Messagepar DEMERVAL » 10 oct. 2013 15:51
Née Gayle Peck à Santa Rosa, Californie, le 26 septembre 1926, Julie London était la fille de Jack et Josephine Peck, qui était une chanteuse et danseuse de vaudeville. Quand elle eut 14 ans, la famille déménagea à Los Angeles. Peu de temps après, elle commença à apparaître sur le grand écran. Elle sortit diplômée de la Hollywood Professional School en 1945. En juillet 1947, elle épousa l’acteur Jack Webb (connu pour la série Dragnet). Ce couple improbable grandit grâce à leur amour commun pour le jazz. Ils eurent deux filles: Stacy et Lisa Webb. Julie London et Jack Webb divorcèrent en novembre 1954. Stacy Webb fut tuée dans un accident de la circulation en 1996.
En 1954 étant devenue quelque peu recluse après son divorce d’avec Jack Webb, elle rencontra le musicien et compositeur de jazz Bobby Troup dans un club de La Brea Avenue à Los Angeles. Ils se marièrent le 31 décembre 1959 et restèrent unis jusqu’à la mort de Bobby en février 1999. Ils eurent une fille, Kelly Troup, qui est décédée en mars 2002, et des jumeaux, Jody et Reese Troup (nés le 28 mai 1963). Jody est décédé le 10 juin 2010, juste 13 jours après son 47ème anniversaire. Ses cendres sont enterrées avec celles de ses parents au Courts of Remembrance, Columbarium of Providence, dans le Forest Lawn - Hollywood Hills Cemetery de Los Angeles, Californie.
Julie London souffrit d’une crise cardiaque en 1995 et resta ensuite dans un pauvre état jusqu’à sa mort le 18 octobre 2000 (le jour où son mari Bobby Troup, aurait du fêter ses 82 ans) à Encino, Californie, à 74 ans. Elle a une étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 7000 Hollywood Boulevard à Los Angeles.
Julie London commença par chanter en public sous le nom de Gayle Peck, alors qu’elle n’avait qu’une dizaine d’année et n’était pas encore apparue sur le grand écran. Elle fut découverte par un talent scout, Sue Carol (l’épouse de l’acteur Alan Ladd), alors qu’elle travaillait comme liftière. Ses premiers rôles au cinéma, cependant, ne furent pas des rôles de chanteuses.
Julie London enregistra 32 albums lors d’une carrière qui commença en 1955 avec une prestation en live au club 881 de Los Angeles. Billboard l’élit la chanteuse la plus populaire de 1955, 1956 et 1957. Elle fit l’objet de l’article de la couverture du magazine Life en 1957 dans lequel elle avançait, "Ce n’est qu’un petit timbre de voix, et je dois donc l’utiliser près du micro. Mais c’est une sorte de voix surfumée, et elle sonne automatiquement intime.”
Julie London commença à enregistrer pour le label Bethlehem Records. Alors qu’elle recherchait une maison de disque pour trouver un accord record, elle enregistra 4 chansons qui firent plus tard partie de l’album de compilation, Bethlehem's Girlfriends, en 1955. Bobby Troup lui donna rendez-vous et Julie enregistra les standards, "Don't Worry About Me", "Motherless Child", "A Foggy Day" et "You're Blasé".
Le plus célébre single de Julie London fut "Cry Me a River”, qui fut écrit par Arthur Hamilton et produit par Bobby Troup. Lors de sa sortie en décembre 1955, les ventes dépassèrent le million d’unités et de nouveau lors d’une réédition en avril 1983. Julie London entonna la chanson dans le film The Girl Can't Help It (1956) et son enregistrement fut de nouveau utilisé dans les films Passion of Mind (2000) et V for Vendetta (2006).
Parmi ses autres tubes populaires, citons "Hot Toddy", "Daddy" et "Desafinado". Les enregistrements tels que "Go Slow" symbolisèrent son style: sa voix est lente, enfumée et sensuelle.
La chanson "Yummy Yummy Yummy" fut utilisée pour la série télévisée Six Feet Under et apparut dans l’album reprenant la bande son de la série. Son dernier enregistrement fut "My Funny Valentine" pour la bande son du film de Burt Reynolds, Sharky's Machine (1981).
Bien qu’elle soit surtout célébre comme chanteuse, Julie London fut aussi une actrice, qui apparut dans plus de 20 films. Sa grande beauté et son charme suave (elle était une des pinup préférées par les GIs durant la seconde guerre mondiale) contrastèrent de manière flagrante avec le prosaïsme de son apparence et sa technique d’actrice aguerrie aux moeurs de la rue (souvent parodiée par les imitatrices). Une de ses performances les plus convaincantes survint dans L’Homme de l’Ouest (1958), avec Gary Cooper, film réalisé par Anthony Mann, dans lequel son personnage, le seul féminin du film, est violée et humiliée par un outlaw appartenant à un gang.
Elle se produisit beaucoup à la télévision dans des émissions de variétés et dans des séries dont, Rawhide (1960) et La Grande Vallée (1968). Le 28 mai 1964, Julie London et son mari, Bobby Troup enregistrèrent une émission d’une heure pour la télévision japonaise. Julie London était habillée tout en glamour pour chanter 13 de ses classiques dont Bye Bye Blackbird, Lonesome Road et Cry Me A River.
Son ex-mari, Jack Webb, était le producteur exécutif de la série Urgences! et en 1972 il loua les services de son ex-femme et de son mari, pour des rôles clés. Julie London reçut le deuxième plus gros salaire pour son rôle de l’infirmière en chef Dixie McCall pendant que Bobby Troup recevait le 3ème salaire pour son rôle du médecin urgentiste, le Dr. Joe Early. Elle et ses co-stars, Robert Fuller, un acteur familier et meilleur ami de Julie London, dans le rôle du médecin en chef, le Dr. Kelly Brackett et des acteurs moins familiers comme Randolph Mantooth dans le rôle de l’auxiliaire médical John Gage et Kevin Tighe dans le rôle de l’auxiliaire médical Roy DeSoto, reprirent aussi les mêmes rôles dans un épisode d’Adam-12, série également produite par Jack Webb.
Julie London et Bobby Troup apparurent plusieurs fois comme panélistes dans le jeu télévisé Tattletales, durant les années 1970. Durant les années 1950, Julie London apparut dans un spot publicitaire pour les cigarettes Marlboro, chantant le "Marlboro Song" et en 1978, apparut à la télévision dans une publicité pour Rose Milk Skin Care Cream