L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

On parle ici des DVD zones 2, des site qui les vendent, des promotions, ... Vous pouvez mettre vos critiques de DVD.
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pak
Harmonica
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par pak »

L'aspect écologique n'est pas à négliger effectivement. Il est d'ailleurs encore trop rare qu'une avancée technologique soit un bienfait pour l’environnement...

Mais ça concerne plus généralement internet et les réseaux, même si le téléchargement a sa part non négligeable.

Il faut savoir que tout mail non effacé est stocké sur un serveur. Si vous gardez plusieurs dizaines de mails, ce qui n'est pas exceptionnel, et que vous multipliez ça par des centaines de millions d'utilisateurs de boites mails (mais désormais on peut compter en milliards), on arrive vite à un nombre de mails vertigineux.

Sans parler du trafic des mails. Je n'ai pas un poste particulièrement important, pourtant je manipule des dizaines de mails par jour professionnellement. J'en garde une partie pour avoir un historique, ou une preuve, et balance une grosse partie parce que au mieux traité, au pire je ne suis pas concerné, souvent en copie ou pour info car faisant partie de listes de diffusions suivant le sujet, et plus on monte dans la hiérarchie, plus le total de mails reçus et manipulés enfle, au point qu'à un certain niveau, c'est une secrétaire qui filtre les mails...

On en arrive parfois à des situations ubuesques. Par exemple il existe des com' générales envoyées à toute une direction qui représente plusieurs centaines de personnes. L'un des destinataire, ayant changé de direction, fait un "répondre à tous" précisant qu'il n'est plus concerné à ce genre de com'. Donc tout le monde reçoit sa réponse. Dans le tas, il y a toujours 4 ou 5 gus qui répondent à tous aussi en demandant au précédant de ne pas répondre à tous. Lequel s'excuse en répondant à tous. D'autres agacés de recevoir ces mails, répondent à tous en demandant d'arrêter ette conversation, en ajoutant des destinataires en copie genre hiérarchie ou service informatique, et à partir de là, ça part en sucette car des réactions croisées avec la terre entière en copie font chauffer les boites mails, et, au final, saturés, les serveurs se bloquent...

On est arrivé, mais seulement depuis l'an dernier, à opter pour un système de mail à date de péremption. Par défaut désormais, un mail a une durée de vie de 6 mois. Un archivage est proposé pour les mails plus importants, mais pour une durée de 3 ans. Et cela pour soulager les serveurs de stockage, et aussi réduire leur volume, car on est arrivé à l'aberration qui veut qu'on a multiplié par trois les mails alors qu'on a perdu 20% de nos effectifs en 5 ans...

Le télétravail n'a pas dû freiner le phénomène, au contraire...
Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l'actrice.

Gary Cooper


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Arizona Kid
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par Arizona Kid »

Yosemite a écrit : C'est un des aspects qui fait que je ne regarde quasi intégralement que des DVD, alors bien sûr, il y en a partout chez moi, parfois je renonce à en acheter car je les trouve trop chers toutefois, il ne faut pas oublier non plus qu'un CD ou un DVD d'occasion fonctionne aussi bien qu'un neuf. Environ un tiers des miens sont de deuxième main.
C'est moins cher et ça propose une deuxième vie à des objets qui, au final, ne s'usent quasiment pas.
Je suis bien de l'avis de Yosemite: en ce qui me concerne, j'achète fort peu de Blu-rays, et je dois en posséder quarante à tout casser, en comptant les James Bond et quelques super-héros et Gaumont classiques.
Côté western, je ne possède que Shane, qui plante systématiquement au même endroit à chaque lecture.
Du reste, je n'achète que très rarement de DVD ou Blu-rays neufs, que ce soit en FNAC ou chez d'autres magasins analogues.

Je me fournis essentiellement chez les bouquinistes (6€ en moyenne le DVD ou Blu-ray) ou à O'CD, où je suis client depuis presque 15 ans (soit ma première année à l'université).
Chez ce dernier, pour le prix moyen d'un DVD à la FNAC en nouveauté, je puis en acheter trois ou quatre entre 7 et 10 €, et souvent des exemplaires neufs à prix cassés.
Environ 85% de ma collection vidéo -hors Laserdiscs évidemment- provient de ce magasin, dont les prix me permettent de me faire plaisir bien plus souvent que je ne le pourrais à la FNAC.

D'autant qu'au bout de dix achats, le client se voit offert une remise de 10€ sur sa carte fidélité, alors qu'à la FNAC, il faut acheter je ne sais combien de trucs sur plusieurs mois, voire plusieurs années si le montant du livre ou du DVD n'est pas assez cher, pour cotiser des clopinettes sur leur carte et bénéficier d'une maigre ristourne.
Sans compter que pour ce qui est du western, à Marseille en tous cas, mieux vaut privilégier les rayons de O'CD, car ceux de la FNAC sont bien chiches (même remarque pour les films asiatiques, mélangés sans aucune cohérence de genre ou de pays).

En tant que cinéphile et collectionneur, je sais que je ne succomberai jamais aux sirènes du piratage ou du dématérialisé, mais j'ai parfaitement conscience que le secteur de l'audio-vidéo, relevant avant tout du loisir, représente un poste de dépense facultatif pour certaines personnes, n'en déplaise aux éditeurs et distributeurs qui ont besoin de vendre pour pouvoir continuer à exister et proposer de la nouveauté.

Et comme le disait très justement L. , cette course incessante à la technologie et aux rééditions multiples se heurtera rapidement aux limites de son inutilité: à moins d'être un collectionneur " hardcore " , quel est l'intérêt de racheter X fois le même film à chaque fois qu'un nouveau format de disque optique débarque sur le marché vidéo, tout ça pour grapiller trois pixels en plus ?
On a assisté à la brève guéguerre Blu-ray VS HD-DVD, et aujourd'hui, voilà que nous arrive le nouveau-né Ultra-HD Blu-ray, alors qu'une grande majorité de consommateurs ne sait toujours pas quelle est la différence entre un DVD basique et un Blu-ray " normal ", cela, depuis treize ans que ce dernier existe.

Les rares fois où je traîne à la FNAC, je ne vois jamais personne acheter des Ultra-HD Blu-rays, ni même en tenir un entre les mains -d'autant que l'offre est encore extrêmement limitée et réduite à quelques gros blockbusters ou cinéastes très ciblés (Spielberg, Kubrick, Eastwood, par exemple) , mais je n'ai encore vu aucun UHD de " patrimoine ".

Voilà pourquoi toute cette histoire me laisse assez circonspect, car de trop nombreux paramètres sont à prendre en compte, à commencer par l'évolution des habitudes de consommation vidéo du public (piratage, téléchargement, Netflix, etc) , dont nombre de spectateurs parmi les plus jeunes se fichent éperdument de voir un film en DVD ou Blu-ray, sur le timbre-poste d'un smartphone ou d'une dalle de salon, que l'image soit belle ou dégueulasse.
Si l'on ajoute à cela que le patrimoine intéresse de moins en moins le public ciblé en priorité par ces nouveaux canaux, on peut cependant comprendre que les éditeurs se fassent du mourron pour les temps futurs, qui viennent toujours plus vite qu'on ne le croit...
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
:sm70:
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par Compte Supprimé 4Q »

J'hésite un peu à rebondir sur les interventions précédentes qui sont pleines de justesse, car comme l'écrivait L.
Le débat conduirait trop loin, c'est aussi un regard politique sur ce que doit offrir le service public aux publics et pour quels publics.
Cependant, il me semble que le débat est plus que jamais important, parce que c'est un domaine dans lequel, depuis longtemps, j'ai le sentiment qu'il faillit à ses devoirs - si l'on considère qu'il en a. Je n'incrimine aucun gouvernement en particulier, le mouvement amorcé avec l'arrivée des premières chaînes privées et aujourd'hui devenu une vague incontrôlable qui apporte en grande majorité un flot de médiocrité. Dans les Infidélités, on voit d'ailleurs rarement d'autres chaînes citées qu'Arte, France 2 ou France 3, me semble-t-il, mais je reste persuadé qu'il manque une vraie chaîne de la culture, une culture populaire, mais de qualité. Quant à l'idée "à la communiste", plus j'y pense, plus j'ai le sentiment qu'elle est excellente. Une taxe "en nature" avec un quota d'heures de programmes à fournir. Après tout, cela ne serait pas plus arbitraire que les autres taxes ou un impôt quelconque. Cela me semblerait tolérable dans un système affichant une volonté de se réformer en profondeur.

Pour l'impact environnemental, superbes interventions de Yosemite et Pak, sur lesquelles il n'y a pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que là aussi, il est évident que le système de fuite en avant, à marche forcée, nous conduit, à mon avis, droit dans le mur, et qu'il est urgent de ralentir et de réfléchir. J'ai naïvement espéré un temps que ce ralentissement et cet arrêt forcé dû à la pandémie provoqueraient cette réflexion et ce changement, mais en effet, c'était naïf de ma part. Parfois, je me sens comme Charlton Heston devant la statue de la Liberté à la fin de La Planète des Singes : "Ah ! Les imbéciles !" Mais nous sommes tous dans le coup, WM ne demande-t-il pas qu'on place les images sur le site au lieu de partager les liens vers des images externes, venant ainsi alourdir encore des serveurs bien surchargés ? Pas d'attaque ici, juste une façon de dire que l'ennui est que chacun trouvera une raison légitime à ses yeux d'avoir un peu d'espace à lui dans le Cloud. Moi-même, avec mes suites symphoniques... Réflexion collective nécessaire sur l'indispensable, le culturellement utile et le superflu. Pour le télétravail, il faudrait voir où se situe l'équilibre entre le gain environnemental au niveaux transports et le coût au niveau informatique. Je connais des entreprises qui y resteront partiellement à la suite de cette expérience forcée.

Pour les achats d'occasion, je suis d'accord avec Yo et Arizona Kid. Je fais aussi le plein de cette manière, et qui sait être patient réalise ainsi de sacrées économies.

Quant au piratage, chacun s'arrange avec sa conscience. Regarder un film sur YouTube, est-ce du piratage ? La plateforme développe une gestion des droits d'auteur qui permet à l'ayant-droit de faire bloquer ou de monétiser à son compte une vidéo lui appartenant, donc on peut considérer ce qui s'y trouve comme validé légalement (de petits malins s'arrogent même des droits sur des titres du domaine public, de la même manière que dans les années 20, les éditeurs musicaux américains se sont créés des catalogues en enregistrant à leur nom toutes les partitions qu'ils pouvaient trouver). J'ajouterai aussi que l'honnêteté n'est pas toujours récompensée. Quand j'ai acheté un DVD et que finalement, il m'est impossible de le voir en VOST à cause du calage médiocre des sous-titres, je me dis qu'au moins, un fichier srt sur une vidéo mp4, j'aurais pu les recaler. Et j'ai un peu le sentiment de m'être fait avoir.

D'autre part, quand L. parle du DVD du Trou à 50 €, pourra-t-on blâmer un jeune qui aurait envie de le voir de ne pas débourser une telle somme et de chercher à le voir autrement ? De même, avec la même ressorti du même film sur le Xe support, celui qui l'a déjà acheté trois fois précédemment n'est-il pas en droit de considérer qu'il en a déjà acquitté largement les droits d'auteur ?

Je ne justifie pas la piraterie, réalisée parfois avec la complicité de certains réseaux qui sous couvert de "groupes privés" empêchent tout recours contre du strea-ming illégal (Facebook pour ne pas les nommer), je pose seulement la question. A un moment, les éditeurs et les ayants-droits ne sont-ils pas aussi responsables d'une partie de leurs malheurs, en se coupant des réalités du quotidien de leurs clients ? Car il ne faut pas se leurrer, tout cela reste tout de même du business, nous ne parlons pas de mécènes philanthropes et défenseurs de la culture, mais de chefs d'entreprises qui visent la rentabilité et le profit - chose tout à fait légitime, mais qui ne nécessite pas l'aide de l'Etat.
Modifié en dernier par Compte Supprimé 4Q le 24 juin 2020 19:19, modifié 1 fois.
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par Sitting Bull »

Loco a écrit :
" Curieux, je suis allé voir d'où venait le sous-titrage d'origine : il avait été réalisé en Afrique francophone. D'autres pays sont utilisés pour certaines prestations techniques pour compenser la baisse des tarifs."

C'est sûr que si on délocalise les sous-titrages ça va marcher moins bien...mais surtout ça doit coûter beaucoup moins cher !
À force de vouloir faire des économies, on en arrive aux aberrations sus-citées, ou des inepties telle que le titre de "Décision at Sundown" devenu "Règlement de comptes au soleil couchant" ou bien "Le vengeur agit au crépuscule". :evil:
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par L.. »

Le trou sort le 2 septembre à 50 Euros chez Studio Canal, Combo BR et DVD, pour moi c'est non.

Phase IV de Saul Bass vient de sortir chez Carlotta, j'ai pris en édition simple (déjà 20 Euros) n'en ayant jamais vu qu'une très médiocre copie italienne (et la séquence choisie de Monsieur Cinéma, à l'époque..., soit 46 ans d'attente pour enfin découvrir ce film :wink: ).
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par Compte Supprimé 4Q »

Sitting Bull a écrit : Ceci parce que les éditeurs ne veulent pas payer au juste prix le travail de traducteurs qualifiés épaulés par des relecteurs compétents.
Sans généraliser, bien sûr. Des gens comme Metropolitan Filmexport * ont une politique de tarif cohérente par rapport à leurs exigences de qualité. Un grand nombre sont conscients qu'une relecture est indispensable. Beaucoup respectent les traducteurs. D'autres, en revanche, voudraient avoir une Rolls pour le prix d'une Dacia - sans dire du mal des Dacia qui sont de bonnes voitures, c'est juste qu'on ne peut en attendre le même niveau de qualité que d'une voiture de prestige.

* Je pourrais citer d'autres éditeurs qui sont dans le même cas, évidemment, je m'en abstiendrai pour ne pas les gêner, Metro n'étant pas présent sur le marché du western.
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par pak »

C'est général cette recherche du moindre coût ailleurs, au point d'avoir mis dans la tête des gens que le travail en France est trop cher.

Concernant la traduction, quand on a vu qu'on allait travailler de plus en plus avec des étrangers, et que dans le groupe en France, on était généralement très moyens en anglais, il a été fait appel à des boites de traduction pour traduire nos procédures et référentiels, la plupart écrite en français.

Bien évidemment un appel d'offre a été fait, et le prestataire le moins cher a été choisi. Je ne me rappelle plus dans quel pays les traducteurs habitaient (mais c'était très très loin de chez nous), mais quand on relisait les documents traduits, ça ne voulait rien dire. On a même fait une comparaison en appliquant des passages à la moulinette Google traduction de l'époque, et on se rendant compte qu'on trouvait les mêmes erreurs. Par exemple le mot headquarters traduisant sièges, alors que le texte concernait les sièges passager de voiture...

Résultat, on a tout refait en interne, en plus de notre travail quotidien...
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par Compte Supprimé 4Q »

Après, dans le sous-titrage, tu as des traducteurs qui ont des DESS ou aujourd'hui des Masters, à qui on a dit que le "tarif syndical" était de 3,56 € du sous-titres. J'ai été payé ce tarif une seule fois, et ce n'est pas pour faire du genre et ou faire du Zola, mais étant issu du milieu ouvrier, j'ai eu le sentiment d'être payé au-delà de la valeur de mon travail - ou du travail de n'importe quel traducteur. Il y a un juste milieu entre certains tarifs exigés aujourd'hui par les clients, et des traducteurs qui ont besoin de manger et que je blâme pas d'accepter ces tarifs, et des tarifs que je trouve personnellement indécents dans la situation économique de notre pays.

Je ne crois pas que la France soit forcément plus chère, en revanche, il y a les intermédiaires, et une taxation sur le mode de rémunération des traducteurs (droits d'auteur, à ne pas confondre avec royalties, attention !) de plus en plus forte. Le montant net entre une facture de 2000 et une de 2020 fait froid dans le dos, surtout après le passage des régimes complémentaires augmentés de façon drastique et arbitraire en 2019 (c'est une perte de pouvoir d'achat de plusieurs pour cent pour les traducteurs).

Sinon, les traducteurs, c'est comme tous les artisans, y en a des très bons, des bons, des passables et des mauvais. Et comme les meilleurs ne sont pas forcément les plus hâbleurs, il n'y a pas toujours de corrélation entre corrélation entre le talent et la reconnaissance. J'avais eu un accrochage avec un chargé de clientèle qui nous avait traités de "machines à sous-titres". Ça faisait un peu trop "chair à canon" à mon goût. Mais c'était assez symptomatique du fait qu'une frange de clients ne paient plus pour avoir une traduction, mais juste pour avoir des sous-titres. Bons, pas bons, c'est presque devenu accessoire. Quant au respect pour le spectateur là-dedans, acheteur d'un support ou abonné d'une chaîne...

Bon, je m'éloigne peut-être un peu, mais c'est que ce débat est passionnant.

Et tristement, toujours pas d'intervention d'un éditeur, pour expliquer, éclairer, ou même pour contredire...
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Re: L'Appel des 50 - l'édition vidéo en pleinte tourmente

Message par L.. »

Je ne vois que 2 éditeurs ici, Elephant et Sidonis, qui participent de temps à autre.

Je pense bien conscients ces éditeurs que le marché du support physique arrive et à saturation de titres et à une sévère limitation par le pouvoir d'achat en baisse, d'où l'appel à des fonds publics et la caution hautement morale des Tavernier et autres.

Il y a sûrement d'autres choses à faire de l'argent public que de fournir des titres numériques à 30 ou 50 Euros... :wink:
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