J'ai commencé la saison 2, et enfin, durant quelques minutes je me suis gavé d'un plan tout simple mais qui me manque tant dans cette série que je ne résiste pas à l'envoi sur le forum.
Tout simple disais-je, une perspective, une activité humaine sans le foisonnement permanent de ce village, un pan de nature qui offre un joli contraste de couleurs...
Rien de bien compliqué mais un doux mélange qui offre une photo vraiment westernienne.
Enfin, chez soi comme disait Louis Jouvet en entrant dans sa loge (et en utilisant le lavabo comme urinoir paraît-il...).
Sinon, pour reprendre un peu le fil de ce qui se dit plus haut, j'ai tendance à constater en effet que plus on avance dans la saison et plus ça castagne ! On a déjà deux gamins qui se sont fait dézinguer, Timothy Olyphant qui pète les dents d'Otis Russel, le papa de la jolie Alma Garett (il n'aura pas fait le voyage depuis New York pour rien comme ça), ça continue sur le même registre contre Ian McShane qui lui donnera plus de fil à retordre... je m'attends donc à ce qu'il y ait une scène encore un peu plus brutale qui nous arrive si je lis bien les commentaires.
Bon, la violence n'est pas non plus envahissante dans le film me semble-t-il mais il est vrai que les scènes, même si elles ne sont pas incessantes sont pour le moins réalistes et donc impressionnantes.
Ensuite, le ressenti face à la violence au cinéma reste quelque chose de très personnel, j'adore massacre à la tronçonneuse et je me surprends à critiquer régulièrement la violence dans certains westerns.... allez comprendre.
Ici, étant donné le caractère mafieux des crapules qui prennent le pouvoir dans cette ville, on ne pourrait de toute façon pas imaginer qu'ils ne soient pas violents au plus profond d'eux-mêmes.
Il y a donc une logique à les montrer animés d'une brutalité jusqu'au boutiste.
Après, l'adhésion peut fonctionner si c'est cette cohérence qui prévaut ou au contraire entrainer un dégoût si, en tant que spectateur, on ressent une complaisance de la part du réalisateur dans cette démonstration.
Entre les deux, d'équivoques nuances peuvent bien entendu être ressenties.
C'est une question qui n'est pas née au cinéma d'ailleurs, mais que le cinéma porte d'autant plus qu'il gagne en réalisme.
Yo.