Personne a écrit :A signaler, Costner a demandé à son ami Kevin Reynolds, réalisateur de Fandango, La Bête de Guerre, Robin des Bois, Monte Cristo, Rapa-nui et Waterworld, de venir l'aider sur la difficile séquence de la chasse aux bisons. C'est la seule qui lui soit véritablement attribuée. De là à ce qu'il y en ait d'autres...
On peut comprendre qu'entre la complexité d'une telle scène, le nombre de caméras et l'équipe de tournage, comédiens et cascadeurs compris, Costner ait eu besoin d'un coup de main, surtout qu'il se trouvait lui-même à cheval dans la plupart des plans et qu'on peut parfaitement voir qu'il n'était pas doublé. Quand on sait à quel point les syndicats corporatistes sont intransigeants aux USA (d'ailleurs, ils n'ont pas tort quand on considère la grève des scénaristes et le fait qu'ils aient obtenus gain de cause), on peut se dire qu'il aurait été risqué de fiche en l'air le budget d'une scène aussi importante en ne faisant confiance qu'à un "simple" assistant.
De plus, il faut se rappeler que DALL est une première oeuvre, ce qui est tout à la fois la gloire et la malédiction de Kevin Costner.La gloire car ils sont si rares les comédiens metteurs en scène qui pondent un chef d'oeuvre (je dis "chef d'oeuvre" car depuis il n'a pas fait mieux) dès leur premier opus. De plus, en général, ils se frottent à des choses "faciles". Souvenons nous que Redford a commencé avec
Ordinary People, qui d'un point de vue purement technique ne va guère plus loin qu'un bon téléfilm ou que Eastwood a réalisé d'abord
Play Misty for me (avec l'aide de son pote Siegel) qui était aussi relativement facile à mettre en scène (ce qui n'ote roen à la qualité intrinsèque de ces deux films). Ce fut aussi une malédiction, car le public et surtout les critiques vous attendent au tournant et que si vous ne faite qu'au mieux "aussi bien" vous serez toujours considéré comme moins bon. Les deux fims que Costner a réalisé par la suite ne méritaient pas l'opprobre des critiques que reçut
Postman qui a de nombreuses qualités, ou la quasi indifférence de
Open range qui reste un western épatant (les mêmes critiques qui l'ont ignoré, ont encensé
Appaloosa qui n'est ni moins bon, ni meilleur). Je pense même qu'il faut un sacré courage pour oser se remettre au boulot. Pour mémoire, qui se souvient du titre de l'album qui suivit
Hotel California de Eagles ?
Westernement...