Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
Mon fils m'a offert les dvds à Noël dernier, j'ai adoré !
Robert Duval y est très bien et Tommy Lee Jones fait partie de mes acteurs préférés.
Robert Duval y est très bien et Tommy Lee Jones fait partie de mes acteurs préférés.
Margarita

Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
bonjour à tous,
Ben et moi j'ai enfin la série (peut être complète?) mais ce n'est pas évident de s'y retrouver
car quand on tape lonesome dans Google, on reçoit des infos contradictoires sur la marche
à suivre pour les classer
bon je récapitule, j'ai mis dans l'ordre:
a) LONESOME DOVE -Les jeunes années, 2 DVD avec David Arquette & Jonny Lee Miller
b) COMANCHE MOON -je ne l'ai "trouvé" qu'en US, downloadé
en Gelbique il n'est
pas dispo en magasin on dirait (Fnac ou MediaMarkt)- avec Val Kilmer, Steve Zahn, Karl Urban
c) LONESOME DOVE 2 DVD, avec Tommy Lee & Duvall
d) LONESOME DOVE - 2 DVD, la Loi des justes, avec Jon Voight & William Petersen
e) LONESOME DOVE - Le crépuscule- avec James Garner & Sam Shepard
je dois vous avouer que de tous ces coffrets c'est celui avec notre duo Lee/Duvall qui me fait la plus belle impression.
bon, c'est vrai j'ai un faible pour ces deux loustics
mais il s'agit du scénario et de la performance des acteurs dont
je suis plus enclin à applaudir (à la rigueur le dernier avec Garner/Shepard n'est pas loin)
Je trouve LES JEUNES ANNEES & COMANCHE MOON plutôt bavards, tournés vers le mélo avec les dames,
et pour tout dire un peu confus côté continuité...
mais ceci n'est qu'une opinion bien sûr
Ben et moi j'ai enfin la série (peut être complète?) mais ce n'est pas évident de s'y retrouver
car quand on tape lonesome dans Google, on reçoit des infos contradictoires sur la marche
à suivre pour les classer

bon je récapitule, j'ai mis dans l'ordre:
a) LONESOME DOVE -Les jeunes années, 2 DVD avec David Arquette & Jonny Lee Miller
b) COMANCHE MOON -je ne l'ai "trouvé" qu'en US, downloadé

pas dispo en magasin on dirait (Fnac ou MediaMarkt)- avec Val Kilmer, Steve Zahn, Karl Urban
c) LONESOME DOVE 2 DVD, avec Tommy Lee & Duvall
d) LONESOME DOVE - 2 DVD, la Loi des justes, avec Jon Voight & William Petersen
e) LONESOME DOVE - Le crépuscule- avec James Garner & Sam Shepard
je dois vous avouer que de tous ces coffrets c'est celui avec notre duo Lee/Duvall qui me fait la plus belle impression.
bon, c'est vrai j'ai un faible pour ces deux loustics

je suis plus enclin à applaudir (à la rigueur le dernier avec Garner/Shepard n'est pas loin)
Je trouve LES JEUNES ANNEES & COMANCHE MOON plutôt bavards, tournés vers le mélo avec les dames,
et pour tout dire un peu confus côté continuité...
mais ceci n'est qu'une opinion bien sûr


"I play John Wayne in every picture, regardless of
the character, and I've doing all right haven't I ?"
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
la mini-série en 4 épisodes (Partir + Sur la piste + Les plaines + Le retour) sera diffusée sur Paris 1re mercredi et jeudi prochain à 13h35 (durée totale = 6 heures 25)
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL






Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
Z'ont de la chance les 1er parisiens
Mais j'ai les DVD donc...

Mais j'ai les DVD donc...


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Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
BigJake a écrit :Z'ont de la chance les 1er parisiens![]()
Mais j'ai les DVD donc...
"Paris 1ère" n'est, heureusement, pas une chaîne réservée aux parisiens !


« Écrire proprement sa langue est une des formes du patriotisme. »
(Lucie Delarue-Mardrus)

Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
Pas vu la mini-série, mais je suis en plein dedans avec le tome 2 du roman de Larry Mc Murtry. Je ne sais pas ce que valent les téléfilms, mais l'oeuvre de Mc Murtry est passionnante, perso je ne vois pas Call et Augustus sous les traits de Robert Duvall et Tommy Lee Jones...
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Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
Très bonne série en 4 parties, la première est molle pas les suivantes. Robert Duvall est formidable , Diane mon coup de coeur. Je regrette des faiblesses dans le scénario et qu'il y ait trop de morts.
Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
dans les bonus du bluray de Nickelodeon, Peter Bogdanovich explique que Lonesome Dove a d'abord été un scénario, Streets of Laredo, qu'il devait adapté avec un casting de rêve : John Wayne (Woodrow), James Stewart (Gus) et Henry Fonda (Jack Spoon).Le Duke a refusé finalement en disant cette belle phrase
"Ce film serait la fin du western et j'ai encore quelques cartouches à tirer"
Finalement Macnurty en a fait un livre et remporté le prix Pullitzer
"Ce film serait la fin du western et j'ai encore quelques cartouches à tirer"

Finalement Macnurty en a fait un livre et remporté le prix Pullitzer
Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
See what I did?
I said I wouldn't, and then I did!
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Re: Lonesome Dove - 1989 - Simon Wincer
J'ai consacré ma journée d'hier à revoir les quatre volets de cette excellente mini-série, qui est sans doute l'un des meilleurs westerns télévisés jamais produits.
Le mérite, outre son formidable scenario, en revient essentiellement à ses deux vedettes Robert Duvall et Tommy Lee Jones, parfaits de bout en bout, bien que la barbe postiche de Jones soit parfois un peu voyante.
Tous deux sont géniaux, mais à mes yeux, c'est Duvall dans le rôle de Gus McRae qui se taille la part du lion, avec force saillies paillardes et autres considérations philosophiques oiseuses, qui bien souvent laissent désarmé ce vieil ours mal léché de Woodrow Call, auquel Jones confère néanmoins une humanité toute en pudeur et sobriété.
Toutefois, le seul petit bémol de ce Lonesome Dove originel tient aux nombreux faux-raccords scénaristiques induits rétroactivement par sa préquelle Comanche Moon, tournée vingt ans plus tard en 2008.
Ainsi, quand on regarde les deux séries dans la foulée et dans l'ordre chronologique de l'histoire, force est de constater que les wagons ne sont pas toujours bien raccrochés entre les deux temporalités.
Par exemple, on apprend dans le téléfilm de 1989 que le personnage secondaire de Jake Spoon n'était pas au courant de la mort de la prostituée Maggie, mère du jeune Newt -fils non reconnu de Woodrow Call-, alors que dans le Comanche Moon de 2008, on voit ce même Spoon assister aux obsèques de la malheureuse, emportée par la tuberculose, puis réconforter le jeune orphelin.
Dans un autre ordre d'idée, seulement neuf ans sont censés séparer les deux séries, ce qui nous donne dans Comanche Moon des héros incarnés par des acteurs bien trop jeunes -Steve Zahn / Gus McRae et Karl Urban / Woodrow Call- par rapport à leurs homologues du " futur " Robert Duvall et Tommy Lee Jones.
Je veux bien croire que la vie au Far-West soit rude, mais de là à transformer deux fringants trentenaires en vieux papys déplumés en moins de dix ans, il ne faut tout de même pas abuser.
Tout comme lorsque Clara, l'amour impossible de Gus, fait promettre à celui-ci dans la préquelle de lui rendre visite au Nebraska avant que ses petites filles ne soient en âge de se marier, et que dans le téléfilm fondateur, censé se passer dix ans plus tard, on découvre que les filles en question n'ont toujours pas plus de douze ans: alors, pour excuser les scénaristes de Comanche Moon , on pourra toujours imaginer une quelconque anomalie génétique qui ralentirait la croissance de ces demoiselles, mais ce serait là encore un peu tiré par les cheveux
Bien sûr, tout ceci n'est que pinaillage et n'enlève rien aux qualités des deux séries respectives, à condition toutefois de ne pas enchaîner l'une sur l'autre si l'on veut éviter une sacrée perturbation du continuum espace-temps, nom de Zeus !

Le mérite, outre son formidable scenario, en revient essentiellement à ses deux vedettes Robert Duvall et Tommy Lee Jones, parfaits de bout en bout, bien que la barbe postiche de Jones soit parfois un peu voyante.
Tous deux sont géniaux, mais à mes yeux, c'est Duvall dans le rôle de Gus McRae qui se taille la part du lion, avec force saillies paillardes et autres considérations philosophiques oiseuses, qui bien souvent laissent désarmé ce vieil ours mal léché de Woodrow Call, auquel Jones confère néanmoins une humanité toute en pudeur et sobriété.
Toutefois, le seul petit bémol de ce Lonesome Dove originel tient aux nombreux faux-raccords scénaristiques induits rétroactivement par sa préquelle Comanche Moon, tournée vingt ans plus tard en 2008.
Ainsi, quand on regarde les deux séries dans la foulée et dans l'ordre chronologique de l'histoire, force est de constater que les wagons ne sont pas toujours bien raccrochés entre les deux temporalités.
Par exemple, on apprend dans le téléfilm de 1989 que le personnage secondaire de Jake Spoon n'était pas au courant de la mort de la prostituée Maggie, mère du jeune Newt -fils non reconnu de Woodrow Call-, alors que dans le Comanche Moon de 2008, on voit ce même Spoon assister aux obsèques de la malheureuse, emportée par la tuberculose, puis réconforter le jeune orphelin.
Dans un autre ordre d'idée, seulement neuf ans sont censés séparer les deux séries, ce qui nous donne dans Comanche Moon des héros incarnés par des acteurs bien trop jeunes -Steve Zahn / Gus McRae et Karl Urban / Woodrow Call- par rapport à leurs homologues du " futur " Robert Duvall et Tommy Lee Jones.
Je veux bien croire que la vie au Far-West soit rude, mais de là à transformer deux fringants trentenaires en vieux papys déplumés en moins de dix ans, il ne faut tout de même pas abuser.
Tout comme lorsque Clara, l'amour impossible de Gus, fait promettre à celui-ci dans la préquelle de lui rendre visite au Nebraska avant que ses petites filles ne soient en âge de se marier, et que dans le téléfilm fondateur, censé se passer dix ans plus tard, on découvre que les filles en question n'ont toujours pas plus de douze ans: alors, pour excuser les scénaristes de Comanche Moon , on pourra toujours imaginer une quelconque anomalie génétique qui ralentirait la croissance de ces demoiselles, mais ce serait là encore un peu tiré par les cheveux

Bien sûr, tout ceci n'est que pinaillage et n'enlève rien aux qualités des deux séries respectives, à condition toutefois de ne pas enchaîner l'une sur l'autre si l'on veut éviter une sacrée perturbation du continuum espace-temps, nom de Zeus !

" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)


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