Je suis de ceux-là aussi ! 14 ième arrondissement, une salle disparue qui donnait dans le western.
La semaine précédente on avait revu "l'homme aux colts d'or".
T'imagines la claque.
Nous avions enfin trouvé un vrai héros, bien crade sur lui, dans la boue et la poussière, qui en prend
plein la tronche, et qui triomphe, mais de quelle façon...
On était loin des deux héros gominés et bien propres sur eux, on pouvait se moquer
allègrement de Queen et de ses fringues bleu marine bien propres...
Que voulez-vous 68 approchait, on était déjà un peu rebelle, rock et blousons noirs...
Ce Django nous allait comme un gant, une seconde nature, le western qu'on attendait.
On avait basculé d'un seul coup dans une autre univers. Le western devenait vrai...
Depuis on a pris un sacré coup de vieux et chaque vision de ce film reste pour moi une découverte!
Tiens avant d'aller plus loin, je vais m'en remettre un coup histoire de voir si je n'ai rien oublié...
Amicalement E.
PS.: avant de me faire tirer dessus à boulet rouge, je tiens à vous dire, qu'avec le temps
" l'homme aux colts d'or " est pour moi un grand film... N'y voir ici qu'un souvenir de jeunesse
d'un qui a été élevé aux westerns US et qui tombe dans ce qui deviendra le western spaghetti
ce qui correspondra mieux à ses goûts...
Pour tous ceux qui l'aurait oublié et pour mesurer l'impact de ce film, je rappelle qu'une
copie de "
Django" est conservée au
Musée d'Art Moderne de New-York !
Une référence, non?
Quand au nom de
Django, Corbucci a toujours affirmé que c'est un hommage à
Django Reinhart !
Amicalement E.