Mon nom est Personne - Il mio nome è Nessuno - 1973 - Tonino Valerii
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- John Mallory
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- Sartana
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Pour rester dans les scènes comiques de Mon nom est Personne, j'ai un faible pour celle de Jack le tabasseur "Pour une somme ridicule, il vous met sur le cul". Cette scène durant laquelle Terence Hill assène à un cowboy des tartes pendant au moins 15 secondes est fabuleusement drôle, tout comme lorsque Personne se cache derrière le tabasseur et qu'il le fait tourner pour rester caché, et que les chants d'une chorale d'enfants font passer la scène pour un jeu de récré...
Pour ma part, c'est un film remarquable qui oppose un dernier des géants malgré lui sur le déclin, à un acteur montant du cinéma comique : un pur régal de comédie, d'action, d'émotions pour un film éternellement beau et d'une profonde réflexion sur les rapports hommes célèbres/ admirateurs : un chef d'œuvre.
Pour ma part, c'est un film remarquable qui oppose un dernier des géants malgré lui sur le déclin, à un acteur montant du cinéma comique : un pur régal de comédie, d'action, d'émotions pour un film éternellement beau et d'une profonde réflexion sur les rapports hommes célèbres/ admirateurs : un chef d'œuvre.
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
À propos de Neil Summers
Neil Summers est un acteur d'origine britannique. Il est né le 28 avril 1944 à Londres en Angleterre.
Avant d'être un acteur, il est d'abord et avant tout un cascadeur. Son premier film en tant que cascadeur fut McLintock! en 1963 d'Andrew V. McLaglen. Ensuite, il a fait des cascades dans d'innombrables westerns. Plus d'une trentaine de long-métrages et également dans plusieurs téléséries dont, Gunsmoke, The Big Valley, How the West Was Won, Little House on the Prairie, Bonanza...
Son premier film en tant qu'acteur fut le western The Animals (1970) de Ron Joy. Puis, il a enchaîné avec une série de westerns tels: The Life and Times of Judge Roy Bean (1972), Il Mio nome è Nessuno (1973), Gunsmoke (TV) (3 épisodes 1972, 73, 74),The Tracker (TV) (1988) The Legend of Grizzly Adams (1990), Lucky Luke (1991), Lucky Luke (TV-Series) (1993), Bad Girls (1994) et Two Bits & Pepper (1995).
Dans le film Mon nom est personne, il n'est pas crédité au générique, mais son personnage se nomme Squirrel.
Au fait, saviez-vous que pour un particulier, il possède l'une des plus belles collections d'objets en provenance de films et téléséries westerms au monde ? Vous pouvez voir plusieurs de ses pièces de collections au musée Gene Autry aux États-Unis.
Avant d'être un acteur, il est d'abord et avant tout un cascadeur. Son premier film en tant que cascadeur fut McLintock! en 1963 d'Andrew V. McLaglen. Ensuite, il a fait des cascades dans d'innombrables westerns. Plus d'une trentaine de long-métrages et également dans plusieurs téléséries dont, Gunsmoke, The Big Valley, How the West Was Won, Little House on the Prairie, Bonanza...
Son premier film en tant qu'acteur fut le western The Animals (1970) de Ron Joy. Puis, il a enchaîné avec une série de westerns tels: The Life and Times of Judge Roy Bean (1972), Il Mio nome è Nessuno (1973), Gunsmoke (TV) (3 épisodes 1972, 73, 74),The Tracker (TV) (1988) The Legend of Grizzly Adams (1990), Lucky Luke (1991), Lucky Luke (TV-Series) (1993), Bad Girls (1994) et Two Bits & Pepper (1995).
Dans le film Mon nom est personne, il n'est pas crédité au générique, mais son personnage se nomme Squirrel.
Au fait, saviez-vous que pour un particulier, il possède l'une des plus belles collections d'objets en provenance de films et téléséries westerms au monde ? Vous pouvez voir plusieurs de ses pièces de collections au musée Gene Autry aux États-Unis.
Je pense qu'il y a encore beaucoup de choses à dire.
L'omniprésence des miroirs, les lunettes de Beauregard, les sacoches de la horde qui brillent, le reflet de Personne dans la rivière... A part le côté narcissique, je ne sais pas trop comment interpréter ce genre de chose.
Les seconds rôles, parler aussi du box-office, de la "suite" de Mon nom est Personne, Un Génie, Deux Associés et une Cloche...
cool
L'omniprésence des miroirs, les lunettes de Beauregard, les sacoches de la horde qui brillent, le reflet de Personne dans la rivière... A part le côté narcissique, je ne sais pas trop comment interpréter ce genre de chose.
Les seconds rôles, parler aussi du box-office, de la "suite" de Mon nom est Personne, Un Génie, Deux Associés et une Cloche...
cool
Je vais essayer d'apporter ma petite pierre à l'édifice, car je suis étonné que personne n'est fait le rapprochement entre Liberty Valence et MNEP, pour la scène du duel photographié.
Je m'explique : Si on lit le livre de Simsolo entretien avec Leone, celui ci fait des éloges sur liberty valence, visiblement il adore, et quel est le fin mot du film "imprimons la légende plutôt que la réalité", et la photo que fait elle ? Elle photographie la "future-légende" plutôt que la réalité.
Que Leone se soit inspiré de Ford pour cette scène je serais pas étonné, et si quelqu'un l'a déjà dit sorry je suis passé à côté
Je m'explique : Si on lit le livre de Simsolo entretien avec Leone, celui ci fait des éloges sur liberty valence, visiblement il adore, et quel est le fin mot du film "imprimons la légende plutôt que la réalité", et la photo que fait elle ? Elle photographie la "future-légende" plutôt que la réalité.
Que Leone se soit inspiré de Ford pour cette scène je serais pas étonné, et si quelqu'un l'a déjà dit sorry je suis passé à côté
Bien vu, akpstyl.
Cela rejoint la remarque de Personne sur les miroirs, les lunettes et les jeux de lumière. Le regard, l'apparence, est l'un des fils rouges de ce film.
B.
PS : je ne suis sûrement pas le premier à soulever ce point, mais rappelons-nous que, dans l'Odyssée, Ulysse déclarait s'appeler Personne à un cyclope dont il finissait par crever l'oeil
Cela rejoint la remarque de Personne sur les miroirs, les lunettes et les jeux de lumière. Le regard, l'apparence, est l'un des fils rouges de ce film.
B.
PS : je ne suis sûrement pas le premier à soulever ce point, mais rappelons-nous que, dans l'Odyssée, Ulysse déclarait s'appeler Personne à un cyclope dont il finissait par crever l'oeil
Personne a écrit :
"Ce film, j'ai comme l'impression qu'il appartient à Personne!"
je l'avais déjà faite celle-là, copieur !
fleimard !Carcasse a écrit :"Zut, je devais répondre demain... MusselShell, tu m'as grillé avec classe ! "
bon maintenant passons au plus coriace des trois (celui qui parle tout le temps)
tiens à ce propos MusselShell tu n'avais pas promis de ne rien dire sur ce film...?
Blague à part tu as bien fait de nous donner ton sentiment afin de participer à la discussion. Mais par contre lorsque tu écris : "J'ai du mal à penser qu'il s'agissait de "dégommer" le spaghetti, tant Terence Hill, dans ce film, réjouit plus que jamais ceux qui l'aiment" il n'y a pour moi nulle contradiction puisque il faut au contraire que Terence Hill soit mis en valeur dans le film. C'est précisément l'une des astuces de l'ironie que de mettre en valeur ce que l'on veut dénoncer (et encore une fois d'après ce que j'ai pu lire Leone dénonce dans ce film) .
Mais bon je ne vais pas te refaire le coup de Terence Hill faisant la leçon à Henry Fonda (je ne me permetttrai pas, tout de même !). Et puis comme le disait je ne sais plus qui on ne sait rien sur ce film on ne fait juste que supposer, mais bon c'est aussi ça le charme de "westerns disséqués"
- musselshell
- Castor éclopé
- Messages : 3200
- Enregistré le : 08 janv. 2006 16:08
1) C'est pas vrai que je parle tout le temps
2) Le film n'est effectivement pas mauvais: du charme, de l'humour, de la nostalgie, et effectivement une exploration assez riche et subtile de la relation admirateur-admiré telle qu'elle s'illustre, plus encore qu'au sein du genre, dans le rapport même que le spectateur entretient avec lui...on est à peu près d'accord.
3) N'empêche que...il me manque quelque chose, ce truc qui est derrière la fiction filmée, et qui enracine le film dans un monde, une culture, une histoire, appelons ça comme on veut...sans qu'on parvienne toujours à dire en quoi ou pourquoi. Disons que ce film appartient aux regards européens réussis sur le genre. A un moment où des cinéastes Italiens (disons deux...) pouvaient sentir le besoin, en forme de bilan, de fondre leur apport avec un hommage à la tradition américaine...
4)Bon, tout ça est très flou et généraliste, j'en conviens...j'avoue ne pas avoir vu le film depuis un bout de temps. Mais je l'ai vu (je dis ça pour JL).
5) Si j'ai recausé, c'est que tu m'as cherché.
2) Le film n'est effectivement pas mauvais: du charme, de l'humour, de la nostalgie, et effectivement une exploration assez riche et subtile de la relation admirateur-admiré telle qu'elle s'illustre, plus encore qu'au sein du genre, dans le rapport même que le spectateur entretient avec lui...on est à peu près d'accord.
3) N'empêche que...il me manque quelque chose, ce truc qui est derrière la fiction filmée, et qui enracine le film dans un monde, une culture, une histoire, appelons ça comme on veut...sans qu'on parvienne toujours à dire en quoi ou pourquoi. Disons que ce film appartient aux regards européens réussis sur le genre. A un moment où des cinéastes Italiens (disons deux...) pouvaient sentir le besoin, en forme de bilan, de fondre leur apport avec un hommage à la tradition américaine...
4)Bon, tout ça est très flou et généraliste, j'en conviens...j'avoue ne pas avoir vu le film depuis un bout de temps. Mais je l'ai vu (je dis ça pour JL).
5) Si j'ai recausé, c'est que tu m'as cherché.
C'est tout à fait vrai il y a un cote Maitre d'école dans la démarche de Leone. Avec Pour une pongée il crée (même si certains confèrent la paternité à Sollima) le western spaghetti. Après dix années d'errance du genre, Leone décide de mettre un terme à ce style avec Mon nom est personne. Du genre circulez, la lecon est finie.. Evidemment ce n'est pas un western spaghetti classique, c'est un film batard, heureusement d'ailleurs.
C'est un Sur-western spaghett, un peu comme l'Homme des vallées perdues l'étaient pour le western classique
Mon seul regret: le passage de Personne poursuivit par les tueurs (miroirs etc)
Au fait je ne sais pas si vous l'avez relevé mais la vf est tout simplment EXCELLENTE.
En ce temps là on savait faire du doublage créd de diou
Quand la BO, c'est ma préférée avec celle Il.. Révolution
C'est un Sur-western spaghett, un peu comme l'Homme des vallées perdues l'étaient pour le western classique
Mon seul regret: le passage de Personne poursuivit par les tueurs (miroirs etc)
Au fait je ne sais pas si vous l'avez relevé mais la vf est tout simplment EXCELLENTE.
En ce temps là on savait faire du doublage créd de diou
Quand la BO, c'est ma préférée avec celle Il.. Révolution