
Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
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Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
nathan a écrit :le 15 Jan 2005
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Un très beau western avec un scénario des plus croustillants. Véritable hymne à la survie mais aussi bel hommage aux femmes , ce film bénéficie d'une excellente interprétation de Robert Taylor qui s'en tire avec tous les honneurs face à l'irrésistible Denise Darcel .
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Django a écrit : le 12 Fév 2010
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Ce western est bien construit, sans temps mort et aborde un sujet rarement traité dans le western. J'ai trouvé que le film regorgeait de situations plausibles et réalistes dans leur mise en scène. Les scènes terribles endurées par ces femmes sont désamorcés par un humour qui est le bienvenue.--
Nouvelle vision, plaisir permanent. En particulier je trouve que c'est une des meilleures prestations de Robert Taylor qui est beaucoup moins "monolithique" que d'habitude, et Denise Darcel est parfaite, alors que je n'apprécie pas sa prestation dans mon film favori (Vera Cruz).Yosemite a écrit :le 19 Nov 2011
Personnellement j'aime beaucoup Wellman. Je trouve que ses films ont vraiment beaucoup de profondeur, voire d'audace.--
Et puis bon, autant de femmes, joliment filmées, dans un western... C'est unique si je ne me trompe pas.
Oui, un beau western, vraiment. Vaste et élégant. J'aime beaucoup.
Et puis quand même, Denise Darcel est si belle...
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
Pour prendre le goût à mon prochain voyage au Wyoming, Utah, Nevada, Nord de la Californie, Oregon...
j'ai revisité ce formidable Western de William A. Wellman, qui me satisfait sur tous les points...
J'avais signalé un livre sur un convoi partant d'Independance vers la Californie, par l'Oregon Trail, où tous
les hommes du convoi sont mort à mi chemin, les femmes suivent à eux le périple voyage, les uns vers
l'Oregon, les autres vers la Californie. Je ne sais pas si le livre a été traduit en français!
ici
http://forum.westernmovies.fr/viewtopic ... 14&t=17370
j'ai revisité ce formidable Western de William A. Wellman, qui me satisfait sur tous les points...
J'avais signalé un livre sur un convoi partant d'Independance vers la Californie, par l'Oregon Trail, où tous
les hommes du convoi sont mort à mi chemin, les femmes suivent à eux le périple voyage, les uns vers
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- major dundee
- Marshall
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Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
17h15 le dimanche dans les 70's...je savais pas qu''ils passaient des films à des horaires pareils,cela justifiait de payer sa redevance.
La fiche T.V est plus détaillée aussi,avec des photos commentées,le spectateur potentiel est mieux considéré quand même...
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- Compte Supprimé 0A
- Tunique bleue
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Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
Wellman nous fait encore du très bon western, légèrement en dessous de la trilogie vu précédemment pour moi ( l'étrange incident, au-delà du missouri, la ville abandonnée )
Robert Taylor joue un personnage extrêmement dur, militaire, j'ai beaucoup aimé sa relation avec Ito le petit, même si le début de la relation m'a un peu géné, la complicité s'installe à notre grand plaisir
Comme d'habitude, John McIntire est impeccable, a chaque fois qu'il parle dans un film c'est passionnant, on dirait un conteur
Le film se déroule sur une sacrée odyssée, où les femmes prouvent leur HONNÊTETÉ et qu'elles valent autant que des hommes.
Odyssée pleines de péripéties et surprises, ou moi même je me disais quel enfer.
Avec sa comme d'habitude de grandes scènes, et j'ai particulièrement apprécié les 5 dernières minutes qui clos le film.
Robert Taylor joue un personnage extrêmement dur, militaire, j'ai beaucoup aimé sa relation avec Ito le petit, même si le début de la relation m'a un peu géné, la complicité s'installe à notre grand plaisir
Comme d'habitude, John McIntire est impeccable, a chaque fois qu'il parle dans un film c'est passionnant, on dirait un conteur
Le film se déroule sur une sacrée odyssée, où les femmes prouvent leur HONNÊTETÉ et qu'elles valent autant que des hommes.
Odyssée pleines de péripéties et surprises, ou moi même je me disais quel enfer.
Avec sa comme d'habitude de grandes scènes, et j'ai particulièrement apprécié les 5 dernières minutes qui clos le film.
- Arizona Kid
- Marshall
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Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
Samedi passé, j'ai déniché à la brocante hebdomadaire le DVD de ce Convoi de femmes (1951) , dont j'avais souvent entendu parler par le truchement de Patrick Brion et Bertrand Tavernier, les deux " Messieurs Bonus " de chez Sidonis/Calysta.
En règle générale, j'apprécie beaucoup les films de convois, mes trois favoris étant La Piste des Géants (1932) de Raoul Walsh, Le Convoi maudit de Roy Rowland, et naturellement Le Convoi des braves de John Ford, tous deux sortis en 1950.
J'ai trouvé très intéressant le film de William Wellman, qui permet -outre de passer un très bon moment devant un fort beau western, mené par un Robert Taylor minéral à souhait- de mesurer à quel point les mentalités de ce temps-là étaient très éloignées de celles qui sont les nôtres aujourd'hui: ces femmes désespérées qui, par souci du devoir et des conventions sociales, se choisissent des maris sur photographies (sorte de Meetic avant l'heure) , les embrassent sur la bouche puis passent devant Monsieur le pasteur dans le quart d'heure suivant leur première rencontre... avant, on le devine aisément, de passer à la casserole fissa fissa, histoire de peupler ce patelin un rien pelé démographiquement parlant...
J'imagine sans peine la gueule que tireraient les " assoss " féministes et autres ligues bien-pensantes si on leur projetait ce film
Cet aparté refermé, j'ai retrouvé tous les éléments que j'aime dans les films de convois: tensions entre les membres de la caravane, exacerbées par les aléas de la traversée d'un monde sauvage, les accidents tragiques, les imprévus, les embûches naturelles (la pluie, la chaleur du désert, les passages périlleux) ...
Seul bémol, à mon sens tout au moins: l'attaque des Indiens, qui est davantage suggérée que montrée, ce qui est évidemment voulu mais qui aurait, selon moi, conféré au film un éclat un peu plus spectaculaire.
Au niveau des personnages, le petit jeu de chien et chat entre Robert Taylor et notre compatriote Denise Darcel fait mouche, les deux acteurs nous régalant de piques aussi vénéneuses que drôlissimes; mention spéciale à cet acrimonieux " Vous êtes noir de crasse du matin au soir " , lancé par la french lady au taciturne chef du convoi.
Autre savoureux duo avec les interactions de Robert Taylor et d'Henry Nakamura, alias Ito, l'affable et pragmatique cuistot chinois: d'abord moqué et marginalisé par Taylor en raison de sa petite taille, Ito finit par gagner l'amitié et le respect de ce dernier, avec lequel il se paiera une bonne cuite de derrière les fagots.
Mais pour moi, la scène la plus touchante de Convoi de femmes restera celle où Ito retrouve le petit chien accompagnant le convoi, lequel cabot est prêt à se laisser mourir de chagrin sur la tombe de fortune de son pauvre maître, un garçonnet italien accidentellement tué par sa propre mère, qui ne savait pas manipuler un fusil...
Si je ne devais retenir qu'une seule scène de tout le film, ce serait probablement celle-ci.
Pour conclure, je dirais simplement que Convoi de femmes, s'il n'a pas à mes yeux l'ampleur épique de La Piste des Géants et souffre quelque peu de la froideur de Robert Taylor par rapport au Joël McCrea du Convoi maudit, n'en demeure pas moins un excellent western, tant dans son thème que dans le traitement qui lui est appliqué, et sans doute -à juste titre- l'un des opus majeurs de la filmographie de William Wellman qui, du reste, est loin d'être avare en pépites cinéphiliques.

En règle générale, j'apprécie beaucoup les films de convois, mes trois favoris étant La Piste des Géants (1932) de Raoul Walsh, Le Convoi maudit de Roy Rowland, et naturellement Le Convoi des braves de John Ford, tous deux sortis en 1950.
J'ai trouvé très intéressant le film de William Wellman, qui permet -outre de passer un très bon moment devant un fort beau western, mené par un Robert Taylor minéral à souhait- de mesurer à quel point les mentalités de ce temps-là étaient très éloignées de celles qui sont les nôtres aujourd'hui: ces femmes désespérées qui, par souci du devoir et des conventions sociales, se choisissent des maris sur photographies (sorte de Meetic avant l'heure) , les embrassent sur la bouche puis passent devant Monsieur le pasteur dans le quart d'heure suivant leur première rencontre... avant, on le devine aisément, de passer à la casserole fissa fissa, histoire de peupler ce patelin un rien pelé démographiquement parlant...
J'imagine sans peine la gueule que tireraient les " assoss " féministes et autres ligues bien-pensantes si on leur projetait ce film

Cet aparté refermé, j'ai retrouvé tous les éléments que j'aime dans les films de convois: tensions entre les membres de la caravane, exacerbées par les aléas de la traversée d'un monde sauvage, les accidents tragiques, les imprévus, les embûches naturelles (la pluie, la chaleur du désert, les passages périlleux) ...
Seul bémol, à mon sens tout au moins: l'attaque des Indiens, qui est davantage suggérée que montrée, ce qui est évidemment voulu mais qui aurait, selon moi, conféré au film un éclat un peu plus spectaculaire.
Au niveau des personnages, le petit jeu de chien et chat entre Robert Taylor et notre compatriote Denise Darcel fait mouche, les deux acteurs nous régalant de piques aussi vénéneuses que drôlissimes; mention spéciale à cet acrimonieux " Vous êtes noir de crasse du matin au soir " , lancé par la french lady au taciturne chef du convoi.
Autre savoureux duo avec les interactions de Robert Taylor et d'Henry Nakamura, alias Ito, l'affable et pragmatique cuistot chinois: d'abord moqué et marginalisé par Taylor en raison de sa petite taille, Ito finit par gagner l'amitié et le respect de ce dernier, avec lequel il se paiera une bonne cuite de derrière les fagots.
Mais pour moi, la scène la plus touchante de Convoi de femmes restera celle où Ito retrouve le petit chien accompagnant le convoi, lequel cabot est prêt à se laisser mourir de chagrin sur la tombe de fortune de son pauvre maître, un garçonnet italien accidentellement tué par sa propre mère, qui ne savait pas manipuler un fusil...
Si je ne devais retenir qu'une seule scène de tout le film, ce serait probablement celle-ci.
Pour conclure, je dirais simplement que Convoi de femmes, s'il n'a pas à mes yeux l'ampleur épique de La Piste des Géants et souffre quelque peu de la froideur de Robert Taylor par rapport au Joël McCrea du Convoi maudit, n'en demeure pas moins un excellent western, tant dans son thème que dans le traitement qui lui est appliqué, et sans doute -à juste titre- l'un des opus majeurs de la filmographie de William Wellman qui, du reste, est loin d'être avare en pépites cinéphiliques.

Modifié en dernier par Arizona Kid le 29 avr. 2019 13:44, modifié 2 fois.
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)


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- Trappeur
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Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
Final et générique de fin.
La musique me dit quelque chose...
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"Créer une œuvre, même imparfaite, demandera toujours plus de talent et d'effort que de la critiquer."
- major dundee
- Marshall
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Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
Ca y est, je viens de comprendre la vanne de "bigdede" par l'intermédiaire de "loco"...mais vu que j'avais pas participé au jeu de "longway", je risquais pas de trouver...
Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman

Convoi de femmes (Westward the Women, 1951) de William Wellman
MGM
Avec Robert Taylor, Denise Darcel, Hope Emerson, John McIntire, Julie Bishop
Scénario : Charles Schnee d’après une histoire de Frank Capra
Musique : Jeff Alexander
Photographie : William C. Mellor
Une production Dore Schary pour la MGM
Sortie USA : 31 décembre 1951
Belle année 'westernienne' que celle qui voit sortir pour la clore en apothéose le soir de la Saint-Sylvestre l’un des plus beaux fleurons du genre ! Excellente cuvée 1951 qui, après Au-delà du Missouri (Across the Wide Missouri), sacrait avec Convoi de femmes, William Wellman comme réalisateur le plus marquant de l’année tout comme la précédente, toujours concernant le western, avait été dominée par John Ford et surtout Anthony Mann. Après la vie quotidienne des 'Mountain Men' au-delà du Missouri, le franc-tireur William Wellman se penche sur le long et harassant voyage (plus de 3000 kilomètres), à travers montagnes et déserts, d’une caravane de 150 femmes-pionnières qui, au prix d’efforts surhumains, parties de Chicago pour fuir un passé encombrant ou douloureux, sont arrivées en Californie où elles ont épousé des cow-boys dont elles n'avaient vu que les photos et qui avaient besoin de compagnes pour adoucir leur quotidien et fonder un foyer.









- Yosemite
- Texas ranger
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Re: Convoi de Femmes - Westward the women - 1951 - William A. Wellman
Je m’étais mis en tête de revoir tous les westerns de Wellman qui figurent dans mes étagères, c’est fait. En terminant par Westward the women, c’est donc une fin en beauté, un western dont je ne me lasse pas et que j’avais découvert à la télé il y a fort longtemps.
Pas grand-chose à rajouter après l’analyse fort complète de Moonfleet, j’ai également retrouvé toute l’essence du genre dans cette œuvre qui concentre l’épopée de la conquête de l’Ouest. Et puis quand même, quelle belle histoire qui naît ici du rêve de Roy Whitman parlant avec une emphase touchante de « sa terre », la meilleure du monde, tout simplement.
Et ensuite, quelle belle idée d’adapter cette épopée dans un genre où, il faut bien le reconnaître, les femmes ne sont pas toujours bien représentées.
Alors voilà, à l’arrivée nous avons un chef-d’œuvre en effet.
Yo
Pas grand-chose à rajouter après l’analyse fort complète de Moonfleet, j’ai également retrouvé toute l’essence du genre dans cette œuvre qui concentre l’épopée de la conquête de l’Ouest. Et puis quand même, quelle belle histoire qui naît ici du rêve de Roy Whitman parlant avec une emphase touchante de « sa terre », la meilleure du monde, tout simplement.
Et ensuite, quelle belle idée d’adapter cette épopée dans un genre où, il faut bien le reconnaître, les femmes ne sont pas toujours bien représentées.
Alors voilà, à l’arrivée nous avons un chef-d’œuvre en effet.
Yo