Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

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Vin
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Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Vin »

Bend of the River, (les Affameurs) 1952.
James Stewart, Arthur Kennedy, Rock Hudson, Jay C. Flippen, Julia Adams, Stepin Fetchit. Realisé par: Anthonny Mann.


Deux hommes au passé trouble, Glyn McLyntock et son ami Emerson Cole, escortent la longue marche d'un convoi de pionniers. Arrivés à Portland, les fermiers achètent des vivres et du bétail que Hendricks, un négociant de la ville, promet d'envoyer avant l'automne. Les mois passent et la livraison se fait attendre. McLyntock alors retourne à Portland avec Baile, le chef du convoi. Ils découvrent une ville en proie à la fièvre de l'or. Hendricks, qui prospère en spéculant sur ce qu'il vend aux prospecteurs, refuse de livrer la marchandise. Cole et McLyntock s'en emparent de force. Mais les vivres suscitent la convoitise de tous.
( reprise d'une partie d'un topic de Metek).

Jeunes gens, le bal est ouvert, même si les danseurs sont peu nombreux.
:wink:
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musselshell
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par musselshell »

Je commence par un truc sans rapport direct avec le film, pour la "petite" histoire...Dans les années 60 et jusqu'à sa mort, Stewart faisait très rarement référence à Mann quand il abordait ses westerns...tout en considérant que ceux tournés avec lui étaient ses préférés, notamment The Man from Laramie. Il citait plus souvent les scénaristes ou les producteurs...Pourquoi? Parce que fâcheries, entre autres l'abandon par le réalisateur de Night Passage en 57, dont il trouvait l'argument trop léger...alors que Stewart tenait à tout prix à le tourner pour pouvoir montrer ses talents d'accordéoniste. Ca ne s'invente pas...Plus en profondeur, les rôles endossés dans les westerns de Mann semblaient vaguement inquiéter Jimmy, "rough", durs parfois, mais laissant trop de place à la vulnérabilité, qui selon l'acteur n'était plus vraiment au gout du jour...A la même époque, il compense à la radio dans le feuilleton the Six Shooter, où il joue le cowboy décontracté, qui résoud efficacement des problèmes d'où le drame est délibérément exclu...Autre truc, Stewart tenait en haute estime des films comme Thunder Bay et Strategic Air Command, pas tant sur le plan artistique que sur celui de l'engagement personnel, notamment avec l'Air Force...et Mann ne lui faisait pas croire que c'était ce qu'il avait fait de mieux... Après l'histoire de Night Passage...Mann va chercher Cooper pour l'opus crépusculaire que l'on sait...D'après Donald Dewey, Jimmy Stewart évoquait parfois avec plus d'enthousiasme ses westerns avec Mc Laglen que ceux tournés avec Mann 10 ans auparavant...Ca peut mener loin, une fâcherie, ou des non-dits...
Je reviendrai pour le film aussi. :sm32:
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musselshell
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par musselshell »

Hop.
Le titre, courbe de la rivière, çà vous une autre gueule que les affameurs, c'est plus poétique et çà en dit plus tout en ne disant rien d'autre que l'espace...Dire l'espace ...au point où le cinéma relève plus des arts plastiques que de l'art dramatique. Et l'espace, s'il ne crée pas le drame, lui offre les modalités de son accomplissement. C'est avec Bend of the River et son technicolor que le cycle des westerns Mann/Stewart sublime la chose... Dès le tout début du film. De la file cahotante de chariots sur fond de Mt Hood au travelling brutal de Stewart à Kennedy ...Toute une grammaire visuelle en moins de trois minutes. Et Mann ne lâche plus le spectateur en ne lâchant plus l'espace...d'abord fond épique, puis de plus en plus proche jusqu'au final rageur...ici un torrent, ailleurs des rochers ou un escarpement hors du monde...
J'ai dit que je venais de lire le bouquin de Donald Dewey sur Stewart...On apprend des tas de choses. Bend of the River est un film "physique"...Jack Lambert raconte comment Stewart allait au bout de l'engagement physique, comment Mann ou un autre membre de la production le freinaient ...histoire de ne pas casser l'acteur. Julie Adams explique que si elle était parvenue à conduire son chariot au milieu de la rivière et des rochers, c'est qu'on écrase pas Jimmy Stewart qui chevauchait nonchalament à côté, en parlant de tout et de rien pour divertir son attention.
Bend of the River, c'est le premier Stewart rageur...Scène superbe d'intensité sur les flancs du Mt Hood, quand il explique à Kennedy qu'il n'aurait pas dû l'épargner..."You'll be seeing me. Every time you bed down for the night, you'll look back in the darkness and wonder if i'm here. And some night I will be. You'll be seeing me." Et l'espace vibre tout autour... :sm32:
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Pike BISHOP
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Pike BISHOP »

Magnifique métaphore du titre US... La rivière de la vie qui suit un cours plus ou moins tortueux...
Au tournant, au virage..Il y a un choix à faire la route droite vers l'altruisme, tenter de regagner son
estime et l'estime de la communauté à laquelle on s'est attaché, vis à vis de ceux vers qui on s'est engagé..
Ou poursuivre le cours tortueux des rapines et du profit, tant pis pour ceux qui coulent dans le courant...
MANN, filmant presque quasiment en extérieurs va illustrer sa métaphore, et l'eau prend une grande
importance dans son film, l'eau qui porte, qui fait dériver, qui stoppe ou engloutit..
Comme dans W73, le back ground de STEWART se devine petit à petit, ne se raconte presque jamais..
KENNEDY le connaît de réputation, et la marque de la corde est sur son cou...Pomme pourrie ?
Pas si pourrie que ça puisqu'elle sauvera le tonneau plutôt que le gâcher....
Avant sa démonstration finale ( émouvante, mais un poil lourdingue faut bien dire...) Un grand merci !!!
MANN aura fait passer son héros par une série d'épreuves, parcours du combattant dont la plus rude
est peut-être de voir la fille qu'il convoite céder au charme de celui qui représente (tera) le mal....
Après le périple de STEWART à la recherche de l'assassin de son père et le l'arme gagnée..
voilà son itinéraire par monts, vaux et rivières pour réintégrer une communauté humaine
et ça ne fait que commencer en intensité.
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tepepa
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par tepepa »

Je préfère le titre français, vachement mieux, plus rageur, plus conforme avec la force du film. Mais j'aime aussi la métaphore de Pike sur le cours d'eau sinueux qui s'apparente à celui de la vie: Stewart qui va du Mal vers le Bien, Arthur Kennedy qui va du Mal vers le Bien puis vers le Mal, Rock Hudson, du Bien vers le Mal puis vers le Bien, Howard Petrie du Bien vers le Mal.
En fait, c'est un film anti Bush précurseur... :sm32:
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Eager Beaver
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Eager Beaver »

A priori il y a un point d'équilibre existant pour les pro Bend of the river et les pro affameurs.

Patrick Brion rapporte un point d'histoire pouvant réconcilier tout le monde (Le Western p184, citant, The Hollywood screenwriters de Richard Corliss, 1972): "A l'origine c'est James Stewart lui-même qui acheta le livre, souhaitant être de nouveau le héros d'une intrigue westernienne. Il en parla aussitôt à Aaron Rosenberg, qui avait produit Winchester 73, et le donna alors à Borden Chase pour qu'il puisse réfléchir à une éventuelle adaptation. Chase lut le livre et n'y vit aucun rôle possible pour James Stewart, qui avoua n'avoir lu que la jaquette de la couverture. Chase écrivit alors une histoire totalement nouvelle. Quelques mois plus tard, lorsque le filme sortit à Portland, le romancier Bill Gulick acheta une page entière de publicité pour annoncer: "La seule chose qui m'appartient dans ce film sont les trois premiers mots du titre Bend of the. En dehors de cela oubliez-le.""

Musselshell pourra surement nous dire en quoi retournait la première histoire et en quoi le coude y était porteur de sens.
Si Bend of the river n'a rien à voir avec le projet initial, le titre français sur l'apreté d'un monde, notamment celui d'un Ouest ratrappé par la vénalité est peut être très adapté pour l'oeuvre cinématographique. Le débat est ouvert. A nous de voir s'il y a du sens dans le mitan de ce lit dressé par Mann entre la rivière et la violence humaine
Une seule chose est certaine le film n'est absolument pas à oublier. Alors, malgré les vacances, faisons le vivre.
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musselshell
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par musselshell »

Eager Beaver a écrit :Si Bend of the river n'a rien à voir avec le projet initial, le titre français sur l'apreté d'un monde, notamment celui d'un Ouest ratrappé par la vénalité est peut être très adapté pour l'oeuvre cinématographique. Le débat est ouvert. A nous de voir s'il y a du sens dans le mitan de ce lit dressé par Mann entre la rivière et la violence humaine...
Je crois que Pike a répondu...Le titre original convient et au filmage et à la symbolique, à la morale éventuellement à tirer de l'histoire...Le titre français est tout de même extraordinairement anecdotique...Le film commence sur une rivère et finit dans cette même rivière. Et Mann filme un cours et un parcours...Et puis franchement...quand on a droit à des images comme celles là, un titre simple hommage aux lieux, tant réels que mythiques, fait plus que se concevoir...çà devient limpide! Idem pour the Far Country: c'est le Yukon, mais c'est aussi le chemin vers la communauté que doit effectuer Stewart, le rêve du ranch toujours repoussé vers un ailleurs meilleur qui le liait à Brennan...c'est tout çà en même temps. :sm32:
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musselshell
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par musselshell »

Un mot sur Gulick: je n'ai lu que Chief Joseph Country, Land of the Nez Percés, livre d'histoire assez vivifiant...Gulick sachant utiliser ses talents de conteur, un peu à la manière d'un De Voto, moins à celle d'un AB Guthrie, qui "psychologise" plus...Gulick s'est presque totalement consacré au Nord-ouest, à l'Oregon...Le titre original du roman dont est tiré le scénario de Bend of the River est Bend of the Snake...il y a donc cohérence géographique avec le film. Simplement, Mann centre l'action sur ses héros et leurs tourments, davantage que sur la fresque et le roman historique...ce dont se revendique de toute évidence Gulick, en tous cas dans ce que j'ai lu...Le film retient probablement plus un contexte qu'une histoire stricto sensu...Chase traite pareillement tous ses scénarios, c'est la même chose avec Red River par exemple...où il insiste encore plus sur les relations entre Dunson et son fils adoptif que dans l'histoire qu'il avait lui même publiée dans le Saturday Evening Post...
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Pike BISHOP
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Pike BISHOP »

Borden CHASE rajoutait beaucoup de choses et MANN beaucoup de monde..
Dans ses premiers westerns, ça foisonne...Toute une galerie de personnages dans W.73
et presque autant dans ces "AFFAMEURS" des communautés pionnières, les commerçants de Portland..
Le Capitaine et son adjoint qui n'auraient jamais du quitter le Mississipi !!
tous les hommes de main, plus ou moins truands (belle galerie avec Harry MORGAN, ect...)
Rock HUDSON en gentil gambler, rôle guère étoffé..
Si on excepte "THE FAR COUNTRY" et "CIMMARON" MANN va considérablement resserrer action et personnages
autour de groupes isolés ou de familles..Communauté de 5 pour "NAKED SPUR"..Famille WAGOMMAN et TOBIN
pour "MAN FROM LARAMIE" et MAN of The WEST"...
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Vin
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Vin »

Oui Pike;et pour ma part,je préfère ses films où foisonnent nombre de personnages secondaires.
Quelque chose de l'enfance,sans doute, mais les westerns avec trois acteurs me semblent toujours tournés ainsi faute de moyens, ce qui n'est pas toujours le cas.
Tu parles de The man from Laramie; c'est un bon film, mais les méchants sont trop facilement méchants, idem pour les gentils.

Je n'ai pas cette perception dans Les affameurs, les personnages y sont de moins point de vue plus riches.
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Alec Longmire
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Alec Longmire »

Ne l'ayant pas revu attentivement depuis assez longtemps, il m'est assez difficile d'en parler en détails, cependant il m'en reste une impression d'ensemble qui se vérifie pour moi à chaque visionnage.
J'aime le début de ce film, la manière dont le spectateur est plongé dans l'action avec cette présence presque opressante du paysage que soulignait musselshell, et puis ces personnages qui commencent à se dessiner avec malgré tout des contours flous : J. Stewart et A. Kennedy (que j'apprécie particulièrement en tant qu'acteur), hommes d'action au passé peu recommandable, prêts à risquer leur vie et qui ont au cou les marques d'une vie dont ils préfèrent ne pas parler. Comme nous l'avons déjà dit à propos de Winchester 73, ce thème cher à Mann réapparaît ici avec force, et ce traitement du passé par touches allusives me plaît beaucoup, de même que la morale des pommes pourries...

Malgré tout, c'est peut-être un des films du cycle qui nous intéresse ici qui me passionne le moins ; notamment, j'ai toujours trouvé les épisodes dans le port un peu longuets. Je ne lui reproche pas grand chose, à ce second opus, c'est assez indéfinissable pour moi, mais en tout cas c'est ainsi : c'est sans doute, des 5 que nous passons en revue, celui que j'ai le moins d'entrain à revoir... (mais attention, ça reste quand même assez haut de gamme dans mon esprit :) )
old timer
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par old timer »

C'est bizarre que ce film ne déclenche pas plus les passions que ça...
Pour ma part c'est mon 2eme préféré du cycle (juste après "The Man from Laramie") et il a peu de défauts... (dire que dans le port c'est un peu longuet... c'est un peu court :num1 )
Pour bien expliquer tout ça il faudrait que je le revoie... je vais essayer de trouver le temps ce week-end !
A suivre...
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Vin
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Vin »

En fait:
-c'est l'été
-il n'y a qu'une demi-douzaine de personnes qui postent ici régulièrement
- et cette série fait plutôt l'unanimité (je parle des Mann/Stewart)
donc : pas nombreux, pas d'enguel...et il fait chaud..
Ceci DOIT expliquer celà !
:wink:
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Alec Longmire
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Alec Longmire »

dire que dans le port c'est un peu longuet... c'est un peu court :num1
J'avoue, j'aurais pu faire un effort :mrgreen: Mais c'est un peu ce que j'expliquais au début de mon message : ce qui me "trouble" (ce n'est pas le mot exact mais bon...) dans ce film c'est, à chaque vision, l'impression d'un "creux" après un début sur les chapeaux de roues...
A chaque fois, je suis emballé par le départ, et puis il me semble toujours que ça s'essoufle un peu. Mais je reconnais que tout ça n'est pas très argumenté :oops:

Par contre, j'aime bien la suite, le revirement de Arthur Kennedy, la poursuite de Stewart et son personnage jusqu'au boutiste... Mais bon, il y a toujours le flottement du milieu qui me dérange...
Juh
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Re: Les affameurs - Bend of the river - Anthony Mann - 1952

Message par Juh »

J'ai exactement le même sentiment. Au début, la musique, les images et l'histoire me font fondre. Pourtant, certaines des scènes suivantes semblent s'alanguir un peu, voire ne pas servir à grand chose. Tout comme les personnages eux-mêmes dont on se demande parfois à la fin en quoi ils étaient indispensables ( Rock Hudson par exemple, ou bien la petite soeur blonde) . Bref, fautes de rythme, manque de concision, dispersion du scénario ? Le film fait passer un très bon moment sans donner la sensation d'un chef-d'oeuvre.
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