L'Homme sauvage - The Stalking moon - 1968 - Robert Mulligan

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pass
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par pass »

chip a écrit : rien à ajouter donc, ah! si, j'aime beaucoup le chapeau de Peck :)

Et bien tant mieux pour toi ! :P .
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chip
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par chip »

La police montée canadienne avait déjà ce type de chapeau( et l'a toujours) à l'époque, le personnage joué par Peck aurait très bien pu s'en procurer un... :P
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pass
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par pass »

chip a écrit :La police montée canadienne avait déjà ce type de chapeau( et l'a toujours) à l'époque
Tu ne m'apprends rien du tout !! .
chip a écrit :le personnage joué par Peck aurait très bien pu s'en procurer un... :P
Bien vu , mais je ne le crois guère , par contre le personnage de Robert Foster " Nick Tana " dans ce film est largement plus crédible tout comme un certain James Coburn dans Major Dundee . On peut voir sur les anciennes photographies de la fin 19 ème du Sud Ouest Américain , la plupart des scouts ou guides blancs portaient des sombreros qui étaient plus adéquat sous un soleil de plomb que d'un chapeau en feutrine foncé et épais !! . Il est vrai que l'histoire de ce western se passe en hiver , mais tout de même .
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chip
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par chip »

Le chapeau d' époque ou pas, savoir si les comanches avaient le crane rasé ( comme dans " Comanche station") ou pas, ne me passionne pas, n'ayant pas un goût prononcé pour l' ethnologie, tout ça n'influe pas sur le jugement que je porte sur un western. :sm57:
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yves 120
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par yves 120 »

chip a écrit :Le chapeau d' époque ou pas, savoir si les comanches avaient le crane rasé ( comme dans " Comanche station") ou pas, ne me passionne pas, n'ayant pas un goût prononcé pour l' ethnologie, tout ça n'influe pas sur le jugement que je porte sur un western. :sm57:
En fait si j 'ai bien compris tu n 'aimes pas que l ' histoire d 'un western soit tirés par " les cheveux " :wink: mais bon quelquefois il suffit d 'un cheveu et ???
Modifié en dernier par yves 120 le 19 avr. 2015 18:09, modifié 3 fois.
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par pass »

chip a écrit :Le chapeau d' époque ou pas, savoir si les comanches avaient le crane rasé ( comme dans " Comanche station") ou pas, ne me passionne pas, n'ayant pas un goût prononcé pour l' ethnologie, tout ça n'influe pas sur le jugement que je porte sur un western. :sm57:

Certes , mais il est toujours bon de faire la jonction entre le réel et le fictif , cela permet d'apprendre pas mal de choses intéressantes .
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major dundee
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par major dundee »

Ah oui, les Comanches à crane rasé de " Comanche Station "...on dirait les Apaches du "Jardin du Diable"....

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dans le genre Comanche je préfère celui là (meme si c'est un blanc)
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major dundee
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par major dundee »

Pour ceux qui connaissent la série b.d "Mac Coy" (Palacios), un des derniers épisodes parus , "Lointaine patrouille" voyait Mac Coy aux prises avec un indien Apache complètement barré et insaisissable, à tel point que Charley (le collègue de Mac Coy, présent dans la série depuis les débuts) se faisait tuer et Mac Coy lui-meme s'en tirait de justesse...un épisode clairement inspiré par "The stalking moon".

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yves 120
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par yves 120 »

major dundee a écrit :Ah oui, les Comanches à crane rasé de " Comanche Station "...on dirait les Apaches du "Jardin du Diable"....

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dans le genre Comanche je préfère celui là (meme si c'est un blanc)
Henry Brandon , dans la Prisonnière du Désert ,( sublime )
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par jeffdvd »

Je classe ce film dans mes dix préférés ....
Quand " lasso" n'aime pas un film ,je suis certain de l'aimer !!!

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limpyChris
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par limpyChris »

Oui, mais tu ne nous dis pas si, quand il aime, tu es sûr de ne pas aimer ... ? :lol:
Je ne sais s'il s'agit d'une taquinerie amicale ou d'une attaque ad hominem ... ?! Dans le second cas, je rappellerai une attitude applicable depuis l'Antiquité, puisqu'on y disait déjà : 'De gustibus et coloribus non disputandum' ... ('C'est ma contribution à la défense des Langues anciennes en et dès le Collège.) Et tout ce qui est gratuit n'est pas forcément bon. Maintenant, si c'est une taquinerie amicale, je n'ai pas suivi les épisodes précédents, alors sorry for intrudin', boys.


Et merci pour l'info, Major Dundee ... Je ne connaissais pas ce "Mac Coy" là ... J'avais suivi tous les épisodes depuis la sortie du premier, puis l'ai perdu de vue ...
Je vais me mettre en chasse ... Dans chaque épisode on reconnaît des photos de westerns ... Miguel Inclan et les frères Stanley de "Fort Apache", Michael Pate en 'Sierra Charriba' dans ... "Major Dundee", justement ... plusieurs références visuelles par album, quand ce n'est pas le scénario entier ...
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.

- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.
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lasso
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par lasso »

jeffdvd a écrit :Je classe ce film dans mes dix préférés ....
Quand " lasso" n'aime pas un film ,je suis certain de l'aimer !!!
merci, jeff DVD, je suis content d'apprendre que tu me suis à la lettre, domage que toi, tu ne donnes pas tes critiques sur les Westerns,
comme ça on pourrait mieux te juger :lol: :beer1: :beer1:
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par Yosemite »

Revu à l'instant même. J'avais écrit mon premier message, si mes souvenirs sont bons, sur ce fil et donc au sujet de ce western.
Il est vrai que ma première impression d'un western qui n'en est pas tout à fait un m'a à nouveau gagné. Plus exactement, je pense qu'il serait plus juste de parler d'un western qui s'éloigne des années 50.
Le générique de début, long, silencieux et tout à la fois actif puisqu'il nous fait plonger dès les premières secondes dans le sujet proposé, m'a rappelé celui de "Duel at Diablo". Des cadrages soignés, des mouvements de caméra étudiés au possible, des mises en situation immédiates, pas de dialogue... C'est vraiment beau tout ça. C'est beau et c'est nouveau.
En le revoyant je me suis dit que j'étais en train de regarder une nouvelle proposition westernienne. Une déclinaison qui s'échappe des codes précédents mais qui conserve les paysages, les personnages (et aussi les acteurs), les conflits qui ramènent au genre.
Pour le coup et malgré ce "renouveau" si vous me permettez ce mot, l'idée que je regardais un spaghetti ne m'a pas effleuré une seconde. Non c'est autre chose, c'est bien américain, ce n'est pas la branche Peckinpah, la violence est finalement située "off", la tension est assimilable à celle d'un "Apache drums" dans la mesure où la menace rôde en permanence, mais contrairement à ce genre de western, il n'y a pas de tribu indienne mais il y a un Indien.
Un homme sauvage.
Un seul.

S'agit-il alors de souligner qu'en 1881 (si j'en crois la riche rubrique "westerns datés", le film est localisé à cette date) l'homme indien est à présent vaincu et donc isolé dans sa lutte qui n'est finalement plus qu'un sursaut, une ultime résistance ? Et que cette résistance soit dévouée à une terre ou à un enfant est du pareil au même finalement. Si ce n'est, tout de même, que dans la mise en situation, un homme seul peut envisager de regagner son fils, il ne peut guère aspirer à reconquérir un territoire.
De là, le scénario resserre le champ et ce faisant il actualise le western en le localisant non plus à un combat pour des territoires considérés comme perdus mais au plus ultime des combats qui soit celui dont l'enjeu est un enfant.

Un détail qui me semble important est que Salvaje, lorsqu'il la ravira, ne tuera pas la mère de son enfant. Il offre peut-être là son plus fort message de renoncement. Ne pas chercher à "reprendre" la femme blanche qui lui a donné son enfant, ne pas la tuer non plus ; il concède finalement un abandon total de ce qu'il croyait être à lui, hormis celui de son fils.
Je le regarderai à nouveau je pense...
Yo.
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Yosemite
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par Yosemite »

Sam Varner (Gregory Peck) ferait-il des cauchemars à force de se faire harceler par Salvage (Nathaniel Narcisco) ? Il s'agit, à l'arrière plan, des racines d'un arbre tombé à terre et non d'une profusion d'êtres maléfiques.

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J'adore cette utilisation des décors naturels pour illustrer un propos ou un état. Il y a de beaux exemples, relevés sur le forum, dans "Gold" de Thomas Arslan.
Yo.
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Yosemite
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Re: L'homme sauvage - The stalking moon -1968 -Robert Mulligan

Message par Yosemite »

Plus lumineux celui-ci mais pas forcément plus gai.
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Si dans le précédent, l'adossement et donc la proximité du personnage avec les racines suggère un tourment intérieur et une menace dont il ne sait pas d'où elle pourrait surgir même si elle paraît omniprésente dans le sens où tout le cadre est empli de ces formes indescriptibles et obscures, ici rien de tout ça.
Sam regarde vers un horizon bien dégagé, ce n'est pas la maigre construction sous laquelle il prend un café qui fera buter son regard ni ne le retiendra bien longtemps.
Hors du cadre délimité par le pilier, à droite, deux personnages attendent plus que sagement un improbable train pour une destination bien indistincte. Sarah Carver (Eva Marie Saint) et son fils sans nom (Noland Clay) campe merveilleusement la belle femme perdue. Elle se tient coite et genoux serrés sur un banc perdu au milieu du désert et si, en tant que spectateur, on aurait envie d'aller lui demander où elle se rend pour l'accompagner, il est permis de penser qu'à cet instant, une pensée du même genre habite Sam.
Yo.
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