Robert ALDRICH (1918-1983)
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: Robert Aldrich
voir aussi ici : http://www.cinefaniac.fr/profil/real/ro ... aphie.html
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
- U.S. Marshal Cahill
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Re: Robert Aldrich
=> http://www.amazon.fr/Robert-Aldrich-Wil ... 1&sr=1-348
Broché: 168 pages
Editeur : Presses Universitaires de France - PUF; Édition : 1 (4 mai 2011)
Collection : Perspectives critiques
Langue : Français
Broché: 168 pages
Editeur : Presses Universitaires de France - PUF; Édition : 1 (4 mai 2011)
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CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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- Guerrier indien
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Re: Robert Aldrich
Un cinéaste qui possédait un talent certain mais dont je n'ai pas vu beaucoup d'oeuvres. Son style musclé (plans en plongée, longs premiers plans, coupures de scènes) est très efficace dans ses westerns comme dans ses films de guerre. J'ai découvert l'autre jour Les Douze Salopards à la télé et j'ai été épaté. Un grand classique du film de guerre, fortement audacieux pour l'époque. Mais je le connais surtout pour ses westerns : Bronco Apache était pas mal du tout et contrairement à beaucoup j'ai apprécié la fin meme si elle était ultra conventionnelle. Vera Cruz était très réussi, redoutable, et largement en avance sur son temps. J'ai beaucoup aimé El Perdido, western très attachant et très bien mené même si on n'y retrouve que sporadiquement la patte du cinéaste. En revanche, je n'ai pas accroché du tout à Fureur Apache et je comprend mal à vrai dire la réputation de chef-d'oeuvre de ce film. Je n'ai pas aimé son propos et, comme je l'ai déjà mentionné sur ce forum, je trouve qu'il s'agit d'un film basculant dans le racisme dans la mesure où il donne une image faussée et négative de l'Apache.
Je n'ai pas vu 4 du Texas et je ne le verrais pas compte de sa mauvaise réputation. Mais il serait peut être temps que je me penche davantage sur la filmographie de ce cinéaste. En quatrième vitesse, le Grand Couteau et Qu'est-il arrivé à Baby Jane font partie de ses oeuvres qui me tentent le plus de visionner.
Je n'ai pas vu 4 du Texas et je ne le verrais pas compte de sa mauvaise réputation. Mais il serait peut être temps que je me penche davantage sur la filmographie de ce cinéaste. En quatrième vitesse, le Grand Couteau et Qu'est-il arrivé à Baby Jane font partie de ses oeuvres qui me tentent le plus de visionner.
"Quand on tire on raconte pas sa vie"
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- Marshall
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Re: Robert Aldrich
Mon film préféré de Robert Aldrich est Bronco Apache.
Re: Robert Aldrich
C'est un cinéaste inégal , voilà un fait entendu .Mais il faut comprendre que l'inégalité d'Aldrich , à l'intérieur de son œuvre où à l'intérieur d'un même film , est incohérente avec sa personnalité . Le western qu'il illustra par six fois en offre un exemple frappant . Trois chef-d'œuvres( Apache , Vera Cruz , Ulzana's raid ) pour trois échecs ( The last sunset , Four for Texas , The frisco Kid ).
Pour réussir dans le western , Robert Aldrich est doté d'une remarquable aisance à affronter les acteurs " forts " (Burt Lancaster , perpétuellement remarquable , dans des registres très divers , dans Apache , Vera Cruz , Ulzana's raid ; Kirk Douglas dans The last sunset dont l'intensité , opposée à la molesse de Rock Hudson , déséquilibre singulièrement le film ; Charles Bronson et Victor Buono , les méchants de Four for Texas et les seuls à occasionner quelques instants de jubilation ) .
Plus impressionnante encore est la facilité d'Aldrich à passer de la violence à la trêve , de la rigolade à la tragédie ou de l'intérieur à l'extérieur .
Ses trois grandes réussites se sont faites dans le domaine du western historique dont il a en quelque sorte épuisé les possibilités : le spectacle chamarré et caracolant ( Vera Cruz ) , la chronique ( Apache ) , ou la parabole moderne ( Ulzana's raid ) .
Par ailleurs Aldrich ne respecte pas les étiquettes qu'il se donne , et là n'est pas son moindre talent . Ainsi " Vera Cruz " , sous sa drôlerie et son rythme , à travers la superbe récréation du Mexique sous l'empereur Maximilien , proposait une réflexion presque philosophique sur la révolution et ses ambiguïtés . Apache opposait à un certain réalisme ( la découverte nocturne de la ville moderne par l'indien révolté ) de saisissantes envolées poétiques ( Jean Peters s'écorchant les mains et les jambes en suivant , par amour , Burt Lancaster dans la montagne hostile et salvatrice à la fois ).
Pour réussir dans le western , Robert Aldrich est doté d'une remarquable aisance à affronter les acteurs " forts " (Burt Lancaster , perpétuellement remarquable , dans des registres très divers , dans Apache , Vera Cruz , Ulzana's raid ; Kirk Douglas dans The last sunset dont l'intensité , opposée à la molesse de Rock Hudson , déséquilibre singulièrement le film ; Charles Bronson et Victor Buono , les méchants de Four for Texas et les seuls à occasionner quelques instants de jubilation ) .
Plus impressionnante encore est la facilité d'Aldrich à passer de la violence à la trêve , de la rigolade à la tragédie ou de l'intérieur à l'extérieur .
Ses trois grandes réussites se sont faites dans le domaine du western historique dont il a en quelque sorte épuisé les possibilités : le spectacle chamarré et caracolant ( Vera Cruz ) , la chronique ( Apache ) , ou la parabole moderne ( Ulzana's raid ) .
Par ailleurs Aldrich ne respecte pas les étiquettes qu'il se donne , et là n'est pas son moindre talent . Ainsi " Vera Cruz " , sous sa drôlerie et son rythme , à travers la superbe récréation du Mexique sous l'empereur Maximilien , proposait une réflexion presque philosophique sur la révolution et ses ambiguïtés . Apache opposait à un certain réalisme ( la découverte nocturne de la ville moderne par l'indien révolté ) de saisissantes envolées poétiques ( Jean Peters s'écorchant les mains et les jambes en suivant , par amour , Burt Lancaster dans la montagne hostile et salvatrice à la fois ).
Re: Robert ALDRICH (1918-1983)
J'aime bien Aldrich, je ne connais pas assez son œuvre pour dire si je suis d'accord ou pas sur son "inégalité" comme tu dis Harry, mais dans l ensemble, la plupart des films que j ai vu de lui m'ont marqué.
Vera Cruz surtout qui fait parti de mes premiers westerns, puis Dirty Dozen que mon père m'a offert à Noël vers mes douze ans et que j ai regardé trois fois en une semaine tellement j étais emballé. Bronco Apache la première fois j'étais trop jeune je pense et je n avais pas accroché, quand je l ai revu quelques années plus tard il m'a beaucoup touché. J ai découvert Fureur Apache cette année j ai beaucoup aimé, bien que moins fort en termes de nombre de personnages. Puis Attack! Aussi qui m'a beaucoup plu. Pour El Perdido je ne m'en souviens quasiment pas ça ne m'a pas marqué, et les 4 du Texas effectivement j ai pas accroché, mais je ne suis pas trop comédie-western, je me souviens surtout des scènes qui furent reprises pour La classe américaine entre Martin et Sinatra.
Mais dans son ensemble c est un réalisateur que j aime beaucoup, il a traité je pense des sujets pas facile et assez en avance sur son temps de ce que j en ai ressenti.
Si tu as d autres films du réalisateur à me conseiller (plutôt western/guerre) je suis preneur!
Vera Cruz surtout qui fait parti de mes premiers westerns, puis Dirty Dozen que mon père m'a offert à Noël vers mes douze ans et que j ai regardé trois fois en une semaine tellement j étais emballé. Bronco Apache la première fois j'étais trop jeune je pense et je n avais pas accroché, quand je l ai revu quelques années plus tard il m'a beaucoup touché. J ai découvert Fureur Apache cette année j ai beaucoup aimé, bien que moins fort en termes de nombre de personnages. Puis Attack! Aussi qui m'a beaucoup plu. Pour El Perdido je ne m'en souviens quasiment pas ça ne m'a pas marqué, et les 4 du Texas effectivement j ai pas accroché, mais je ne suis pas trop comédie-western, je me souviens surtout des scènes qui furent reprises pour La classe américaine entre Martin et Sinatra.
Mais dans son ensemble c est un réalisateur que j aime beaucoup, il a traité je pense des sujets pas facile et assez en avance sur son temps de ce que j en ai ressenti.
Si tu as d autres films du réalisateur à me conseiller (plutôt western/guerre) je suis preneur!
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
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