Une vraie et rare qualité du film est la profusion des personnages féminins, de leur rôle et de leur belle interprétation. Cela n’a rien de bien fréquent dans le western et à mon avis, mérite d'être souligné.
Il s'ensuit que le rapport entre ces dames et les hommes de Deadwood, au-delà de la soumission prostitutionnelle, est intéressante car on y voit des femmes habiles en affaire, des expertes en séduction, des femmes qui rivalisent enfin, d'intrigues avec les chefs de gang locaux. Sans oublier, bien au-delà de tout ça, la Pochtronne de l'Ouest, Calamity Jane !
Tout ceci présente un attrait et une originalité indéniable me semble-t-il mais il y a quelque chose qui, j'y reviens, ne fonctionne pas. Le format trop télévisuel, l'étouffement que produit cet enfermement dans la ville, la répétition d'intrigues vichyssoises, difficile à dire avec certitude.
Quoi qu'il en soit, je viens d'enchaîner deux épisodes de la saison deux et ai failli faire comme Lafayette…
Le dernier dévédé de cette saison est dans le lecteur. Pas question d'interrompre en si bon chemin !
Yo.