil brille pour tout le monde de John Ford (1953), Beaker
La charge des tuniques bleues d’Anthony Mann (1955), le sergent
La prisonnière du désert de John Ford (1956), le sergent au fort
Les cavaliers de John Ford (1959), le sergent major Mitch Mitchell
The Yank de ???? (1960), le sergent
Le sergent noir de John Ford (1960), le sergent au tribunal
Alamo de John Wayne (1960), le sergent Lightfoot
La grande caravane, un épisode, le sergent Tim Molloy dans “The Colter Craven Story” (1960)
Gunslinger, le sergent Duffy dans quatre épisodes :
- The Buried People (1961)
- Appointment in Cascabel (1961)
- Zone (1961)
- The Diehards (1961)
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L’homme qui tua Liberty Valance de John Ford (1962), Jack le barman
La conquête de l’ouest de John Ford (1962), le caporal Murphy
Modifié en dernier par DEMERVAL le 14 janv. 2022 19:36, modifié 1 fois.
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Re: Jack PENNICK (1895-1964)
"Lady from Lousiana/Ouragan sur la Louisiane" en 1941
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
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Re: Jack PENNICK (1895-1964)
Quand on parle de "gueule " du cinéma, Jack Pennick fait partie pour moi des références... Un nom pas toujours connu mais un visage qui ne s oublie pas... Ses valises sous les yeux, son sourire carnassier, sa tronche patibulaire qu'on le croirait tout droit sorti d un roman de Stephen King, faut se l avouer Jack Pennick ferait peur à n'importe qui qui le croiserait dans une ruelle sombre.
Un visage qui apparaît dans la majeure partie des films de John Ford et que pour ma part je prends plaisir à retrouver à chaque fois. Jack Pennick aura marqué le western par son faciès si particulier et ses rôles de brute, ou de bougon de service.
Un visage qui apparaît dans la majeure partie des films de John Ford et que pour ma part je prends plaisir à retrouver à chaque fois. Jack Pennick aura marqué le western par son faciès si particulier et ses rôles de brute, ou de bougon de service.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
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Re: Jack PENNICK (1895-1964)
"Young Mr Lincoln/Vers sa destinée" en 1939
"The man who shot Liberty Valance/L'homme qui tua Liberty Valance" en 1962
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
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Re: Jack PENNICK (1895-1964)
"Union Pacific/Pacific Express" en 1939
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
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Re: Jack PENNICK (1895-1964)
"The Westerner/Le cavalier du désert" en 1940
"Sergeant York/Sergent York" en 1941
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
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Re: Jack PENNICK (1895-1964)
"The wore a Yellow Ribbon/La charge héroïque" en 1949
"Rio Grande" en 1950
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
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