Salut,
Je ne me risquerai pas à une analyse pointue que mes connaissances en cinéma ne me permettent pas.
Toutefois j'ai revu le film hier soir, et je l'ai encore plus apprécié que lors de mes premières visions.
1) C'est marrant mais sur Backlash, je parlais du décor final pour la scène du duel en disant qu'il me rappelait quelque chose, et bien c'est celui de Winchester 73!!!.
Ici le duel est somptueux, non pas par la dualité exacerbé des deux protagonistes (mal amené, le mauvais frère a quand même la photo de famille!!!), mais plutôt par la maestria de la scène, WAOWW les ricochets tout prés de la tête de LIN!!!.
2) Je ne comprends pas trop la polémique sur la pub à la Winchester, c'est un objet culte qui a fait l'ouest, qui a changé (comme l'explique VIN) les forces en présence, c'est bien normal que 80 ans plus tard on en face un film.
3) Rock HUDSON est très impressionnant physiquement, c'est effectivement dommage que son personnage ne soit pas plus fouillé.
4) Wyatt EARP est si insignifiant que STEWART ne le prends pas au sérieux au début, mais un peu comme un COLOMBO, il est malin, intelligent, plein de réparties qui font mouche ("vous allez pas gacher un 4 Juillet"

), et finallement tout le monde le respecte, fort quoi!.
5) le film est plein d'humour (le passage avec le sergent est très réussi), de tension (la rencontre des deux frères en duel sans arme est merveilleuse), de violence (la tête à STEWART quand il presse celle de DURYEA sur le bar), de réalisme (la lacheté et les questions qu'elle pose). Et tout cela c'est grâce, n'en déplaise à certains ici, aux multiples scénettes, qui permettent de voir différents comportements qu'un héros ne peut mettre en avant seul.
6) Enfin pour finir, le point le plus important à mes yeux est sur la crédibilité de STEWART en tant que WESTERNER, je pense que MANN s'est posé la même question que nous, car effectivement STEWART n'entre pas dans les canons habituels du héros de l'ouest. Aussi lui a t'il adjoint un faire valoir pour ce premier film, comme cela son héros s'en est trouver magnifié, dans la forme est dans le fond, STEWART trouvait ainsi une épaisseur que peut être il n'avait pas encore de lui même (j'entends les critiques sur ce point

).
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